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  • Guyane : Les élus de Saint-Laurent du Maroni manifestent et alertent une nouvelle fois le gouvernement face à une insécurité hors de contrôle

    Guyane : Les élus de Saint-Laurent du Maroni manifestent et alertent une nouvelle fois le gouvernement face à une insécurité hors de contrôle

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    Sophie Charles avait déjà alerté le gouvernement la semaine précédente sur cette situation préoccupante. Elle déclare au micro de Guyane la 1ère : « Nous savons tous que nous sommes 80.000, mais les forces de l’ordre sont calibrées pour 50.000 habitants, en sachant que sur l’ensemble des forces de l’ordre qui sont ici, 30 % des postes sont vacants. Il est difficile pour nous de comprendre que nous soyons français, en France, et que nous ayons ce sentiment d’insécurité et d’abandon permanent ».

    La maire, aux côtés des autres élus, en est à son troisième courrier adressé au Premier ministre cette année. Parmi leurs revendications : le démantèlement des quartiers informels que les élus évoquent comme des refuges pour la criminalité, en particulier pour les criminels venus du Suriname voisin, ainsi qu’un renforcement des effectifs de sécurité.

    Gabriel Serville partage ce sentiment d’urgence et de frustration, pointant du doigt un manque de réaction de l’État : « J’ai l’impression que le gouvernement est largement dépassé. Peut-être qu’il entend les cris de colère qui émanent de la Guyane, mais par moment je me demande s’il n’est pas dépassé par les événements, s’il n’est pas en train de perdre le contrôle des affaires de terrain. Vous savez que souvent, on parle de problème de souveraineté nationale qui n’est pas acquise sur le territoire de la Guyane ».

    Lire aussi : Guyane : Après des tirs visant des gendarmes à Saint-Laurent du Maroni, le préfet annonce un renforcement des effectifs et la mobilisation de l’antenne du GIGN

    Face à l’urgence de la situation, une réunion de crise s’est tenue à la mi-journée, en présence de plusieurs représentants, dont le président des maires guyanais, des députés et la sénatrice de la région. Sophie Charles a de nouveau exprimé son inquiétude : « Nous avons en tant qu’élus, demandé un certain nombre de choses. On est aujourd’hui sur une année où deux élus se sont déjà fait agresser, un élu par balle en janvier, et le doyen des élus du conseil municipal qui s’est fait agresser et ligoter chez lui avec son épouse. Nous sommes sur des meurtres qui ont lieu de jour comme de nuit, la population elle-même est agressée en permanence ».

    À l’issue de la réunion, la décision a été prise d’envoyer un nouveau courrier dans les 48 heures au ministre de l’Intérieur, demandant expressément à être reçus dans un délai de dix jours pour discuter de solutions concrètes. La situation sécuritaire à Saint-Laurent-du-Maroni est particulièrement préoccupante. En effet, selon les données disponibles, 25 % des vols à main armée en zone gendarmerie sur l’ensemble du territoire français sont commis dans la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni. Bien que le ratio de gendarmes par habitant soit plus élevé que dans l’Hexagone (un gendarme pour 250 habitants, soit trois fois plus), la criminalité ne cesse d’augmenter dans l’ouest de la Guyane.

    Les élus locaux espèrent qu’une réponse rapide du gouvernement permettra de contenir cette crise et de restaurer la sécurité et la confiance de la population. 

    Damien Chaillot

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  • Clap de fin pour le Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes – Mo News

    Clap de fin pour le Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes – Mo News

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    C’est la Guadeloupéenne Malaury Eloy Paisley qui remporte le Grand Prix Fifac de cette sixième édition.

    Pendant cinq jours, le Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) a réuni plusieurs milliers de cinéphiles au camp de la Transportation à Saint-Laurent-du-Maroni.

    La sixième édition du Fifac s’est déroulée du 8 au 12 octobre au camp de la Transportation à Saint-Laurent. @Julien Clozeau

     

    Cette sixième édition, riche en découvertes, a offert un panorama exceptionnel du cinéma documentaire, avec des thématiques allant des enjeux environnementaux aux luttes sociales.

