Le collège Léo OTHILY de Mana s’apprête à accueillir un événement sportif majeur : le cross annuel, qui se déroulera le vendredi 18 octobre 2024. Cet événement, très attendu par les élèves et le personnel, promet d’être une journée riche en émotions et en convivialité.
Pour rappel, les élus de cette commune de l’ouest guyanais avaient alerté à plusieurs reprises sur une insécurité jugée « hors de contrôle ». En cause : une recrudescence de la criminalité, amplifiée par la présence de quartiers informels considérés comme des bases arrière pour les activités criminelles. Lors de leurs manifestations, ils avaient exprimé leur frustration face à l’inaction perçue des autorités et leur volonté d’obtenir des réponses rapides et efficaces.
Les revendications principales concernaient le déploiement d’effectifs supplémentaires des forces de l’ordre et la démolition des quartiers informels. Selon Sophie Charles, ces demandes ont été entendues. Un escadron de gendarmes supplémentaires doit être déployé dans un délai de quinze jours, et d’autres renforts sont déjà arrivés ce week-end. De plus, le gouvernement a donné un avis favorable quant à des actions face aux quartiers informels « bases arrière de la criminalité », affirmait Sophie Charles au micro de Guyane la 1ere.
Ces mesures visent à répondre aux préoccupations des habitants et à restaurer un climat de sécurité dans cette zone sensible. Les élus espèrent que la mise en œuvre rapide de ces engagements permettra de freiner la dégradation de la situation sécuritaire dans la commune.
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🔐 #ConseilSécurité : Mieux vaut prévenir que de se faire cambrioler !
Parce qu’un cambrioleur surpris, c’est comme une souris qui tombe sur un chat… voici nos astuces pour qu’ils se disent « Pas aujourd’hui ! » :
Verrouillez tout 🚪 : une porte non verrouillée, c’est comme laisser une pizza sur la table et dire au chien « Ne touche pas ». Spoiler alert : il touchera.
Faites croire que vous êtes là 💡 : des lumières qui s’allument toutes seules ? Laissez vos voisins (et les cambrioleurs) se demander si vous avez des super pouvoirs… ou juste un bon minuteur !
Ne cachez pas la clé sous le paillasson 🗝️ : sérieusement, même le cambrioleur le plus novice sait qu’il y a quelque chose sous ce tapis. Soyez plus malin, genre vraiment plus malin.
Faites équipe avec vos voisins 👀 : le meilleur système d’alarme ? Mme Dupont qui sait tout sur tout ! Vous savez, cette voisine qui est toujours à la fenêtre pour voir ce qu’il s’y passe ! (Elle sera ravie d’avoir une mission officielle).
Cachez vos objets de valeur 💎 : non, le tiroir à chaussettes n’est pas une cachette digne d’un film d’espionnage. Soyez créatif, mais pas trop ! (De là à ce que vous oubliez aussi, ce ne serait pas de chance !)
Un bon cambriolage est un cambriolage… qui n’arrive jamais !
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#AwalaYalimapo : vigilance accrue de submersion dans les prochains jours à Yalimapo
Météo France travaille sur les bulletins d’alertes des prochains jours.
Les prévisions se sont dégradées au cours des derniers jours.
La hauteur des vagues restent faibles, mais la période augmente assez fortement (10 secondes) ce qui augmente de manière significative les risques de submersion.
Vigilance accrue est donc annoncée pour cette semaine.
Les équipes techniques de la CCOG et de la commune tenaient une réunion de coordination vendredi 11 octobre et se préparent pour la mise en place de la barrière amovible anti-submersion des mercredi après-midi.
#AwalaYalimapo : ouverture de la médiatheque « Mailana »
A compter de ce jour, la médiatheque « Mailana » est ouverte au public selon les horaires suivantes : – Mercredi : 8h-12h /13h-16h – Jeudi : 8h-13h – Samedi : 8h-12h
« Nous vivons dans un climat de terreur qui ne cesse de grandir. Chaque jour, nous vivons sous la menace d’agressions, de braquages et de fusillades en plein jour », déclare à l’AFP Sophie Charles, maire sans étiquette depuis 2018 de cette ville frontalière du Suriname.
