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  • cinq suspects arrêtés au Surinam et transférés en garde à vue à Saint-Laurent-du-Maroni

    cinq suspects arrêtés au Surinam et transférés en garde à vue à Saint-Laurent-du-Maroni

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    Soupçonnés de braquages et de violences à main armée à Saint-Laurent-du-Maroni, cinq jeunes Français en situation irrégulière ont été arrêtés mardi à Paramaribo, au Surinam. Transférés en Guyane, trois d’entre eux ont été déférés au parquet, tandis que les autorités locales poursuivent l’enquête.


    La gendarmerie de Saint-Laurent-du-Maroni. Trois des suspects ont été déférés au parquet, les deux autres étant toujours sous examen approfondi pour recueillir des éléments supplémentaires.


    Cinq suspects transférés de Paramaribo à Saint-Laurent-du-Maroni. Accusés d’avoir participé à une série de violences et de braquages qui secouent Saint-Laurent-du-Maroni depuis plusieurs semaines, cinq jeunes Français, âgés de 18 à 25 ans, ont été arrêtés au Surinam mardi après-midi. En situation irrégulière sur le territoire surinamais, ils ont été remis aux autorités françaises le soir même, puis placés en garde à vue à leur arrivée à Saint-Laurent-du-Maroni. Depuis leur interpellation, l’enquête progresse, les forces de sécurité se concentrant sur l’implication de chacun dans ces événements violents.

    Trois des suspects ont été déférés au parquet, les deux autres étant toujours sous examen approfondi pour recueillir des éléments supplémentaires. Les autorités de Saint-Laurent-du-Maroni travaillent en étroite collaboration avec les forces de police du Surinam, le JIT (Judicial Intervention Team), un effort que le commandant de la gendarmerie locale, Stéphane Babel, qualifie de « coopération transfrontalière essentielle » pour enrayer la violence qui sévit dans la région.

    Les tensions à Saint-Laurent-du-Maroni n’ont cessé de croître ces dernières semaines, marquées par une série de fusillades et de vols à main armée. En parallèle de ces interpellations, les forces de l’ordre ont intensifié leurs contrôles, avec dix armes à feu réelles et trois pistolets factices confisqués au cours des quinze derniers jours. Certains des détenteurs d’armes arrêtés ont été condamnés à des peines de prison avec sursis, tandis que d’autres seront convoqués prochainement devant la justice.

    Avec la recrudescence de ces violences, les opérations communes entre la gendarmerie française et les forces de police surinamaise se multiplient pour limiter les activités criminelles le long de cette frontière sensible.



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  • les élus de Saint-Laurent-du-Maroni mettent fin à leur mouvement de protestation contre l’insécurité

    les élus de Saint-Laurent-du-Maroni mettent fin à leur mouvement de protestation contre l’insécurité

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    Depuis une semaine, les élus locaux se relayaient sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni en guise de protestation contre l’insécurité.

    Les élus de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, ont mis fin à leur mouvement de protestation contre l’insécurité après avoir reçu un courrier et des engagements du Premier ministre, a affirmé la maire de la ville, Sophie Charles.

    « Le mouvement est terminé dans sa forme actuelle« , a -t-elle indiqué. Elle dit avoir reçu une lettre de Michel Barnier en réponse à ses revendications. Selon l’édile, le Premier ministre a notamment promis l’envoi d’un escadron de gendarmerie mobile « dans un délai de 15 jours« .

    « Il ne s’agit pas de véritables renforts supplémentaires, mais d’un retour des effectifs précédemment en poste en Guyane« , précise la mairie de Saint-Laurent, ville frontalière de l’ouest de la Guyane séparée du Suriname par le fleuve Maroni et seconde commune du département.

    Depuis une semaine, les élus de Saint-Laurent se relayaient sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni en guise de protestation.

    La ville d’officiellement 50.000 habitants, mais de 80.000 habitants selon les élus, est marquée par une criminalité croissante. La dernière agression remonte au week-end dernier, quand des agents de la police aux frontières (PAF) ont été visés par des tirs, sans faire de blessé. Le 6 octobre, un adjoint de l’édile avait par ailleurs été ligoté et agressé à son domicile.

