Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Législatives 2024 : Les sortants, grands gagnants du premier tour

    [Guyane la 1ʳᵉ] Législatives 2024 : Les sortants, grands gagnants du premier tour

    [ad_1]
    2024-06-29 23:40:43

    En recueillant plus de 60 % des voix, les députés sortants Davy Rimane et Jean Victor Castor finissent grand vainqueurs de ce premier tour des législatives anticipées. Ils affronteront respectivement Sophie Charles et Boris Chong Sit lors du second tour, le 6 juillet.

    Selon les résultats provisoires transmis par la préfecture, les députés sortants Jean-Victor Castor et Davy Rimane dépassent tous les deux 60 % des voix, remportant largement ce premier tour des législatives anticipées ayant mobilisé un électeur guyanais sur trois.

    Si l’abstention marque un recul par rapport à 2022, elle reste toutefois le premier parti de Guyane et de loin puisque 68 % des 108 000 Guyanais inscrits sur les listes électorales ne se sont pas rendus aux urnes.

    Dans la première circonscription, Jean-Victor Castor a largement profité de la « prime aux sortants » en recueillant 62,7 % des voix. Il manque toutefois de se qualifier dès le premier tour son score étant, en termes d’inscrits, en deçà des 25 % nécessaires.

    Le 6 juillet, il affrontera donc le conseiller territorial d’opposition Boris Chong Sit, qui collecte 16 % des voix. Yvane Goua, qui termine en troisième position avec 10,5 % des voix n’ira pas au second tour, contrairement à 2022. Enfin, Olivier Taoumi, du Rassemblement national et Jean Yves Mirakoff, de Nouvelles forces de Guyane finissent à respectivement 9,3 et 1,2 % des voix.

    Du côté de la seconde circonscription, Davy Rimane, qui achève ce scrutin avec 60,2 % des voix s’engagera dans un duel à peine plus serré face à Sophie Charles, à qui les électeurs ont confié 25,4 % des suffrages. Jean Philippe Dolor, candidat sans étiquette, Aldo Neman, du collectif Apachi, et Sébastien Caugant, de Lutte ouvrière, terminent respectivement à 8 %, 4,3 % et 1,9 %. Là aussi, la faible participation ne permet pas à Davy Rimane de se qualifier dès le premier tour.

    Dans le détail, le candidat sortant de la seconde circonscription s’impose largement dans le secteur des Savanes, dont il est originaire avec 68,6 % des voix à Kourou, 80,4 % à Macouria et même 85,6 % à Sinnamary. Surtout, il crée la surprise en s’imposant à Saint Laurent avec 45,4 % des voix devant la maire de la ville, Sophie Charles qui n’en récolte que 35,3 %.

    Le candidat sortant finit également en tête à Saul, Awala Yalimapo, Mana Montsinery-Tonnégrande et Iracoubo. Sur le Maroni, Sophie Charles remporte tout de même les communes d’Apatou (41,4 %) Grand Santi (53,6%) et réalise son meilleur score à Papaichton (72%). S’il ne parvient pas à se qualifier pour le second tour, Jean-Philippe Dolor, remporte lui aussi quelques succès sur le fleuve, à Maripasoula, sa ville natale mais aussi à Papaichton et Apatou où il finit deuxième avec respectivement 29 %, 17% et 30 %.

    Jean Victor Castor finit quant à lui premier dans chacune des communes de sa circonscription, à l’exception de Régina où Boris Chong Sit remporte la manche avec 17 % des voix et de Saint Georges qui a placé Yvane Goua en première position avec 15,7 % des voix.

    Sur l’île de Cayenne, le candidat soutenu par le mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (MDES) atteint des scores massifs avec 70 % des suffrages à Matoury, son fief et 65 % à Cayenne. Deux communes où il avait pourtant été dépassé par Yvane Goua au premier tour des législatives de 2022.

    « [Nous sommes] satisfaits du travail accompli et du vote d’adhésion acquis. Merci à ceux qui nous ont fait confiance. Nous sommes devant certes, mais le travail n’est pas fini car nous allons vers le second tour. À partir de ce soir, la campagne reprend. Il va falloir que l’on se mobilise davantage pour convaincre ceux que l’on n’a pas convaincus pour leur expliquer pourquoi il faut nous faire confiance au-delà de leur crainte. Nous sommes déterminés à ce que les choses changent en Guyane. »

    Jean Victor Castor en réaction aux résultats du premier tour des législatives 2024

    Plus surprenant, Jean Victor Castor plie le match à Rémire Montjoly avec 65 % des voix contre 20 % pour Boris Chong Sit. En 2022, ce dernier l’avait pourtant dépassé avec près de 18 % des voix. Enfin, Jean Victor Castor finit en tête à Camopi et Roura tandis qu’il égalise avec Yvane Goua à Ouanary.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] 30 Lycéens de l’Ouest Récompensés après leur préparation militaire au RSMA

