Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Maladie du manioc : quelle suite pour les agriculteurs guyanais ?

    [Guyane la 1ʳᵉ] Maladie du manioc : quelle suite pour les agriculteurs guyanais ?

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    2024-08-10 12:35:25

    Une conférence sur les perspectives pour la filière était organisée hier soir, vendredi 9 août, à la Maison des cultures et des mémoires à Rémire-Montjoly. La maladie étant identifiée, les services de la CTG, de l’Etat et les acteurs de la filière planchent sur des solutions.

    La maladie du manioc, touchant les plantations guyanaises depuis deux ans, a finalement été identifiée, sous le nom de Ceratobasidium. Sous cette appellation un peu barbare se cache un champignon, ayant causé d’immenses dégâts sur le territoire. Il a été détecté par le Centre international d’agronomie tropicale (CIAT) en mai dernier et confirmé officiellement par le ministère de l’Agriculture début juillet.

    Ce champignon était inconnu du territoire sud-américain jusqu’alors. En revanche, il essaime en Asie du Sud-Est depuis 2009, malgré une détection tardive en 2023. Pour l’heure, les scientifiques ne savent pas comment ce champignon a pu traverser les continents et se développer en Guyane. Il est seulement possible de dater son apparition. Des premiers dégâts ont été constatés dès 2022 sur le Maroni.

    Les producteurs ont été touchés de plein fouet par cette maladie. Des parcelles entières ont pu être infectées, mettant à mal la sécurité alimentaire de nombreuses familles. Therese Aulaguea, représentant des organisations autochtones au sein du Grand Conseil Coutumier, témoigne des conséquences financières de cette crise pour les peuples de l’est guyanais :

    Cette maladie affecte l’équilibre de nos familles. En dehors des minimas sociaux, c’est grâce à cette culture vivrière que nos survivons. Ce n’est pas qu’un produit qui disparaît, c’est un pare-feu réel à nos problèmes économiques.

    Therese Aulaguea, représentant des organisations autochtones au sein du Grand Conseil Coutumier

    Loin des supermarchés, les populations autochtones risquent de souffrir d’insécurité alimentaire, alerte Therese Aulaguea. À l’occasion de cette conférence, organisée dans le cadre des Journées des peuples autochtones, le jeune représentant amérindien a eu l’occasion d’interpeller les représentants de l’Etat et de la CTG pour obtenir des livraisons alimentaires, à l’instar des populations voisines, installées en Amapa, où l’Etat d’urgence phytosanitaire a été mis en place depuis le 21 juillet.

    « Les maires doivent remonter les besoins alimentaires de la population à la préfecture. Nous les approvisionnerons sur la base de ces demandes », assure Patrice Poncet, directeur de l’environnement, de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt. Côté CTG, Roger Aron, le vice-président délégué à l’agriculture, souhaite « renforcer les liaisons aériennes » sur Camopi et Trois-Sauts pour livrer des denrées alimentaires, sans pour autant préciser de date possible.

    En attendant, les services concernés travaillent sur des projets de sensibilisation aux bonnes pratiques. Exemple avec le plan SANIMANIOC, contracté entre la collectivité de Guyane et la Cirad*, en janvier 2024. Il s’agit de favoriser la production de boutures saines sur le territoire par plusieurs biais ; la création d’un réseau de producteurs, la formation, la mise en place d’ateliers participatifs et la diffusion d’un guide de bonnes pratiques.

    Au cœur de ce projet : la construction avec les populations de « chambres thermiques » dans six communes guyanaises (Kourou, Iracoubo, Saint-Georges, Saint-Laurent, Maripasoula et Camopi). Il s’agit de serres servant à reproduire des plants sains de manioc et permettant de détecter en amont l’apparition de la maladie. Elles doivent servir de modèle pour inspirer les agriculteurs et enseigner des bonnes pratiques.

    L’État quant à lui va mettre en place un plan régional d’action et élaborer une stratégie phytosanitaire. « L’approche envisagée serait de soutenir la recherche appliquée en travaillant par exemple sur la mise en place de tests rapides pour identifier les boutures infectées », précise Patrice Poncet. Ce plan devrait voir le jour d’ici la fin d’année 2024.

    En attendant, les agriculteurs s’organisent, bien souvent par eux-mêmes, en privilégiant certaines variétés de manioc et en s’échangeant quelques conseils, pour limiter les dégâts.