    37 films ont été présentés, dont 10 longs-métrages et 9 courts-métrages en compétition officielle. En parallèle, 16 autres films, dont 12 longs-métrages, ont été diffusés dans la section “Écrans parallèles”, et deux œuvres ont célébré les 10 ans du Doc Amazonie-Caraïbes.

    5 prix décernés

    Le jury de cette édition était présidé par la réalisatrice haïtienne Gessica Généus, lauréate du Grand Prix Fifac en 2019 pour son film Douvan jou ka lévé .

    Elle était accompagnée de Marc Barrat, réalisateur guyanais, de Wally Fall, cinéaste guadeloupéen, ainsi qu’Amandine Picault, directrice déléguée des documentaires à France Télévisions, et Luc de Saint-Sernin, auteur et réalisateur. Ensemble, ils ont eu la tâche de sélectionner les œuvres les plus marquantes de cette édition.

    Le Grand Prix Fifac a été attribué à la Guadeloupéenne Malaury Eloy Paisley pour L’homme-vertige.

    @Julien Clozeau

    Très émue, la réalisatrice nous a confié : « Mon Grand Prix à moi, c’était le film de Pierre-Michel Jean, qui est très beau et qui a demandé beaucoup de travail, beaucoup de recherches, et on a cheminé ensemble. Ce prix représente la poursuite du travail, de la lutte. On le voit en Martinique en ce moment avec toutes les révoltes, toute la colère, et cette colère, je la porte en moi, elle est en nous tous. Le film témoigne de cette colère, mais de façon plus lente. »

    En plus d’un trophée en bois de Guyane réalisé par le talentueux André Van Bree, elle a reçu une dotation de 4000 euros.

     

    C’est le sculpteur saint-laurentais André Van Bree (ici en présence de Marielle Salmier, maîtresse de la cérémonie de clôture) qui a réalisé les trophées remis aux lauréats. @Julien Clozeau

     

    Des trophées en bois de Guyane ont été remis aux lauréats. @Julien Clozeau

     

    Le jury a également décerné le Prix du Jury à Varado de Nicos Argillet et Stéphane Correa, un documentaire poignant qui a su captiver par sa narration. Le prix du meilleur court-métrage a été remis à Palomar de José Luis Jiménez Gómez, tandis que le jury des lycéens a choisi de récompenser Les âmes bossales de François Perlier, un documentaire qui rend hommage aux racines et traditions du peuple haïtien.
    Le prix du public a été attribué à SAS est passé de Chloé Bebronne. Enfin, une mention spéciale a été décernée à Tessa Leuwsha pour son film Mama Sranan, qui parle de son histoire personnelle et de ses racines surinamiennes.

    Emmanuel Choin, directrice du festival, a qualifié cette édition de “belle réussite” avant d’annoncer son départ, confiant la direction à Bertrand Le Délezir.

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  • des récits captivants primés à Saint-Laurent-du-Maroni

    des récits captivants primés à Saint-Laurent-du-Maroni

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    La 6e édition du Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbe s’est achevée après cinq jours intenses de projections, de rencontres et de découvertes culturelles. Le palmarès, dévoilé en clôture, reflète la diversité et l’engagement des réalisateurs de la région Amazonie-Caraïbe.


    Pendant cinq jours, environ 4000 passionnés de documentaires ont envahi les salles de projection et les espaces en plein air du camp de la Transportation de Saint-Laurent-du-Maroni.


    Le FIFAC 2024 s’est imposé une nouvelle fois comme le rendez-vous incontournable pour les amateurs de documentaires à Saint-Laurent-du-Maroni. Pendant cinq jours, les spectateurs ont pu découvrir des œuvres qui résonnent avec les réalités sociales et culturelles de l’Amazonie et de la Caraïbe. Entre débats, projections en plein air et rencontres enrichissantes, ce festival a su conquérir le cœur de ses participants, créant une atmosphère conviviale et passionnée.

