Dans un échange d’un petite dizaine de minutes en nenge tongo, l’ancien député et soutien du président Emmanuel Macron est revenu sur les conséquences du scrutin européen. Selon lui, la défaite du camp présidentiel et la situation de blocage et d’obstruction des oppositions à l’assemblée nationale depuis deux ans ont conduit le président de la République à dissoudre l’Assemblée Nationale, remettant en jeu le mandat des 577 députés élus.

Sans se prononcer sur l’efficacité de cette stratégie, Lénaïck Adam a résumé les enjeux qui s’offrent désormais aux électeurs : redonner une majorité au Président pour lui permettre de continuer à gouverner le pays où confier cette responsabilité à une opposition, citant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

« Passé à autre chose »

Questionné sur son implication dans cette nouvelle bataille politique, l’ancien parlementaire a affirmé que plusieurs personnes l’ont contacté depuis dimanche, y compris des proches du Président de la République, mais qu’après une réflexion personnelle et une discussion avec ses proches il a décidé de ne pas se porter à nouveau candidat. « Je suis passé à autre chose dans ma vie et ce combat n’est plus le mien » détaille t-il au micro.

Sans désigner de successeur, ni consigne de vote, Lénaïck Adam appelle cependant à être remplacé : « Il y a beaucoup de personnalités engagées sur le territoire : bushinenge, amérindiens, créoles, de toutes les communautés. C’est à leur tour de montrer comment ils peuvent se battre pour le pays , montrer ce qu’ils peuvent faire et quelles sont leurs forces » conclue-t-il.