Le lundi 9 septembre, à 17h, une ambulance du SMUR a été caillassée à Saint-Laurent-du-Maroni alors qu’elle transportait un bébé en couveuse pour une évacuation vers Cayenne. L’incident, survenu à 50 mètres de l’aérodrome, n’a pas fait de blessés. Une plainte a été déposée
Un incident d’une gravité sans précédent s’est produit hier en fin de journée, aux abords de l’aérodrome de Saint-Laurent-du-Maroni. Une ambulance du SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation), en pleine mission d’évacuation sanitaire, a été la cible de jets de pierres alors qu’elle transportait un nourrisson en couveuse. Le véhicule, conduit par Alfredo Flores Fuentes, ambulancier au centre hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG), était sur le point de rejoindre un hélicoptère pour l’évacuation de plusieurs enfants en direction de Cayenne.
Selon le témoignage de Laurent Manceau, responsable des transports sanitaires du CHOG, l’ambulance a été touchée à au moins une reprise par un projectile, brisant la vitre du véhicule. Fort heureusement, l’ambulancier a su garder son sang-froid et a maintenu le contrôle du véhicule, évitant ainsi un drame.
Si Alfredo avait fait un écart ou perdu le contrôle, on aurait pu avoir une issue tragique
a-t-il souligné.
L’agression a laissé les équipes médicales en état de choc. Laurent Manceau a exprimé son incompréhension devant cet acte de violence gratuite, d’autant plus surprenant que jamais auparavant les services d’urgence n’avaient été la cible d’une telle agression à Saint-Laurent. « Voilà cinq ans que je travaille ici, c’est la première fois que nous subissons des violences de ce type », déplore-t-il.
Alfredo Flores Fuentes, qui conduisait l’ambulance, a raconté avoir senti un fort impact et vu la vitre exploser à côté de lui.
Les autorités du CHOG ont immédiatement déposé plainte pour dégradations, tandis que l’ambulancier s’apprêtait également à engager des poursuites. Une enquête a été ouverte, bien que les chances de retrouver les auteurs de cette agression soient faibles, comme le reconnaît Laurent. Celui-ci appelle les parents des jeunes impliqués à prendre conscience de la gravité de leurs actes, espérant que cet incident ne se reproduira plus.
Ce nouvel acte de violence suscite l’inquiétude à Saint-Laurent-du-Maroni, où la montée des agressions, notamment envers les services publics, est devenue des sujets de préoccupation.
Saint-Laurent du Maroni: un premier débrayage d’école, une semaine après la rentrée
Samuel ZRALOS
mardi 10 septembre 2024
Des enseignants discutent avec des parents d’élève devant l’école Armide Euzet, quelques minutes avant de débrayer. • S.Z.
Les travailleurs de l’école maternelle Armide Euzet a débrayé mardi 10 septembre, excédé par le manque de personnel et les intrusions répétées dans l’établissement.
7h20, une petite foule est amassée devant l’entrée
de l’école Armide Euzet, à Saint-Laurent du Maroni, derrière le
stade René Long. Devant les grilles fermées, les enfants
s’occupent, accompagnés de quelques parents d’élèves. De l’autre
côté de la route, sur un terre plein d’herbe, l’ensemble des
acteurs de l’école, enseignants mais aussi personnel technique,
sont rassemblés, en débrayage jusqu’à 8h30.
Alors que le directeur de l’école et l’inspectrice
s’approchent, un cercle se forme et la discussion s’engage. Un
membre du personnel, qui préfère rester anonyme, et Anaëlle
Metzger, secrétaire générale adjointe à l’éducation du Steg-UTG et
enseignante de cette école, exposent leurs griefs à la
hiérarchie.
Ce matin, vers 5 heures, un braquage dans une épicerie du quartier des Vampires, cité Amapa, à Saint-Laurent-du-Maroni, a tourné au drame. Un des braqueurs a été tué dans un échange de tirs avec la victime, un habitant connu également en tant que chauffeur de bus. Deux complices sont toujours en fuite.
Un braquage dans le quartier des Vampires à Saint-Laurent-du-Maroni a viré au drame ce matin, vers 5 heures. Trois individus ont tenté de braquer une petite épicerie de la cité Amapa, mais la situation a dégénéré quand l’habitant, connu pour vendre des friandises depuis son domicile et également chauffeur de bus, a décidé de prendre en chasse l’un des agresseurs à vélo. Cela a conduit à un échange de tirs, blessant l’habitant et laissant l’un des braqueurs grièvement touché. Ce dernier, en arrêt cardiorespiratoire, est décédé sur place, malgré l’intervention des pompiers.
L’habitant, bien connu et apprécié dans le quartier, a été pris en charge par les secours et transporté au centre hospitalier de l’Ouest Guyanais pour soigner ses blessures. Un témoin a rapporté :
J’ai entendu des coups de fusil et je me suis rapproché et j’ai remarqué qu’il y avait deux hommes à terre et l’un d’eux c’était le monsieur de l’épicerie du quartier. Il m’a raconté que le monsieur qui était à côté de lui, c’était un voleur.