    La commune compte actuellement « 170 gendarmes et 50 policiers aux frontières« , a précisé le préfet de Guyane Antoine Poussier. Des mesures ont été prises, ajoute-t-il, insistant sur la collaboration des forces de l’ordre françaises et surinamaises dans la lutte contre la criminalité.

    Le poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace par les élus, est en revanche maintenu. « Il protège aussi bien Saint-Laurent que le reste de la Guyane« , affirme M. Poussier. Selon lui, près de 700 personnes inscrites au fichier des personnes recherchées ont été interceptées grâce à ces contrôles.



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  • plusieurs préoccupations quant à l’impact environnemental

    plusieurs préoccupations quant à l’impact environnemental

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    L’autorité environnementale a émis son avis concernant le projet de zone d’aménagement concerté (Zac) situé dans le secteur de Margot à Saint-Laurent du Maroni en Guyane. Ce projet, d’une superficie de 150 hectares, vise à créer un pôle économique et résidentiel, comprenant 500 logements, un palais omnisports, une école et un centre judiciaire et pénitentiaire.

    L’autorité environnementale, instance chargée par le gouvernement d’évaluer les risques environnementaux des plans et programmes, a soulevé plusieurs préoccupations quant à l’impact environnemental du projet de la Zac Margot.

    L’autorité recommande ainsi des mesures supplémentaires pour atténuer la pollution de l’air, en raison de l’absence de station de surveillance de la qualité de l’air à proximité.

    La question de la gestion de l’eau est aussi abordée. L’autorité demande une meilleure évaluation des incidences du projet sur les cours d’eau et un plan de gestion plus détaillé.

    Sur la biodiversité : l’autorité insiste sur la nécessité de mesures de compensation pour les atteintes à la biodiversité, et recommande une analyse plus approfondie des impacts du projet sur les habitats naturels.

    Enfin concernant l’artificialisation des sols : l’autorité environnementale appelle à une réduction de l’imperméabilisation des sols, en limitant l’emprise du projet et en utilisant des matériaux perméables.

    L’autorité recommande également d’inclure les projets du pôle judiciaire et pénitentiaire dans l’évaluation d’impact du projet Zac Margot, ainsi que de procéder à une meilleure concertation avec les habitants et les populations.

    Le projet Zac Margot est une composante d’une opération d’intérêt national plus vaste à Saint-Laurent du Maroni. L’autorité environnementale souligne la nécessité d’un système de transports en commun pour permettre la réalisation de ces trois projets.



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  • Saint-Laurent du Maroni : un feu de végétation a déjà brûlé dix hectares – Mo News

    Saint-Laurent du Maroni : un feu de végétation a déjà brûlé dix hectares – Mo News

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    Un nouveau feu de végétation s’est déclaré à 14 heures à Paul Isnard sur la commune de Saint Laurent du Maroni. Plusieurs habitations menacées.

    Cinq véhicules de pompiers se sont mobilisés le mardi 15 octobre aux alentours de 14 heures pour un feu de végétation.

    Dix hectares de champs de canne, situés à Paul Isnard, sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni, ont déjà été ravagés par les flammes. Plusieurs habitations restent toujours menacées, selon les pompiers présents sur place.

    Pour l’instant, aucun blessé n’est à déplorer.

    Plusieurs feux de végétation

    Depuis plusieurs mois, le nombre de feux de végétation ne cesse d’augmenter sur le territoire.

    Marquée par un déficit pluvial inquiétant, la journée du 14 octobre a comptabilisé pas moins de treize feux de végétation déclarés dans le département.

    Un phénomène qui risque bien de se reproduire.

    Pour rappel, selon un communiqué de la préfecture, ce type d’intervention devrait se multiplier en raison du dessèchement des végétaux, qui favorise la propagation des incendies.

     

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  • les réponses du gouvernement après cinq jours de mobilisation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni

    les réponses du gouvernement après cinq jours de mobilisation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni

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    Après cinq jours de sit-in devant la sous-préfecture, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni ont reçu une réponse officielle du Premier ministre. Si certaines demandes sont acceptées, les discussions continuent. Olivier Goudet, président de Trop Violans, est venu exprimer son soutien aux élus et à la population.

