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Notre rhum est-il toujours guyanais ?
Gaëtan TRINGHAM, g.tringham@agmedias.fr
lundi 25 novembre 2024
Du champ de canne à la bouteille de rhum, tout un processus bien rodé est en place afin de produire la bouteille emblématique de la Belle Cabresse. La nouvelle direction de la distillerie Saint-Maurice, rachetée récemment par le Groupe Bernard Hayot, mise sur de nouveaux projets pour développer son activité. Reportage in situ.
Les champs de cannes ne bordent pas les routes
guyanaises… Et pourtant si, mais il faut les chercher ! On en
trouve, bien cachés, le long de certaines pistes de
l’ouest-guyanais : chemin Paul-Isnard, plateau des Mines, route de
Mana. C’est là qu’on y découpe la canne utilisée par la distillerie
Saint-Maurice, située à Saint-Laurent du Maroni. Elle est l’unique
rhumerie de Guyane.
C’est sur un pick-up que nous atteignons l’un de
ces champs. Celui-ci est tout neuf. Les cannes ont été plantées là,
il y a moins de dix mois, mais elles font déjà plus de 2,50 m de
haut. Elles seront utilisées pour la prochaine campagne de récolte
qui s’étend généralement d’août à mars.

distillerie Saint-Maurice. Seuls 20 hectares, sur les 179 Ha
récemment achetés, ont été plantés. •
G.T.
Cette parcelle de 20 hectares, bien exposée au
soleil, a une particularité. Au contraire des autres champs
utilisés par le producteur de la Belle Cabresse, la rhumerie
guyanaise est propriétaire de celui-ci. Ce sont même les 20
premiers hectares à avoir été plantés parmi les 179 ha achetés
dernièrement…
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