Le braquage tourne au drame sur la route des Chutes Voltaire, sur la commune de Saint-Laurent. 

En fin de matinée, au moins quatre hommes armés ont débarqué sur la propriété d’une famille. 

Un échange de tir a suivi. L’un des braqueurs – dont les intentions n’ont pas encore été formellement établies – a été tué dans la riposte.

Un des membres de la famille a aussi été blessé et été transporté au Chog. 

Au moins trois autres suspects sont en fuite selon le commandement de la gendarmerie de Guyane. Ils n’ont pas encore été identifiés. Des chiens ont toutefois été mobilisés pour les traquer. Guyane 1ere a constaté sur place que la route a été fermée pendant un temps, afin de pouvoir sécuriser la zone. 

La section de recherches de Cayenne est chargée de l’enquête, et a été envoyée sur place par hélicoptère. 

La personne à l’origine du tir mortel sur un des braqueur devra rester à la disponibilité des enquêteurs. Le parquet décidera des suites le concernant.

Les pompiers sont intervenus ce soir route de Fatima, à Saint-Laurent du Maroni, pour l’incendie d’une maison.

A 20h15, deux véhicules de pompiers étaient visibles depuis la route, tandis qu’une fumée importante s’élevait depuis les abords de la maison.

La circulation est en partie bloquée sur la rue, le temps de l’intervention.

Devant des élus, des entrepreneurs locaux et même un représentant régional des magasins U, Stéphane Hayot et le groupe Bernard Hayot ont annoncé ce matin l’ouverture dès 15h ce mardi du Carrefour contact de Saint-Laurent du Maroni.

Les 29 employés, recrutés dans la capitale de l’ouest, vont pouvoir accueillir les clients cette après midi, dans un magasin d’un peu moins de 1000 mètres carrés, consacré principalement à l’alimentation.

Il s’agit seulement du second supermarché de Saint-Laurent du Maroni, qui vient donc remettre en cause le monopole du Super U, installé dans la même rue, quelques centaines de mètres plus loin.

Quelques dizaines d’élus, d’entrepreneurs et de
responsables administratifs de Saint-Laurent du Maroni se pressent
sur le parking du tout nouveau Carrefour contact ce mardi matin,
dans l’attente de son inauguration. A l’entrée, deux vigiles
tiennent les grilles et répètent inlassablement aux badauds curieux
que l’ouverture au public se fera à 15h.

Sur l’estrade installée pour l’occasion, les
dirigeants du groupe Bernard Hayot – propriétaire des lieux – et du
nouveau magasin se succèdent, satisfaits de l’opération. Stéphane
Hayot, directeur général du groupe, retrace l’histoire de
l’implantation de GBH en Guyane, tandis que Mickle Papayo, 1er
adjoint de la commune présente ses excuses pour l’absence de Sophie
Charles « aujourd’hui empêchée« . Derrière les notables, les
29 employés actuels du supermarché – 35 sont prévus à terme – sont
alignés, vêtus de leur uniforme tout neuf. 

Après des performances remarquables avec le Paris
FC qui lui avaient ouvert les portes du Paris Saint-Germain, club
qu’elle a rejoint à l’été 2022, Oriane Jean-François s’était peu à
peu faite sa place dans les rangs de l’équipe de France (5
sélections).

Malgré une saison 2022-2023 pleine au PSG où elle
était devenue indiscutable, la jeune footballeuse originaire de
Saint-Laurent du Maroni a manqué la coupe du monde 2023 à cause
d’une blessure aux adducteurs survenue pendant le stage de
préparation. Depuis, les pépins physiques se sont malheureusement
enchaînés et Oriane Jean-François n’est apparue que sept…

Vendredi 5 juillet 2024, en début d’après-midi, une personne se fait voler son vélo sous la menace d’une arme à feu, à Saint-Laurent du Maroni. Peu après, un couple est victime d’une tentative de vol à main armée au cimetière de la même commune. Une même personne est suspectée d’avoir été l’auteur de ces deux faits. 

 Alertée, une patrouille de surveillance de l’escadron de gendarmerie mobile de Belfort se transporte sur les lieux. À proximité, ils aperçoivent un homme correspondant à la description du suspect. Les militaires l’interpellent et découvrent une arme que celui-ci tentait de dissimuler dans une de ses bottes. L’arme, qui s’est avérée factice, est saisie. La bicyclette est restituée à la victime.

L’homme est placé en garde à vue dans les locaux de la brigade. Il reconnait l’ensemble des faits puis est entendu dans le cadre de trois autres procédures concernant des violences avec arme. À l’issue, il passe devant un juge en comparution immédiate le 9 juillet et condamné à 4 ans de prison avec mandat de dépôt. « L’intervention rapide et efficace de ces gendarmes, déplacés temporairement à Saint-Laurent, a permis l’arrestation de cet individu dangereux », estime la gendarmerie de Guyane. 