    La mobilisation menée par les élus de Saint-Laurent-du-Maroni pour demander des mesures face à l’insécurité a franchi une étape. Ce lundi 14 octobre, après cinq jours de sit-in devant la sous-préfecture, la maire Sophie Charles a reçu une réponse écrite du Premier ministre qui accède à plusieurs demandes, dont le renfort des forces de l’ordre.  Un escadron supplémentaire sera déployé sous quinze jours, et des agents sont déjà arrivés dans la commune durant le week-end.

    « Nous avons obtenu des réponses positives, mais tout n’est pas encore réglé. Nous poursuivons les discussions pour garantir la sécurité de notre ville, » a déclaré Mme Charles, soulignant la détermination des élus à poursuivre leurs efforts.

    Le gouvernement a également accepté de soutenir l’éradication de certains quartiers informels identifiés comme foyers de criminalité. Concernant le point de contrôle routier (PCR) de Margot, des discussions sont prévues avec le préfet pour réévaluer ce dispositif.

    Olivier Goudet, président de l’association Trop Violans, s’est rendu à Saint-Laurent pour manifester son soutien aux élus et à la population. « Il était important de venir soutenir les élus de Saint-Laurent car ce mépris vis-à-vis de la municipalité n’était pas tolérable », a-t-il déclaré. Bien qu’il ait exprimé des réserves sur une trop grande militarisation de la ville, il a également annoncé l’organisation d’une marche vendredi prochain pour soutenir les victimes de violences en Guyane et dans les Antilles.


    La maire de Saint-Laurent en réunion avec l’association Trop Violans qui soutien le sit-in de la municipalité


    Avec ces premiers engagements, les élus ont décidé de suspendre temporairement leur sit-in, mais restent vigilants quant à la mise en œuvre des actions promises.



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  • Guyane : Fin de la mobilisation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni après des engagements concrets du gouvernement

    Guyane : Fin de la mobilisation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni après des engagements concrets du gouvernement

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    Pour rappel, les élus de cette commune de l’ouest guyanais avaient alerté à plusieurs reprises sur une insécurité jugée « hors de contrôle ». En cause : une recrudescence de la criminalité, amplifiée par la présence de quartiers informels considérés comme des bases arrière pour les activités criminelles. Lors de leurs manifestations, ils avaient exprimé leur frustration face à l’inaction perçue des autorités et leur volonté d’obtenir des réponses rapides et efficaces.

    Lire ici : Guyane : Les élus de Saint-Laurent du Maroni manifestent et alertent une nouvelle fois le gouvernement face à une insécurité hors de contrôle

    Les revendications principales concernaient le déploiement d’effectifs supplémentaires des forces de l’ordre et la démolition des quartiers informels. Selon Sophie Charles, ces demandes ont été entendues. Un escadron de gendarmes supplémentaires doit être déployé dans un délai de quinze jours, et d’autres renforts sont déjà arrivés ce week-end. De plus, le gouvernement a donné un avis favorable quant à des actions face aux quartiers informels « bases arrière de la criminalité », affirmait Sophie Charles au micro de Guyane la 1ere.

    Ces mesures visent à répondre aux préoccupations des habitants et à restaurer un climat de sécurité dans cette zone sensible. Les élus espèrent que la mise en œuvre rapide de ces engagements permettra de freiner la dégradation de la situation sécuritaire dans la commune. 

    Damien CHAILLOT

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  • En Guyane, Saint-Laurent-du-Maroni en proie à une violence endémique

    En Guyane, Saint-Laurent-du-Maroni en proie à une violence endémique

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    « Nous vivons dans un climat de terreur qui ne cesse de grandir. Chaque jour, nous vivons sous la menace d’agressions, de braquages et de fusillades en plein jour », déclare à l’AFP Sophie Charles, maire sans étiquette depuis 2018 de cette ville frontalière du Suriname.

    Dans un courrier adressé le 4 octobre au Premier ministre Michel Barnier, l’édile « exige de l’État, dans l’exercice de ses compétences régaliennes, des mesures immédiates et des solutions structurelles ».

    Un quart des faits de vols à main armée recensés en zone gendarmerie dans toute la France sont commis sur la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni, selon des chiffres officiels de 2023.

    Pour contrer cette criminalité croissante, Sophie Charles demande une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité, « aujourd’hui calibrés pour une ville de 50.000 habitants alors que notre population est plus proche de 80.000, avec des problématiques de trafics, d’immigration illégale et de délinquance que les autres villes n’ont pas ».

