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  • Guyane : « Un engagement opérationnel comme je n’en ai jamais connu »

    Guyane : « Un engagement opérationnel comme je n’en ai jamais connu »

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    Depuis le 1er août 2023, le lieutenant-colonel Stéphane Babel commande la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Laurent-du-Maroni. En poste depuis bientôt un an, il revient sur sa carrière et relate les spécificités d’une unité marquée par des caractéristiques géographiques hors normes et un engagement exceptionnel.

    Mon colonel, pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

    J’ai commencé ma carrière en tant que sous-officier. À l’issue de la formation initiale, j’ai rejoint l’Escadron de gendarmerie mobile (EGM) 45/3 de Saint-Amand-Montrond (Cher) en 2000. En 2004, j’ai été affecté au Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Gien (Loiret), dans le cadre d’un Changement de subdivision d’arme (CSA). En 2008, j’ai incorporé l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN). Après la scolarité, j’ai pris le commandement de la Communauté de brigades de Ducos, en Martinique. De 2015 à 2019, j’ai été commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Marmande (Lot-et-Garonne), avant de commander la compagnie de Pamiers (Ariège) jusqu’en 2023. À l’été 2023, j’ai rejoint la compagnie de Saint-Laurent-du-Maroni afin d’en prendre le commandement.

    Dans quelle mesure la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Laurent-du-Maroni est-elle singulière ?

    Armée par 133 personnels, la compagnie de Saint-Laurent-du-Maroni présente d’abord des dimensions exceptionnelles. D’une superficie un peu plus grande que la Belgique, elle est située au cœur de l’Amérique du Sud et s’étend sur la partie ouest de la Guyane, de Awala-Yalimapo jusqu’à Maripasoula, en longeant le fleuve Maroni. Deux des unités placées sous mon commandement ne sont ainsi accessibles que par voie fluviale ou aérienne. Une journée de pirogue est nécessaire pour rejoindre Grand-Santi et deux jours le sont pour se rendre à Maripasoula. Il faut donc accorder une grande confiance aux commandants de ces unités et ceux-ci doivent faire preuve d’autonomie et de résilience. L’acheminement de matériels vers ces unités est particulièrement complexe.

    Outre ces caractéristiques, la compagnie est également marquée par un taux de criminalité important. Les infractions sont essentiellement commises sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni. Celle-ci comprend de nombreux quartiers informels (bidonvilles) marqués par une forte pauvreté, au sein desquels vivent un grand nombre de personnes en situation irrégulière. Le fleuve-frontière avec le Suriname est particulièrement poreux. Des Surinamais traversent ainsi le fleuve afin de commettre des infractions à Saint-Laurent.
    En 2023, nous avons recensé 4 300 crimes et délits commis sur le ressort de la compagnie, dont 263 vols à main armée (VAMA). Ce qui constitue 25% du total des VAMA commis en zone gendarmerie en métropole et en outre-mer. Les délinquants profitent également des spécificités du territoire pour commettre leurs méfaits. Certaines parties de la commune étant inaccessibles par voie routière, nous devons recourir à des quads.

    Un autre engagement à ne pas omettre est la Lutte contre l’orpaillage illégal (LCOI). Celle-ci est directement conduite par le Commandement de la gendarmerie de la Guyane Française (COMGENDGF). Des gendarmes mobiles sont spécifiquement prépositionnés à Saint-Laurent-du-Maroni et agissent sur l’ouest de la Guyane, particulièrement orpaillé.

    En raison de son éloignement avec Cayenne, la compagnie dispose également d’unités habituellement implantées au niveau départemental. C’est le cas du Centre de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG), d’une équipe de la Cellule d’identification criminelle (CIC) ou encore de la Maison de protection des familles (MPF). Celle-ci connaît un fort engagement. En effet, la commune compte 50 000 habitants, parmi lesquels 22 000 enfants sont scolarisés. La moyenne d’âge des Saint-Laurentais est de 17 ans. La MPF a donc fort à faire dans les nombreux établissements scolaires, alors que l’un des enjeux majeurs de la commune est d’occuper sa jeunesse.

    Quelles sont les opérations menées afin de lutter contre la délinquance ?

