Ce samedi 29 juin, les électeurs étaient appelés aux urnes en Guyane pour le 1er tour des législatives. Objectif du scrutin : élire les deux députés du territoire. Au total, dix candidats sont en lice, cinq dans chaque circonscription.
Les bureau de vote ont fermé leurs portes à 18 heures en Guyane. Selon les premiers résultats provisoires, Davy Rimane est en tête à Iracoubo, Mana, Saül, Awala-Yalimapo.
Sophie Charles s’impose à Grand-Santi et Apatou.
Boris Chong-Sit se distingue à Régina.
Yvane Goua et Jean-Victor Castor sont à égalité à Ouanary.
Pour rappel, la Guyane compte deux circonscriptions. La première comprend les communes de Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, Roura, Régina, Ouanary, Saint-Georges de l’Oyapock et Camopi.
La seconde se compose d’Apatou, Awala-Yalimapo, Iracoubo, Grand-Santi, Kourou, Macouria, Mana, Maripasoula, Montsinéry-Tonnegrande, Papaïchton, Saint-Elie, Saint-Laurent-du-Maroni, Saül et Sinnamary.
L’enjeu est de taille pour les candidats de ces élections anticipées. À la clé, une mandature à l’Assemblée nationale.
Sur l’ensemble du territoire guyanais, 16,1% des électeurs avaient effectué leur devoir de citoyen à l’occasion de cette élection législative. Un mieux de 4% par rapport à 2022.
En 2022, 12% des électeurs avaient fait le choix des urnes, en 2024, ils sont 16% à s’être déplacés pour choisir leur député dans l’une des deux circonscriptions de Guyane. Une hausse encourageante des votes à la mi-journée.
À noter un incident au bureau de vote de Trois-Sauts dans la commune de Camopi où il a manqué de bulletins de vote pour un candidat. Ils n’étaient pas en nombre suffisant. La municipalité a résolu le problème en faisant photocopier par ses services d’autres bulletins permettant ainsi la poursuite des opérations de vote. À 12h20, 89 électeurs sur 408 inscrits s’étaient déplacés pour voter dans ce bureau.
La préfecture a indiqué avoir livré les bulletins de vote correspondant au nombre des électeurs plus 10% contre signature de la collectivité.
Dissoute le 9 juin par le président de la République, l’assemblée nationale doit être recomposée. Les opérations de vote du premier tout de scrutin ont démarré dans toute la Guyane. Les bureaux de vote sont ouvert depuis 8h et le resteront jusqu’à 18h.
Ils sont, selon les chiffres de la préfecture de Guyane, 108 654 électeurs sur l’ensemble du territoire invités à voter dans les 144 bureaux de vote installés dans les 22 communes.
À Saint-Laurent-du-Maroni le bureau centralisateur a ouvert ses portes avec une petite affluence. Les électeurs commencent déjà à arriver. Sur les 50 900 habitants de la ville, 15 312 sont inscrits pour voter.
Il y avait aussi du monde dès l’ouverture du scrutin à la mairie de Kourou avec une file d’attente des premiers votants dans la salle de délibérations où se trouve le bureau centralisateur.
Retour aux urnes ce samedi 29 juin pour le premier tour de l’élection législative anticipée. La Guyane compte deux circonscriptions et les 108 654 électeurs recensés doivent donc élire deux députés. Ils sont dix candidats, cinq par circonscription à briguer un poste de parlementaire. Rappel de quelques éléments avant la journée de vote.
Pour cette élection législative anticipée, les citoyens doivent voter les 29 juin et 6 juillet dans les bureaux de vote de leur quartier. Pour les jeunes majeurs qui viennent d’avoir 18 ans ils ont été inscrits d’office sur la liste électorale de leur commune. Ils n’ont sans doute pas encore reçu de carte d’électeur, il leur faut donc se renseigner auprès de leurs parents pour connaître leur bureau de vote afin d’accomplir leur devoir citoyen. Ils doivent impérativement avoir un document avec une photo qui atteste de leur identité .