    GUIDE DES BONNES PRATIQUES

    • Ouvrir de nouveaux abattis loin de ceux contaminés, dans la mesure du possible
    • Bouturer le milieu des plants sains
    • Désinfecter son matériel
    • Vérifier la couleur du bois des bâtons avant de planter
    • Détruire les plantes malades par le feu

    *Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent : Incendie dans une décharge du quartier Vampires

    [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent : Incendie dans une décharge du quartier Vampires

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    2024-08-07 19:15:56

    Un gros nuage de fumée noire au-dessus de Saint-Laurent cet après-midi laissait craindre le pire. Les sapeurs-pompiers intervenus rapidement ont éteint un feu dans une décharge située au quartier Vampires de la capitale de l’ouest guyanais. Il n’y a pas eu de victimes.

    Un incendie s’est déclaré entre 15h et 16h dans une décharge située au quartier des Vampires. Le feu a pris naissance dans les poubelles et s’est propagé aux carcasses de voitures à proximité. Les pompiers sont intervenus rapidement pour circonscrire et maîtriser l’incendie, évitant sa propagation vers les habitations voisines.
    Grâce à leur intervention efficace, aucune victime ni blessé n’est à déplorer. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l’incendie.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Ateliers musicaux pour enfants : éveil musical à la médiathèque d’Awala-Yalimapo

    [Guyane la 1ʳᵉ] Ateliers musicaux pour enfants : éveil musical à la médiathèque d’Awala-Yalimapo

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    2024-07-27 10:37:40

    Depuis trois ans, l’association Ouest Guyane Animation initie les jeunes de 6 à 13 ans à la musique à travers des ateliers itinérants. Ce vendredi 26 juillet, ces sessions ont eu lieu à la médiathèque d’Awala-Yalimapo, où une vingtaine d’enfants découvrent la batterie électronique, la guitare et le piano, pour développer leur coordination et éveiller leur curiosité musicale.


    Concentration maximale pour ces jeunes musiciens découvrant les rythmes sur des batteries électroniques lors d’une session à Awala-Yalimapo.


    Trois instruments, trois mondes à explorer. La batterie électronique, la guitare et le piano sont au cœur des ateliers musicaux itinérants de l’association Ouest Guyane Animation. Depuis trois ans, cette initiative permet aux jeunes de 6 à 13 ans de s’initier à la musique, développant à la fois leur sensibilité artistique et leur coordination.


    Un jeune garçon apprend les bases de la batterie électronique sous l’œil attentif de son instructeur lors des ateliers de musique itinérants d’Ouest Guyane Animation.


    L’association a choisi ces instruments pour leurs sonorités distinctes et leur capacité à faciliter l’apprentissage. Rowan Perlé explique :  


    Le président de l’association Ouest Guyane Animation, fier de voir l’enthousiasme des jeunes pour la musique, lors des ateliers à Awala-Yalimapo.


    La batterie, par exemple, nécessite l’utilisation simultanée des mains et des pieds, ce qui développe la synchronisation des mouvements. La guitare et le piano, quant à eux, aident les enfants à différencier les sons et à utiliser leurs doigts de manière coordonnée.

    Pour beaucoup de ces jeunes, c’est une première approche concrète de la musique. Anaïs, 10 ans, n’avait jamais touché une guitare auparavant :

    J’ai toujours entendu la guitare à la radio, mais je n’avais jamais pu en jouer. C’est super de pouvoir enfin essayer, et j’aimerais vraiment continuer à apprendre.

     Maxime, 12 ans, est tout aussi enthousiaste : « La batterie électronique, c’est génial ! J’ai réussi à jouer un rythme simple et ça m’a donné envie de demander à mes parents de m’en acheter une pour continuer chez moi. »


    Kyanna 4 ans, découvre les touches du piano et développe ses premières compétences musicales lors de l’atelier d’initiation


    L’initiative vise à démocratiser l’accès à la musique, notamment pour les enfants qui n’ont pas les moyens ou les opportunités de rejoindre une école de musique. « On s’est rendu compte qu’il y a beaucoup d’enfants qui ont cette petite faculté, » note Rowan Perlé.


    Un jeune encadrant enseigne aux jeunes initiés les bases des accords.