    Comme je le disais, la MPF réalise un important travail de prévention. Nous comptons également sur le renfort des gendarmes mobiles et des réservistes. Nous disposons ainsi du concours permanent d’un Escadron de gendarmerie mobile (EGM), auquel nous confions deux missions. Un tiers des effectifs est dédié au Poste de contrôle routier (PCR) Margot, situé sur la route nationale 1, en direction de Cayenne et tenu en permanence. Les effectifs restants arment le Détachement de surveillance et d’intervention (DSI), dont la mission prioritaire est de dissuader la commission de VAMA.

    La clé de la lutte contre la délinquance d’appropriation consiste à mettre en place de nombreuses Opérations anti-délinquance (OAD). Celles-ci mobilisent des effectifs conséquents et des moyens importants, permettant de contrôler quasiment l’intégralité des personnes et des véhicules se trouvant dans un périmètre donné, réquisition à l’appui. La meilleure façon de résoudre un fait est qu’il n’existe pas, raison pour laquelle la présence de voie publique des gendarmes est prioritaire à Saint-Laurent-du-Maroni.

    La Brigade motorisée (B.Mo.) est confrontée à une délinquance routière conséquente. Les excès de vitesse sont particulièrement nombreux sur la route nationale 1. Cette unité multiplie donc ses services afin d’endiguer ce phénomène.

    L’ouverture, le 1er avril dernier, de la brigade fluviale de gendarmerie de Saint-Laurent-du-Maroni devrait également participer à lutter contre la délinquance, en permettant d’intercepter marchandises contrefaites et étrangers en situation irrégulière sur le fleuve Maroni.

    Quels partenariats avez-vous constitués ?

    Nous avons constitué plusieurs partenariats importants, notamment avec la police municipale, qui concentre son action en direction des établissements scolaires du premier degré, ainsi qu’avec la Police aux frontières (PAF) et les services des douanes. Nous menons des contrôles coordonnés communs. Nous avons également initié un partenariat avec la KPS, qui a récemment abouti à la mise en place des premières patrouilles conjointes.

     

    Pourquoi avoir fait le choix de la Guyane ?

    La compagnie de Saint-Laurent faisait partie des compagnies qui se libéraient. Je m’étais renseigné et j’avais pu apprendre qu’il s’agissait d’une unité particulièrement active et plaisante à commander. Alors que je suis désormais en poste, je constate effectivement que cette compagnie connaît un engagement opérationnel comme jamais je n’ai connu dans ma carrière.

    Inciteriez-vous les gendarmes à demander leur mutation à Saint-Laurent-du-Maroni ?

    Oui, bien sûr. La dimension opérationnelle est extraordinaire. Nous sommes impactés par la localisation géographique de la compagnie. C’est une unité exigeante mais ô combien passionnante, riche d’enseignements et formatrice, tant d’un point de vue professionnel que personnel. Il faut également être capable de s’adapter en tout lieu et en toutes circonstances et disposer d’une forte résilience, notamment en ce qui concerne les gendarmes affectés dans les unités du fleuve.

    Sur le plan personnel, la Guyane est une expérience unique à vivre. Mon épouse a, par exemple, trouvé son rythme de vie et s’y plaît. La situation de la compagnie nous permet de rayonner dans les pays limitrophes d’Amérique du Sud et de profiter de l’arc antillais. La Guyane dispose également d’une faune et d’une flore particulièrement intéressantes à découvrir.

    N. B. La photo du lieutenant-colonel Babel a été prise alors qu’il était encore chef d’escadron.

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  • [Gendarmerie] En Guyane, les gendarmes mènent des raids aériens sur les sites d’orpaillage illégaux

    [Gendarmerie] En Guyane, les gendarmes mènent des raids aériens sur les sites d’orpaillage illégaux

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    🔵 La #LutteContreOrpaillageIllégal continue en Guyane 🐍

    Les gendarmes de l’Antenne du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (AGIGN) et de la Section Aérienne Gendarmerie (SAG) mènent régulièrement des raids aériens pour lutter contre l’orpaillage illégal en pleine jungle guyanaise. 🌳🚁
    Ces opérations, comme la mission Anaconda, visent à détruire les équipements des garimpeiros (chercheurs d’or clandestins) et à étouffer leurs activités. À bord d’hélicoptères, nos gendarmes survolent la forêt, s’infiltrent sur les sites, et s’attaquent aux infrastructures illégales, dans des conditions difficiles et risquées.