Les 108 654 habitants inscrits sur les listes électorales sont répartis sur les deux circonscriptions dans les 22 communes. La première circonscription comporte Cayenne, Rémire-Montjoly, Roura, Saint-Georges-de-l’Oyapock, Camopi, Régina, Ouanary. Dans la deuxième circonscription se trouvent Montsinéry-Tonnégrande, Macouria, Kourou, Sinnamary, Saint-Elie, Iracoubo, Saint-Laurent-du-Maroni, Mana, Awala-Yalimapo, Maripasoula, Saül, Apatou, Grand-Santi, Papaïchton.
Ce 29 juin les 144 bureaux de vote ouvriront à 8h et fermeront à 18h. Les opérations de dépouillement s’effectueront dans la foulée. Les résultats seront divulgués le soir même lors de la grande soirée électorale qui sera diffusée sur nos différentes antennes télé, radio, internet et réseaux sociaux.
Artistes, partis et personnalités politiques, associations… Les 10 candidats aux élections législatives de Guyane ont, pour certains, reçu du soutien de différents horizons. Des appuis qui pourraient peser dans la balance les jours de scrutin (29 juin pour le premier tour et 6 juillet pour le second en Guyane). On fait le point.
Une campagne électorale express et intense, qui aura mobilisé toute la sphère politique. Au niveau national, le Nouveau Front Populaire a été lancé. Une coalition formée par les partis de gauche en opposition à la majorité présidentielle et au Rassemblement Nationale, mais surtout une réponse à la montée de l’extrême droite. Une tendance qui s’est illustrée lors des élections européennes du 9 juillet.
Les députés guyanais sortants Davy Rimane (2nde circonscription) et Jean-Victor Castor (1ère circonscription), qui siégeaient au sein du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’Assemblée nationale, sont soutenus par ce Nouveau Front Populaire.
Les écologistes faisant aussi partie de la coalition Nouveau Front Populaire… chez nous, le secrétaire général de Guyane Écologie appelle donc à voter « pour les candidates et les candidats qui portent les valeurs du Nouveau Front Populaire ».
Une dizaine d’organisations syndicales et associations ont aussi signé une lettre ouverte en appelant à voter pour les candidats soutenus par le Nouveau Front Populaire.Parmi elles : Médecins du monde, FSU Guyane ou encore la Cimade et la section de Cayenne de la Ligue des droits de l’Homme.
Un autre appel à voter pour les députés sortants a été diffusé par des organisations syndicales. On compte parmi elles : des membres de l’Union des Travailleurs Guyanais, de Force Ouvrière, de SUD PTT, du STEG-UTG ou encore de Lutte des Classes Éducation Guyane.
Un « appel du monde de la culture » a aussi été vivement relayé sur les réseaux sociaux des Guyanais. Ce courrier nommé « Emancipation ou Barbarie » est signé par une trentaine d’artistes, d’enseignants, de militants et personnalités du monde associatif.
Nous, artistes, membres et acteurs du monde de la Culture, universitaires, intellectuels, nous nous hissons à la hauteur de ce que commande l’Histoire, et nous appelons à voter pour Jean-Victor Castor et Davy Rimane, à voter Nouveau Front Populaire et à choisir une société guyanaise combative, plus solidaire, plus juste, plus humaine et plus émancipatrice.
Extrait de « l’appel du monde de la culture »
Parmi les signataires : Négrès Komou, professeure de langues et artiste ; Bensalah Jawad du collectif « Guyane vivre ensemble » ou encore Linda Amiri, maîtresse de conférences de l’Université de Guyane.
Davy Rimane, député sortant et candidat de la seconde circonscription, bénéficie du soutien groupe de travail de l’Assemblée des hautesautorités autochtones (AHAAG) à travers le choix de sa suppléante, Clarisse Da Silva, une militante qui défend les droits des peuples autochtones en siégeant à l’ONU.
Dans la même circonscription, Jean-Philippe Dolor a, lui, le soutien de la maire de Cayenne, Sandra Trochimara. « Il a une bonne maîtrise de la complexité du fonctionnement des institutions de la République Française et des relations de coopérations transrégionales », a expliqué l’élue, dont Jean-Philippe Dolor est le directeur de cabinet depuis plusieurs années maintenant.