    Grand Prix FIFAC – France Télévisions : « L’homme-vertige » de Malaury Eloy Paisley


    C’est avec émotion que « L’homme-vertige » a reçu le Grand Prix du festival


    C’est avec émotion que « L’homme-vertige » a reçu le Grand Prix du festival, une récompense bien méritée pour son exploration poétique et troublante de Pointe-à-Pitre. Dans ce documentaire, Malaury Eloy Paisley capte l’âme de cette ville guadeloupéenne où les habitants, pris dans une boucle sans fin, errent dans des rues marquées par le passé et les mutations. Le film offre une plongée profonde dans les souvenirs enfouis et les errances des personnages, suscitant un écho fort auprès du public.

    Prix du Jury : « Varado » de Nicos Argillet et Stéphane Correa


    « Varado », réalisé par Nicos Argillet et Stéphane Correa, a captivé le jury par sa vision poignante des migrations


     

    « Varado », réalisé par Nicos Argillet et Stéphane Correa, a captivé le jury par sa vision poignante des migrations et de la quête d’un avenir meilleur. En retraçant les parcours de migrants brésiliens en Guyane française, le documentaire met en lumière les espoirs, les défis et la résilience de ceux qui franchissent les frontières à la recherche d’une nouvelle vie. Ce film, touchant et sensible, rappelle l’importance des liens humains face aux obstacles.

    Mention Spéciale du Jury : « Mama Sranan » de Tessa Leuwsha


    « Mama Sranan » a séduit le jury avec son approche intime de l’identité et des racines culturelles entre le Suriname et les Pays-Bas.


     

    « Mama Sranan » a séduit le jury avec son approche intime de l’identité et des racines culturelles entre le Suriname et les Pays-Bas. Tessa Leuwsha y explore les complexités de l’héritage post-colonial à travers son histoire familiale. Ce documentaire offre un regard nuancé sur la manière dont la mémoire personnelle et la mémoire collective se rejoignent pour façonner les identités d’aujourd’hui. Une mention spéciale qui souligne la richesse des récits intimistes.

    Prix du Meilleur Court-Métrage : « Palomar » de José Luis Jiménez Gómez


    Avec « Palomar », José Luis Jiménez Gómez propose un court-métrage plein de poésie et de réalisme


     

    Avec « Palomar », José Luis Jiménez Gómez propose un court-métrage plein de poésie et de réalisme, où la vie quotidienne cubaine s’entrelace avec des thèmes universels de solitude et de survie. À travers des images contemplatives et puissantes, ce film illustre des instants de vie empreints d’une authenticité rare, offrant une véritable immersion dans la culture cubaine. Le jury a salué ce film pour sa capacité à capturer l’essence d’un lieu et de ses habitants en quelques minutes.

    Prix du Jury Lycéen : « Les âmes bossales » de François Perlier


    La jeunesse a également eu son mot à dire avec le Prix du Jury Lycéen, décerné à « Les âmes bossales » de François Perlier.


     

    La jeunesse a également eu son mot à dire avec le Prix du Jury Lycéen, décerné à « Les âmes bossales » de François Perlier. Ce documentaire entraîne les spectateurs dans les croyances et les traditions spirituelles haïtiennes, révélant des facettes souvent méconnues de cette culture vibrante. En explorant l’héritage spirituel et les pratiques culturelles, François Perlier offre un hommage aux racines et aux âmes qui habitent Haïti. Ce choix des lycéens montre leur intérêt pour des récits ancrés dans l’histoire et l’identité d’un peuple.

    Prix du Public : « SAS est passé » de Chloé Bebronne


    Le public a choisi de récompenser « SAS est passé », un film énergique qui met en lumière la culture urbaine et l’art du breakdance dans un quartier populaire.


     

    Le public a choisi de récompenser « SAS est passé », un film énergique qui met en lumière la culture urbaine et l’art du breakdance dans un quartier populaire. Chloé Bebronne capture avec brio l’esprit de ces jeunes qui trouvent dans la danse un moyen d’expression, de libération et d’affirmation de soi. Ce prix, décerné par le public, témoigne de l’impact de ce documentaire auprès des spectateurs, touchés par cette histoire authentique et inspirante.