    Bravo à nos équipes pour leur engagement sans faille contre l’orpaillage illégal ! 👏💪

    📖 Pour en savoir plus sur cette mission, lisez l’article complet du SIRPAG (Service d’Information et de Relations Publiques des Armées – Gendarmerie) au lien suivant :
    https://tinyurl.com/5th22s78

    #MissionAnaconda #GendarmerieGuyane #LutteContreLOrpaillageIllégal #FiersDeProtéger

    En Guyane, les gendarmes mènent des raids aériens sur les sites d’orpaillage illégaux

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    Source : Page FB de la Gendarmerie de Guyane

  • Le pôle Outre-mer de France Télévisions partenaire de la 6e édition du Fifac 2024

    Le pôle Outre-mer de France Télévisions partenaire de la 6e édition du Fifac 2024

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    Le Fifac (Festival international du Film documentaire Amazonie-Caraïbes) s’inscrit dans la politique de soutien de France Télévisions aux festivals documentaires en Outre-mer, dans la continuité du Fifo (Festival international du Film documentaire océanien), qui se tient en Polynésie depuis 2004, et du Fifoi (Festival international du Film documentaire de l’océan Indien), dont la deuxième édition se tiendra en 2025. Avec l’ambition de valoriser la création documentaire de la région et de dynamiser les filières de production locales, le Fifac s’affiche comme un rendez-vous professionnel incontournable, qui contribue au rayonnement et à la promotion des programmes de l’Amazonie et de la Caraïbe.

    Les films retenus en sélection officielle concourent pour le Grand Prix Fifac-France Télévisions du meilleur film documentaire (long-métrage), le Prix spécial du jury (meilleur long-métrage), le Prix du festival (meilleur court-métrage documentaire), le Prix du jury lycéen (long-métrage) et le Prix du public (long-métrage).

    Le jury de la 6e édition du Fifac, présidé par la comédienne, chanteuse et réalisatrice haïtienne Gessica Généus, sera composé du réalisateur Marc Barrat, du réalisateur Wally Fall, de la directrice déléguée des documentaires découverte et science de France Télévisions Amandine Picault et de l’auteur-réalisateur Luc de Saint-Sernin.

    Gessica GénéusBiographie de Gessica Généus
    En 2010, après le séisme qui frappe Haïti, Gessica Généus s’implique dans la reconstruction de son pays, travaille pour les Nations unies et obtient une bourse pour étudier à l’Acting International de Paris. De retour en Haïti, elle crée la société Ayizan Production.
    Entre 2014 et 2016, elle réalise Vizaj Nou, une série de portraits de grandes figures de la société haïtienne contemporaine. Son documentaire Douvan jou ka levé (Le jour se lèvera, 2017) remporte sept prix, dont le Grand Prix du FIFAC, en 2019.  Freda, son premier long-métrage de fiction pour le cinéma, est en sélection officielle au Festival de Cannes en 2021, dans la section Un certain regard et remporte de nombreuses récompenses à travers le monde.
    Gessica Généus prépare son nouveau long-métrage, Marie-Madeleine, prix du CNC de la 46e résidence du Festival de Cannes 2024. Le début du tournage est prévu en Haïti au printemps 2025.

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  • [Mairie de Mana] INFORMATION 
LE SALON DES MAIRES 2024

Le Maire de la Ville de Mana M. Albéric B…

    [Mairie de Mana] INFORMATION LE SALON DES MAIRES 2024 Le Maire de la Ville de Mana M. Albéric B…

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    INFORMATION
    LE SALON DES MAIRES 2024

    Le Maire de la Ville de Mana M. Albéric BENTH accompagné de M. François ALPHONSE 2ème adjoint délégué à l’Environnement Durable, Mme Roliane PINAS 5ème adjointe déléguée Sanitaire Sociale, M. Jean-Claude JADFARD 8ème adjoint délégué Aménagement Urbanisme, M. Stève STILIEN Conseiller Municipal délégué à l’Aménagement Numérique, M. Jean-Eric PAVANT Conseiller municipal à la Voirie et Trotoirs ont participé au Salon des Maires 2024 ce jeudi 26 septembre 2024 de 10h00 à 20h00 au PROGT de Matoury.

