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INFORMATION
FESTIVAL BUSI KONDE SAMA À MANA
Le Maire de la Ville de Mana M. Albéric BENTH et son Conseil Municipal sont heureux de vous inviter au Festival Busi Konde Sama qui aura lieu à Mana en partenariat avec l’association Lavi Dan Bwa, le 08 et 09 juin 2024 sur la place Yves PATIENT.
Rencontre de la diaspora Afro-Amazonienne et Afro-Caribéenne.
C’est un évènement inoubliable, mélant musique, danses Traditionnelles.
Table ronde internationale et Conférences.
Informations : association.lavidanbwa@gmail.com
+594 694 42 03 27 ou 0699 26 98 61 et 0694 04 54 09.
🕊️ Au nom du Conseil Municipal, Michel-Ange JÉRÉMIE, Maire de Sinnamary rend hommage à Raphaël HORTH, dit Fayo, ancien employé communal. « Fayo était un plaisantin, blagueur, un boute-en-train, un homme au regard malicieux […] Avec tout notre amour, qu’il repose en paix. »
📆🔥🥋[J-6 – Relais de la Flamme Olympique] Elle s’appelle Lucie Decosse, elle est guyanaise, ancienne athlète de haut niveau en judo et portera la flamme olympique en Guyane. ➡️Elle vous donne rendez-vous le 9 juin prochain !
#Théâtre : Assistez à la pièce Testament du Kaptif le lundi 10 juin à 20h au Camp de la Transportation pour célébrer la fin du mois de la commémoration de la seconde abolition de l’esclavage en Guyane. 🎭
Comme vous le savez, la ville de Cayenne s’apprête à relever un défi d’exception :: accueillir la flamme et allumer le chaudron des jeux sur la Place des Palmistes, le DIMANCHE 09 JUIN prochain, dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de PARIS 2024.
Ce projet ambitieux, ce rêve mené en partenariat avec la Collectivité Territoriale de Guyane, nécessite la mobilisation de toutes les forces de notre territoire.
C’est un évènement unique que l’on ne vit qu’une seule fois dans sa vie et dans sa ville. La volonté d’excellence que je porte avec toute l’équipe municipale qui m’accompagne ainsi que toutes les forces vives de la collectivité suppose que la ville capitale s’approprie ce rendez-vous porteur des grandes valeurs de l’Olympisme.
Ainsi, l’exploit est à notre portée avec ce parcours qui s’étend sur 4,7 km et comporte 9 points d’animations.
Nos prochaines communications vous détailleront le programme de cette journée qui se veut historique.
Tribune de Nadicha DOLINNI : « La peur doit changer de camp »
Nadicha DOLINNI, ambassadrice de la ville de Saint-Laurent du Maroni, mannequin internationale
lundi 3 juin 2024
Nadicha Dolinni à 22 ans, et elle arpente tous les podiums de la haute couture dans le monde. • DR
Un journal, c’est aussi un espace de liberté et d’expression libre. Envoyez-nous vos tribunes, vos prises de position, vos avis à l’adresse france.guyane@agmedias.fr.
Chères Guyanaises, chers Guyanais,
Mes amis Saint-Laurentais,
C’est avec l’esprit lourd et le froid dans le dos que je vous écris en tant qu’ambassadrice de la ville de Saint-Laurent du Maroni. L’heure est grave, et il est de notre devoir, de mon devoir, de porter la voix des plus jeunes, mais surtout la voix de la Guyane.
Les récents événements qui nous ont frappés témoignent de l’avancée de la peur et de l’insécurité qui sévissent dans notre territoire. La mort, subite et injustifiée, de Madame Hélène Tarcy-Cétout, au-devant de l’unique supermarché que possède la ville de Saint-Laurent du Maroni, est le crime de trop. Jusqu’où allons-nous accepter de perdre nos filles et fils du péyi, tombés au champ d’honneur d’une guerre silencieuse, mais qui provoque trop de morts innocentes ? Madame Hélène Tarcy-Cétout laisse derrière elle quatre orphelins.