    Après cinq jours de festivités et de projections, le FIFAC 2024 s’est achevé dans une ambiance chaleureuse, laissant dans les esprits des souvenirs impérissables et des images fortes. Cette édition, marquée par des œuvres puissantes et une diversité de voix, a rappelé combien le documentaire peut être un miroir des réalités sociales et culturelles. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la prochaine édition, dans l’attente de nouveaux récits captivants.



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  • Saint-Laurent : la violence continue, des coups de feu près du quartier Petit Paris – Mo News

    Saint-Laurent : la violence continue, des coups de feu près du quartier Petit Paris – Mo News

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    Des coups de feu ont été tirés alors que des enfants montaient dans un bus à proximité.

    Les scènes de violence semblent sans fin à Saint-Laurent.

    Ce vendredi matin, des coups de feu ont été tirés près du quartier Petit Paris. « La scène s’est déroulée non loin de l’école Giffard, alors que des enfants montaient dans le bus », rapporte Sophie Charles, maire de Saint-Laurent, mobilisée devant la préfecture pour dénoncer l’insécurité grandissante.

    Les forces de l’ordre, intervenues rapidement, ont bouclé la zone et lancé des enquêtes de proximité.

    Selon leurs premiers éléments, cet incident, bien que troublant, ne visait pas directement l’établissement scolaire.


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  • En Guyane, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni interpellent Michel Barnier au sujet de l’insécurité record

    En Guyane, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni interpellent Michel Barnier au sujet de l’insécurité record

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    Des policiers effectuent un contrôle dans un quartier de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, le 3 mai 2024.

    Chaque jour depuis mardi 8 octobre, les conseillers municipaux de Saint-Laurent-du-Maroni s’assoient devant la sous-préfecture, en se relayant toute la journée, dans l’attente d’une réponse du premier ministre à leurs revendications. Depuis plusieurs mois, la principale ville de l’ouest de la Guyane, voisine du Suriname, avec ses quelque 50 000 habitants, connaît une recrudescence de l’insécurité. « On a, de jour comme de nuit, des tirs d’armes à feu dans tous les quartiers et en centre-ville… il y a des jeunes qui sont armés et qui font la loi », déplore Sophie Charles, maire de la commune, qui avance le chiffre de « quatorze gangs dans la ville, dont onze encore actifs, car certains malfrats sont en prison ».

    L’année a été éprouvante. En janvier, le premier adjoint au maire est agressé par arme à feu, en avril une pharmacienne est tuée, puis les autorités mènent des opérations « place nette », avant une reprise de la violence. Le 28 septembre, un père est abattu chez lui lors d’un braquage, le 3 octobre, des gendarmes sont visés par des tirs, et un élu agressé à son domicile trois jours plus tard. « On a une hausse du niveau de violence depuis juillet à Saint-Laurent, avec une nouvelle accélération depuis la rentrée », confirme le général Jean-Christophe Sintive, commandant de la gendarmerie en Guyane.

    Le territoire représente 20 % des vols à main armée recensés depuis le 1er janvier en zone gendarmerie au niveau national, et Saint-Laurent-du-Maroni compte pour environ 10 % de ce total. « On a à la fois des gangs de quartiers, des jeunes qui opèrent sur la voie publique, pour des chaînes en or ou des téléphones portables, et des équipes plus nombreuses qui commettent des vols à main armée à domicile, la nuit », détaille le général Sintive.

    « Personne n’est épargné »

    Alain Chung, le président de l’Association des commerçants chinois de Saint-Laurent, évoque « une insécurité à un niveau jamais vu ». « Il y a quelques années, les magasins un peu éloignés du centre-ville étaient les plus touchés », mais « depuis deux ans, les braqueurs se rapprochent du centre, personne n’est épargné », déplore-t-il. « Et quand les autorités se concentrent sur la surveillance à la fermeture des commerces, les bandits viennent à l’ouverture, pour un fond de caisse de cinquante euros…  », poursuit Alain Chung, qui salue malgré tout « le travail incroyable des forces de l’ordre dans ce contexte tendu ».