    Retour en images











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    Source : Page FB de la mairie de Mana

  • [CTG] Ouverture de la 1ère édition du salon des maires de Guyane : la CTG représentée …

    [CTG] Ouverture de la 1ère édition du salon des maires de Guyane : la CTG représentée …

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    🗣️👥🤝Ouverture de la 1ère édition du salon des maires de Guyane : la CTG représentée !

    Le salon des maires de Guyane a ouvert ses portes, ce jeudi 26 septembre 2024, pour deux journées, au Palais Régional Omnisports de Guyane (PROGT).

    Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane a répondu favorablement à l’invitation de Michel Ange Jérémie, président de l’association des maires, et a participé à cette occasion, au traditionnel coupé du ruban du salon, dont l’édition est placée sous le haut patronage de Georges Patient, Sénateur de la Guyane.

    Quels enjeux ❓
    De nombreuses collectivités ainsi que des professionnels sont présents dans le but de présenter leurs services ou leurs produits, d’animer des conférences autour de sujets prégnants pour le territoire guyanais.

    Parmi les stands à découvrir, celui de la Collectivité Territoriale de Guyane, présentant le dispositif « Guyane révélée », dans le cadre du lancement officiel des villages d’inclusion : dispositif porté par la CTG en faveur de l’emploi, de la formation et de l‘insertion professionnelle.











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    Source : Page FB de la Collectivité Territoriale de Guyane

  • [CCOG]  #OuestGuyane : La CCOG Ouest Guyane au Salon des maires de Guyane : une présenc…

    [CCOG] #OuestGuyane : La CCOG Ouest Guyane au Salon des maires de Guyane : une présenc…

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    📸 #OuestGuyane : La CCOG Ouest Guyane au Salon des maires de Guyane : une présence forte pour valoriser l’Ouest Guyanais
    ✅ La Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais (CCOG), représentée par ses élus et agents, est présente depuis ce jeudi 2️⃣6️⃣ septembre 2024 à la 1ere édition, qui se tient au Palais Régional Omnisports Georges Théolade (Progt) à Matoury.
    Les élus présents :
    – monsieur Jules DEIE, 1er vice-président de la CCOG
    – ⁠monsieur Miguil AGOUSSA, 3e vice-président
    – ⁠monsieur Albéric BENTH, 6e vice-président
    – ⁠monsieur Jean-Paul FEREIRA, 7e vice-président
    – ⁠madame Marie-Hélène Charles, 8e vice-présidente
    – ⁠madame Marie-Chantal SOBAÏMI, conseillère communautaire
    – ⁠madame Roliane PINAS, conseillère communautaire
    – ⁠monsieur Bernard SELLIER, conseiller communautaire
    – ⁠monsieur Claude RIQUIER, conseiller communautaire
    – ⁠monsieur Mickle PAPAYO, conseiller communautaire

    🛜 Le Salon a également été l’occasion de promouvoir l’école numérique Kamalaguli-Connect, dont le campus ouvrira ses portes en octobre à Saint-Laurent du Maroni.

    ⏯️ Le Salon des maires de Guyane se poursuit ce vendredi 27 septembre 2024. Venez nombreux rencontrer les équipes de la CCOG et découvrir nos projets pour l’Ouest Guyanais !

    #CCOG #OuestGuyanais #salondesmaires #PAOG #OTOG #louest #KamalaguliConnect #ouest #Maroni #Guyane #communautedecommunesdelouestguyanais











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    Source : Page FB de la CCOG

  • l’ancien adjoint au maire condamné en appel à 22 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de son épouse

    l’ancien adjoint au maire condamné en appel à 22 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de son épouse

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    Le procès en appel de Germain Balmokoun s’est achevé ce 24 septembre à la Cour d’Assises de Cayenne. Après sept jours d’audience, l’ancien directeur d’école et adjoint au maire de Saint-Laurent du Maroni a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle. En première instance, il avait été condamné à 25 années. Il clame toujours son innocence.