Dans un courrier adressé le 4 octobre au Premier ministre Michel Barnier, l’édile « exige de l’État, dans l’exercice de ses compétences régaliennes, des mesures immédiates et des solutions structurelles ».
Un quart des faits de vols à main armée recensés en zone gendarmerie dans toute la France sont commis sur la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni, selon des chiffres officiels de 2023.
Pour contrer cette criminalité croissante, Sophie Charles demande une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité, « aujourd’hui calibrés pour une ville de 50.000 habitants alors que notre population est plus proche de 80.000, avec des problématiques de trafics, d’immigration illégale et de délinquance que les autres villes n’ont pas ».
L’abandon du poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace, et la création d’un commissariat de police nationale sont attendus. L’instauration en « priorité nationale » de la sécurisation du fleuve frontalier Maroni, par où transitent les trafics selon les autorités, est également demandée.
Cette recrudescence d’actes violents intervient alors que les effectifs de gendarmerie ont été réduits dans la perspective des JO de Paris.
Des policiers contrôlent un homme lors d’une opération de lutte contre la délinquance dans un quartier sensible « place nette » décidée par les autorités suite au meurtre en plein jour d’un pharmacien à Saint-Laurent du Maroni, le 3 mai 2024 PHOTO AFP / jody amiet
« Aujourd’hui nous disposons de quatre escadrons alors que nous en avions six avant les Jeux olympiques », reconnaît la préfecture de Guyane. Mais « ces deux escadrons vont nous être restitués avant la fin d’année et un renfort supplémentaire d’un escadron a été demandé pour à terme être à sept », assure-t-on de même source.
En outre le GIGN, l’unité d’intervention de la gendarmerie, « est déployé sur Saint-Laurent » depuis le 3 octobre, ajoutent les services de l’Etat en Guyane.
« Insuffisant », estiment les élus locaux, qui se relayent depuis plusieurs jours sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent en guise de protestation.
Dans la capitale de l’Ouest guyanais, une compagnie départementale de gendarmerie forte de 133 militaires doit assurer la sécurité de Saint-Laurent et ses environs – un ressort grand comme la Belgique.
En agglomération, elle est épaulée par un escadron de gendarmes mobiles (72 hommes et femmes), 60 fonctionnaires de la police aux frontières, et une brigade fluviale créée le 1er mars avec dix militaires et deux embarcations. La police municipale (23 personnels) complète le dispositif.
La mairie demande aujourd’hui des mesures plus radicales que l’augmentation des effectifs: la destruction de quartiers informels, alors que 60% des logements sont considérés comme illégaux dans la ville.
Une option à laquelle la préfecture a confirmé à l’AFP avoir donné son accord, « pour permettre la démolition de bâtiments dans des squats, foyer de délinquance et lieu de stockage d’armes ».
La municipalité assure que « cette démarche se fera dans le respect de la loi, avec le relogement des personnes en situation régulière et éligibles ».
« Il est important de rappeler que près de 20.000 personnes vivent dans ces quartiers faute de logements disponibles, et que la majorité d’entre elles ne sont pas des criminels, mais des familles sans autre choix », souligne la mairie.
Avec sa population jeune aux perspectives limitées et sa croissance démographique foudroyante, Saint-Laurent-du-Maroni cumule les défis. La ville, où l’âge médian est de 17 ans, a enregistré 3.300 naissances l’année dernière. D’après l’Agence française de développement, elle deviendra en 2030 la commune la plus peuplée de Guyane.
Une force au vu du potentiel de développement, mais aussi une faiblesse tant la population croît plus vite que les emplois et les infrastructures. A Saint-Laurent, un habitant sur deux est sans emploi.
Des policiers contrôlent un homme lors d’une opération de lutte contre la délinquance dans un quartier sensible lors d’une opération « place nette » décidée par les autorités suite au meurtre en plein jour d’un pharmacien à Saint-Laurent du Maroni, le 2… PHOTO AFP / jody amiet
Terreau fertile pour la délinquance, la précarité, endémique en Guyane où 53% de la population vit sous le seuil de pauvreté, est exacerbée localement depuis l’épidémie de Covid-19 et la crise économique au Suriname. En témoigne l’explosion des demandes au centre communal d’action sociale, passé de 3.000 bénéficiaires en 2022 à plus de 10.000 l’année suivante.
