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  • Les gendarmes de Saint-Laurent visés par des tirs lors d’une enquête – Mo News

    Les gendarmes de Saint-Laurent visés par des tirs lors d’une enquête – Mo News

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    Alors que les gendarmes étaient sur place pour enquêter sur l’agression d’un jeune homme blessé par balle à la main [ce matin aux environs de 04h45, ndlr], ils ont été pris pour cible par des tirs. Heureusement, personne n’a été blessé.

    La scène, qui a suscité de vives réactions et créé l’effroi parmi les forces de l’ordre, s’est déroulée aux environs de 6 heures du matin. Concernant le nombre de tireurs et les raisons de cet acte, il n’y a pour le moment pas d’informations. L’enquête ouverte devrait faire la lumière sur ces questions.

    La circulation dans ce secteur a été considérablement perturbée pendant plusieurs heures, causant des ralentissements et des déviations. Toutefois, la situation tend progressivement à revenir à la normale.

    En ce qui concerne la victime de l’agression, le jeune homme de 25 ans, il a été pris en charge par les pompiers et transporté au Centre hospitalier de l’Ouest Guyanais.

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  • les gendarmes pris pour cible lors d’une enquête

    les gendarmes pris pour cible lors d’une enquête

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    Ce matin, vers 6 h, des gendarmes ont été visés par des tirs alors qu’ils intervenaient à Saint-Laurent-du-Maroni après qu’un homme a été blessé par balle dans l’allée de l’Aurore. Un dispositif de sécurité a été mis en place. Les tireurs restent non identifiés et une enquête est en cours.

    Aux environs de 4h45, un homme a été blessé par balle dans l’allée de l’Aurore, à Saint-Laurent-du-Maroni, avant d’être transporté d’urgence au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG). Peu après, à 6h, des gendarmes, présents sur les lieux pour effectuer des constatations, ont été pris pour cible par plusieurs tirs, bien qu’ils aient pu se mettre à l’abri. Aucun des tireurs n’a été identifié pour l’instant.


    L’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur ces événements


    Les forces de l’ordre ont néanmoins déterminé la direction des tirs, sans parvenir à localiser précisément les assaillants. Un dispositif de sécurité renforcé a été déployé, avec l’intervention d’une équipe cynophile et de la brigade criminelle. La circulation sur l’avenue Saint-Symphorien a été fortement perturbée et déviée pour faciliter les recherches. Elle a été rouverte à la circulation à 8h. Pour l’heure, les motivations de ces tirs restent floues et l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur ces événements violents.


    Aucun des tireurs n’a été identifié pour l’instant



    La circulation sur l’avenue Saint-Symphorien a été fortement perturbée




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  • Le pass Culture, un dispositif qui prend de l’ampleur en Guyane

    Le pass Culture, un dispositif qui prend de l’ampleur en Guyane

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    Mis en service à titre expérimental dans quatre régions de France dont la Guyane en 2018, le pass Culture a, depuis, acquis ses lettres de noblesse et est désormais utilisé sur l’ensemble du territoire hexagonal et outre-mer depuis 2021. Il existe maintenant une personne référente en Guyane pour mieux structurer de ce dispositif et impulser un dynamisme. L’objectif est de permettre d’améliorer l’accès des jeunes tant en individuel qu’en collectif à toutes les offres culturelles auxquels ils peuvent avoir droit.

    Ils étaient près d’une soixantaine de chefs d’établissements, professeurs ou référents culturels à participer ce 30 septembre au Rectorat à une rencontre sur les dispositifs d’éducation artistique et culturelle déployés en Guyane. Des rencontres similaires se sont aussi tenues dans la semaine à Saint-Laurent-Laurent-du-Maroni et à Kourou.
    Le pass Culture est un outil devenu essentiel dans la panoplie des dispositifs dont dispose l’éducation nationale pour aider les élèves à accéder à l’offre culturelle.

    Lire ici : le pass Culture : 4 ans d’application en Guyane

    En place depuis un an, Pauline Sombstay-Saurel, chargée de développement pour le pass Culture en Guyane, dresse un bilan plutôt satisfaisant de l’application du dispositif sur le territoire : « Globalement les jeunes que je rencontre sont satisfaits du dispositif… Ce n’est pas pour rien qu’il existe toujours. Nous avons vraiment réussi à diversifier l’offre en faisant, notamment, rentrer l’ensemble des festivals. Nous sommes synchronisés avec « Bizouk » une plateforme de vente de billets, ce qui permet d’avoir tous les événements comme les festivals et concerts qui remontent vers les jeunes. Cela leur permet de payer leurs places avec leur crédit pass Culture.»

