Saint-Laurent-du-Maroni, 5 décembre Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la sous-préfecture pour dénoncer les conditions de travail dans la fonction publique. Enseignants, personnels administratifs et hospitaliers, soutenus par plusieurs syndicats, appellent à des mesures concrètes.
À l’appel de plusieurs syndicats, près d’une centaine d’agents publics ont répondu présent à Saint-Laurent-du-Maroni dans le cadre de la grève nationale. Enseignants, personnels hospitaliers et agents administratifs ont fait part de leurs revendications devant la sous-préfecture.
Octavie Emmanuel, secrétaire général adjoint de l’UNSA Guyane, souligne :
Nous dénonçons la casse du service public et le manque d’attractivité de nos métiers. Les citoyens de l’Ouest réclament plus de services publics, pas moins.
Pour Steve, enseignant, les difficultés sont omniprésentes :
Ce n’est pas pour nous que nous sommes là, mais pour eux. Ils méritent un accompagnement digne et des moyens adaptés.
Une délégation syndicale a été reçue dans la journée par Véronique Beuve, sous-préfète de Saint-Laurent-du-Maroni. “Nous espérons qu’elle portera nos revendications au préfet et au ministère pour obtenir des réponses concrètes,” précise Octavie Emmanuel.
Pour Octavie Emmanuel, cette première journée d’action est un succès : “De nombreuses écoles sont fermées, et même des fonctionnaires d’Apatou et des villages environnants ont rejoint le mouvement. Nous sommes fiers de cette mobilisation.”
Les manifestants attendent désormais un budget à la hauteur des besoins du service public et des moyens pour travailler dans de meilleures conditions. “Nous sommes prêts à continuer si nécessaire,” conclut le syndicaliste.