    Dans une lettre du 3 octobre au premier ministre, la maire de Saint-Laurent plaide pour « l’arrêt du poste de contrôle » sur la route qui mène à Cayenne, afin de redéployer les effectifs « dans les quartiers sensibles ». Sophie Charles demande à l’Etat de renforcer « le contrôle du fleuve Maroni », notamment pour enrayer le trafic d’armes venu du Surinam. Elle appelle à « l’éradication de quartiers informels, (…) bases arrière des délinquants ». Enfin, l’édile réclame « une augmentation significative des effectifs des forces de sécurité (…) aujourd’hui calibrées pour une ville de cinquante mille habitants », le chiffre officiel, « alors que notre population est plus proche de quatre-vingt mille habitants », assure l’élue.

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  • Voitures incendiées et blessé par balle : nuit agitée pour les secours – Mo News

    Voitures incendiées et blessé par balle : nuit agitée pour les secours – Mo News

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    Les sapeurs-pompiers et les services médicaux d’urgences n’ont pas chaumé la nuit dernière, plusieurs interventions notables sont à signaler.

    Peu avant 23 heures, les sapeurs-pompiers de Cayenne et de Rémire-Montjoly sont intervenus sur un incendie spectaculaire.

    Plusieurs voitures d’un garage informel au quartier Troubiran ont été ravagées par les flammes.

    Un peu plus tôt dans la soirée, c’est un homme de 42 ans qui était blessé par balle à Saint-Laurent du Maroni.

    Vers 20 heures, il a été pris en charge au quartier Colombie puis transporté au centre hospitalier de l’Ouest dans un état n’inspirant pas d’inquiétudes. Pas d’interpellation à cette heure dans cette affaire.

    Toujours mercredi soir, des coups de feu ont été tirés en pleine rue, derrière le lycée Bertène Juminer et derrière la Poste de Baka Lycée, sans faire de blessés heureusement.

    Ce dernier fait illustre la mobilisation actuelle des élus municipaux de Saint-Laurent de Maroni autour de leur Maire, Sophie Charles.

    Ils attendent d’être reçus par la Sous-Préfète afin « d’exiger de l’État des solutions concrètes et pérennes pour accentuer les contrôles et les moyens dans la capitale de l’Ouest ».


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  • deux agressions par arme à feu en l’espace d’une heure

    deux agressions par arme à feu en l’espace d’une heure

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    Saint-Laurent-du-Maroni, mercredi 9 octobre – La ville de Saint-Laurent-du-Maroni a de nouveau été le théâtre d’agressions violentes. En l’espace d’une heure seulement, deux incidents impliquant des armes à feu ont eu lieu, accentuant le sentiment d’insécurité qui règne au sein de la population.


    La portière du véhicule montre l’impact d’une balle. Par précaution, le conducteur avait réussi à s’éloigner rapidement des assaillants, épargnant ainsi les deux passagers.



    La première agression s’est déroulée vers 19 heures dans le quartier des Vampires, au secteur surnommé « Colombie ». Un homme de 42 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, a été pris pour cible par un individu encore inconnu, recevant une balle dans le bras. Les causes de cette agression restent floues pour l’instant, et l’agresseur est toujours en fuite. Cet incident laisse les habitants du quartier sous le choc et alimente les craintes grandissantes face à une violence devenue quasi-quotidienne.


    Gros plan sur l’impact de balle sur le véhicule des victimes, laissant une marque indélébile de l’attaque qui aurait pu tourner au drame.