    [Guyane la 1ʳᵉ] 30 Lycéens de l’Ouest Récompensés après leur préparation militaire au RSMA

    [ad_1]
    2024-06-28 21:18:10

    Ce vendredi 28 juin, une cérémonie militaire à Saint-Jean a marqué la fin de la Préparation Militaire du Service Militaire Adapté (PM du SMA) en Guyane, récompensant 30 lycéens en décrochage scolaire pour leur engagement. Six d’entre eux ont été distingués pour leur comportement exemplaire.


    Les jeunes lycéens défilent en rangs lors de la cérémonie de clôture de la PM du SMA à Saint-Jean


    Sous un soleil éclatant au camp de Saint-Jean, une cérémonie militaire a célébré la fin de la Préparation Militaire du Service Militaire Adapté (PM du SMA), honorant 30 jeunes lycéens en décrochage scolaire. Parmi eux, six ont été particulièrement distingués pour leur comportement exemplaire. Cette initiative, menée par le Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA) de la Guyane, vise à réorienter ces jeunes et leur offrir une nouvelle perspective.

    Pendant deux mois, ces lycéens, identifiés par leurs professeurs et proviseurs, ont vécu une immersion totale dans la vie militaire. Le capitaine Charlotte Roy a expliqué :


    Capitaine Charlotte Roy


    Nous accueillons ces jeunes pour leur montrer autre chose que le cursus scolaire classique. Nous espérons qu’ils réaliseront l’importance de l’école et souhaiteront y retourner.

    Les activités proposées incluaient des exercices sportifs et des sessions d’information sur la citoyenneté et les valeurs civiques.

    La journée a débuté par une visite du régiment pour les proviseurs des quatre lycées concernés : Raymond Tarcy, Lumina Sophie, Bertène Juminer, et Léopold Elfort. Vers 11 heures, sur la place d’armes, la cérémonie a récompensé les jeunes les plus méritants. « Les six élèves distingués se sont démarqués par leur comportement exemplaire, essentiel en milieu militaire », a souligné le capitaine Roy.

    Les parents, présents pour l’occasion, ont exprimé leur fierté et leur émotion. Anna Koakou, mère de Daitan, a confié : « Voir mon fils récompensé est un honneur. Il a fait quelque chose de bien pour lui et pour nous. » Jean Victor Magloire, père d’Adriano, a ajouté : 


    Jean-Victor Magloire père d’Adriano


    Je suis très fier. Aujourd’hui, je vois que l’avenir de mon fils se dessine.

    Pour les jeunes, cette expérience a été transformative. Daniel Jérôme a partagé : 


    Daniel Jérome


    J’ai appris le travail acharné, la patience et le dévouement.

    Adriano Magloire, l’un des récompensés, a exprimé son enthousiasme pour l’armée : 


    Adriano


    Ça m’attire. Ça me donne envie de faire une carrière.

    Le sergent-chef Simplot, encadrant des jeunes, a déclaré : « Malgré des hauts et des bas, la finalité est positive. Les qualités que nous avons inculquées à ces jeunes leur serviront pour l’avenir. »

    Les témoignages des jeunes révèlent les bénéfices de cette formation. Bellfinia a raconté : 


    Bellfinia


    Dormir en forêt et découvrir de nouveaux endroits a été incroyable.

    Annick Mouton, également récompensée, a raconté :


    Préparation Militaire du Service Militaire Adapté


    J’ai appris à connaître qui je suis vraiment et à résoudre les problèmes autrement que par la bagarre.

    La cérémonie s’est conclue par la remise des diplômes et un cocktail en présence des familles, marquant la fin d’une expérience prometteuse pour ces jeunes en difficulté scolaire. Cette initiative, portée par le Rectorat et le RSMA, démontre l’importance de telles formations pour lutter contre le décrochage scolaire et offrir de nouvelles perspectives aux jeunes.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Législatives 2024 : la ville de Mana mobilise ses ressources pour un scrutin exemplaire

    [Guyane la 1ʳᵉ] Législatives 2024 : la ville de Mana mobilise ses ressources pour un scrutin exemplaire

    [ad_1]
    2024-06-27 21:40:33

    À Mana, ville de 11 500 habitants dans la seconde circonscription, les préparatifs pour les élections législatives de 2024 s’intensifient. Avec quatre bureaux de vote pour 3 073 électeurs inscrits, les autorités locales s’activent pour relever les défis logistiques, garantir la sécurité du scrutin et encourager une forte participation citoyenne.


