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#LutteContreOrpaillageIllégal I Bilan définitif de l’opération renforcée “Kobe” sur le massif Lucifer et la crique Lézard, sur le territoire de la commune de Saint-Laurent du Maroni
Du 7 au 16 mai, une vaste opération de lutte contre l’orpaillage illégal s’est déroulée dans les secteurs du massif Lucifer et de la crique Lézard, au cœur du bassin du Maroni.
Les 132 personnels engagés (gendarmes des escadrons 13/5 de Sathonay-camp, 41/2 de Limoges, ainsi que les Forces Armées en Guyane et 9e régiment d’infanterie de marine) ont traité un curotel (22 carbets), 48 campements, 9 chantiers alluvionnaires, 19 caches et découvert 8 puits (dont 4 à “Eldorado” et 2 à “Boeuf Mort”). 144 étrangers en situation irrégulière ont été contrôlés.
Le bilan final de l’opération est le suivant :
Saisies et destructions :
✅ 119 g d’or
✅ 1837 g de mercure
✅ 6 quads
✅ 2 antennes Starlink
✅ 15 téléphones portables
✅ 9 fusils de calibre 12
✅ 79 carbets
✅ 24 moteurs
✅ 3 tables de levée
✅ 6330 m² de bâche
✅ 1020 l de carburant
✅ 2440 m de tuyaux
✅ 3 lances monitor
✅ 11 groupes électrogènes
✅ 6,1 tonne de matériel divers
✅ 145 l d’alcool
✅ 4 chèvres en bois
✅ 75 cartouches de cigarettes
✅ 1 mobylette
Le total des avoirs criminels est estimé à environ 1 495 000 euros.
Saint-Laurent: les vendeurs à la sauvette de la Glacière interpellés
Rédaction
vendredi 24 mai 2024
La police aux frontières a participé à l’opération. • DR
Gendarmerie, police municipale et police aux frontières ont effectué une descente hier sur les vendeurs à la sauvette installés quotidiennement à l’entrée du quartier dit La Glacière. Dix-neuf personnes, de nationalité surinamaise, ont été interpellées à l’occasion.
Quatre ont été placées en garde à vue le temps de contrôler la légalité de leur présence sur le territoire français, les quinze autres ont été enjoints de quitter la Guyane. « De nombreuses brouettes contenant des denrées alimentaires diverses, dont du poisson fumé, 4 machettes et 60 litres de carburant » ont été saisies ce jeudi, précisent les forces de l’ordre dans un communiqué. Un homme a également été interpellé pour possession de cannabis.
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INFORMATION
RÉUNION SUR LE PROJET DE DOUBLEMENT DE LA LIGNE DE L’OUEST 90 KV
M. Albéric BENTH a présidé une réunion sur le projet de doublement de la ligne de l’Ouest 90 KV, le mercredi 22 mai 2024 à 11h00 dans la salle de délibérations de la Mairie.
Á l’ordre du jour :
– Doublement de la ligne de tension dans l’Ouest 90 KV
La réunion a eu lieu en présence de :
– M. Michel-Ange JÉRÉMIE, Maire de la Commune de Sinnamary
– Mme. Céline RÉGIS, Maire de la Commune d’Iracoubo
– Mme. Tiffanie HARIWANARI 1èr Adjointe de la Commune d’Awala-Yalimapo
– M. Yann LE TINIER, Chef du programme de l’illumination de l’alimentation électrique de l’Ouest Guyanais
– Mme. Fortuné ATTICA, Collaborateur du Maire d’Iracoubo
– Mme. Marizia DORILAS, Directrice des Services Techniques
🤩 Plus de 500 espèces animales viennent d’être recensées autour de la Mamilihpan et ses lacs inexplorés. Dont certaines nouvelles pour la Guyane et même pour la science.
🥵 Une nouvelle mission inédite, organisée par le Parc national, qui n’a pas été de tout repos !