Sophie Charles, maire de Saint-Laurent du Maroni, présidente de la Communauté des Communes de l’Ouest Guyanais et aussi candidate dans cette circonscription, a reçu du soutien de la part de Jules Deie, maire de Papaïchton.
Retour dans la première circonscription où le candidat Boris Chong-Sit, qui se présente sans étiquette, est soutenu par le parti de Rodolphe Alexandre, Guyane Rassemblement.
Yvane Goua est fortement soutenue par le collectif « Rond Point 2.0 Outre Mer », qui réunit des militants ultramarins.
La candidate sans étiquette a aussi reçu le soutien de Christian Epailly, agriculteur et ancien président de la SAFER (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural) de Guyane.
Olivier Taoumi, qui se revendique d’une alliance Les Républicains et Rassemblement National, a reçu une lettre de soutien d’Eric Ciotti.
Notez que le candidat à la députation en Guyane n’a pas le soutien du bureau local LR, qui appelle d’ailleurs à voter Boris Chong-Sit dans la première circonscription et Jean-Philippe Dolor dans la seconde.
Olivier Taoumi nous a, cependant, informés avoir adhéré au nouveau parti d’Eric Ciotti « Républicains à droite ». Le candidat précise qu‘il crée « la Fédération Guyane Républicains à Droite provisoire qui fonctionnera dans l’attente de mettre en place les instances nationales et régionales ».
Par ailleurs, notez que le Mouvement des Entreprises de Franc (MEDEF) Guyane a adressé une lettre ouverte aux 10 candidats aux élections législatives anticipées. Ce courrier contient quatre propositions témoignant l’engagement des adhérents du MEDEF en faveur de la réussite économique de la Guyane. L’organisme, qui attendait des retours des candidats, a reçu une seule réponse, celle du candidat Davy Rimane.
Enfin, la fédération Guyane Nature Environnement, appelle « tous les électeurs et toutes les électrices à s’unir contre les idées d’extrême droite en votant pour un programme mettant le vivant et les plus vulnérables d’entre nous au cœur de ses préoccupations, défendant les libertés démocratiques et des politiques à même de répondre aux défis écologiques, économiques et sociaux de notre époque ».
Après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, il était le premier candidat a déclaré sa candidature en Guyane. Jean-Philippe Dolor se présente pour la troisième fois aux élections législatives en Guyane. On s’intéresse à son parcours dans ce dernier numéro de notre série de portraits des candidats.
Jean-Philippe Dolor est né à Maripasoula, entouré d’une famille d’agriculteurs. En 2013, ce titulaire d’une licence en droit privé et d’un master en droit public obtient son premier CDI à l’hôpital Franck Joly de Saint-Laurent du Maroni, il intègre la cellule des marchés publics. Il est ensuite directeur général des services à la mairie d’Apatou (de 2015 à 2017), avant d’être directeur de cabinet du maire de Cayenne jusqu’à ce jour.
En 2012, dans la sphère politique, il est président des jeunes du Parti Socialiste Guyanais. En 2017, il est le directeur de campagne de Lénaïck Adam (qui est élu député de la 2nde circonscription cette année-là), avant de se présenter lui-même en 2018, à l’occasion de l’élection législative partielle qui se tient en Guyane. D’ailleurs, est finalement déclaré inéligible pendant un an par le Conseil constitutionnel en février 2019.
Pour la troisième fois, Jean-Philippe Dolor se présente dans la seconde circonscription de la Guyane. Il s’agit d’un candidat sans étiquette, qui a tout de même précisé sur notre plateau qu’il était de droite. Il entend, « défendre l’exception guyanaise ».
Parmi les priorités du candidat, il y a le désenclavement, la santé, mais surtout la question de la vie chère.
Il faut véritablement dévérouiller le système, réinventer le modèle économique pour permettre aux importations d’être moins chères ici et lutter contre les monopoles qui sont établis depuis de nombreuses années.