    Parallèlement, un travail de diversification de l’offre est effectué avec le rattachement dans le dispositif des médiathèques, musées et le spectacle vivant, notamment celui des Danses Métisses. Une grande majorité des collectivités locales ont été inscrites, 18 sur 22, s’ajoutent les EPCI et la collectivité territoriale de Guyane. Un travail de démarchage qui semble porter ses fruits.

    Parvenir à faire circuler l’information sur l’utilisation du pass Culture au-delà du littoral est une mission importante. Pour cela il faut réactiver les collectivités afin qu’elles recensent et inscrivent toutes leurs offres culturelles. Les jeunes élèves, inscrits dans un établissement doivent savoir qu’à partir de 15 ans ils ont droit au pass Culture via l’application. Le crédit alloué à titre individuel est de 20 euros, de 30 ans euros supplémentaires à 16 ans et à 18 ans ce crédit atteint 80 euros. Une fois cette somme consommée, les bénéficiaires du pass Culture disposent alors de 300 euros valables 2 ans. Au total, les élèves auront eu sur une période de 5 ans 380 euros pour des dépenses culturelles. Cela concerne en Guyane 9 973 jeunes.
    Le pass Culture attribué individuellement l’est aussi collectivement par le biais des établissements scolaires qui perçoivent 23 000 euros chacun à raison de 25 euros par élève pour la réalisation de projets pédagogiques hors transport.

    Lire ici : Jeunes en librairie : un bilan positif pour la deuxième édition de ce dispositif mené en Guyane en faveur de la lecture

    Par exemple au collège Eugène Nonon, la référente culture qui est professeure documentaliste a pu mener plusieurs actions depuis le début de l’application du dispositif en 2021 :

    « Nous avons bénéficié du pass Culture en répondant aux appels à projets ce qui nous a permis d’avoir des résidences d’artistes au collège, une participation à « Jeunes en librairie » de plusieurs classes et tous les autres projets autour de la musique, de la danse, le théâtre avec des compagnies qui viennent dans l’établissement ou encore la participation au salon du livre en 2022. »
    Parallèlement dans cet établissement, des campagnes d’information sont menées pour inciter les élèves de 15 ans à utiliser, à titre individuel, le pass Culture.

    L’enjeu pour le développement du pass Culture en Guyane tant au plan individuel que collectif, même, s’il est de plus en plus connu et mieux utilisé, est d’arriver à surmonter les difficultés inhérentes à l’éloignement géographique. Certaines communes du fait de leur isolement ont une offre culturelle pauvre et un accès numérique contraint voire inexistant. Il y a encore une marge de progression importante pour une application

    NB : En 2023, 9 373 jeunes de Guyane ont utilisé leur pass Culture : 37 % des jeunes de 15 à 17 ans et 45 % des jeunes de plus de 18 ans.

    À titre collectif, 53 % des élèves guyanais ont pu bénéficier du pass Culture lors de sorties scolaires, au théâtre et au cinéma essentiellement avec, respectivement 28,7 % et 19,9 % des réservations des enseignants.



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  • À 70 ans, Etienne Braselleur parcourt 270 km à vélo entre Rémire-Montjoly et Saint-Laurent ! – Mo News

    À 70 ans, Etienne Braselleur parcourt 270 km à vélo entre Rémire-Montjoly et Saint-Laurent ! – Mo News

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    Il a parcouru 270,33 km à vélo, seul et sans assistance, entre Rémire-Montjoly et Saint-Laurent-du-Maroni.

    Pour Etienne Brasseleur, 70 ans, l’âge n’est qu’un chiffre.

    Il y a deux semaines, il s’est lancé un défi de taille : rejoindre Saint-Laurent-du-Maroni à vélo, en partant de Rémire-Montjoly, seul et sans assistance. « Ce sont les gens qui m’ont fait réaliser que je faisais quelque chose de fort », confie-t-il modestement.