    Nadège Elismé, DGS par intérim, et Lucia François, responsable du service élections, coordonnent les derniers préparatifs dans les bureaux municipaux.


    À quelques jours des élections législatives de 2024, la commune de Mana, dans la seconde circonscription de la Guyane, s’active comme jamais. Sous la direction de Nadège Elismé, directrice générale des services par intérim, et Lucia François, responsable du service élections, la ville est en pleine effervescence pour assurer le bon déroulement du scrutin.

    Les préparatifs ont généré des heures supplémentaires et nécessité des réunions avec la police municipale, le service technique opérationnel, l’état civil et la Directrice des Ressources Humaines. « Nous avons réutilisé les panneaux existants, ce qui nous a fait gagner du temps », confie Lucia Elismé. Cependant, la gestion des procurations s’est révélée plus complexe que prévu cette année.

    Face à l’ampleur de la tâche, l’équipe en charge des élections a été renforcée. Initialement composée de 5 personnes, elle compte désormais 25 agents mobilisés pour gérer les quatre bureaux de vote. « Cette augmentation de personnel est cruciale pour garantir un bon déroulement du scrutin », souligne Lucia François responsable du service des élections. Les nouveaux agents viennent de divers services municipaux et se sont portés volontaires.

    Mana se prépare à accueillir ses électeurs dans quatre bureaux de vote : deux dans le bourg et deux à Javouey. Les bureaux de vote comptent un total de 3 073 inscrits. « L’ouverture d’un nouveau bureau de vote à Javouhey permet de mieux répartir les électeurs », ajoute Nadège François.

    Les autorités ont pris des mesures spécifiques pour faciliter l’accès au vote. « Nous attendons une forte participation, notamment grâce au nombre élevé de procurations reçues », indique Nadège François. Les habitants semblent particulièrement motivés cette année. « Juste après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée par le Président de la République, nous avons reçu une vague d’inscriptions », explique-t-elle. Malheureusement, ces inscriptions, arrivées après la date butoir du 9 juin, ne permettront pas à ces nouveaux électeurs de voter cette année.


    Dans les rues de Mana, l’effervescence électorale se fait sentir à l’approche des législatives.


    Alphonso, habitant du bourg, exprime son engagement :

    Ces élections sont cruciales pour notre territoire, je tiens à faire entendre ma voix.

     Anita, une autre résidente, partage son enthousiasme :

    Avec tout ce qui se passe, il est important de participer et de soutenir nos candidats locaux.

     Quant à Pierre-Henri, il insiste : 

    Voter est un devoir citoyen, surtout dans un contexte où chaque voix compte.

    Les autorités locales de Mana travaillent en étroite collaboration avec la préfecture pour appliquer les directives nationales. « Nous recevons des instructions détaillées pour l’organisation du scrutin, ce qui assure une coordination efficace », ajoute Nadège Elismé.

    À Mana, les préparatifs pour les élections législatives de 2024 semblent avancer à grands pas. Les efforts déployés pour relever les défis logistiques, garantir la sécurité et la transparence, et assurer une large participation citoyenne promettent un scrutin exemplaire.
    Quant aux habitants de Mana, ils semblent prêts à exercer leur droit de vote, pour renforcer la démocratie locale.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Minute Santé. Quand la mort subite foudroie les sportifs

    [Guyane la 1ʳᵉ] Minute Santé. Quand la mort subite foudroie les sportifs

    [ad_1]
    2024-06-26 14:42:56

    Selon le centre d’expertise mort subite (CEMS), plus de 40.000 personnes sont victimes d’une mort subite chaque année en France, parmi lesquels un millier pendant une activité physique. Le sport est pourtant unanimement reconnu comme bon pour la santé. Comment expliquer ce paradoxe ?

    La mort subite ne touche pas que les nourrissons. Même les athlètes de haut niveau, comme les footballeurs professionnels qui participent actuellement à l’Euro-2024, peuvent être victimes d’un décès brutal. C’est d’ailleurs lors de l’Euro précédent que Christian Eriksen, un joueur danois, s’est effondré brutalement sur la pelouse.

    Victime d’un arrêt cardiaque, il est resté sans vie quelques minutes avant d’être sauvé par les secours. Mais tous n’ont pas eu cette chance : le Franco-Camerounais Marc-Vivien Foé, décédé à 28 ans lors de la Coupe des confédérations 2003 ; le Hongrois Miklós Fehér, mort en 2004 à 24 ans lors d’un match du championnat portugais ; l’Espagnol Antonio Puerta, décédé en 2007 à l’âge de 22 ans à l’issue d’une rencontre de Liga.