    Les avocats de la défense n’ont pas convaincu les jurés lors de ce procès en appel. Germain Balmokoun a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle ce mardi 24 septembre pour l’assassinat de son épouse, Thu Ha Tran Thi.

    L’accusé a pourtant, une fois de plus, clamé son innocence à la fin de ces sept jours d’audience. « Je suis devant vous parce que je ne suis pas coupable des faits qui me sont reprochés. Je n’ai jamais eu l’intention de me séparer de mon épouse, je n’ai jamais eu l’intention de détruire la vie de mon épouse« , a-t-il déclaré. Et d’ajouter :

    Je suis de ceux qui pensent qu’aucun être humain n’a le droit d’enlever la vie à un autre. Je vous le dis aujourd’hui, je n’ai pas tué mon épouse, je n’ai fait aucun mal à Thu Ha. Ma vie a été basée sur l’amour et le respect. J’ai aimé Thu Ha, j’aime encore Thu Ha. Je me demande où les gens vont trouver ces histoires. C’est une hérésie de croire que j’ai tué mon épouse. Je n’ai tué personne. Ne me condamnez pas pour un crime que je n’ai pas commis »

    Les « histoires » et les « rumeurs », voici justement les mots-clés utilisés par la défense durant ce procès. Mardi après-midi, les quatre avocats de la défense se succèdent à la barre. Dans son plaidoyer, Me. Raphaël Lapin affirme que le fil d’Ariane de l’enquête a été la « rumeur » et que c’est ainsi que naissent les erreurs judiciaires. La défense évoque notamment les imprécisions de la directrice d’enquête, entendue la semaine passée en audience.

    Me. Émile Tshefu, dans un plaidoyer de plus d’une heure, lance « on ne lâchera pas » et « je ne peux pas accepter ça« . Il rappelle aux jurés que l’on vit dans un pays de démocratie. Il conclut son propos avec cette citation de Voltaire : « Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que condamner un innocent » et leur demande – comme l’ont fait ses trois confrères de la défense – d’acquitter Germain Balmokoun.

    L’avocate générale requit quant à elle 30 ans de réclusion criminelle assortis d’une interdiction de détenir une arme pendant 15 ans ainsi qu’une interdiction d’exercer une activité de représentation dans la fonction publique.

    La représentante de la société et de l’intérêt général estime que la défense « salit les témoins » et déclare :

    C’est pas le procès de la rumeur, c’est pas le procès des ragots, c’est le procès de monsieur Balmokoun ! Tout ce que pouvait être vérifié a été vérifié […] Il est devant vous parce qu’il a été mis en examen suite à des éléments à charge.

    Par ailleurs, elle note que M. Balmokoun avait dit à son amante qu’à son retour de son voyage au Vietnam avec Thu Ha Tran Thi, « il n’y aurait plus Mme Balmokoun » parce qu’elle lui « faisait chier » et qu’il en avait marre de ses crises de jalousie. « Il se vantait d’être revenu célibataire« , dit l’avocate générale. Elle conclut en disant : « c’est un paradoxe d’avoir tué celle à qui on était lié pour le meilleur et pour le pire. »

    L’avocate de la partie civile, elle, pointe du doigt les incohérences de Germain Balmokoun. « C’est un film, dont j’ai même l’intitulé : comment créer un innocent quand tout converge vers lui et l’accuse« , lance-t-elle. Et de livrer cette expression :

    On voit la queue de la souris dans la bouche du serpent et pourtant le serpent continue de nier avoir avalé la souris. Et monsieur Balmokoun est exactement comme ce serpent. Il continue de nier, même l’évidence.

    « Le problème est qu’il a l’arrogance de penser que vous êtes dupes. Il a l’arrogance de penser pouvoir créer un innocent« , ajoute Me. Corinne Yang-Ting Boulogne, avocate de la partie civile.

    Et c’est finalement cette plaidoirie qui a convaincu les jurés. À 22h00, après plus trois heures de délibération, le jugement est rendu. Germain Balmokoun retourne au centre pénitentiaire. Il est condamné cette fois à une peine de 22 ans, soit trois ans de moins qu’en première instance.

    Les avocats de la défense comptent demander un pourvoi en cassation.



