Après sa belle performance aux Jeux Olympiques de Paris, Dany Dann, médaillé d’argent, est rentré en Guyane hier (lundi 19 août).

Originaire de Saint-Laurent du Maroni, Dany Dann, de son vrai nom Dany Civil, a été accueilli au rythme de l’Awassa (danse traditionnelle bushinengue), à l’aéroport Cayenne-Félix Eboué, à Cayenne. 

Ses proches, sa famille, des élus et ses supporters étaient au rendez-vous.

Sophie Charles, maire de Saint-Laurent du Maroni, se dit fière de son parcours, d’autant que sa réussite inspire de nombreux jeunes de la ville. 

C’est une fierté immense pour la Guyane, mais surtout pour Saint-Laurent du Maroni et l’Ouest. C’est un enfant de Saint-Laurent. Donc c’est normal qu’on soit fiers. Et puis c’est l’exemple pour toute la jeunesse de Guyane et de Saint-Laurent en particulier. Beaucoup de jeunes, de tous les quartiers, font du breaking depuis qu’il était champion du monde, mais qui aujourd’hui ont un engouement particulier pour cette discipline. Et vraiment, c’est quelque chose exceptionnel pour une ville comme Saint-Laurent, où nous savons que la majorité de la population a moins de 20 ans.

Sa médaille, Dany Dann la porte fièrement autour du cou. Il est conscient qu’elle a permis de donner une visibilité à la Guyane sur la scène internationale à travers sa danse.

Je me suis servi de la culture, de ce que m’a proposé la Guyane. Et j’ai mis cette patte sur la danse mondiale. C’est ce qui fait que Dany Dann est Dany Dann. Il vient de Guyane, il a pris dans toutes les communautés et il a pu le transformer en danse et le mettre en avant. Je suis content, ça a fonctionné. Ça avait déjà fonctionné avant. C’est une fierté et une énergie que j’essaye de donner aux Guyanais et aux ultramarins. J’essaye de donner aux jeunes des astuces pour faire mieux que moi. C’est ça le partage du hip-hop.

Ce mardi après-midi (20 août), Dany Dann devait être accueilli au Camp de la transportation, à Saint-Laurent du Maroni, après des passages à Kourou, Iracoubo et Mana dans la matinée.

Voilà 5 ans que le peloton n’avait pas accompli le trajet entre Mana et Apatou.

À 9h15, le départ est donné à la sortie du bourg de Mana en direction de Saint-Laurent du Maroni. Mais attention, le peloton emprunte le pont de la commune d’Anne-Marie Javouhey par la RD8, un beau terrain d’attaques. De retour sur la RN1, les bosses de Saut Sabbat pourraient avantager les ambitieux.

Au terme de 100 kilomètres de course, le peloton emprunte la route de Saint-Jean, puis celle d’Apatou. Elle est vallonnée sur une quarantaine de kilomètres. Avec le soleil et la fatigue de 5 jours de compétition. On pourrait assister à une belle bataille.

L’arrivée est jugée dans le bourg d’Apatou, au terme de 162 kilomètres à partir de 12h55.