    Comment est-ce possible que ces jeunes athlètes professionnels puissent disparaître ainsi brutalement, alors que le sport pratiqué de façon régulière est préconisé pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires ? C’est ce qu’on tente de vous résumer dans cette Minute Santé.

    Premier point : la mort subite ne concerne qu’un millier de sportifs sur les 40.000 personnes touchées chaque année en France, selon le centre d’expertise mort subite (CEMS). « La pratique d’une activité sportive régulière est unanimement recommandée, pour ses bénéfices cardiovasculaires en particulier« , rappelle la Société française de cardiologie.

    Mais l’exercice physique peut exceptionnellement entraîner des complications, surtout « lorsqu’il est important et brutal chez un sujet peu entraîné » : il déclenche alors un trouble du rythme cardiaque, puis le cœur s’arrête brutalement. Sans prise en charge immédiate par les secours, c’est la mort subite.

    Cela arrive à des gens qui ont des maladies sous-jacentes à cause de leur mauvaise hygiène de vie, par exemple les artères bouchées parce qu’ils mangent mal. Mais cela peut être dû aussi à des malformations génétiques du cœur.

    Dans 95 % des situations, la mort subite concerne des hommes : les femmes ne représentent que 5 % de l’ensemble des cas, selon la Société française de cardiologie.

    La proportion est la même entre le sportif du dimanche ou amateur (95 % des cas de mort subite) et celle de l’athlète de haut niveau (pas plus de 5 %). Il y a en effet une différence entre l’athlète de haut niveau, habitué aux exercices intenses à répétition, et le sportif du dimanche qui réalise un effort physique sans préparation et qui est plus à même d’être victime d’une mort subite. 

    Mais les athlètes professionnels sont médiatisés, d’autant plus qu’ils sont connus, même s’il n’y a pas d’accident fatal. On sait ainsi que Lilian Thuram a arrêté sa carrière à l’été 2008 quand une anomalie avait été détectée lors de la visite médicale avant la signature de son contrat avec le PSG.

    Si les examens approfondis ont montré qu’il n’avait pas exactement la maladie génétique de sa mère – une hypertrophie cardiaque – le Guadeloupéen avait reconnu que son cœur restait « épais » et qu’il préférait ne pas prendre de risques au vu des antécédents dans sa famille.

    L’un des frères du champion du monde, Antonio, est en effet décédé au milieu des années 90 d’un arrêt cardiaque pendant un match de basket, à cause de cette malformation cardiaque non décelée. Toute la famille avait alors subi des examens dont les résultats s’étaient avérés à l’époque négatifs pour le footballeur.

    Cette détection, près de 15 ans après, d’un cœur « épais » avait fait réagir, car les sportifs de haut niveau sont censés être surveillés de près d’un point de vue médical. Interrogé alors que les résultats définitifs de Lilian Thuram n’étaient pas encore connus, le médecin du club parisien avait précisé que l’hypertrophie du cœur était une maladie « évolutive » et, qui plus est, assez dure à détecter.

    Un autre médecin du sport, Jean-Claude Chatard, spécialisé en cardiologie, évoquait en effet des maladies « silencieuses« , lors de son interview sur France Culture en 2021, juste après l’arrêt cardiaque du footballeur danois.

    « Dans la mort subite du sportif, il y a 20 maladies qui sont à peu près toutes génétiques. Ces 20 maladies sont très souvent silencieuses, résumait-il. Il y en a beaucoup qu’on peut découvrir avec un électrocardiogramme, au repos ou à l’exercice, ou lorsqu’on interroge les gens, c’est-à-dire qu’il y a des symptômes qui sont très importants : quand vous faites un malaise pendant l’exercice, quand vous avez une douleur thoracique, quand vous faites des contre-performances…« 

    Ces « signes d’appel » doivent conduire toute personne à se faire examiner rapidement, car ils sont une chance de détecter la maladie. Parfois, le premier symptôme est malheureusement l’arrêt cardiaque pur et simple. 

    Si certaines maladies se soignent, la plupart ne sont pas totalement curables, mais l’on peut parfaitement vivre avec, à condition de ne pas faire d’exercices intenses. Pour les athlètes de haut niveau, cela est souvent synonyme de la fin de leur carrière professionnelle.

    Mais les risques persistent, comme le montre le cas du basketteur Ludovic Vaty. Évoluant en Pro A (première division du championnat français) et sélectionné à neuf reprises en équipe de France, le Guadeloupéen doit arrêter le basket en 2013, quand les médecins découvrent qu’il souffre d’une cardiomyopathie – une malformation qui empêche le muscle du cœur de pomper efficacement le sang.

    Il est ensuite autorisé à rejouer mais en amateur et de manière très encadrée : un match par week-end avec un temps de jeu maximum de 25 minutes, et pas plus de trois entraînements par semaine.