    Le vélo dans la peau

    Passionné de cyclisme depuis son plus jeune âge, Etienne a commencé très tôt. « À l’époque, on avait un club de vélo avec ma mère. J’ai roulé pour des clubs comme l’Espoir Cycliste et l’ASPTT », raconte-t-il. Même après avoir mis fin à sa carrière de compétition, il continue à pédaler régulièrement, avec des sorties dépassant souvent les 50 km.

    L’idée de ce défi lui est venue après avoir bouclé 150 km en début d’année, entre Saint-Laurent et Mana. « Je me suis dit que je pouvais en faire 100 de plus. »

     

    270,33 km en 10h41 et 19 secondes

    Et il l’a fait, quittant Rémire-Montjoly à 4h30 du matin. Malgré la casse d’un rayon et la chaleur étouffante à Organabo, Étienne a atteint Saint-Laurent après 270,33 km et 10h41 de pédalage.

    « J’ai eu deux petits soucis : la casse du rayon et la chaleur quand je suis arrivé à Mana. Il faisait extrêmement chaud, alors je suis allé voir les pompiers pour demander à me rafraîchir. Ils ont refusé, m’ont donné deux bidons d’eau, et c’est tout. Je leur ai fait part de mon mécontentement, car lors de ma première traversée Saint-Laurent–Mana, j’avais pu me rafraîchir chez eux. J’ai donc utilisé les gourdes pour me rafraîchir, puis 2-3 km plus loin, je me suis arrêté chez un commerçant chinois dans le bourg de Mana pour acheter de l’eau et un morceau de gâteau », nous confie-t-il.

    Sur un trajet aussi long et risqué, Etienne n’a jamais craint pour sa sécurité, même face à des automobilistes parfois imprévisibles. « Au contraire, les camions et les bus m’ont aidé. Leur aspiration m’a permis de pédaler une vitesse moyenne de 30-31 km/h sur la portion entre Kourou et Sinnamary. »

    Fort de cet exploit, Etienne Brasseleur ne compte pas s’arrêter là. Il se prépare désormais pour son prochain objectif : établir un record en Guadeloupe, son île natale. À 70 ans, il prouve que l’âge n’est pas un frein à la réalisation de grandes aventures.

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  • Festival international du film Amazonie-Caraïbes, à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane française)

    Festival international du film Amazonie-Caraïbes, à Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane française)

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    Le Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes est une sélection internationale de films issus des Caraïbes et de l’Amazonie et un lieu de partage, de découvertes et de rencontres professionnelles, ayant pour ambition de donner la parole à une filière créative et métissée.

    Dans un lieu symbolique !

    Donner vie au FIFAC à Saint-Laurent du Maroni en Guyane française n’a rien d’un hasard. Ville en devenir au cœur de la forêt amazonienne, elle matérialise le carrefour des influences sud-américaines, caribéennes et européennes.

    L’ADN du FIFAC est logé dans l’écrin du Camp de la Transportation, un ancien bagne. C’est dans ce lieu de mémoire chargé d’histoire, devenu aujourd’hui un espace culturel transdisciplinaire, que se déploie le festival, sous le feuillage bienveillant d’un manguier centenaire.

    Durant 5 jours, du 8 au 12 octobre 2024 : des projections, des avant-premières, des tables-rondes, des rencontres de coproduction avec de jeunes auteur.rice.s sont proposées au grand public, aux scolaires et aux professionnel.le.s.

    Le FIFAC a vu le jour en octobre 2019 à l’initiative du Pôle Image Maroni et grâce à la volonté politique de France Télévisions Outre-mer et de la ville de Saint-Laurent du Maroni.

    Précisions

    GRATUITÉ

    Toutes les séances du FIFAC sont en accès libre, dans la limite des places disponibles.

    ACCUEIL DU PUBLIC

    Tous les jours du festival, à partir de 17h

    RENSEIGNEMENTS

    Tel : 06 94 40 67 27 info@festivalfifac.com

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  • vaste fraude à la Sécu mise au jour, 4 millions d’euros de préjudice

    vaste fraude à la Sécu mise au jour, 4 millions d’euros de préjudice

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    Le responsable d’une société, son épouse, des salariés et des médecins prescripteurs ont été interpellés.

