Les sapeurs-pompiers sont actuellement engagés sur un incendie à Saint-Laurent. Une grande colonne de fumée s’élève au-dessus du quartier Sables blancs. Selon le Service départemental d’incendie et de secours, il s’agit d’un feu de poubelle qui s’est propagé à des carcasses de véhicules. L’intervention a été déclenchée à 16 h 10.

Deux habitations sont menacées, toujours selon les pompiers.

Deux engins incendie sont engagés ainsi que dix soldats du feu. Des renforts doivent être envoyés sur place pour contenir les flammes. 

D’Apatou au Québec en passant par Saint-Laurent du
Maroni et Roquette sur Siagne, dans le sud de l’hexagone. Tel est
le parcours de Félix Adoengga à seulement 23 ans. Né à Apatou en
octobre 2001, le jeune homme a grandi sur le fleuve, côté Suriname,
avant de rejoindre sa mère à Saint-Laurent du Maroni, à 14 ans,
sans parler français. Il n’avait, explique-t-il, « pas
beaucoup d’options, rester là bas et travailler, entre abattis,
chasse, et pêche, comme on fait sur le fleuve  » ou
rejoindre le littoral côté français, par « envie de
découvrir autre chose, de voir le monde  ».

Bien lui en a pris puisque c’est là qu’il a
découvert les arts du cirque, en 2018. Un an plus tôt, il avait
appris le français auprès d’une « dame, avec qui j’avais
sympathisé, qui me donnait quelques cours le matin  » puis
à l’école privée de Saint-Laurent du Maroni, avant d’être inscrit
au collège du même groupe. « Et quand j’étais là, je
rencontre un garçon d’à peu près mon âge, Claudio [lui même
aujourd’hui circassien en devenir, ndlr], qui faisait déjà du
cirque. Je savais même pas que ça existait. J’ai trouvé ça
incroyable », se remémore Félix Adoengga dans un sourire
ému.

 « Je voyais que le cirque comme
opportunité« 

Concrètement, entre 18 h 50 et 8 heures du matin, l’accès aux urgences du CHOG ne se fait plus de manière directe. Toute personne souhaitant se rendre aux urgences doit d’abord appeler le 15. Un professionnel de santé chargé de la régulation évaluera la situation et décidera de l’orientation ou non vers le service d’urgence. Une fois sur place, les patients seront accueillis par un professionnel de santé ou une personne formée aux gestes et soins d’urgence, titulaire de l’attestation AFGSU.

Cette décision fait suite à une pénurie d’infirmiers qui touche particulièrement le CHOG. Sur un effectif cible de vingt-huit professionnels, seuls dix-huit sont actuellement en poste. Malgré les efforts pour pallier ce manque, notamment des renforts provenant d’autres hôpitaux du territoire ainsi que du soutien apporté par la Réserve sanitaire, la situation reste tendue.

Ce n’est pas la première fois que le CHOG adopte une telle mesure. Une organisation similaire avait déjà été mise en place en juillet 2022 et réitérée en 2023, à la même période.

Les autorités sanitaires locales appellent la population à faire preuve de compréhension et à utiliser le 15 de manière judicieuse durant cette période critique, afin de permettre une prise en charge efficace des urgences réelles.

Source : ARS

Trois visites et autant d’agressions verbales en un mois : les agents du Centre administratif d’intervention technique (CAIT) de Saint-Laurent du Maroni n’en peuvent plus et le font savoir. Les 11 en poste ce matin ont débrayé pendant une heure, pour exiger la venue « de l’exécutif et de notre administration, de façon à discuter de la protection du bâtiment et des agents » explique Hector Porthos, premier secrétaire général adjoint de FO-CTG – qui précise que le mouvement d’aujourd’hui est propre au CAIT, sans rattachement syndical.

A l’origine de ce débrayage, un individu, qui serait inscrit à l’école de la deuxième chance et aurait des retards dans le paiement de son indemnité. Cette personne est venue une première fois le 1er juillet et a « menacé de tuer » les salariés s’il n’obtenait pas son argent, rapporte le personnel dans un communiqué. « Ces derniers, en état de choc, se sont enfermés dans leurs bureaux, certains se cachant sous les tables. La gendarmerie a dû intervenir pour expulser l’agresseur », ajoute la lettre adressée à Gabriel Serville et au préfet Antoine Poussier.

Après cette première alerte, un vigile a été embauché – une demande des agents « depuis très longtemps », souligne Hector Porthos – et une psychologue est venue au chevet du personnel, « remonter les doléances ». Las, la même personne est revenue à la charge lundi 22 et vendredi 26 juillet. S’il n’a semble-t-il pas pu pénétrer les bureaux cette fois, l’homme a renouvelé ses menaces de mort envers les occupants des lieux. Un seul vigile c’est « insuffisant, parce qu’il y a deux entrées. Il en faudrait un deuxième et aussi une discussion sur la sécurité bâtiment. Il faut des digicodes, ce genre de choses », ajoute le syndicaliste.