    Malgré toutes ces précautions, c’est lors d’un entraînement qu’il est victime d’un malaise cardiaque, fin août 2023. Placé dans le coma, il est finalement décédé le 1er septembre 2023, à 34 ans.

    Si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque, « il faut agir vite, souligne la Fédération française de cardiologie. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales commencent à être irréversibles, puis la situation s’aggrave ensuite jusqu’au décès. » Sur sa page consacrée à la mort subite du sportif, elle rappelle les trois gestes qui sauvent :

    Le SAMU vous posera des questions sur l’état de la victime et l’adresse pour pouvoir envoyer des secours au plus vite. Si nécessaire ou si rien n’a été fait, il vous guidera pour réaliser l’étape 2.

    • Faire un massage cardiaque

    Allongez la victime sur le dos sur une surface dure.

    Mettez-vous sur le côté de la victime, vos genoux contre elle.

    Positionnez vos mains l’une sur l’autre, un peu en-dessous du milieu du thorax, les bras bien tendus.

    Enfoncez les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâchez complétement le thorax entre chaque compression. Vous devez appuyer de tout votre corps, pas uniquement les mains et les bras.

    Effectuez les pressions sur le rythme de la chanson Staying alive des Bee Gees (si, si). Même si vous avez l’impression de mal effectuer le geste, continuez. Un massage imprécis vaut mieux que pas de massage cardiaque du tout.

    • Utiliser un défibrillateur

    Pendant le massage cardiaque, un autre témoin a pu avoir le temps d’aller chercher un défibrillateur automatisé externe (DAE), cette boîte souvent marqué d’un logo vert et blanc avec un cœur traversé d’un éclair. Il suffit d’ouvrir l’appareil, vous entendrez alors des instructions vocales qui vous guideront sans risque.

    Pour savoir s’il y a un DAE autour de vous, deux solutions : installer l’application Staying Alive ou scanner ce QR code.


      QR code à scanner pour accéder à la cartographie nationale des défibrillateurs.




    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] PORTRAIT. Législatives 2024 : Sophie Charles, le maire de Saint-Laurent du Maroni à la conquête de l’Assemblée nationale

    [Guyane la 1ʳᵉ] PORTRAIT. Législatives 2024 : Sophie Charles, le maire de Saint-Laurent du Maroni à la conquête de l’Assemblée nationale

    [ad_1]
    2024-06-22 16:50:59

    Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni et présidente de la communauté des communes de l’Ouest guyanais, est candidate aux élections législatives anticipées de 2024 dans la deuxième circonscription de la Guyane. Avec son expérience locale en politique, elle se positionne comme une candidate sans étiquette, déterminée à répondre aux besoins urgents du territoire.


    Sophie Charles et son remplaçant Rinaldo TOEPOE


    Elle a débuté sa carrière en tant qu’enseignante dans plusieurs communes de la Guyane. Mariée et mère de quatre enfants, elle est également engagée de longue date dans le milieu associatif, poursuivant naturellement cet engagement en politique aujourd’hui.

    Sophie Charles, active dans la politique locale guyanaise, a occupé des postes clés, telles que maire de Saint-Laurent-du-Maroni depuis 2018 et présidente de la Communauté des Communes de l’Ouest Guyanais (CCOG). Durant son mandat en tant que maire, elle a été confrontée à la forte croissance démographique de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, la plus importante de Guyane. Chaque année, elle s’est vue obligée de construire un ou deux groupes scolaires pour répondre aux besoins de la population croissante, ce qui a représenté un véritable défi pour la ville. Elle a également travaillé sur le développement de projets dans l’intérieur du Haut-Maroni et la coopération transfrontalière avec le Suriname.

    Lors de l’interview qu’elle nous a accordée, elle souligne l’importance d’étendre les actions des infirmiers et de former des jeunes Guyanais au métier de médecin pour améliorer l’accès aux soins.

    Il est important de former de jeunes Guyanais au métier de médecin, parce que demain nous en aurons besoin

     Elle a également insisté sur la nécessité de travailler sur la vie chère en demandant une mission parlementaire pour analyser la composition des prix en Guyane et la refonte de l’octroi de mer, une ressource essentielle pour les communes.

    Sophie Charles a aussi présenté son remplaçant pour cette élection, Rinaldo Toepoe. Elle a choisi quelqu’un qu’elle connaît bien depuis les élections municipales, une personne active à la fois à Saint-Laurent-du-Maroni et à Kourou. « Pour moi, c’était évident de prendre quelqu’un qui nous ressemble, quelqu’un qui soit accessible à la population, » a-t-elle expliqué.