    Les ateliers sont organisés pendant les vacances et touchent des centaines de jeunes. L’association prévoit d’étendre ces sessions sur une période plus longue, avec une progression structurée. Le rêve à long terme : organiser une petite représentation musicale à la fin des ateliers pour permettre aux enfants de montrer leurs progrès.

    Depuis ses débuts, Ouest Guyane Animation a opéré principalement sur le territoire de l’ouest guyanais. Les prochaines sessions sont prévues à Saint-Laurent-du-Maroni et Apatou. Le bilan de ces activités est très positif.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Braquage à Saint-Laurent-du-Maroni : un suspect tué, une enquête en cours

    [Guyane la 1ʳᵉ] Braquage à Saint-Laurent-du-Maroni : un suspect tué, une enquête en cours

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    2024-07-19 15:34:16

    Saint-Laurent-du-Maroni, ce vendredi 19 juillet vers 11 heures, une famille a été prise pour cible lors d’un braquage qui a mal tourné au 244 route des Chutes Voltaires. Quatre individus, dont au moins un armé, ont tenté de cambrioler la maison, mais la situation a dégénéré. Un des assaillants a été tué suite à la riposte de la famille.


    Des gendarmes inspectent la scène de crime située au 244 route des Chutes Voltaires, suite à l’incident de ce matin qui a viré au drame.


    Une tentative de braquage a viré au drame à Saint-Laurent-du-Maroni, au 244 route des Chutes Voltaires. Aux alentours de 11 heures, quatre individus, dont au moins un porteur d’arme, ont fait irruption dans la propriété d’une famille. La situation a rapidement dégénéré, entraînant une riposte de la part des occupants.

    Selon les premières informations recueillies, l’affrontement a tourné à la tragédie lorsqu’un des braqueurs a été tué. À l’heure actuelle, les détails précis des faits restent à élucider. L’identité de la victime n’a pas encore été confirmée par les autorités, bien qu’il soit fortement suspecté qu’il s’agisse d’un des assaillants.

    Les enquêteurs sont rapidement intervenus sur les lieux. En conséquence, la route des Chutes Voltaires a été fermée pendant plusieurs minutes pour permettre aux autorités de sécuriser la zone et de mener les premières investigations.

    Une autre personne blessée lors de l’incident a été transportée d’urgence au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais. À ce stade, il n’est pas encore clair s’il s’agit d’un des agresseurs ou d’un membre de la famille braquée.

    L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Mana dévoile une œuvre symbolique à la fête de l’Amana

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Mana dévoile une œuvre symbolique à la fête de l’Amana

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    2024-07-15 18:13:13

    Lors de la deuxième édition de la fête de l’Amana, la commune de Mana a célébré son histoire et son unité avec le dévoilement d’une œuvre unique. Cette création incarne l’esprit de communauté autour du fleuve de l’Amana.

    La pirogue, symbolisant l’unité et l’histoire des différentes communautés de Mana, est enfin dévoilée au public



    ©Eric LEON

    Pendant deux jours, samedi 13 et dimanche 14 juillet, la commune de Mana a célébré la fête de l’Amana. Cet événement biennal a réuni habitants et visiteurs autour d’activités nautiques et sportives, en offrant une riche diversité de divertissements aussi bien sur le fleuve que sur ses rives. Le moment le plus marquant de cette fête a été le dévoilement d’une œuvre symbolique le samedi après-midi, un événement qui a réuni la population et les officiels de la ville.


    Les pirogues traditionnelles, animées par des danseurs de la communauté « Bushinengué », arrivent sur le fleuve l’Amana pour annoncer le moment fort de la fête.


    Etienne Jean-Baptiste, conservateur du patrimoine de Mana, explique la genèse de cette création unique : « L’idée était de rassembler la population de Mana autour de ce qui a façonné notre histoire : le fleuve Amana. Nous cherchions un objet qui pourrait symboliser cette essence, et une pirogue nous a semblé parfaite. »

    Cette pirogue n’est pas comme les autres.

    Nous avons imaginé une pirogue avec deux proues, représentant les influences des premiers habitants amérindiens et des bushinengués

    précise Jean-Baptiste. « Le tamarinier, matériau principal de l’œuvre, symbolise le lien avec les créoles. Les autres communautés de Mana sont invitées à dessiner sur la pirogue, représentant leur embarquement dans cette aventure collective du vivre ensemble. »


    Les habitants, jeunes et vieux, se rassemblent autour de la pirogue pour ajouter leurs touches personnelles.


