En visite à Saint-Laurent-du-Maroni, le député de la deuxième circonscription de Guyane, Davy Rimane, apporte son soutien à la maire Sophie Charles, dénonçant les conditions d’accueil du public à la sous-préfecture et appelant l’État à renforcer les services pour faire face aux défis sécuritaires et administratifs.
La mobilisation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni se poursuit aujourd’hui pour le troisième jour devant la sous-préfecture. Le député de la deuxième circonscription de Guyane, Davy Rimane, s’est joint à cette action pour apporter son soutien à la maire Sophie Charles et à ses adjoints. Lors de sa visite, il a rencontré la sous-préfète Véronique Boeuvre et dénoncé les conditions dégradées de la sous-préfecture, qui, selon lui, ne permet plus de répondre aux attentes des citoyens de manière adéquate.
Pour Davy Rimane, la situation dans la sous-préfecture est une « catastrophe » en raison du manque de moyens humains et matériels. « Le bâtiment se délite, le personnel est en souffrance ; l’État n’est pas au niveau des attentes des citoyens de Saint-Laurent-du-Maroni, » a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une intervention immédiate.
L’insécurité est le fruit de problèmes multiples, sociaux et économiques. Si l’on continue de ne répondre que par des mesures de sécurité, le problème reviendra tôt ou tard
a-t-il mis en garde, en appelant à une approche plus globale.
Le député a également abordé la question du Point de Contrôle Routier (PCR), affirmant que son emplacement fixe est inefficace. Selon lui, le PCR aurait dû être mobile, comme prévu initialement dans les accords de Guyane, afin de mieux s’adapter aux réalités de la région et de la frontière fluviale avec le Suriname.
Les élus poursuivent leur action et espèrent un retour du gouvernement pour faire face aux défis sécuritaires et administratifs qui pèsent sur Saint-Laurent-du-Maroni.