    L’abandon du poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace, et la création d’un commissariat de police nationale sont attendus. L’instauration en « priorité nationale » de la sécurisation du fleuve frontalier Maroni, par où transitent les trafics selon les autorités, est également demandée.

    Cette recrudescence d’actes violents intervient alors que les effectifs de gendarmerie ont été réduits dans la perspective des JO de Paris.

    Des policiers contrôlent un homme lors d'une opération de lutte contre la délinquance dans un quartier sensible "place nette" décidée par les autorités suite au meurtre en plein jour d'un pharmacien à Saint-Laurent du Maroni, le 3 mai 2024
    Des policiers contrôlent un homme lors d’une opération de lutte contre la délinquance dans un quartier sensible « place nette » décidée par les autorités suite au meurtre en plein jour d’un pharmacien à Saint-Laurent du Maroni, le 3 mai 2024 PHOTO AFP / jody amiet

    « Aujourd’hui nous disposons de quatre escadrons alors que nous en avions six avant les Jeux olympiques », reconnaît la préfecture de Guyane. Mais « ces deux escadrons vont nous être restitués avant la fin d’année et un renfort supplémentaire d’un escadron a été demandé pour à terme être à sept », assure-t-on de même source.

    En outre le GIGN, l’unité d’intervention de la gendarmerie, « est déployé sur Saint-Laurent » depuis le 3 octobre, ajoutent les services de l’Etat en Guyane.

    « Insuffisant », estiment les élus locaux, qui se relayent depuis plusieurs jours sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent en guise de protestation.

    Dans la capitale de l’Ouest guyanais, une compagnie départementale de gendarmerie forte de 133 militaires doit assurer la sécurité de Saint-Laurent et ses environs – un ressort grand comme la Belgique.

    En agglomération, elle est épaulée par un escadron de gendarmes mobiles (72 hommes et femmes), 60 fonctionnaires de la police aux frontières, et une brigade fluviale créée le 1er mars avec dix militaires et deux embarcations. La police municipale (23 personnels) complète le dispositif.

    La mairie demande aujourd’hui des mesures plus radicales que l’augmentation des effectifs: la destruction de quartiers informels, alors que 60% des logements sont considérés comme illégaux dans la ville.

    Une option à laquelle la préfecture a confirmé à l’AFP avoir donné son accord, « pour permettre la démolition de bâtiments dans des squats, foyer de délinquance et lieu de stockage d’armes ».

    La municipalité assure que « cette démarche se fera dans le respect de la loi, avec le relogement des personnes en situation régulière et éligibles ».

    « Il est important de rappeler que près de 20.000 personnes vivent dans ces quartiers faute de logements disponibles, et que la majorité d’entre elles ne sont pas des criminels, mais des familles sans autre choix », souligne la mairie.

    Avec sa population jeune aux perspectives limitées et sa croissance démographique foudroyante, Saint-Laurent-du-Maroni cumule les défis. La ville, où l’âge médian est de 17 ans, a enregistré 3.300 naissances l’année dernière. D’après l’Agence française de développement, elle deviendra en 2030 la commune la plus peuplée de Guyane.

    Une force au vu du potentiel de développement, mais aussi une faiblesse tant la population croît plus vite que les emplois et les infrastructures. A Saint-Laurent, un habitant sur deux est sans emploi.

    Des policiers contrôlent un homme lors d'une opération de lutte contre la délinquance dans un quartier sensible lors d'une opération "place nette" décidée par les autorités suite au meurtre en plein jour d'un pharmacien à Saint-Laurent du Maroni, le 2...
    Des policiers contrôlent un homme lors d’une opération de lutte contre la délinquance dans un quartier sensible lors d’une opération « place nette » décidée par les autorités suite au meurtre en plein jour d’un pharmacien à Saint-Laurent du Maroni, le 2… PHOTO AFP / jody amiet

    Terreau fertile pour la délinquance, la précarité, endémique en Guyane où 53% de la population vit sous le seuil de pauvreté, est exacerbée localement depuis l’épidémie de Covid-19 et la crise économique au Suriname. En témoigne l’explosion des demandes au centre communal d’action sociale, passé de 3.000 bénéficiaires en 2022 à plus de 10.000 l’année suivante.