    Une vaste opération judiciaire menée en Guyane et dans l’Hexagone a permis de mettre au jour une vaste escroquerie à la Sécurité sociale pour un préjudice estimé à plus de 4 millions d’euros, a annoncé le parquet de Fort-de-France (Martinique) jeudi 25 septembre. 

    «La société, AZ DOM, spécialisée dans la mise à disposition de matériel médical à domicile, avec la complicité de médecins urgentistes du centre hospitalier de Saint-Laurent-du-Maroni, aurait bénéficié de prescriptions abusives permettant d’obtenir des remboursements de la caisse générale de Sécurité sociale (CGSS)», indique le parquet dans un communiqué. «Le responsable de la société AZ DOM, son épouse, des salariés et des médecins prescripteurs ont été interpellés», ajoute-t-il, précisant que le préjudice pour l’Assurance maladie est évalué à 4.039.514 euros.

    «Des prescriptions incohérentes présentant un risque avéré, voire létal»

    L’opération a été menée par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), le Groupe interministériel de recherches (GIR) et les gendarmes de Guyane. L’enquête avait été ouverte en 2022 par le parquet de Cayenne et la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Fort-de-France avait été saisie ensuite compte tenu de «l’importance et de la gravité de l’affaire». «Il apparaissait que bon nombre de patients n’avaient pas bénéficié de traitement à domicile. Cette pratique était généralisée à l’ensemble de la Guyane. L’enquête mettait en évidence, notamment pour des enfants, des prescriptions incohérentes présentant un risque avéré, voire létal», précise le parquet.

    Lundi, le responsable de la société AZ DOM et son épouse ont été mis en examen pour exercice illégal de la profession de pharmacien, proposition d’avantages à personnels de santé, abus de bien sociaux, escroqueries en bande en organisée et blanchiment. «Le médecin prescripteur se voit quant à lui notamment reprocher une mise en danger de la vie d’autrui et la complicité d’escroqueries en bande organisée. Les mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment le versement de cautionnements et des interdictions professionnelles», détaille le parquet de Fort-de-France.

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  • une opération judiciaire dévoile une fraude de 4 millions d’euros à la Sécu

    une opération judiciaire dévoile une fraude de 4 millions d’euros à la Sécu

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    Une vaste opération judiciaire menée en Guyane et dans l’Hexagone a permis de mettre au jour une vaste escroquerie à la Sécurité sociale pour un préjudice porté à plus de 4 millions d’euros. L’enquête avait été ouverte en 2022 par le parquet de Cayenne et la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Fort-de-France.

    Les enquêteurs ont travaillé en Guyane et dans l’Hexagone sur une escroquerie à la Sécurité sociale pour un préjudice estimé à plus de 4 millions d’euros, selon l’AFP suite à une communication du parquet de Fort-de-France (Martinique), ce jeudi 26 septembre 2024. 
    « La société, AZ DOM, spécialisée dans la mise à disposition de matériel médical à domicile, avec la complicité de médecins urgentistes du centre hospitalier de Saint-Laurent-du-Maroni, aurait bénéficié de prescriptions abusives permettant d’obtenir des remboursements de la caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) », indique le parquet dans un communiqué. 
    « Le responsable de la société AZ DOM, son épouse, des salariés et des médecins prescripteurs ont été interpellés », ajoute-t-il, précisant que le préjudice pour l’Assurance maladie est évalué à 4.039.514 euros. 
    L’opération a été menée par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), le Groupe interministériel de recherches (GIR) et les gendarmes de Guyane. 
    L’enquête avait été ouverte en 2022 par le parquet de Cayenne et la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Fort-de-France avait été saisie ensuite compte tenu de « l’importance et de la gravité de l’affaire ». 
    « Il apparaissait que bon nombre de patients n’avaient pas bénéficié de traitement à domicile. Cette pratique était généralisée à l’ensemble de la Guyane. L’enquête mettait en évidence, notamment pour des enfants, des prescriptions incohérentes présentant un risque avéré, voire létal », précise le parquet.
    Lundi dernier, le responsable de la société AZ DOM et son épouse ont été mis en examen pour exercice illégal de la profession de pharmacien, proposition d’avantages à personnels de santé, abus de bien sociaux, escroqueries en bande en organisée et blanchiment.
    « Le médecin prescripteur se voit quant à lui notamment reprocher une mise en danger de la vie d’autrui et la complicité d’escroqueries en bande organisée. Les mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment le versement de cautionnements et des interdictions professionnelles », détaille le parquet de Fort-de-France.



