[ad_1]
2024-04-16 08:09:49
Insécurité: blocage des entrées de Saint-Laurent du Maroni
Samuel Zralos
mardi 16 avril 2024
Les accès de Saint-Laurent du Maroni sont bloquées par des manifestants depuis ce matin. Les protestataires réclament des mesures pérennes contre l’insécurité, ils ne sont pas satisfaits du résultat de la réunion d’hier entre le préfet et des représentants des citoyens, notamment issus de Positif Soolan Pikin.
Paddock, carrefour de Vampire, croisement du lac bleu : les trois principaux accès à Saint-Laurent du Maroni sont le théâtre de barrages depuis cette nuit. Une nouvelle conséquence du ras-le-bol des saint-laurentais par rapport à l’insécurité.
Des manifestants, très insatisfaits du résultat de la réunion de lundi 15 avril entre des représentants des citoyens – notamment issus de Positif Soolan Pikin (PSP) – et le préfet Antoine Poussier, ont incendié quelques poubelles dans la soirée de lundi, tandis que d’autres sont restés devant la sous-préfecture, pour y continuer le campement installé depuis mardi 9 avril. Tous se disaient alors prêts à poursuivre la mobilisation.
Ils ont visiblement tenu parole, puisque ce matin les automobilistes sont retenus sur les trois points de blocage installés au cours de la nuit. Seuls les services d’urgence, les forces de l’ordre et les malades peuvent passer. « La population en a eu marre et a décidé de bloquer pour se faire entendre », commente une personne impliquée dans la mobilisation, jointe par téléphone.
La réunion d’hier entre le préfet et des représentants de Saint-Laurent avaient débouché sur six mesures, d’après un compte-rendu de l’association PSP. « Renforcer progressivement les contrôles à court et moyen terme sur le Maroni. Transmettre la demande de création d’un commissariat au ministre de l’intérieur, afin d’obtenir une réponse pour juin. Transmettre au ministre de la justice la demande de création d’un établissement judiciaire de prise en charge des mineurs délinquants. Définir à court terme les modalités de prise en charge des personnes en situation de toxicomanie. Activer une cellule d’urgence médico-psychologique. Améliorer le ciblage sectoriel dans le cadre de l’opération « place nette ». »
• DR
[ad_2]
Source link