En ce qui concerne l’évolution institutionnelle, « je vais travailler en étroite collaboration avec la Collectivité Territoriale de Guyane, les maires et la société civile« , prévoit le candidat. Il poursuit : « il y a une volonté de transformer le cadre institutionnel dans le cadre de la république française. C’est une autonomie qui permettra de mieux entendre, comprendre et faire respecter les réalités guyanaises. »
S’il était élu député, Jean-Philippe Dolor annonce qu’il installera une permanence parlementaire dans la seconde circonscription pour travailler avec les maires et la population.
Ce samedi 29 juin en Guyane les électeurs sont appelés aux urnes pour le 1er tour des législatives 2024. Objectif : élire les deux députés représentants le territoire. Cinq candidats se présentent dans la 2ème circonscription. Quelles sont leurs propositions face à la vie chère, au désenclavement, à l’immigration ?
Quelles seront leur postures s’ils sont élus à l’assemblée nationale ? Suivez le débat.
Akatia Séverine et Asente Tomania, élèves du lycée Lumina Sophie de Saint-Laurent-du-Maroni, sont admises à Sciences Po Paris après un parcours d’excellence. Retour sur leur réussite et les efforts de l’établissement pour promouvoir l’éducation.
Le lycée Lumina Sophie de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane est en fête. Deux de ses élèves, Akatia Séverine et Asente Tomania, ont été admises à Sciences Po Paris, l’une des institutions les plus prestigieuses de France. Cette réussite est le fruit de plusieurs années d’efforts intenses et de dévouement, tant des élèves que de leurs enseignants.
Benjamin Donzac, professeur d’histoire-géographie et coordonnateur des ateliers Sciences Po, explique :
Depuis plus de dix ans, nous préparons nos élèves à ce concours prestigieux via la Convention d’éducation prioritaire (CEP) en partenariat avec Sciences Po Paris. » Chaque mercredi après-midi, les élèves volontaires suivent des sessions intensives. Cette année, parmi les neuf candidats initiaux, cinq ont été admissibles à l’oral et deux ont été admises. Cela porte à vingt-huit le nombre de nos élèves ayant intégré Sciences Po depuis 2011
Mes parents ont toujours été impliqués politiquement, ce qui m’a inspirée à suivre cette voie.
Akatia aspire à intégrer des institutions internationales comme l’ONU ou l’Union européenne pour renforcer les liens entre la Guyane et ces organismes. « Je suis très motivée par l’éducation et je crois en son pouvoir d’émancipation, » confie-t-elle.
De son côté, Asente Tomania se distingue par sa détermination à surmonter les défis.
Venir à Saint-Laurent-du-Maroni depuis Apatou tous les jours était difficile, mais cela m’a appris à surmonter les obstacles
Explique-t-elle. Première de sa famille à s’engager dans des études supérieures, Asente souhaite aider les autres et pourrait se tourner vers une carrière politique en Guyane, voire devenir mairesse d’Apatou.
Moncef M’Haouech, proviseur du lycée depuis 2022, souligne l’importance du soutien scolaire :
Nous avons renforcé l’encadrement pour aider nos élèves à préparer des concours prestigieux. Voir deux de nos élèves admises est une grande fierté pour notre établissement.
Le proviseur met également en avant le rôle crucial des enseignants dévoués, tels que Benjamin Donzac, dans la réussite de ces élèves.
Le lycée Lumina Sophie compte poursuivre sur cette lancée. « Nous sommes déterminés à amplifier ce dispositif et à élargir nos partenariats avec d’autres grandes écoles pour continuer à viser l’excellence, » affirme Monsef Mawech. Le proviseur espère que le succès de Séverine et Tomania inspirera d’autres élèves, en particulier les filles, à poursuivre leurs ambitions académiques et professionnelles.
L’histoire d’Akatia et d’Asente est une source d’inspiration pour toute la communauté de Saint-Laurent-du-Maroni et au-delà. Leurs réussites montrent que, malgré les défis géographiques et sociaux, la persévérance et le soutien adéquat peuvent mener à des réalisations exceptionnelles. Leur exemple incarne la devise de leur lycée : viser haut et ne jamais abandonner.
Ce n’est pas vraiment une surprise le nombre restreint de candidats dans les deux circonscriptions de Guyane.
Il faut comprendre qu’en dissolvant l’Assemblée nationale au soir du 9 juin, Emmanuel Macron a pris tout le monde de court d’autant qu’il défendait le contraire quelques jours avant.