Deux autres complices ont réussi à prendre la fuite. Un important dispositif de sécurité a été déployé pour sécuriser la zone. Les gendarmes ont quadrillé le quartier à la recherche d’indices susceptibles de faire avancer l’enquête. Le SAMU et les pompiers, qui ont tenté de réanimer le braqueur grièvement blessé, n’ont pu que constater son décès.
Le quartier des Vampires reste sous surveillance, alors que l’enquête suit son cours. Les habitants, encore sous le choc, s’interrogent sur les événements tragiques de ce matin. « Ce ne sont pas des gens d’ici », a souligné un riverain, visiblement inquiet face à l’escalade de la violence dans ce secteur.
C’est la deuxième fois en dix jours qu’un habitant de Saint-Laurent-du-Maroni se retrouve face à des braqueurs, et qu’une poursuite armée s’ensuit. Cette fois-ci, le tir de la victime a été mortel.
Saint-Laurent: la tentative de braquage se solde par la mort d’un des agresseurs
Rédaction
mardi 10 septembre 2024
La nuit dernière, trois hommes armés ont tenté de braquer un habitant cité Amapa-3, dans le quartier Vampire de Saint-Laurent du Maroni. Mal leur en a pris, puisque la victime s’est défendu. La scène s’est terminée par une course-poursuite et l’échange de tirs.
L’un des braqueurs décédé
La victime, blessée par balles, a été transportée à l’hôpital de la ville pour y être soignée. L’un des braqueurs, également touché par des coups de feu, est décédé sur place, en présence des secours.
L’enquête est en cours à la brigade de gendarmerie de Saint-Laurent du Maroni.
À Saint-Laurent-du-Maroni, les travaux sur l’avenue Paul Castaing avancent rapidement. Située dans le quartier Vampire, cette infrastructure va fluidifier les trajets de milliers d’élèves et habitants, tout en désengorgeant l’une des artères principales des écarts de la ville. Fin des travaux prévus début octobre.
Les travaux de la nouvelle piste cyclable de l’avenue Paul Castaing transforment ce quartier stratégique de Saint-Laurent-du-Maroni. Chaque jour, ouvriers et machines redessinent cette artère vitale du quartier Vampire, qui abrite huit établissements scolaires, comprenant écoles primaires, collèges et lycées. Ce quartier, l’un des plus grands de la ville, génère à lui seul un trafic important, notamment aux heures de pointe, avec plusieurs milliers d’élèves se rendant quotidiennement dans ces établissements. L’avenue Paul Castaing, appelée aussi » route des Vampires », est un axe crucial qui dessert ces écoles. Cette nouvelle infrastructure, prévue pour début octobre, va enfin permettre à chacun de circuler en toute sécurité et désengorger cette voie particulièrement saturée.
Il était indispensable de sécuriser cette avenue. Avec autant d’établissements scolaires dans un quartier aussi dense, les risques d’accident étaient trop élevés. Ces travaux étaient nécessaires pour apaiser la circulation
explique Mickle Papayo, le premier adjoint au maire de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni en charge du projet. L’objectif principal de cette piste cyclable est de permettre aux cyclistes de circuler librement sans risquer leur sécurité, tout en laissant plus d’espace pour les piétons et les véhicules motorisés.
Pour les cyclistes réguliers comme Julie, qui traverse chaque jour l’avenue à vélo, la situation était devenue insupportable.
À la sortie des écoles, c’était la pagaille. Entre les voitures garées en double file et les bus, on devait souvent slalomer, au risque de se faire renverser. La nouvelle piste est vraiment attendue
Les habitants, eux aussi, se réjouissent de ce changement. Marc, résident du quartier depuis dix ans, explique :
Les cyclistes devaient empiéter sur la route faute de place, et pour nous, les automobilistes, c’était un cauchemar. On ne pouvait pas circuler sans faire attention à ne pas les heurter. Cette nouvelle piste va vraiment nous soulager.
Marc, résident du quartier
La transformation de l’avenue Paul Castaing ne se limite pas à la piste cyclable. Les trottoirs sont également en cours de réfection, avec un souci particulier de sécurité pour les piétons, notamment les enfants des écoles environnantes. La route, quant à elle, a été calibrée pour permettre une circulation fluide des voitures et des bus, malgré l’ajout de la piste cyclable. Le pont Paul Castaing, qui sera transformé en double sens dans une phase ultérieure, viendra encore améliorer la circulation générale dans la zone.