    En termes d’évolution institutionnelle, Sophie Charles défend une approche pragmatique pour obtenir des avancées concrètes pour la Guyane. Elle a réaffirmé son indépendance politique, n’étant affiliée à aucun parti, et insiste sur l’importance de travailler dans l’intérêt général, en privilégiant le consensus. 

    Je n’ai pas une idéologie posée, pour moi je travaille dans l’intérêt général, dans le bon sens pour le territoire.

    Si elle est élue députée, ses priorités incluront le désenclavement du territoire, l’amélioration de l’éducation avec la construction d’écoles et un recensement général pour obtenir des financements adéquats pour les communes. Elle prône également une gestion durable des ressources naturelles et le soutien à l’agriculture locale.

    Sophie Charles met en avant un programme axé sur le désenclavement, l’éducation et le développement durable, tout en affirmant son engagement pour le développement de la Guyane.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Sport et tradition : Une première édition des Jeux Aluku très attendue à Papaïchton

    [Guyane la 1ʳᵉ] Sport et tradition : Une première édition des Jeux Aluku très attendue à Papaïchton

    [ad_1]
    2024-06-21 20:54:09

    Les 5, 6 et 7 juillet prochains aura lieu la première édition des Jeux Aluku en Guyane. Un évènement sportif et culturel très attendu par la population du fleuve. Et pour cause, ces jeux remettent en lumière des pratiques traditionnelles.

    C’est un retour aux bonnes pratiques qui se prépare en ce moment à Papaïchton. Les 5, 6, 7 juillet prochains se déroulera la première édition des Jeux Aluku. À l’image des Jeux Kali’na qui ont lieu à Awala-Yalimapo, pour cet événement sportif, plusieurs équipes vont s’affronter autour de différentes épreuves sportives : tir à l’arc, lancer de harpon, course de pirogue, tir à la corde entre autres…


    Tir d’Harpon pour les Jeux Aluku


    Un panel d’activités qui met en avant la tradition Aluku, peuple bushinengué qui, au temps de l’esclavage, a fui les plantations de la Guyane hollandaise. Ces jeux intervillages existaient déjà il y a quelques années dans les communautés du Maroni. Leurs objectifs étaient de favoriser la transmission des pratiques tout en dynamisant les villages. Des équipes étaient constituées avec les membres les plus forts de chaque communauté afin que la plus puissante d’entre elles, se démarque et remporte la victoire.

    Ces pratiques ont été entre-temps, abandonnées ou mises en place en petits comités. La municipalité de Papaïchton en collaboration avec le Parc Amazonien de Guyane a voulu remettre ces jeux au goût du jour. Au-delà de valoriser la tradition, il s’agit également de faire découvrir au reste du territoire cette culture, favoriser le tourisme et l’économie de la commune. 


    Awasa, danse Aluku


    Après la cérémonie d’ouverture prévue le 5 juillet, huit épreuves sont organisées le lendemain : 

    • Le Suto Bo. Il s’agit d’une épreuve de tir à l’arc où les participants vont devoir monter leurs dextérités en la matière ; 
    • L’Ali Boto. La remontée de pirogue est une épreuve de force. Hisser l’embarcation hors du fleuve pour l’installer sur la terre ferme. La meilleure équipe devra prouver son savoir-faire. 
    • Le Sitee puu boto. Cette course de pirogue à la pagaie est un classique en matière d’activité sportive sur le fleuve. Elle demande toutefois de la technicité en termes de navigation mais aussi un bon esprit d’équipe; 
    • Le Djulu, c’est un jeu qui se joue de 3 à 5 joueurs, issus d’équipes différentes. Il y a trois lignes où les défenseurs se confrontent aux attaquants sur la première ligne. Pour gagner, le joueur doit réussir à contourner la défense sur les trois lignes d’attaque puis faire le chemin inverse. . 
    • Le Sitee Tyaa correspond  au transport de charge. Une activité récurrente au sein du village qui a inspiré ce défi sportif. Dans cet exercice, les participants devront porter et déplacer des poids importants comme des sacs, du ciment, du riz ou autres denrées. 
    • L’Ali Tetei ou le tir à la corde en français, va permettre à deux équipes de confronter leur force. Il faudra tirer le plus possible la corde jusqu’à ce que l’adversaire lâche prise et abandonne la partie. 
    • Lowe Ten, le parcours du marronage est un hommage aux ancêtres. L’occasion de plonger dans une autre époque et de comprendre les origines de ces jeux.

    Art Tembé


    Des ateliers sont également prévus : 

    • Initiation à la danse Awasa et au Songo ; 
    • Initiation au Tembé ; 
    • Initiation à la broderie ; 
    • Initiation à la fabrication de ciel de case. 

    Broderie Aluku


    Trois jours de festivités au bourg de Papaïchton, capitale du pays Boni. 