➕ Pour en savoir plus et découvrir notre album photos, cliquez sur le lien ci-dessous 👇🏽
https://www.parc-amazonien-guyane.fr/fr/actualites/nouvelle-mission-inedite-autour-des-lacs-de-la-mamilihpan
Santé : l’équipe mobile d’accompagnement et de soins du Chog se fait remarquer
La rédaction
vendredi 24 mai 2024
Une partie de l’Emas, la structure mobile du Chog, a été récompensée à Paris lors du salon Santexpo, cette semaine. • ARS
Pour la deuxième année consécutive, le centre hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog) a été récompensé, hier, du prix Hélioscope GMF – Fondation des hôpitaux de France (FHF). Le prix lui a été décerné hier, dans le cadre de SantExpo, à Paris.
L’an dernier, la création de son centre périscolaire Ti’moun nou koté lui avait valu le premier prix Hélioscope et le troisième prix Innovation de la MGEN.
Cette année, le Chog remporte le deuxième prix Hélioscope grâce à son équipe mobile d’accompagnement et de soins (Emas).
En 2020, en pleine pandémie de Covid-19, le Chog avait créé sa permanence d’accès aux soins de santé (Pass) qui a la particularité d’être mobile puisqu’elle tourne entre différents quartiers.
Les difficultés de transport
Dans le cadre de leur thèse de médecine, plusieurs internes se sont intéressés à l’efficacité de ce dispositif pour amener les patients sans droits sociaux ouverts vers le droit commun. Plusieurs problèmes ont été soulevés, notamment pour les patients chroniques sans droits ouverts : les difficultés de transport qui les contraignent régulièrement à interrompre leurs soins et à renoncer à des rendez-vous, et la nécessité d’organiser un suivi à domicile par des infirmiers.
C’est ainsi qu’est née l’Emas. Outre le suivi à domicile, l’Emas organise également le transport des patients. Comme l’expliquait le Dr Alexandra Mvogo, ancienne médecin de la Pass du Chog, dans la Lettre Recherche du mois de mars » désormais, à Saint-Laurent, lorsqu’un patient sans couverture sociale, vue par la Pass, a besoin de voir un professionnel de santé mais ne peut pas, l’équipe mobile d’accompagnement et de soins organise le transport avec les ambulanciers de l’hôpital. »
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INFORMATION
RÉUNION AVEC LA SOCIÉTÉ AMARENCO CRÉOLE ÉNERGIE
Le Maire de la Ville de Mana, M. Albéric BENTH a présidé une réunion avec la Société Amarenco Créole Énergie, le mercredi 22 mai 2024 à 10h00 dans la salle des délibérations de la Mairie.
L’ordre du jour :
– Présentation de la candidature de la Société AMARENCO CRÉOLE ÉNERGIE, suite à l’appel à la manifestation d’intérêt pour la mise à disposition temporaire du domaine public en vue de la valorisation d’un espace public pouvant accueillir des installations électriques (Marché du village Javouhey).
La réunion a eu lieu en présence de :
– Mme Arlène BOURGUIGNON, 1ère Adjointe déléguée à la Communication
– M. Kio SIONG, 10 ème Adjoint, élu délégué Habitat et Logement
– M. Pflumio LAURENT, Directeur Amarenco
– M. Richard JOIGNY, Consultant/ AMO Amarenco
– Mme. Marizia DORILAS, Directrice des Services Techniques
– Mme. Ghislaine COELHO, Responsable du Service Urbanisme.
Que vive le film documentaire ! Du jeudi 23 mai jusqu’au samedi 1er juin, se déroule la troisième édition du festival Les Révoltés du Monde en Guyane.
Onze films documentaires seront diffusés. À partir du combat d’une femme pour électrifier un village isolé au Sénégal, aux portraits croisés du président brésilien Lula et du militant indépendantiste kanak Éloi Machoro, en passant par celui du footballeur Cyrille Régis qui a électrisé les foules en Angleterre, cette édition consacre, une fois de plus, les « figures historiques et les luttes citoyennes pour la liberté, les droits des femmes, la solidarité et la justice sociale ».