En conséquence, le personnel a décidé de l’action de ce matin, car « l’employeur a un devoir de protection », rappelle le porte-parole des agents, qui souligne que « des collègues sont vraiment traumatisés » et plus généralement, « ne se sentent pas du tout soutenus, pas en sécurité ». L’agent se dit conscient que « nous sommes au service du public » et que « la période des cartes de bus », synonyme d’affluence au CAIT s’ouvre très vite, d’où le choix de n’arrêter le travail que un peu plus d’une heure ce matin. Mais, prévient-il, « si on est pas écoutés, on va recommencer ».

Sollicitée par France Guyane, la CTG doit apporter une réponse dans la journée.

Ce samedi matin un peu avant 5 heures, un jeune homme de 25 ans originaire de Saint-Laurent-du-Maroni a été tué devant l’établissement More Life dans le quartier de la Charbonnière.

Il a été atteint à la tête par un projectile de type 9mm indique la gendarmerie.

L’enquête est désormais confiée à la brigade d’enquête de Saint-Laurent-du-Maroni : toutes les hypothèses sont envisagées. Toute personne détenant des informations est invitée à témoigner.

Plusieurs personnes ont tenté de cambrioler le bureau de poste de Kamalaguli, à Saint-Laurent du Maroni, la nuit dernière. Les malfaiteurs auraient été surpris dans leur action par une patrouille de gendarmeries et ont pris la fuite.

Ils sont repartis bredouille, mais ont eu le temps d’attaquer le bâtiment. Après évaluation des dégâts matériels subis par la poste, l’entreprise informe que « Le site restera fermé une nouvelle fois jusqu’à nouvel ordre ». Une nouvelle fois, le mot n’est pas là par hasard : ce bureau n’avait rouvert que le 5 juillet dernier, le précédent cambriolage, en 2023, ayant entraîné un an de travaux.

Ce bureau de poste a en effet déjà été la cible de deux cambriolages précédents, l’an dernier et en 2019. Les deux fois, il avait dû rester porte close ensuite, pour réparations et sécurisation des lieux.

Dans un communiqué, la poste « s’excuse auprès de ses clients de la gêne occasionnée et les informe qu’ils pourront effectuer l’ensemble de leurs opérations au bureau centre de Saint-Laurent-du-Maroni ».

Deux morts : c’est le dramatique bilan d’une dispute hier après-midi à Albina, au Suriname. A la suite d’échanges virulents, un homme, militaire dans l’armée du Suriname, a tiré une balle dans la tête de sa compagne, avant de retourner l’arme contre lui.

La victime, encore consciente, a été transportée en pirogue par des témoins côté guyanais, pour être soignée au Chog de Saint-Laurent du Maroni. Les pompiers, le samu, ainsi que la gendarmerie l’ont réceptionné à l’arrivée de la pirogue, mais la blessée est malheureusement décédée pendant le transport vers l’hôpital de la ville.

Le bac entre Saint-Laurent du Maroni et Albina, assuré par La Gabrielle, est actuellement suspendu à cause d’un « problème technique sur le ponton d’Albina« , informe la préfecture ce mercredi. Les autorités affirment mettre « tout en oeuvre pour une reprise rapide du service« .

Le ponton d’Albina est en travaux, financés notamment par l’Union européenne, depuis plus de deux ans, pour lui permettre d’être en mesure d’accueillir le Malani, successeur de la Gabrielle, à quai à Saint-Laurent du Maroni depuis autant d’années.

Le calendrier des travaux de ce ponton a été revu à de multiples reprises, tout comme le schéma financier du chantier. La dernière date annoncée – et passée – était « peut-être fin juin« . Nul doute que le nouveau « problème technique » annoncé aujourd’hui ne va pas accélerer les choses.

Jusqu’au 19 juillet et un final à Awala-Yalimapo,
les élèves du groupe « Atelier des étoiles » de
l’association Latitude Cirque parcourent les quartiers de
Saint-Laurent du Maroni et les environs de la capitale de l’Ouest,
à l’occasion de leur tournée de fin de saison. Ils sont huit
adolescents et jeunes adultes à participer au spectacle, sur les
dix qui ont initié le projet professionnalisant de la compagnie
cette année.

Un chapiteau, enfin

Ils s’entraînent tous les jours, sous le chapiteau
installé depuis novembre 2023, sur la route de Saint-Jean, juste
avant le village de Terre Rouge. Acheté en 2017, arrivé en Guyane
en 2020, la structure est « restée trois ans dans un
conteneur, parce qu’on n’avait pas le foncier. Finalement la mairie
nous…

Hier, en début de soirée, une nouvelle épicerie de la capitale de l’ouest a été victime d’un braquage. Trois hommes, dont un qui tenait un revolver, ont pénétré dans le commerce « LS le Lac », se sont emparés de l’argent présent dans la caisse, ainsi que du téléphone portable du commerçant – retrouvé jeté quelques dizaines de mètres plus loin – et sont repartis en moins de deux minutes. La brigade de recherches de la gendarmerie a repris l’affaire.

Cette épicerie avait déjà connu deux braquages en 2022, dont un très violent en février, qui s’était soldé par trois blessures par balles pour le gérant d’alors.

Face à la recrudescences des braquages, la gendarmerie de Saint-Laurent du Maroni a décidé d’intensifier la fréquence des patrouilles autour des libres services de la ville.