    Programme Jeux Aluku 2024




    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] 300 élèves des écoles primaires prêts pour le défi des Jeux Kali’na Junior 2024

    [Guyane la 1ʳᵉ] 300 élèves des écoles primaires prêts pour le défi des Jeux Kali’na Junior 2024

    [ad_1]
    2024-06-14 11:18:28

    Awala-Yalimapo accueillera le vendredi 14 juin 2024 une journée de festivités culturelles et sportives à l’occasion des Jeux Kali’na Junior, un événement marquant leur retour après l’interruption due à la pandémie. Cet événement réunira des élèves de CM1 et CM2 pour célébrer les traditions et le savoir-faire des Kali’na


    Deux jeunes participants déterminés pendant la course de charge des Jeux Kali’na Junior 2024


    La commune d’Awala-Yalimapo se prépare à vivre une journée exceptionnelle avec les Jeux Kali’na Junior 2024. Prévu pour ce vendredi 14 juin 2024, cet événement réunira de 9h à 15h sur la plage de Yalimapo 12 classes de Cycle 3, soit environ 300 élèves venus de Mana, Iracoubo, Saint Laurent du Maroni, Javouhey et Awala Yalimapo. La grande nouveauté cette année est la participation de la commune d’Iracoubo, qui se joint pour la première fois aux épreuves des Jeux Kali’na Junior.

    Les jeunes participants s’affronteront dans sept épreuves sportives et culturelles qui puisent dans les traditions Kali’na. Des courses à pied aux lancers de harpon et de « putu », en passant par les tirs à la corde, les courses de charge et le légendaire « jeu du diable », ces activités promettent des moments intenses et compétitifs. Un quiz culturel est également prévu pour tester les connaissances des élèves sur l’histoire et la culture Kali’na, ajoutant une dimension éducative à cette journée festive.

    Au-delà de la compétition, les Jeux Kali’na Junior 2024 seront une occasion unique de célébrer la richesse culturelle des Kali’na. Les rythmes envoûtants du « Sanpula », instrument traditionnel, accompagneront les prestations du groupe Ayawande, immergeant les participants et les visiteurs dans une ambiance authentique. Les artisans locaux présenteront leurs œuvres, telles que des sculptures, des vanneries, des calebasses gravées et des colliers, mettant en lumière le savoir-faire ancestral de cette communauté.

    Une exposition photographique retraçant l’histoire des Jeux Kali’na ajoutera une dimension historique à l’événement, permettant aux visiteurs de découvrir l’évolution et l’importance de ces jeux dans la culture Kali’na.

    Organisés dans le cadre du programme Olympiade culturelle, les Jeux Kali’na Junior 2024 bénéficient du soutien de l’État, de la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais et de la mairie d’Awala Yalimapo. Un soutien et une collaboration qui témoigne de l’engagement des acteurs locaux à préserver et promouvoir la culture Kali’na auprès des jeunes générations, et qui assure la transmission d’un patrimoine riche et diversifié.

    De retour après l’interruption due à la pandémie de Covid-19, les Jeux Kali’na Junior 2024 promettent d’être une journée placée sous le signe du partage, de la découverte et de la célébration de la diversité culturelle de la Guyane.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Législatives : comment faire une procuration ?

    [Guyane la 1ʳᵉ] Législatives : comment faire une procuration ?

    [ad_1]
    2024-06-12 06:30:35

    Après la dissolution de l’Assemblée nationale, les Français devront voter pour leurs représentants les dimanches 30 juin et 7 juillet (le 29 juin et 6 juillet en Guyane). Mais à l’approche des vacances scolaires, nombre de votants pourraient être amenés à faire une procuration. Quelle est la démarche à suivre ? On vous explique.

    Après la percée du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale. De nouvelles élections pour élire les députés sont donc à nouveau convoquées, le 30 juin lors du premier tour, le 7 juillet pour le second tour. En Guyane, les votes se dérouleront le 29 juin et le 6 juillet.

    Or, à l’approche ou au début des vacances scolaires, nombre de votants pourraient être absents les jours de vote. Dans ce cas de figure, il est donc possible d’effectuer une procuration.

    En premier lieu, il faut se rendre sur le site maprocuration.gouv.fr et remplir les informations de la personne qui votera à sa place : numéro d’électeur et date de naissance ou données d’état civil et commune de vote.

    Une fois cette démarche validée, la personne qui donne sa procuration doit se rendre en gendarmerie ou au tribunal judiciaire – ou, depuis peu, via l’application France Identité – pour attester son identité. S’il ne peut se déplacer, en cas de handicap par exemple, un agent de police ou de gendarmerie peut se déplacer. Les électeurs à l’étranger doivent se rendre dans un consulat ou une ambassade.

