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2024-08-03 09:45:57
Félix Adoengga : « Si j’étais resté,je ne serais pas le Félix de maintenant »
Samuel ZRALOS
samedi 3 août 2024
Enfant du Maroni, Félix Adoengga est aujourd’hui élève à l’école de cirque de Québec, au Canada, l’une des meilleures écoles mondiales de ces disciplines. Passionné, le jeune homme s’accroche, malgré les tracas administratifs sans fin.
D’Apatou au Québec en passant par Saint-Laurent du
Maroni et Roquette sur Siagne, dans le sud de l’hexagone. Tel est
le parcours de Félix Adoengga à seulement 23 ans. Né à Apatou en
octobre 2001, le jeune homme a grandi sur le fleuve, côté Suriname,
avant de rejoindre sa mère à Saint-Laurent du Maroni, à 14 ans,
sans parler français. Il n’avait, explique-t-il, « pas
beaucoup d’options, rester là bas et travailler, entre abattis,
chasse, et pêche, comme on fait sur le fleuve » ou
rejoindre le littoral côté français, par « envie de
découvrir autre chose, de voir le monde ».
Bien lui en a pris puisque c’est là qu’il a
découvert les arts du cirque, en 2018. Un an plus tôt, il avait
appris le français auprès d’une « dame, avec qui j’avais
sympathisé, qui me donnait quelques cours le matin » puis
à l’école privée de Saint-Laurent du Maroni, avant d’être inscrit
au collège du même groupe. « Et quand j’étais là, je
rencontre un garçon d’à peu près mon âge, Claudio [lui même
aujourd’hui circassien en devenir, ndlr], qui faisait déjà du
cirque. Je savais même pas que ça existait. J’ai trouvé ça
incroyable », se remémore Félix Adoengga dans un sourire
ému.
« Je voyais que le cirque comme
opportunité«
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