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  • Guyane: pas un jour ou presque sans un fait divers violent à Saint-Laurent-du-Maroni

    Guyane: pas un jour ou presque sans un fait divers violent à Saint-Laurent-du-Maroni

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    Un quart des faits de vols à main armée recensés en zone gendarmerie dans toute la France sont commis sur la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni, selon des chiffres officiels de 2023. Pour contrer cette criminalité croissante, Sophie Charles demande une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité, « aujourd’hui calibrés pour une ville de 50.000 habitants alors que notre population est plus proche de 80.000, avec des problématiques de trafics, d’immigration illégale et de délinquance que les autres villes n’ont pas ».

    L’abandon du poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace, et la création d’un commissariat de police nationale sont attendus. L’instauration en « priorité nationale » de la sécurisation du fleuve frontalier Maroni, par où transitent les trafics selon les autorités, est également demandée.

    Le GIGN en renfort

    Cette recrudescence d’actes violents intervient alors que les effectifs de gendarmerie ont été réduits dans la perspective des JO de Paris. « Aujourd’hui nous disposons de quatre escadrons alors que nous en avions six avant les Jeux olympiques », reconnaît la préfecture de Guyane. Mais « ces deux escadrons vont nous être restitués avant la fin d’année et un renfort supplémentaire d’un escadron a été demandé pour à terme être à sept », assure-t-on de même source. En outre le GIGN, l’unité d’intervention de la gendarmerie, « est déployé sur Saint-Laurent » depuis le 3 octobre, ajoutent les services de l’État en Guyane. « Insuffisant », estiment les élus locaux, qui se relayent depuis plusieurs jours sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent en guise de protestation.

    Dans la capitale de l’Ouest guyanais, une compagnie départementale de gendarmerie forte de 133 militaires doit assurer la sécurité de Saint-Laurent et ses environs – un ressort grand comme la Belgique. En agglomération, elle est épaulée par un escadron de gendarmes mobiles (72 hommes et femmes), 60 fonctionnaires de la police aux frontières, et une brigade fluviale créée le 1er mars avec dix militaires et deux embarcations. La police municipale (23 personnels) complète le dispositif.

    La mairie demande aujourd’hui des mesures plus radicales que l’augmentation des effectifs : la destruction de quartiers informels, alors que 60 % des logements sont considérés comme illégaux dans la ville. Une option à laquelle la préfecture a confirmé avoir donné son accord, « pour permettre la démolition de bâtiments dans des squats, foyer de délinquance et lieu de stockage d’armes ». La municipalité assure que « cette démarche se fera dans le respect de la loi, avec le relogement des personnes en situation régulière et éligibles ».

    Avec sa population jeune aux perspectives limitées et sa croissance démographique foudroyante, Saint-Laurent-du-Maroni cumule les défis. La ville, où l’âge médian est de 17 ans, a enregistré 3.300 naissances l’année dernière. D’après l’Agence française de développement, elle deviendra en 2030 la commune la plus peuplée de Guyane. Une force au vu du potentiel de développement, mais aussi une faiblesse tant la population croît plus vite que les emplois et les infrastructures. À Saint-Laurent, un habitant sur deux est sans emploi.

    Terreau fertile pour la délinquance, la précarité, endémique en Guyane où 53 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, est exacerbée localement depuis l’épidémie de Covid-19 et la crise économique au Suriname. En témoigne l’explosion des demandes au centre communal d’action sociale, passé de 3.000 bénéficiaires en 2022 à plus de 10.000 l’année suivante.

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  • En Guyane, Saint-Laurent-du-Maroni en proie à une violence endémique : Actualités

    En Guyane, Saint-Laurent-du-Maroni en proie à une violence endémique : Actualités

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    Braquages, meurtres, home-jackings, tirs sur les gendarmes… Pas un jour ou presque sans un fait divers violent à Saint-Laurent-du-Maroni, dans l’ouest de la Guyane. Face à ce nouveau cycle d’exactions, l’ex-cité bagnarde en appelle à l’Etat.

    « Nous vivons dans un climat de terreur qui ne cesse de grandir. Chaque jour, nous vivons sous la menace d’agressions, de braquages et de fusillades en plein jour », déclare à l’AFP Sophie Charles, maire sans étiquette depuis 2018 de cette ville frontalière du Suriname.