Rendre notre péyi meilleur
D’après les articles et les nombreux témoignages des proches de la pharmacienne, elle incarnait cette nouvelle génération, qui s’instruit, qui travaille et s’investit par amour de son péyi, amour de son prochain… celle d’une génération de jeunes Guyanais, partis étudier, et qui reviennent au péyi. Je fais partie de ces jeunes qui souhaitent faire briller mon péyi. Et je partage avec Madame Tarcy-Cétout cette conviction, que c’est en agissant, en travaillant, en partageant nos savoirs et notre richesse de cœur, qu’ensemble, nous allons changer les choses et rendre notre péyi meilleur.
Sa mort me bouleverse. Sa mort éteint en partie cette flamme qui me guide. Vais-je rester dans l’obscurité encore longtemps ? Ou bien est-ce le temps de faire notre deuil ? De pleurer et de repartir au combat ? Je fais le vœu que cela cesse ! En tant que jeune Saint-Laurentaise, quel espoir me reste-t-il ? Celui de retourner dans ma ville sans avoir la peur au ventre de quitter les miens du jour au lendemain ? Quel avenir m’attend lorsque tous les jours les rues sont recouvertes de sang, de bougies et de fleurs ? Quelle éducation puis-je enseigner à mes enfants quand les jouets ne sont qu’armes blanches et armes à feu ? Quelle prospérité puis-je espérer lorsque je dois me retourner sans cesse pour guetter le danger qui rôde ?
C’est un cri de fatigue, un cri de désespoir et d’impuissance
Que nous reste-t-il de cette ville autrefois considérée comme calme, ennuyeuse, sans histoire et où la violence était fortement contestée, où nos jeunes craignaient les armes à feu et où toute personne qui faisait du mal était sévèrement punie par les citoyens et la justice ? C’est un cri de fatigue, un cri de désespoir et d’impuissance que je pousse face à la dégradation de notre belle Guyane.
J’ai en tête la phrase de Madame le maire de Saint-Laurent du Maroni, qui annonçait que 14 gangs étaient identifiés sur la commune de Saint-Laurent. Quand seront-ils mis hors d’état de nuire ? Quand les gendarmes traqueront ces réseaux criminels internationaux plutôt que l’honnête citoyen qui dépassait de quelques kilomètres/heure la limitation de vitesse.
C’est plus facile de traquer l’honnête citoyen que le méchant criminel. Mais ceux qui nous font du mal, ce sont eux. Et ils ne se cachent plus ! Qu’avons-nous trop négligé, pour que les petits bandits comme les pires criminels, ne se cachent plus et se sentent en totale impunité ?
Nous voulons que cela cesse
Je dis qu’au nom de tous les jeunes, nous voulons que cela cesse ! Nous n’avons plus de vie. Nous, jeunes de Saint-Laurent, jeunes Guyanais, sommes systématiquement stigmatisés. Nous, citoyens nés libres et égaux, selon la Déclaration des Droits de l’Homme, sommes devenus prisonniers à ciel ouvert, d’une peur qui nous terrasse. Il est temps pour nous de retrouver le calme et d’inverser la situation. La peur doit changer de camp ! J’appelle toute la Guyane à s’unir face à l’insécurité et la violence. L’heure est au rassemblement et non à l’individualisme.
Nadicha Dolinni est Saint-Laurentaise, passionnée de photo, elle s’oriente vers le mannequinat. • DR
#Élection : Vous souhaitez représenter votre commune et vous lancer dans une nouvelle aventure ? Les dossiers d’inscription pour participer à l’élection de Miss Saint-Laurent du Maroni peuvent être téléchargés en suivant ce lien : https://www.saintlaurentdumaroni.fr/appel-a-candidature-miss-slm/