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2024-10-08 08:33:07
La violente agression perpétrée sur le 9e adjoint de municipalité de Saint-Laurent le 5 octobre s’ajoute à la longue liste des forfaits violents et criminels commis dans la capitale de l’ouest. Ce matin, la maire, Sophie Charles et son conseil municipal manifestent devant la sous-préfecture, pour, aux côtés de la population saint-laurentaise, dire stop à l’insécurité et réclamer un acte fort de la part de l’Etat..
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Ce lundi 7 octobre, la municipalité de Saint-Laurent a réagi officiellement à la vague de criminalité qui secoue la ville depuis des mois et va en s’accentuant. Pas un jour sans qu’un acte criminel ne soit dénoncé, un quotidien devenu insupportable pour la population qui vit dans la peur.
Lundi soir, la maire Sophie Charles a publié un communiqué sur ses réseaux sociaux. Un cri d’alarme qui sonne comme une sommation aux services de l’Etat de rétablir l’ordre et la sécurité dans la ville.
Le 3 octobre, la 1ère édile avait envoyé un courrier d’alerte au 1er ministre, Michel Barnier dans lequel, elle réclame l’arrêt du PCR, point de contrôle routier de la crique Margot pour un redéploiement des forces gendarmerie dans les quartiers sensibles de la ville et au poste frontière sur le Maroni. Elle demande également l’éradication des quartiers informels qui « servent de base arrière aux délinquants » et le renforcement des forces de sécurité actuellement très insuffisantes au regard de la population de Saint-Laurent.
Le contexte de Saint-Laurent-du-Maroni est effectivement complexe. Ville de 50 000 habitants selon le dernier recensement officiel, elle doit composer avec une population qui, selon Sophie Charles, atteindrait en réalité près de 80 000 personnes en raison des flux migratoires. Ces flux, favorisés par la proximité du Suriname, sont accusés de faciliter le passage d’armes et de trafic en tout genre, exposant ainsi la ville à une criminalité croissante.
Ce matin, toute l’équipe municipale s’est réunie devant la sous-préfecture pour manifester sa colère et réclamer des actes forts. Les élus resteront là jusqu’à 18h et recommenceront demain si, d’ici là, ils n’ont pas obtenu de réponse des services de l’Etat.
Les élus se rendent devant la sous-préfecturede Saint-Laurent pour manifester contre l’insécurité
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Pour renforcer cette action, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Gabriel Serville, s’est également rendu sur place pour apporter son soutien aux élus de Saint-Laurent-du-Maroni. « Cette situation d’insécurité, qui gangrène notre territoire, exige une réponse ferme et immédiate de l’État », a-t-il affirmé.
Le président de la CTG souligne que l’ensemble de la Guyane ressent les répercussions de cette violence frontalière et a appelé à « des actions concrètes pour restaurer la sécurité et la paix » dans la région.
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