Gessica Généus, comédienne, chanteuse et réalisatrice haïtienne a été choisie pour présider le jury de la compétition officielle de la 6ème édition du Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes.

La successeuse de Christiane Taubira est entre autres la réalisatrice de Douvan jou ka leve (Le jour se lèvera, 2017), qui a remporté le grand prix du Fifac lors de l’édition 2019. Elle prépare actuellement son nouveau long-métrage, Marie-Madeleine, qui a remporté le prix du CNC de la 46ème résidence du festival de Cannes en mai dernier. Le début du tournage est prévu en Haïti, à Jacmel, au printemps 2025

Le festival se déroulera cette année du 8 au 12 octobre, toujours à Saint-Laurent du Maroni, au camp de la transportation.

Un certain Sílvio Correia de Santana est décédé le 6 juillet lors d’un affrontement avec les policiers du groupe d’intervention rapide (Grupo de Intervenção Rápida Ostensiva), dans le nord de Macapa. Or, il s’agit du principal suspect du braquage de la post de Kamalaguli, à Saint-Laurent du Maroni, en 2023. Cambriolage dont le butin est estimé à 320 000 euros. L’homme de 34 était depuis recherché par les autorités françaises pour répondre de ces accusations.

Les autorités sont intervenus à la suite de témoignages concernant un homme qui vendait de la drogue et menaçait les habitants du quartier Novo Horizonte avec une arme à feu, d’après les médias brésiliens. L’homme aurait tiré sur les forces de l’ordre à leur arrivée, puis a été blessé lors de la fusillade. Il a été emmené aux urgences, où il a été déclaré mort à l’arrivée.

Un projet « sportif, artistique et pédagogique », telle est l’ambition de la Golden Cup, débutée ce weekend et jusqu’au 13 juillet. Cette série de tournois de football itinérants à destination des adolescents filles et garçons, partie de Saint-Laurent du Maroni pour remonter le fleuve, entend en effet ne pas être de simples rencontres sportives.

Menée par l’association « Les pépites d’or du 973 » à l’initiative de la préfecture de Guyane, il s’agit à travers le côté rassembleur du football et de l’art – avec des ateliers de danse notamment – de faire de la « pédagogie » autour de l’orpaillage illégal et de ses conséquences.

Le football « c’est hyper fédérateur, ça touche tout le monde, ce qui permet de toucher plusieurs centaines de jeunes entre 15 et 18 ans », explique Damien Ripert, chef de l’Etat-major de lutte contre l’orpaillage et la pêche illicites à la préfecture de Guyane (Emopi). L’idée de ce « volet social de la lutte contre l’orpaillage illégal » est donc de faire venir les jeunes via le sport, pour les faire participer à des ateliers et à un quizz sur le minage d’or clandestin. D’aller « vers la jeunesse pour les détourner du trafic ».

« Il y a une bonne réception des jeunes, c’est intéressant de voir qu’ils jouent vraiment le jeu, qu’ils viennent chercher des points dans les quizz, donc les bonnes réponses, et donc retiennent les messages centraux » que les autorités veulent faire passer, se réjouit le chef de l’Emopi.

Dotée d’un budget de 250 000 euros par la préfecture, avec le soutien de la CCOG pour la partie artistique, de la CTG en amont et des municipalités qui mettent à disposition stades et encadrants, la Golden Cup permet également de « créer tout un maillage avec la jeunesse du Maroni, leur faire comprendre que c’est eux l’avenir », reprend Jaïr Karam, cofondateur des Pépites d’or du 973, qui s’occupe de la partie sportive et de l’organisation des tournois. « Le football est vecteur de cohésion, d’insertion, c’est un excellent outil pour lier jeunesse », rappelle l’ancien entraîneur de la sélection guyanaise.

En se déplaçant sur le fleuve plutôt que de faire venir des jeunes sur le littoral, l’opération permet non seulement de « toucher plus » de monde, continue l’entraîneur, mais également de créer « une certaine dynamique », de « mettre les communes en lumière ». Et pourquoi pas, « sans vendre du rêve à qui que ce soit, si il y a [un footballeur] qui dégage un truc pendant ces rencontres, c’est une plus-value ».

Si cette première édition est un succès, l’objectif « est de poursuivre » la Golden Cup dans les années à venir, reprend Damien Ripert, « parce que le volet social c’est bien ça, faire que le territoire et la population s’approprient les enjeux et que chacun dans le territoire devienne acteur de la lutte contre l’orpaillage illégal, chacun dans son sillon ».