    La concrétisation de cette pirogue a mobilisé les talents locaux. « L’idée a été développée par nos services, mais la réalisation a été confiée à deux artisans de Charvin, membres de l’institut FITO, qui signifie Confiance. Ils ont coupé le tamarinier, l’ont façonné, et transporté à travers les criques jusqu’à Mana », raconte Jean-Baptiste. « L’œuvre est arrivée ici juste avant la cérémonie de dévoilement. »


    Discours officiel des élus devant un public attentive, avant le début de la cérémonie de dévoilement de la pirogue symbolique.


    Avant le dévoilement de cette œuvre, le public rassemblé sur la place Yves-Patient a pu assister à une arrivée spectaculaire sur le fleuve Amana. Trois pirogues, transportant la communauté « bushinengué », ont émergé du fleuve, leurs occupants dansant selon leurs traditions pour annoncer ce moment important. Cette procession aquatique a ajouté une dimension culturelle et historique forte à l’événement.

    Le dévoilement de la pirogue, en présence des officiels et de la population, a été un moment d’émotion et de fierté pour Mana.

    Cette pirogue représente notre capacité à naviguer ensemble à travers notre histoire et nos cultures diverses. C’est un symbole fort de notre unité et de notre avenir commun

    conclut Etienne Jean-Baptiste.


    Les habitants de Mana se rassemblent autour de la pirogue décorée, admirant le travail collectif et l’héritage culturel qu’elle représente


    Parmi les réactions enthousiastes, Françoise, ancienne habitante de Mana, a partagé son émotion : « Revenir ici pour cette fête et voir cette pirogue est un moment incroyable. Cela rappelle l’importance de notre histoire commune et la beauté de notre patrimoine. » De son côté, Julie, une jeune visiteuse, a exprimé son admiration : 

    C’est la première fois que je participe à la fête de l’Amana et c’est impressionnant de voir toute cette culture et cette tradition. La pirogue est magnifique et représente vraiment l’unité de la communauté.

    La fête de l’Amana a ainsi permis de célébrer le riche patrimoine de Mana et de mettre en lumière l’importance du fleuve dans la vie de ses habitants. L’œuvre dévoilée samedi, fera désormais partie intégrante du paysage de la place Yves-Patient.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent-du-Maroni célèbre le 14 juillet et honore un militaire émérite

    [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent-du-Maroni célèbre le 14 juillet et honore un militaire émérite

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    2024-07-14 21:44:58

    Dépôt de gerbes, décorations et défilé militaire ont marqué les festivités du 14 juillet à Saint-Laurent-du-Maroni. Après les hommages au cimetière, les célébrations se sont poursuivies avenue du Général de Gaulle, où l’adjudant-chef Lionel Lebrun a été honoré pour ses 38 ans de service.


    Dépôt de gerbes au cimetière de Saint-Laurent-du-Maroni,


    Dans une ambiance solennelle et rythmée par les musiques militaires, les festivités du 14 juillet à Saint-Laurent-du-Maroni ont commencé par un dépôt de gerbes au cimetière, sous les regards attentifs des autorités locales. Quelques sapeurs-pompiers ont été décorés avant que les gerbes ne soient déposées au monument aux morts. La cérémonie s’est ensuite déplacée vers l’avenue du Général de Gaulle, où le parking de la mairie a servi de scène pour la décoration de plusieurs militaires. Parmi eux, l’adjudant-chef Lionel Lebrun a été particulièrement honoré pour ses 38 ans de service, dont 18 passés en Outre-mer.


    Le colonel passe en revue les troupes alignées avenue du Général de Gaulle, après les cérémonies au cimetière, marquant le début des festivités du 14 juillet.


    L’adjudant-chef Lebrun Lionel exprime une grande satisfaction et beaucoup de gratitude envers ses collègues et les nombreuses cultures qu’il a rencontrées au cours de sa carrière. « Beaucoup de rencontres, d’amitié, de camaraderie et d’aventures », a-t-il résumé. Ayant servi pendant 18 ans en Outre-mer, il garde des souvenirs mémorables de ses séjours, particulièrement en Guyane, où il a passé ses cinq dernières années.