Un quart des faits de vols à main armée recensés en zone gendarmerie dans toute la France sont commis sur la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni, selon des chiffres officiels de 2023. Pour contrer cette criminalité croissante, Sophie Charles demande une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité, « aujourd’hui calibrés pour une ville de 50.000 habitants alors que notre population est plus proche de 80.000, avec des problématiques de trafics, d’immigration illégale et de délinquance que les autres villes n’ont pas ».
L’abandon du poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace, et la création d’un commissariat de police nationale sont attendus. L’instauration en « priorité nationale » de la sécurisation du fleuve frontalier Maroni, par où transitent les trafics selon les autorités, est également demandée.
Le GIGN en renfort
Cette recrudescence d’actes violents intervient alors que les effectifs de gendarmerie ont été réduits dans la perspective des JO de Paris. « Aujourd’hui nous disposons de quatre escadrons alors que nous en avions six avant les Jeux olympiques », reconnaît la préfecture de Guyane. Mais « ces deux escadrons vont nous être restitués avant la fin d’année et un renfort supplémentaire d’un escadron a été demandé pour à terme être à sept », assure-t-on de même source. En outre le GIGN, l’unité d’intervention de la gendarmerie, « est déployé sur Saint-Laurent » depuis le 3 octobre, ajoutent les services de l’État en Guyane. « Insuffisant », estiment les élus locaux, qui se relayent depuis plusieurs jours sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent en guise de protestation.
Dans la capitale de l’Ouest guyanais, une compagnie départementale de gendarmerie forte de 133 militaires doit assurer la sécurité de Saint-Laurent et ses environs – un ressort grand comme la Belgique. En agglomération, elle est épaulée par un escadron de gendarmes mobiles (72 hommes et femmes), 60 fonctionnaires de la police aux frontières, et une brigade fluviale créée le 1er mars avec dix militaires et deux embarcations. La police municipale (23 personnels) complète le dispositif.
La mairie demande aujourd’hui des mesures plus radicales que l’augmentation des effectifs : la destruction de quartiers informels, alors que 60 % des logements sont considérés comme illégaux dans la ville. Une option à laquelle la préfecture a confirmé avoir donné son accord, « pour permettre la démolition de bâtiments dans des squats, foyer de délinquance et lieu de stockage d’armes ». La municipalité assure que « cette démarche se fera dans le respect de la loi, avec le relogement des personnes en situation régulière et éligibles ».
Avec sa population jeune aux perspectives limitées et sa croissance démographique foudroyante, Saint-Laurent-du-Maroni cumule les défis. La ville, où l’âge médian est de 17 ans, a enregistré 3.300 naissances l’année dernière. D’après l’Agence française de développement, elle deviendra en 2030 la commune la plus peuplée de Guyane. Une force au vu du potentiel de développement, mais aussi une faiblesse tant la population croît plus vite que les emplois et les infrastructures. À Saint-Laurent, un habitant sur deux est sans emploi.
Terreau fertile pour la délinquance, la précarité, endémique en Guyane où 53 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, est exacerbée localement depuis l’épidémie de Covid-19 et la crise économique au Suriname. En témoigne l’explosion des demandes au centre communal d’action sociale, passé de 3.000 bénéficiaires en 2022 à plus de 10.000 l’année suivante.
Insécurité à Saint-Laurent : le premier ministre répond à la mairie
S.Z.
lundi 14 octobre 2024
Les agents de la mairie démontent le sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent du Maroni. • S.Z.
Dans une lettre, l’État accède à deux des trois demandes de la capitale de l’ouest.
7 jours de sit-in et, enfin, une lettre. Après
presque une semaine d’action engagée par la municipalité de
Saint-Laurent du Maroni devant la sous-préfecture de la commune,
l’État a fini par répondre, par écrit, aux demandes de Sophie
Charles, formulées au début du mois.
Cette dernière, visiblement remontée après le
braquage subi par le doyen de son conseil municipal – dernière
victime d’une liste longue comme le bras – avait annoncé son
intention…