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  • Nouveau drame à Saint-Laurent : un homme tué chez lui – Mo News

    Nouveau drame à Saint-Laurent : un homme tué chez lui – Mo News

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    Un nouveau drame a frappé Saint-Laurent-du-Maroni, accentuant le climat d’insécurité qui persiste dans la capitale de l’Ouest depuis plusieurs semaines.

    Ce matin, vers 6h, un homme a été tué à son domicile, situé dans le quartier Colombie. Selon les premières informations, il aurait été tué par un cambrioleur qui aurait fait irruption chez lui.

    Pour l’heure, peu de détails sont disponibles sur cette affaire. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce crime.

    Ce tragique événement relance le débat sur la sécurité à Saint-Laurent, une ville régulièrement marquée par des épisodes de violence.

     

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  • Guyane : « Un engagement opérationnel comme je n’en ai jamais connu »

    Guyane : « Un engagement opérationnel comme je n’en ai jamais connu »

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    Depuis le 1er août 2023, le lieutenant-colonel Stéphane Babel commande la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Laurent-du-Maroni. En poste depuis bientôt un an, il revient sur sa carrière et relate les spécificités d’une unité marquée par des caractéristiques géographiques hors normes et un engagement exceptionnel.

    Mon colonel, pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

    J’ai commencé ma carrière en tant que sous-officier. À l’issue de la formation initiale, j’ai rejoint l’Escadron de gendarmerie mobile (EGM) 45/3 de Saint-Amand-Montrond (Cher) en 2000. En 2004, j’ai été affecté au Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Gien (Loiret), dans le cadre d’un Changement de subdivision d’arme (CSA). En 2008, j’ai incorporé l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN). Après la scolarité, j’ai pris le commandement de la Communauté de brigades de Ducos, en Martinique. De 2015 à 2019, j’ai été commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Marmande (Lot-et-Garonne), avant de commander la compagnie de Pamiers (Ariège) jusqu’en 2023. À l’été 2023, j’ai rejoint la compagnie de Saint-Laurent-du-Maroni afin d’en prendre le commandement.

    Dans quelle mesure la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Laurent-du-Maroni est-elle singulière ?

    Armée par 133 personnels, la compagnie de Saint-Laurent-du-Maroni présente d’abord des dimensions exceptionnelles. D’une superficie un peu plus grande que la Belgique, elle est située au cœur de l’Amérique du Sud et s’étend sur la partie ouest de la Guyane, de Awala-Yalimapo jusqu’à Maripasoula, en longeant le fleuve Maroni. Deux des unités placées sous mon commandement ne sont ainsi accessibles que par voie fluviale ou aérienne. Une journée de pirogue est nécessaire pour rejoindre Grand-Santi et deux jours le sont pour se rendre à Maripasoula. Il faut donc accorder une grande confiance aux commandants de ces unités et ceux-ci doivent faire preuve d’autonomie et de résilience. L’acheminement de matériels vers ces unités est particulièrement complexe.

    Outre ces caractéristiques, la compagnie est également marquée par un taux de criminalité important. Les infractions sont essentiellement commises sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni. Celle-ci comprend de nombreux quartiers informels (bidonvilles) marqués par une forte pauvreté, au sein desquels vivent un grand nombre de personnes en situation irrégulière. Le fleuve-frontière avec le Suriname est particulièrement poreux. Des Surinamais traversent ainsi le fleuve afin de commettre des infractions à Saint-Laurent.
    En 2023, nous avons recensé 4 300 crimes et délits commis sur le ressort de la compagnie, dont 263 vols à main armée (VAMA). Ce qui constitue 25% du total des VAMA commis en zone gendarmerie en métropole et en outre-mer. Les délinquants profitent également des spécificités du territoire pour commettre leurs méfaits. Certaines parties de la commune étant inaccessibles par voie routière, nous devons recourir à des quads.

    Un autre engagement à ne pas omettre est la Lutte contre l’orpaillage illégal (LCOI). Celle-ci est directement conduite par le Commandement de la gendarmerie de la Guyane Française (COMGENDGF). Des gendarmes mobiles sont spécifiquement prépositionnés à Saint-Laurent-du-Maroni et agissent sur l’ouest de la Guyane, particulièrement orpaillé.