Au-delà des travaux, cette rénovation s’inscrit dans un plan de réaménagement de la ville visant à améliorer l’accessibilité et la sécurité pour les habitants. Les nouvelles infrastructures permettront de mieux organiser la circulation entre les automobilistes, cyclistes et piétons. Pour le quartier Vampire, ces changements devraient faciliter le quotidien des résidents et des élèves qui utilisent cette voie régulièrement. Coût total des travaux de 400 000 euros
A Matoury et Saint-Laurent, des écoles de nouveau visitées ce weekend
Rédaction
lundi 9 septembre 2024
« Des actes de vandalisme » dans la nuit de dimanche à lundi – notamment des dégradations de mobilier – condamnés « avec la plus grande fermeté » par le recteur de Guyane à l’école primaire Maurice Bellony de Matoury. Des salles de classe visitées à l’école maternelle Armide Euzet de Saint-Laurent au cours du weekend, école qui avait déjà été victime d’une intrusion la semaine dernière. De part et d’autre du littoral, le weekend semble avoir été agité dans les établissements scolaires du territoire.
Dans les deux cas, des enquêtes sont en cours.
Des ouvertures défectueuses
En ce qui concerne Saint-Laurent du Maroni, les élèves des classes concernées ont du rester jusqu’à 9h devant leurs salles respectives, le temps que police municipale et gendarmerie procèdent aux constatations nécessaires.
« Il y a des fenêtres et portes dont les ouvertures ne fonctionnent plus, elles ont été signalées à la mairie depuis plusieurs mois et n’ont pas été réparées. Donc les visiteurs entrent comme ils veulent« , peste un enseignant auprès de France Guyane.
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🏛️ Journées Européennes du Patrimoine 2024 🏛️
La commune de Saint-Laurent du Maroni vous invite à célébrer les Journées Européennes du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2024. Cette année, le thème est « Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions », et nous avons préparé un programme riche en découvertes et en activités.
🎨 Au programme :
Ateliers de création artistique
Exposition Micro-folie
Visites scolaires et guidées
Spectacles
🗓 Date : 20-21 septembre 2024
📍 Lieu : Commune de Saint-Laurent du Maroni
🎟️ Accès : Gratuit pour tous
✨ Vendredi 20 septembre sera spécialement dédié aux scolaires, avec des activités pédagogiques et des visites guidées pour découvrir le patrimoine de notre ville.
Le programme complet des activités sera bientôt disponible, alors restez connectés pour ne rien manquer de cet événement incontournable !
Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir, redécouvrir et partager notre patrimoine commun. Levez les yeux et plongez dans l’histoire et la culture de Saint-Laurent du Maroni !
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#RencontreTerrain | Réunion des commandants d’unité à Petit-Saut
📅 Le 6 septembre 2024, les commandants d’unité de la compagnie se sont retrouvés à Petit-Saut pour une journée placée sous le signe de la découverte et du partage !
🔍 Au programme : visite du barrage hydroélectrique et des installations de la société Triton, spécialisée dans l’exploitation des bois immergés.
🤝 Cette journée a également permis de rencontrer et d’échanger avec les directeurs des deux sites, renforçant ainsi la coopération entre les différents acteurs locaux.
Plusieurs perspectives de collaboration entre les deux territoires se dégagent de la nouvelle rencontre qui se tenait le vendredi 6 septembre 2024 entre Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane et Clecio Luìs, gouverneur de l’Amapà à Macapá, dans le cadre du salon expofeira.
Au delà d’un partage d’expérience sur plusieurs problématiques, il s’agissait pour chacun d’eux de réaffirmer leur engagement en faveur d’un travail partenarial dans plusieurs domaines ainsi que leur volonté d’adopter une position commune sur des sujets impactants et communs aux deux territoires.
Ainsi, ont été abordées :
🔸la question de l’accès à l’eau douce en tant que problématique à l’échelle régionale et mondiale;
🔸la maladie du manioc : une lettre d’intention a été signée par le CIRAD et l’EMBRAPA pour la mise en place d’un projet de recherche financé par le Programme de Coopération Interreg Amazonie;
🔸l’import de matières premières dans le secteur de l’agroalimentaire : avec la mise en place du poste de contrôle frontalier, de nouvelles perspectives se dessinent avec le Brésil;
🔸les perspectives de mise en réseau et de partage de savoir-faire entre les deux territoires s’agissant de l’exploitation de bio-ressources;
🔸La question du développement de nouvelles liaisons aériennes;
🔸le câble sous marin porté par la SPLANG, passant au large de l’Amapa et du Guyana;
🔸 La COP 30 : la Guyane et l’État de l’Amapa se sont engagés en faveur d’une position commune concernant les problématiques partagées par les deux territoires pour ce rendez-vous mondial autour du climat. Cet engagement devrait être formalisé en 2025.
Une plateforme partagée de communication et d’information sera prochainement mise en place entre les deux territoires .
❓Que peut-on attendre de cet outil ?
Cette plateforme devrait permettre de mettre à disposition des acteurs de la Guyane et de l’Amapà des données visant à renforcer la connaissance mutuelle des deux territoires dans les domaines économique, social, culturel et environnemental afin de favoriser les échanges interrégionaux.
Les vices présidents Roger Aron, Jean-Luc Le West et Tiarrah Steenwinkel ont également participé à cette rencontre.