    Dans un courrier adressé le 4 octobre au Premier ministre Michel Barnier, l’édile « exige de l’État, dans l’exercice de ses compétences régaliennes, des mesures immédiates et des solutions structurelles ».

    Un quart des faits de vols à main armée recensés en zone gendarmerie dans toute la France sont commis sur la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni, selon des chiffres officiels de 2023.

    Pour contrer cette criminalité croissante, Sophie Charles demande une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité, « aujourd’hui calibrés pour une ville de 50.000 habitants alors que notre population est plus proche de 80.000, avec des problématiques de trafics, d’immigration illégale et de délinquance que les autres villes n’ont pas ».

    L’abandon du poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace, et la création d’un commissariat de police nationale sont attendus. L’instauration en « priorité nationale » de la sécurisation du fleuve frontalier Maroni, par où transitent les trafics selon les autorités, est également demandée.

    – Le GIGN en renfort –

    Cette recrudescence d’actes violents intervient alors que les effectifs de gendarmerie ont été réduits dans la perspective des JO de Paris.

    « Aujourd’hui nous disposons de quatre escadrons alors que nous en avions six avant les Jeux olympiques », reconnaît la préfecture de Guyane. Mais « ces deux escadrons vont nous être restitués avant la fin d’année et un renfort supplémentaire d’un escadron a été demandé pour à terme être à sept », assure-t-on de même source.

    En outre le GIGN, l’unité d’intervention de la gendarmerie, « est déployé sur Saint-Laurent » depuis le 3 octobre, ajoutent les services de l’Etat en Guyane.

    « Insuffisant », estiment les élus locaux, qui se relayent depuis plusieurs jours sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent en guise de protestation.

    Dans la capitale de l’Ouest guyanais, une compagnie départementale de gendarmerie forte de 133 militaires doit assurer la sécurité de Saint-Laurent et ses environs – un ressort grand comme la Belgique.

    En agglomération, elle est épaulée par un escadron de gendarmes mobiles (72 hommes et femmes), 60 fonctionnaires de la police aux frontières, et une brigade fluviale créée le 1er mars avec dix militaires et deux embarcations. La police municipale (23 personnels) complète le dispositif.

    La mairie demande aujourd’hui des mesures plus radicales que l’augmentation des effectifs: la destruction de quartiers informels, alors que 60% des logements sont considérés comme illégaux dans la ville.

    Une option à laquelle la préfecture a confirmé à l’AFP avoir donné son accord, « pour permettre la démolition de bâtiments dans des squats, foyer de délinquance et lieu de stockage d’armes ».

    La municipalité assure que « cette démarche se fera dans le respect de la loi, avec le relogement des personnes en situation régulière et éligibles ».

    « Il est important de rappeler que près de 20.000 personnes vivent dans ces quartiers faute de logements disponibles, et que la majorité d’entre elles ne sont pas des criminels, mais des familles sans autre choix », souligne la mairie.

    Avec sa population jeune aux perspectives limitées et sa croissance démographique foudroyante, Saint-Laurent-du-Maroni cumule les défis. La ville, où l’âge médian est de 17 ans, a enregistré 3.300 naissances l’année dernière. D’après l’Agence française de développement, elle deviendra en 2030 la commune la plus peuplée de Guyane.

    Une force au vu du potentiel de développement, mais aussi une faiblesse tant la population croît plus vite que les emplois et les infrastructures. A Saint-Laurent, un habitant sur deux est sans emploi.

    Terreau fertile pour la délinquance, la précarité, endémique en Guyane où 53% de la population vit sous le seuil de pauvreté, est exacerbée localement depuis l’épidémie de Covid-19 et la crise économique au Suriname. En témoigne l’explosion des demandes au centre communal d’action sociale, passé de 3.000 bénéficiaires en 2022 à plus de 10.000 l’année suivante.

    publié le 14 octobre à 17h31, AFP

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  • En Guyane, Saint-Laurent-du-Maroni en proie à une violence endémique

    En Guyane, Saint-Laurent-du-Maroni en proie à une violence endémique

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    Braquages, meurtres, home-jackings, tirs sur les gendarmes… Pas un jour ou presque sans un fait divers violent à Saint-Laurent-du-Maroni, dans l’ouest de la Guyane. Face à ce nouveau cycle d’exactions, l’ex-cité bagnarde en appelle à l’Etat.

