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Après une énième agression, les enseignants exigent des mesures « rapides et concrètes »
Z.D.-C.
lundi 9 décembre 2024
Après l’agression d’une professeure des écoles vendredi dernier, le syndicat SE-Unsa a rencontré le recteur pour demander des mesures efficaces contre l’insécurité persistante dans les quartiers Bagdad et Vietnam de Saint-Laurent-du-Maroni.
C’est « en colère » qu’une délégation du syndicat SE-Unsa de Guyane a été reçue au rectorat de Guyane ce lundi matin.
Vendredi dernier, une enseignante de l’école Giffard de Saint-Laurent-du-Maroni a été agressée dans sa voiture sur son lieu de travail. En quittant l’établissement, elle a été victime d’une tentative de vol et est depuis en arrêt de travail.
Cet événement fait écho à une autre agression subie par une professeure du même établissement, le 12 novembre dernier, à la sortie des élèves.
« Le recteur s’est engagé à aller à la rencontre du personnel et écouter leurs propositions, rapporte Emmanuel Octavie, secrétaire général du syndicat de l’éducation. Nous lui avons aussi demandé qu’il aille à la rencontre de ses partenaires pour mettre en place un gardiennage aux horaires d’ouverture et de fermeture, en plus du renforcement des patrouilles des forces de l’ordre. »
« Il ne faut pas attendre qu’un drame se produise »
En réaction à une insécurité persistante autour des écoles Giffard, Hodebar et Mouty, caractérisée notamment par des coups de feu et la présence de « bandes de délinquants », les équipes enseignantes avaient exercé leur droit de retrait mi-octobre.
« Il ne faut pas attendre qu’un drame se produise », martèle Emmanuel Octavie.
Pour l’heure, le recteur a exprimé ce lundi dans un communiqué son soutien « plein et entier » à l’enseignante agressée la semaine dernière et a assuré « prendre toutes les mesures nécessaires pour [l’] accompagner ».
En attente de mesures « rapides et concrètes », le personnel enseignant des écoles Giffard, Hodebar et Mouty réfléchit à exercer, une fois de plus, leur droit de retrait.
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