    L’adjudant-chef Lionel Lebrun, arborant ses décorations, pose fièrement après avoir été honoré pour ses 38 ans de service, lors des festivités du 14 juillet à Saint-Laurent-du-Maroni.


    Malgré la fin de cette longue carrière, Lionel Lebrun ne ressent aucune amertume : « J’ai fait mon temps, j’ai fait ce que j’avais à faire, maintenant je vais partir sur d’autres aventures. » Il prévoit de soutenir sa femme dans son projet professionnel jusqu’en avril prochain, après quoi il se concentrera sur de nouveaux projets et opportunités.


    Pour conclure, l’adjudant-chef Lebrun a adressé un conseil aux jeunes militaires : « Il faut croire à ce qu’on fait, être à l’écoute des anciens, persévérer, avoir la gnaque et de la bonté pour ses subordonnés. »


    Le passage de deux Mirages de l’armée de l’air a lancé le défilé des forces militaires, qui ont exhibé tous leurs moyens de la sécurité civile, suivi en fin de file par les moyens mobiles du centre d’incendie et de secours de Saint-Laurent-du-Maroni. 



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] La Guyane brille jusqu’en quart de finale du championnat de France de pétanque

    [Guyane la 1ʳᵉ] La Guyane brille jusqu’en quart de finale du championnat de France de pétanque

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    2024-07-14 15:34:50

    Les Guyanais se sont inclinés ce 14 juillet, en quart de finale du Championnat de France de pétanque à Castelnaudary, réalisant un parcours historique. Leur défaite sur le fil, 12 à 13 face aux tenants du titre des Bouches-du-Rhône, n’enlève rien à leur exploit.


    Les boulistes guyanais posent avec leurs adversaires des Bouches-du-Rhône et des officiels après leur match en quart de finale du Championnat de France de pétanque à Castelnaudary.


    Les boulistes guyanais, Siong Nzeu Antoine, Ya Bernard et Ya Kou Jean, ont marqué l’histoire lors de ce Championnat de France à Castelnaudary, atteignant les quarts de finale, une première pour la Guyane. Malgré une défaite serrée de 12 à 13 contre l’équipe des Bouches-du-Rhône, après avoir mené au score, leur performance est saluée par toute la communauté. La Guyane et le Comité de Pétanque de la Guyane (CD 973) expriment leur fierté et leur gratitude pour ces moments intenses offerts durant les deux jours de compétition.

    Ce parcours mémorable ne marque pas la fin de l’aventure pour les talentueux boulistes de Guyane. Ils seront de retour sur les terrains, prêts à disputer le Championnat de France doublettes seniors masculins à Saint-Yrieix (16) à la fin du mois d’août. Les efforts du Comach, tant pour les seniors que pour les jeunes, sont également salués, promettent un avenir brillant pour la pétanque guyanaise.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Fête de l’Amana : Mana célèbre son fleuve avec des festivités aquatiques

    [Guyane la 1ʳᵉ] Fête de l’Amana : Mana célèbre son fleuve avec des festivités aquatiques

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    2024-07-13 22:25:02

    La Fête de l’Amana anime Mana ce week-end avec une série d’activités nautiques, culturelles et sociales. Les habitants et visiteurs se retrouvent sur les berges du fleuve pour célébrer cet événement majeur, marqué par des moments forts comme le dévoilement d’un monument cet après-midi.


    Des enfants impatients s’apprêtent à embarquer pour une session de bouée tractée, encadrés par des moniteurs sur les rives du fleuve Amana.


    Depuis ce matin, Mana vibre au rythme de la Fête de l’Amana. Cet événement annuel met à l’honneur le fleuve Amana, véritable pilier historique et économique de la commune. Dès 9 heures, les berges du fleuve se sont animées avec des activités diverses, attirant des habitants de la région et des visiteurs venus spécialement pour l’occasion.


    Des participants pagaient en canoë et en kayak lors de la Fête de l’Amana


    Le programme de la journée est varié et intense. Dès l’aube, les amateurs de sports aquatiques se sont rassemblés à la piscine Méhdy Metella pour des sessions d’aquagym et d’aquastep. Parallèlement, le Hall André Cayrou a accueilli des concours de chants et de pikolet Kaj Kolé, captivant un public enthousiaste.


