Les médecins libéraux répondent à l’appel des pharmaciens.
Le syndicat des médecins de la Guyane lance à son tour un cri de ralliement pour rejoindre le mouvement de ce lundi 15 avril. Une marche en l’honneur d’Hélène Tarcy-Cétout, dont le meurtre a provoqué une vague de colère dans le territoire.
Les médecins libéraux sont ainsi appelés à « fermer leur cabinet lundi matin et à participer massivement aux marches de Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni. »
Pour rappel, les pharmacies guyanaises, à l’exception des pharmacies de garde « pour les urgences« , resteront – elles aussi – rideau baissé toute la matinée jusqu’à 13 h, toujours en signe de solidarité et de soutien.
« Un frein majeur à l’amélioration de l’attractivité »
Pour la marche, le rendez-vous est donné à 9 heures devant la caserne des pompiers pour Cayenne, et devant Hyper U, lieu du meurtre, pour Saint-Laurent.
Le syndicat des médecins de Guyane appelle également les patients et la population à « nous soutenir et à participer en nombre aux deux manifestations en prenant conscience, que la montée de l’insécurité en Guyane constitue un frein majeur à l’amélioration de l’attractivité des professionnels de santé et de l’accès aux soins sur notre territoire. »
Une réunion, à laquelle le préfet Antoine Poussier, doit assister, est prévue à Saint-Laurent lundi. Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) doit être abordé.
Plan de renforcement demandé dans une pétition
En parallèle, l’URPS Médecins Guyane, lance de son côté une pétition : « la santé en danger en Guyane. »
La pétition indique : « Dans l’intérêt de tous, nous demandons de toute urgence la mise en place d’un véritable plan de renforcement des mesures sécuritaires sur le territoire si l’on veut maintenir et éviter l’effondrement de l’offre de soins en Guyane, à l’image du département de Mayotte. »