Le festival s’organise en deux temps. D’abord la phase de compétition, qui a lieu au cinéma l’Eldorado, à Cayenne, du 23 au 26 mai.
Les films seront jugés par un jury de professionnels, présidé par l’ancien président du conseil régional, Antoine Karam, et par le public. Trois prix seront décernés : le prix du jury, le prix jeune, jugé par sept lycéens et le prix du public. Chaque projection sera suivie d’un débat, animé par un spécialiste du sujet.
Des projections « hors les murs » partout en Guyane
Dans un second temps, avec des projections « hors les murs », le public pourra retrouver gratuitement du 28 mai au 1er juin, dans les communes partenaires, une sélection des films présentés à l’Eldorado. Les villes qui accueilleront le festival sont celles de Macouria, Rémire-Montjoly, Saint-Georges, Kourou, Mana et Saint-Laurent-du-Maroni. Ce sont les maires des communes qui ont choisi le film qu’ils souhaitaient projeter.
Pour les élèves et les détenus
Enfin, des projections adaptées aux élèves ainsi qu’aux détenus seront également proposées afin que « toutes et tous puissent apprécier la manière dont le cinéma documente les combats, réunit et invite à réfléchir sur nos engagements ».
L’événement est organisé par l’association Protéa et financé, entre autres, par la collectivité territoriale de Guyane, la communauté d’agglomération du Centre littoral (CACL) et la direction des affaires culturelles. Il existe depuis sept ans en Martinique et a été impulsé en Guyane il y a trois ans, sur l’idée de Gérard Guillaume, ancien directeur de Guyane la 1ère, décédé en février dernier.
Infos pratiques : Cinéma l’Eldorado à Cayenne.
Séance unique : 5€
Pass 5 séances : 10€
Pass 10 séances : 25€
Projections hors les murs : gratuites.
Programme et informations sur www.revoltesdelhistoire.fr
« Il s’agit d’abord d’un acte de militantisme »
Pourquoi organiser ce festival ?
Il s’agit d’abord d’un acte de militantisme, forcément, car les membres de l’association Protea sont des militants. Nous comptons parmi nos rangs des professionnels de l’audiovisuel, des historiens et des passionnés d’Histoire, comme moi-même. Ce qui nous réunit, c’est notre volonté d’exploiter cette riche matière, le film documentaire, pour accroître les connaissances des festivaliers sur des thématiques précises, l’Histoire des afro-descendants et leurs réalités contemporaines, car ils ne trouveront pas ces informations ailleurs.
Le système cinématographique ne donne pas de place à ce genre d’histoires et l’Éducation nationale, comme pour tout récit, comme pour tout pays, laisse des zones d’ombres, qui ne sont pas enseignées en priorité. Notre rôle est de chercher, justement, dans ces zones d’ombre. Je peux citer par exemple la construction du chemin de fer Congo-Océan, un immense chantier qui n’a jamais abouti, sur lequel des centaines d’ouvriers sont morts, et dont on ne parle jamais. Ce que tout historien défend, c’est que pour avancer, il faut connaître son passé. Cela aide à comprendre l’actualité et à se projeter. Nous considérons notre mission comme d’intérêt public : les gens doivent connaître leur histoire pour se comporter comme des citoyens responsables et développer une conscience politique qui soit capable d’agir sur le présent et le futur.
En parlant d’actualité, un documentaire sur le leader kanak Eloi Machoro est à l’affiche du festival : un fait du hasard ?
Oui, un hasard total ! Lorsque nous avons sélectionné les documentaires, les événements qui se déroulent actuellement en Nouvelle-Calédonie n’avaient pas encore débuté.