    « Nous vivons dans un climat de terreur qui ne cesse de grandir. Chaque jour, nous vivons sous la menace d’agressions, de braquages et de fusillades en plein jour », déclare à l’AFP Sophie Charles, maire sans étiquette depuis 2018 de cette ville frontalière du Suriname.

    Dans un courrier adressé le 4 octobre au Premier ministre Michel Barnier, l’édile « exige de l’État, dans l’exercice de ses compétences régaliennes, des mesures immédiates et des solutions structurelles ».

    Un quart des faits de vols à main armée recensés en zone gendarmerie dans toute la France sont commis sur la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni, selon des chiffres officiels de 2023.

    Pour contrer cette criminalité croissante, Sophie Charles demande une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité, « aujourd’hui calibrés pour une ville de 50.000 habitants alors que notre population est plus proche de 80.000, avec des problématiques de trafics, d’immigration illégale et de délinquance que les autres villes n’ont pas ».

    L’abandon du poste de contrôle routier à l’entrée de Saint-Laurent, jugé inefficace, et la création d’un commissariat de police nationale sont attendus. L’instauration en « priorité nationale » de la sécurisation du fleuve frontalier Maroni, par où transitent les trafics selon les autorités, est également demandée.

    Le GIGN en renfort

    Cette recrudescence d’actes violents intervient alors que les effectifs de gendarmerie ont été réduits dans la perspective des JO de Paris.

    « Aujourd’hui nous disposons de quatre escadrons alors que nous en avions six avant les Jeux olympiques », reconnaît la préfecture de Guyane. Mais « ces deux escadrons vont nous être restitués avant la fin d’année et un renfort supplémentaire d’un escadron a été demandé pour à terme être à sept », assure-t-on de même source.

    En outre le GIGN, l’unité d’intervention de la gendarmerie, « est déployé sur Saint-Laurent » depuis le 3 octobre, ajoutent les services de l’Etat en Guyane.

    « Insuffisant », estiment les élus locaux, qui se relayent depuis plusieurs jours sur un sit-in installé devant la sous-préfecture de Saint-Laurent en guise de protestation.

    Dans la capitale de l’Ouest guyanais, une compagnie départementale de gendarmerie forte de 133 militaires doit assurer la sécurité de Saint-Laurent et ses environs – un ressort grand comme la Belgique.

    En agglomération, elle est épaulée par un escadron de gendarmes mobiles (72 hommes et femmes), 60 fonctionnaires de la police aux frontières, et une brigade fluviale créée le 1er mars avec dix militaires et deux embarcations. La police municipale (23 personnels) complète le dispositif.

    La mairie demande aujourd’hui des mesures plus radicales que l’augmentation des effectifs: la destruction de quartiers informels, alors que 60% des logements sont considérés comme illégaux dans la ville.

    Une option à laquelle la préfecture a confirmé à l’AFP avoir donné son accord, « pour permettre la démolition de bâtiments dans des squats, foyer de délinquance et lieu de stockage d’armes ».

    La municipalité assure que « cette démarche se fera dans le respect de la loi, avec le relogement des personnes en situation régulière et éligibles ».

    « Il est important de rappeler que près de 20.000 personnes vivent dans ces quartiers faute de logements disponibles, et que la majorité d’entre elles ne sont pas des criminels, mais des familles sans autre choix », souligne la mairie.

    Avec sa population jeune aux perspectives limitées et sa croissance démographique foudroyante, Saint-Laurent-du-Maroni cumule les défis. La ville, où l’âge médian est de 17 ans, a enregistré 3.300 naissances l’année dernière. D’après l’Agence française de développement, elle deviendra en 2030 la commune la plus peuplée de Guyane.

    Une force au vu du potentiel de développement, mais aussi une faiblesse tant la population croît plus vite que les emplois et les infrastructures. A Saint-Laurent, un habitant sur deux est sans emploi.

    Terreau fertile pour la délinquance, la précarité, endémique en Guyane où 53% de la population vit sous le seuil de pauvreté, est exacerbée localement depuis l’épidémie de Covid-19 et la crise économique au Suriname. En témoigne l’explosion des demandes au centre communal d’action sociale, passé de 3.000 bénéficiaires en 2022 à plus de 10.000 l’année suivante.

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