    Des familles s’adonnent au paddle sur le fleuve Amana, profitant des eaux calmes et des paysages pittoresques.


    Sur les rives du fleuve, les animations ne manquent pas : voitures radiocommandées, karts à pédales et tournois de beach soccer attirent les petits et les grands. Les activités nautiques comme le jet ski, le flyboard, le paddle et les bouées tractées offrent des sensations fortes aux participants.

    Honorine, responsable des ateliers et des inscriptions, témoigne : 


    Les visiteurs s’inscrivent aux diverses activités nautiques proposées tout au long de la Fête de l’Amana.


    Depuis ce matin, l’affluence est continue. Le paddle et le canoë-kayak sont très demandés, tout comme le modélisme. Les inscriptions n’arrêtent pas, c’est une journée vraiment dynamique !

    Parmi les nombreux participants, Paulette Octavie, une habitante de Mana, exprime sa joie d’être de retour : 


    Paulette Octavie, une habitante de Mana, revient avec joie pour participer aux festivités et retrouver son fleuve d’enfance.


    Je suis tellement heureuse de revenir à Mana pour cette fête. La rivière Mana, c’est toute mon enfance. Je suis là avec mes petits-enfants pour leur faire découvrir ce lieu magnifique. C’est une sensation indescriptible, comme un poisson dans l’eau.

    Etienne Jean-Baptiste, conservateur du patrimoine de Mana, explique la signification de cet événement :
    « Le fleuve Amana a façonné l’histoire de notre commune. Cette fête est un hommage à notre passé et une célébration de notre patrimoine commun » 

    La journée est également marquée par des visites guidées des rizières et des animations avec le GEPOG, permettant aux visiteurs de découvrir la richesse naturelle de la région. La parade nautique organisée par l’association Kibettibeti, prévue cet après-midi, promet d’être un des moments forts de la journée.


    De nombreux touristes ont fait le déplacement sur les rives de l’Amana


    Le moment culminant de cette journée festive sera le dévoilement d’un monument sur la place Yves-Patient. Etienne Jean-Baptiste nous dévoile une partie de la surprise : 

    Nous allons introduire cet événement par une parade nautique très culturelle, mêlant danse, musique et navigation sur le fleuve, avant de converger vers la place Yves-Patient. Le monument qui sera dévoilé symbolise la capacité de naviguer sur le fleuve, reflétant l’histoire de Mana et de la Guyane. Il incarne l’unité des précurseurs amérindiens et bushinengues, et ouvre la voie à la communauté créole, pour aboutir au vivre ensemble.

    Cette œuvre, préparée par l’association Kibetibeti et l’association Fyto, artisans de bord de route, représente la confiance et l’unité communautaire. Le dévoilement est prévu pour ce samedi 13 juillet 17h30, après une introduction à partir de 16h.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Quatre ans ferme pour un braqueur en série à Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Quatre ans ferme pour un braqueur en série à Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-07-13 09:39:27

    Le 5 juillet, un couple a été victime d’une tentative de vol à main armée à Saint-Laurent-du-Maroni. La gendarmerie a rapidement appréhendé le suspect, qui a avoué d’autres délits similaires. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à quatre ans de prison ferme.


    Le 9 juillet, le braqueur a été présenté au parquet de Cayenne en comparution immédiate. Il a été reconnu coupable et condamné à quatre ans de prison ferme


    Un couple circulant normalement dans la rue Gaston-Monnerville se souviendra longtemps du 5 juillet. Ce jour-là, un individu les a menacés avec une arme, essayant de les braquer. Refusant de céder à la panique, ils ne se sont pas laissés faire et ont immédiatement alerté la gendarmerie. Grâce à leur description précise, les forces de l’ordre ont localisé et arrêté l’assaillant en quelques minutes.

    Lors de son arrestation, les gendarmes ont découvert un pistolet factice en plastique sur le suspect. En garde à vue, l’homme a avoué un autre braquage commis plus tôt le même jour, où il avait dérobé un sac à dos et un téléphone portable sous la menace de la même arme factice. Ses aveux ont également permis de le relier à plusieurs vols à main armée survenus en mars et à la fin de l’année 2023.