Imprévisible cette décision présidentielle, personne n’était prêt. En dehors des partis politiques, organisations établies et élus, difficile pour les habituels sans étiquette d’avoir le temps de se retourner et de faire acte de candidature.
Pas de surprise dans la première circonscription, tous les candidats attendus sont là ! Jean Victor Castor, député MDES sortant, Boris Chong Sit sans étiquette, Yvane Goua n’a pas de parti mais une présence permanente sur le terrain et sur tous les fronts… Et ça, cela vaut tous les partis. Elle pense certainement faire fructifier son résultat du premier tour en 2020 où elle a fini en tête avec 20,77 % des suffrages.
Le moins connu des candidats est Jean-Yves Mirakoff de Nouvelles forces de Guyane. Peu connu mais membre d’un parti qui a du poids et des moyens puisqu’il s’agit de celui de la sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth. L’autre candidat de cette circonscription est Olivier Taoumi sous l’étiquette Les Républicains et le Rassemblement national. Un homme qui était très proche de Gabriel Serville jusqu’à récemment. Faut-il voir dans cette candidature une quelconque filiation idéologique ? La campagne le dira.
La première circonscription comprend : Approuague-Kaw, Cayenne 1 Nord-Ouest, Cayenne II Nord-Est, Cayenne III Sud-Ouest, CayenneIV Centre, Cayenne V Sud, Cayenne VI Sud-Est, Matoury, Rémire-Montjoly, Roura, Saint-Georges-Oyapock.
Dans la deuxième circonscription, sans que l’on puisse parler de surprise, on n’attendait pas spécialement Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni et présidente de la CCOG. Personne ne peut préjuger qu’elle peut faire campagne avec les moyens de ces deux institutions, c’est interdit par la loi. En revanche sa connaissance évidente du terrain et des gens du fait de ses deux fonctions, ne peut la desservir.
Aldo Neman se présente comme champion du collectif Apachi qui se bat pour le désenclavement de la Guyane. Est-ce le combat de tout le Maroni ? La lecture des résultats du premier tour sera intéressante à plus d’un titre.
Les deux finalistes de 2020, Davy Rimane, député sortant et Jean-Philippe Dolor sont prêts à refaire le match. Et puis, le dernier candidat dans cette circonscription n’est pas connu du grand public et des médias. Il s’appelle Sébastien Caugant, il est enseignant et défend la bannière Lutte ouvrière.
La deuxième circonscription comprend : Iracoubo, Kourou, Mana, Macouria, Maripasoula, Saint-Laurent-du-Maroni, Sinnamary et Montsinery Tonnegrande.
L’annonce surprise du maire de Saint-Laurent-du-Maroni de se présenter aux élections législatives a suscité des réactions variées parmi les administrés. Entre soutien, scepticisme et critiques, la population exprime son opinion face à cette candidature inattendue.
Les habitants de Saint-Laurent-du-Maroni ont été pris de court par la décision de leur maire de se lancer dans la course aux élections législatives. Les avis divergent fortement sur cette initiative.
« Elle tente sa chance, on verra bien ce que ça va donner, » exprime l’un, reflétant un sentiment d’attente prudente. D’autres, cependant, se montrent plus critiques. « C’est de l’idiotie, c’est de la bêtise, » s’indigne un administré, tandis qu’un autre s’interroge : « Elle a déjà assez de casquettes, pourquoi se présenter comme député ? »
Certains, semblent préoccupés par la possible négligence de ses responsabilités actuelles. « C’est un peu bizarre qu’elle quitte sa mairie… pour aller sur un autre mandat, » remarque un citoyen. Un autre ajoute : « Peut-être que la population va se sentir trahie. »
Néanmoins, des voix plus positives se font entendre. « Elle est capable de faire les deux, » dit un administré. « Si elle se présente, c’est qu’elle se sent capable, » déclare un autre, prêt à lui faire confiance.
La population de Saint-Laurent-du-Maroni semble divisée, oscillant entre espoir et scepticisme quant aux implications de cette candidature surprenante pour leur ville.