Nous avons choisi ce film car il raconte l’histoire de la Nouvelle-Calédonie depuis le moment où Eloi Machoro est actif jusqu’à son assassinat. Lorsqu’on regarde ce documentaire, c’est assez malheureux à dire, mais on se rend compte qu’on réalise les mêmes erreurs. C’était fragile et désormais, tout est à reconstruire. À la fin de cette projection, à l’Eldorado, vendredi 24 mai, nous nous attendons à des débats houleux, nous y sommes préparés : nous n’évitons aucun sujet. D’ailleurs, nous allons contacter les syndicats et partis politiques susceptibles d’être intéressés. Nous souhaitons que les militants prennent la parole. Personnellement, j’attends beaucoup de cette projection-débat.
Vous défendez également, à travers la diffusion de ces documentaires, une vocation pédagogique et sociale ?
Nous défendons notamment l’accès à la culture en milieu carcéral. Nous considérons que les détenus, comme les autres citoyens, non seulement ont le droit à la culture mais ils y ont droit plus que les autres, car il s’agit d’un outil d’émancipation.
Nous organisons des projections dans les centres pénitentiaires, ce qui exige beaucoup d’impératifs, et c’est tout à fait normal, mais tant en Martinique qu’en Guyane, les directeurs de prison ont été très favorables à notre venue. A Cayenne, il y aura deux projections, l’une pour les femmes et l’autre pour les hommes.
Nous proposons également des films au Rectorat. Des films qui ne sont pas forcément en compétition mais qui sont en relation avec le programme de chaque classe. La sélection est faite par les professeurs d’histoire de Protea, qui envoient la liste des films aux enseignants. En Martinique, lors de la dernière édition du festival en avril dernier, nous avons réussi à toucher environ 1 800 élèves. Nous y sommes parvenus en gagnant la confiance des professeurs. En Guyane, c’est en cours de développement, un certain nombre de classes vont pouvoir venir à la maison de la culture de Rémire-Montjoly, que nous remercions d’ailleurs.
La relation avec l’Éducation nationale est très importante pour nous, et on se félicite d’ailleurs d’une ouverture de l’institution à ces sujets, même si nous estimons toujours que cela ne va pas assez loin. C’est un vrai travail de fond, nécessaire, qui forme un autre regard, un autre appareil critique.
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🇫🇷 #Cérémonie I Hommage aux héros tombés en service
Ce matin, à Cayenne, dans l’ensemble des casernes de gendarmerie guyanaises comme partout en France, les gendarmes ont honoré la mémoire du maréchal des logis-chef Nicolas MOLINARI et du major Xavier SALOU, en observant une minute de silence et de recueillement.
Au même moment, à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne (94), s’est tenue la cérémonie nationale d’honneurs militaires, présidée par le Premier Ministre.
Décédés respectivement les 15 et 16 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, ils étaient tous deux engagés dans le cadre des événements en Nouvelle-Calédonie.
🔹 Maréchal des logis-chef Nicolas MOLINARI
Le 15 mai 2024, à Plum, Nicolas MOLINARI, de l’escadron de gendarmerie mobile 211/1 de Melun, a été mortellement blessé à la tête par un tir d’arme à feu alors qu’il sécurisait un secteur sous haute tension.
Malgré une évacuation rapide, il est décédé à l’hôpital de Dumbéa à 23h45. gé de 22 ans, il laisse derrière lui une compagne.
En reconnaissance de son sacrifice, il a été promu au grade de maréchal des logis-chef à titre posthume et décoré de la Légion d’honneur, de la médaille militaire, et de la médaille de la sécurité intérieure échelon or. 🏅
🔹 Major Xavier SALOU
Le 16 mai 2024, à Nouméa, un tir accidentel a mortellement blessé le major Xavier SALOU au thorax alors qu’il se préparait à partir en mission.
Il est décédé de ses blessures à l’hôpital de Dumbéa. gé de 46 ans, il laisse derrière lui sa compagne et deux enfants âgés de 8 et 7 ans.
Il a été promu au grade de major à titre posthume et décoré de la médaille militaire, ainsi que de la médaille de la sécurité intérieure échelon or. 🏅
Leurs morts illustrent le courage et l’engagement sans limite de ceux qui choisissent de consacrer leur vie au service de la France et des Français.