    Le 9 juillet, le braqueur a été présenté au parquet de Cayenne en comparution immédiate. Il a été reconnu coupable et condamné à quatre ans de prison ferme, puis incarcéré immédiatement à la prison de Rémire.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Passation de commandement et honneurs à Mana

    [Guyane la 1ʳᵉ] Passation de commandement et honneurs à Mana

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    2024-07-12 16:53:12

    Mana a accueilli jeudi 11 juillet, la cérémonie de passation de commandement de la 3e compagnie du Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA). De nombreux gradés ont été décorés à cette occasion, notamment le capitaine Alexis Tarteret, qui dirigera désormais une centaine de personnels.


    Près de 200 militaires se sont rassemblés sur la place Yves-Patient pour la cérémonie de passation de commandement à Mana.


    La place Yves Patient, habituellement paisible, a été animée par la présence de près de 200 militaires en tenue d’apparat, créant une animation inhabituelle pour les passants curieux. Le capitaine Alexis Tarteret, qui prend la tête de la 3e compagnie, a exprimé son enthousiasme et ses objectifs pour les deux années à venir.

    C’est un moment très particulier, unique dans une vie, un peu comme peut parfois être un mariage. À compter d’aujourd’hui, je commande en tout point ma compagnie


    Le capitaine Alexis Tarteret, nouveau commandant de la 3e compagnie du RSMA, exprimant son enthousiasme et ses objectifs pour les deux années à venir.


    Le Capitaine Tarteret a également souligné ses priorités : augmenter la taille de la compagnie en ouvrant de nouvelles filières de formation et renforcer l’identité, la cohésion, et le sentiment d’appartenance des jeunes volontaires. « Nous allons prochainement ouvrir une nouvelle filière pour former au métier de secrétaire, et nous préparons deux autres filières autour du monde des magasiniers et caissiers », a-t-il précisé.

    Parallèlement, la cérémonie a mis en lumière le parcours exceptionnel du capitaine Charlotte Roy, qui quitte prochainement la Guyane pour rejoindre la métropole en août. Récompensée de la médaille d’honneur de l’engagement ultramarin, a su s’intégrer pleinement dans la société civile grâce à sa passion pour le sport.


    Le capitaine Charlotte Roy et d’autres militaires sont honorés pour leur service lors de la cérémonie de passation de commandement.


    Ce département m’a apporté des compétences très importantes dans la communication, mais surtout un enrichissement humain. J’ai rencontré des personnes formidables grâce à ma pratique sportive

    Pendant son affectation au RSMA, elle a rejoint le club de football au COSMA, où elle a joué un rôle déterminant. Sa participation a permis à l’équipe de réaliser un parcours impressionnant en Coupe de France, atteignant les phases régionales pour représenter la Guyane dans l’hexagone. « Pour certaines, c’était la première fois qu’elles prenaient l’avion, c’était une expérience vraiment enrichissante », a-t-elle ajouté.

    Charlotte se souvient de son intégration au sein du COSMA, appelée par Albert Adelaide après l’avoir vue jouer. « Il m’a appelé quelques jours après pour me dire qu’il avait besoin de mon expérience pour apporter un cadre à son équipe. J’ai accepté, et c’est ainsi que je suis arrivée au COSMA », a-t-elle expliqué.


    La prise d’armes sur la place Yves Patient a apporté une atmosphère dynamique à cette ville paisible. Près de 200 militaires se sont rassemblés pour cette cérémonie, pour marquer l’importance de l’événement pour la communauté locale.


    Les résidents et invités de Mana assistent à la cérémonie de passation de commandement sous une tente installée pour l’occasion.


    L’événement s’est conclu par un magnifique défilé sur les bords du fleuve l’Amana, pour offrir un spectacle mémorable aux habitants et visiteurs. Les soldats, en uniforme, ont défilé au rythme des chants militaires, traversant les rues bordées de spectateurs enthousiastes. Le défilé, bien organisé et cadencé, mettait en avant la discipline et la fierté des militaires, et créait un moment de communion entre l’armée et la population locale.


    Les militaires de la 3e compagnie du RSMA défilent dans les rues de Mana, offrant un spectacle mémorable aux habitants.


    Cette cérémonie de passation de commandement symbolise non seulement la continuité et l’adaptation du régiment aux défis futurs, mais aussi l’impact positif des militaires dans la communauté locale. Charlotte Roy laisse un héritage riche en réalisations et en échanges humains, tandis que Tarteret se prépare à mener la 3e compagnie vers de nouveaux horizons.



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