    En raison de son éloignement avec Cayenne, la compagnie dispose également d’unités habituellement implantées au niveau départemental. C’est le cas du Centre de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG), d’une équipe de la Cellule d’identification criminelle (CIC) ou encore de la Maison de protection des familles (MPF). Celle-ci connaît un fort engagement. En effet, la commune compte 50 000 habitants, parmi lesquels 22 000 enfants sont scolarisés. La moyenne d’âge des Saint-Laurentais est de 17 ans. La MPF a donc fort à faire dans les nombreux établissements scolaires, alors que l’un des enjeux majeurs de la commune est d’occuper sa jeunesse.

    Quelles sont les opérations menées afin de lutter contre la délinquance ?

    Comme je le disais, la MPF réalise un important travail de prévention. Nous comptons également sur le renfort des gendarmes mobiles et des réservistes. Nous disposons ainsi du concours permanent d’un Escadron de gendarmerie mobile (EGM), auquel nous confions deux missions. Un tiers des effectifs est dédié au Poste de contrôle routier (PCR) Margot, situé sur la route nationale 1, en direction de Cayenne et tenu en permanence. Les effectifs restants arment le Détachement de surveillance et d’intervention (DSI), dont la mission prioritaire est de dissuader la commission de VAMA.

    La clé de la lutte contre la délinquance d’appropriation consiste à mettre en place de nombreuses Opérations anti-délinquance (OAD). Celles-ci mobilisent des effectifs conséquents et des moyens importants, permettant de contrôler quasiment l’intégralité des personnes et des véhicules se trouvant dans un périmètre donné, réquisition à l’appui. La meilleure façon de résoudre un fait est qu’il n’existe pas, raison pour laquelle la présence de voie publique des gendarmes est prioritaire à Saint-Laurent-du-Maroni.

    La Brigade motorisée (B.Mo.) est confrontée à une délinquance routière conséquente. Les excès de vitesse sont particulièrement nombreux sur la route nationale 1. Cette unité multiplie donc ses services afin d’endiguer ce phénomène.

    L’ouverture, le 1er avril dernier, de la brigade fluviale de gendarmerie de Saint-Laurent-du-Maroni devrait également participer à lutter contre la délinquance, en permettant d’intercepter marchandises contrefaites et étrangers en situation irrégulière sur le fleuve Maroni.

    Quels partenariats avez-vous constitués ?

    Nous avons constitué plusieurs partenariats importants, notamment avec la police municipale, qui concentre son action en direction des établissements scolaires du premier degré, ainsi qu’avec la Police aux frontières (PAF) et les services des douanes. Nous menons des contrôles coordonnés communs. Nous avons également initié un partenariat avec la KPS, qui a récemment abouti à la mise en place des premières patrouilles conjointes.

     

    Pourquoi avoir fait le choix de la Guyane ?

    La compagnie de Saint-Laurent faisait partie des compagnies qui se libéraient. Je m’étais renseigné et j’avais pu apprendre qu’il s’agissait d’une unité particulièrement active et plaisante à commander. Alors que je suis désormais en poste, je constate effectivement que cette compagnie connaît un engagement opérationnel comme jamais je n’ai connu dans ma carrière.

    Inciteriez-vous les gendarmes à demander leur mutation à Saint-Laurent-du-Maroni ?

    Oui, bien sûr. La dimension opérationnelle est extraordinaire. Nous sommes impactés par la localisation géographique de la compagnie. C’est une unité exigeante mais ô combien passionnante, riche d’enseignements et formatrice, tant d’un point de vue professionnel que personnel. Il faut également être capable de s’adapter en tout lieu et en toutes circonstances et disposer d’une forte résilience, notamment en ce qui concerne les gendarmes affectés dans les unités du fleuve.

    Sur le plan personnel, la Guyane est une expérience unique à vivre. Mon épouse a, par exemple, trouvé son rythme de vie et s’y plaît. La situation de la compagnie nous permet de rayonner dans les pays limitrophes d’Amérique du Sud et de profiter de l’arc antillais. La Guyane dispose également d’une faune et d’une flore particulièrement intéressantes à découvrir.

    N. B. La photo du lieutenant-colonel Babel a été prise alors qu’il était encore chef d’escadron.

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