    Moins d’une heure plus tard, un deuxième acte de violence s’est produit près du distributeur automatique de billets de la poste Kamalakuli, aux environs de 20 heures. Une femme, accompagnée par un homme pour effectuer un retrait, a été confrontée à une situation menaçante. Après avoir effectué son retrait, elle a rejoint son véhicule. Le conducteur, ayant repéré des individus suspects se rapprochant dangereusement de la voiture, a rapidement démarré pour éviter une potentielle agression. Cependant, des coups de feu ont été tirés en direction du véhicule, brisant une vitre et endommageant la portière. Heureusement, les deux passagers sont sortis indemnes mais très secoués par cet incident.


    Un quartier plongé dans l’obscurité où la violence semble s’enraciner.


    Une vidéo de la scène, circulant actuellement sur les réseaux sociaux, montre le conducteur s’enfuyant en urgence, tentant d’échapper aux tirs des agresseurs. Ces images, partagées massivement, illustrent la gravité de la situation et soulèvent de nombreuses interrogations sur la sécurité dans cette zone.

    Cette double agression, en l’espace d’une soirée, vient alourdir un bilan déjà inquiétant et souligne la montée de la violence armée à Saint-Laurent-du-Maroni. Les habitants, pris entre peur et exaspération, espèrent des mesures rapides et efficaces pour endiguer cette spirale de criminalité.



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  • Exposition “Natura Animata” Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 – camp de la transportation) Saint-Laurent-du-Maroni

    Exposition “Natura Animata” Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 – camp de la transportation) Saint-Laurent-du-Maroni

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    Exposition “Natura Animata” Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 – camp de la transportation) Saint-Laurent-du-Maroni, samedi 21 septembre 2024.

    Exposition "Natura Animata" Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 - camp de la transportation) Saint-Laurent-du-MaroniExposition "Natura Animata" Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 - camp de la transportation) Saint-Laurent-du-Maroni

    Exposition “Natura Animata” Samedi 21 septembre, 18h30 Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 – camp de la transportation)

    Dates et horaires de début et de fin (année – mois – jour – heure) :
    Début : 2024-09-21T23:30:00 – 2024-09-22T00:30:00
    Fin : 2024-09-21T23:30:00 – 2024-09-22T00:30:00

    Ce projet qui mêle art plastique, photographie et vidéo veut promouvoir une approche écologiste à travers l’expérience du paysage immédiat, à échelle humaine. C’est un dialogue entre un geste pictural et l’artiste total qu’est la nature.

    Micro-Folie de Saint-Laurent du Maroni (Case 1 – camp de la transportation) Saint-Laurent du Maroni Saint-Laurent-du-Maroni 97320 Guyane [{“type”: “email”, “value”: “micro-folie.slm@saintlaurentdumaroni.fr”}]

    A l’occasion des Journées européennes du patrimoine 2024, venez découvrir cette exposition qui mêle arts plastiques, photographies et vidéo.

    Samoth Shady

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  • Guyane : Les élus de Saint-Laurent du Maroni manifestent et alertent une nouvelle fois le gouvernement face à une insécurité hors de contrôle

    Guyane : Les élus de Saint-Laurent du Maroni manifestent et alertent une nouvelle fois le gouvernement face à une insécurité hors de contrôle

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    Sophie Charles avait déjà alerté le gouvernement la semaine précédente sur cette situation préoccupante. Elle déclare au micro de Guyane la 1ère : « Nous savons tous que nous sommes 80.000, mais les forces de l’ordre sont calibrées pour 50.000 habitants, en sachant que sur l’ensemble des forces de l’ordre qui sont ici, 30 % des postes sont vacants. Il est difficile pour nous de comprendre que nous soyons français, en France, et que nous ayons ce sentiment d’insécurité et d’abandon permanent ».

    La maire, aux côtés des autres élus, en est à son troisième courrier adressé au Premier ministre cette année. Parmi leurs revendications : le démantèlement des quartiers informels que les élus évoquent comme des refuges pour la criminalité, en particulier pour les criminels venus du Suriname voisin, ainsi qu’un renforcement des effectifs de sécurité.