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  • [Mairie de Mana] INFORMATION 
ÉCHANGE INTERCOMMUNAL ENTRE LES SÉNIORS DE CAYENNE ET LES SÉNIORS D…

    [Mairie de Mana] INFORMATION ÉCHANGE INTERCOMMUNAL ENTRE LES SÉNIORS DE CAYENNE ET LES SÉNIORS D…

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    INFORMATION
    ÉCHANGE INTERCOMMUNAL ENTRE LES SÉNIORS DE CAYENNE ET LES SÉNIORS DE MANA

    Retour en images sur la journée organisée par le Ccas de Mana qui a accueilli les seniors de Cayenne dans le cadre d’un échange intercommunal le mardi 24 septembre 2024 à 09h00 au Centre Social Makandra.
    Au programme de la journée
    – Visite du bourg historique
    – ⁠Visite du CARMA
    – ⁠Déjeuner offert par le Ccas de Mana
    – ⁠Activités bingo animé par l’association Cantinho do Brasil 973.
    Il a été décidé à la clôture de la journée que les séniors mananais seront accueillis par le service des seniors de la ville de Cayenne en mars 2025.
    Cette action est cofinancée par l’ARS Guyane et AG2R la mondiale dans le cadre du projet « Bien vieillir à Mana »











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    Source : Page FB de la mairie de Mana

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Quatre ans de prison pour un voleur à main armée multirécidiviste à Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Quatre ans de prison pour un voleur à main armée multirécidiviste à Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-09-26 16:48:54

    Un jeune homme de 22 ans a été interpellé le 18 septembre à Saint-Laurent-du-Maroni pour trois vols à main armée et des violences entre juin et septembre. Après 48 heures de garde à vue, il a été jugé en comparution immédiate à Cayenne et condamné à quatre ans de prison ferme.


    Plusieurs véhicules de la Gendarmerie ont été déployés lors de l’opération visant à appréhender le suspect.


    C’est au matin du 18 septembre que les gendarmes de la Compagnie de Gendarmerie Nationale de Saint-Laurent-du-Maroni ont procédé à l’interpellation d’un jeune homme de 22 ans, suspecté de trois faits de vols à main armée et de violences. L’opération, menée par une vingtaine de gendarmes, dont des militaires spécialisés de Cayenne, a eu lieu au village chinois.

    Le jeune Saint-Laurentais était recherché pour un premier vol avec arme commis le 4 septembre dernier, aux alentours de 23 heures, rue André Tanon, dont la localisation exacte reste à préciser. Le second vol avait eu lieu peu avant son arrestation, dans la matinée du 18 septembre, sur le débarcadère de « la glacière ». Le troisième fait remontait au 23 juin, lorsqu’il avait dérobé des bijoux sous la menace d’une arme, à une victime du quartier « Vietnam », rue Ixoras, à Saint-Laurent-du-Maroni.

    Selon le commandant de la Gendarmerie nationale de Saint-Laurent-du-Maroni, Stéphane Babel, le jeune homme agissait seul. Déjà connu des services de police, il n’en était pas à ses premiers faits. Lors de ses actes, il a menacé ses victimes avec un pistolet avant de s’emparer de biens, notamment des chaînes en or.


    Plusieurs véhicules de la Gendarmerie ont été déployés lors de l’opération visant à appréhender le suspect.


    Après 48 heures de garde à vue, l’individu a été déféré au parquet du tribunal judiciaire de Cayenne le 20 septembre. Jugé en comparution immédiate, il a été reconnu coupable des trois faits qui lui étaient reprochés et condamné à quatre ans d’emprisonnement ferme, assortis de dommages et intérêts à verser aux victimes. Il a immédiatement été transféré au centre pénitentiaire de Rémire-Monjoly, où il purge actuellement sa peine.

    En parallèle, des enquêtes sont en cours à Saint-Laurent-du-Maroni pour élucider d’autres faits de violences survenus récemment dans plusieurs quartiers, notamment des tirs signalés à « la Charbonnière ». Selon le commandant de la Gendarmerie nationale de Saint-Laurent-du-Maroni, Stéphane Babel, ces actes ne semblent pas liés à des gangs organisés mais plutôt à des phénomènes de groupe propres à certains quartiers.



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