    Gabriel Serville partage ce sentiment d’urgence et de frustration, pointant du doigt un manque de réaction de l’État : « J’ai l’impression que le gouvernement est largement dépassé. Peut-être qu’il entend les cris de colère qui émanent de la Guyane, mais par moment je me demande s’il n’est pas dépassé par les événements, s’il n’est pas en train de perdre le contrôle des affaires de terrain. Vous savez que souvent, on parle de problème de souveraineté nationale qui n’est pas acquise sur le territoire de la Guyane ».

    Lire aussi : Guyane : Après des tirs visant des gendarmes à Saint-Laurent du Maroni, le préfet annonce un renforcement des effectifs et la mobilisation de l’antenne du GIGN

    Face à l’urgence de la situation, une réunion de crise s’est tenue à la mi-journée, en présence de plusieurs représentants, dont le président des maires guyanais, des députés et la sénatrice de la région. Sophie Charles a de nouveau exprimé son inquiétude : « Nous avons en tant qu’élus, demandé un certain nombre de choses. On est aujourd’hui sur une année où deux élus se sont déjà fait agresser, un élu par balle en janvier, et le doyen des élus du conseil municipal qui s’est fait agresser et ligoter chez lui avec son épouse. Nous sommes sur des meurtres qui ont lieu de jour comme de nuit, la population elle-même est agressée en permanence ».

    À l’issue de la réunion, la décision a été prise d’envoyer un nouveau courrier dans les 48 heures au ministre de l’Intérieur, demandant expressément à être reçus dans un délai de dix jours pour discuter de solutions concrètes. La situation sécuritaire à Saint-Laurent-du-Maroni est particulièrement préoccupante. En effet, selon les données disponibles, 25 % des vols à main armée en zone gendarmerie sur l’ensemble du territoire français sont commis dans la seule commune de Saint-Laurent-du-Maroni. Bien que le ratio de gendarmes par habitant soit plus élevé que dans l’Hexagone (un gendarme pour 250 habitants, soit trois fois plus), la criminalité ne cesse d’augmenter dans l’ouest de la Guyane.

    Les élus locaux espèrent qu’une réponse rapide du gouvernement permettra de contenir cette crise et de restaurer la sécurité et la confiance de la population. 

    Damien Chaillot

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  • La sixième édition du Fifac bat son plein à Saint-Laurent-du-Maroni – Mo News

    La sixième édition du Fifac bat son plein à Saint-Laurent-du-Maroni – Mo News

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    La sixième édition du FIFAC se déroule jusqu’à samedi au Camp de la Transportation à Saint-Laurent-du-Maroni.

    La sixième édition du Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) a officiellement débuté hier au cœur du camp de la Transportation.

    Gratuit et ouvert à tous, il se déroule jusqu’au 12 octobre et propose aux cinéphiles et curieux de découvrir une riche programmation à travers trois espaces de projection.

    37 films présentés

    Cette année, 10 longs-métrages et 9 courts-métrages sont en compétition officielle. En parallèle, 16 films, dont 12 longs-métrages, seront présentés dans la section “Écrans parallèles”. Deux films marqueront également les 10 ans du Doc Amazonie-Caraïbe.

    Outre les projections, 14 séances-rencontres avec les réalisateurs, producteurs ou protagonistes des films seront proposées au public.

    Côté récompenses, cinq prix seront décernés à l’issue de cette édition 2024. Trois seront attribués par le jury officiel : le Grand Prix FIFAC, le Prix du Jury et celui du Meilleur court-métrage. Un jury de lycéens et le public décerneront les deux autres prix.

    À la tête du jury de cette édition, on retrouve l’actrice, chanteuse et réalisatrice haïtienne Gessica Généus, qui avait remporté en 2019 le Grand Prix du FIFAC avec son film Douvan jou ka lévé. À ses côtés, les réalisateurs Marc Barrat, originaire de Guyane, et Wally Fall, venu de la Guadeloupe, apporteront leur expertise. Le jury sera complété par Amandine Picault, directrice déléguée des documentaires Découvertes et Sciences à France Télévisions, ainsi que Luc de Saint-Sernin, auteur et réalisateur.

    Retrouvez le programme complet ici


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