    Notez qu’une personne qui n’est pas inscrite dans votre commune peut voter pour vous. Il faudra juste qu’elle se déplace au bureau de vote où vous êtes inscrit le jour J.

    Le jour du vote, la personne chargée de voter doit simplement montrer sa pièce d’identité. Il n’y a pas de date limite pour faire sa procuration mais le plus tôt est le mieux, en raison des délais de traitement par les mairies.

    Les élections législatives auront le 30 juin et 7 juillet (la veille pour la Guyane). Un nouveau gouvernement et Premier ministre seront présentés en fonction de la majorité obtenue à l’Assemblée nationale.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] 10 juin en Guyane : des élèves dévoilent leurs travaux en présence de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

    [Guyane la 1ʳᵉ] 10 juin en Guyane : des élèves dévoilent leurs travaux en présence de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

    [ad_1]
    2024-06-09 07:44:27

    À l’occasion des « Journées Mémoire, Résistance et Abolitions », 60 élèves de Guyane ont été invités à présenter leurs travaux effectués durant l’année scolaire sur cette thématique. Face à eux, Christiane Taubira, à l’origine de la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, et Jean-Marc Ayrault, président de la fondation pour la mémoire de l’esclavage.

    « Quand j’ai appris que Jean-Marc Ayrault venait pour la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, il me semblait important de ne pas s’adresser qu’aux enseignants, mais s’adresser aux élèves« , indique Isabelle Niveau, inspectrice académique régionale de Lettres et déléguée à l’action culturelle au Rectorat de Guyane. C’était l’occasion, selon elle, de valoriser le travail effectué par les élèves et leurs enseignants tout au long de l’année scolaire.

    Ce 8 juin, 60 élèves issus de plusieurs établissements scolaires de Guyane ont disposé de 5 minutes pour exposer leurs travaux à un public particulier. Ils se sont adressés au président de la CTG, Gabriel Serville, à Chrisitane Taubira, ancienne députée et ex-Garde des Sceaux, ainsi qu’à Jean-Marc Ayrault, président de la fondation pour la mémoire de l’esclavage et ancien ministre.

    Leurs familles étaient aussi présentes, dans la salle de délibération de l’hôtel territorial.

    Poème, portraits de personnages emblématique, pièces de théâtre… Les écoliers, collégiens et lycéens n’ont pas manqué d’imagination pour évoquer les luttes contre l’esclavage, la ségrégation et plus largement le racisme.

    Ces élèves de 4ème, inscrites au collège Saint-Pierre, ont largement étudié la question.


    Les élèves du collège Saint-Pierre ont présenté leurs travaux à la CTG


    Nous avons présenté le mois de la mémoire en premier temps, qui était Koïchiro Matsuura. En deuxième temps, nous avons parlé de l’Abbé Grégoire, son parcours, les décrets de 1791 et 1794 notamment. Nous avons aussi parlé d’Anne-Marie Javouhey : qui elle était, ce qu’elle a fait. A la fin, nous avons parlé de la Loi Taubira : 23 après, ce qu’elle est devenue.

    Gabriella MAGAN, élève de 4ème 1 au collège Saint-Pierre

    Pour élaborer ce travail, « nous avons étudié une émission sur la loi Taubira« , ajoute Naïlla Sabayo, une camarade de classe. Elle précise : « Nous avons fait des recherches sur internet, dans des livres, voilà où on a puisé nos sources. » Il leur a fallu plus de deux semaines de travail.

    « Le fait que Christiane Taubira soit une grande figure politique issue de la Guyane, qui est allée très loin dans son combat pour nous représenter du mieux qu’elle peut, c’était très intéressant à comprendre« , ajoute Keyssa Labbe Pacheco, de la même classe. Selon Naïlla Sabayo, ce sont des connaissances que tous les jeunes devraient avoir, selon leur territoire.

    Un avis partagé par le président de la CTG. « La mémoire commence par l’enseignement« , dit-il. Et d’ajouter : « On se dit que plus tôt on commence cet enseignement avec les jeunes enfants, en les mettant en situation de s’approprier eux-mêmes ces pans de l’histoire, mieux ils vont comprendre. On peut espérer qu’à partir de là, ils vont apporter leurs contributions pour éviter que le monde ne se remette à commettre de telles exactions.« 


    Gabriel SERVILLE, président de la Collectivité Territoriale de Guyane


    Les travaux restitués par les élèves pourront servir de bases pour des études dans les années futures par la Collectivité Territoriale.

    Ils peuvent aussi servir à la fondation pour la mémoire de l’esclavage. En effet, le président de l’organisme est en Guyane pour plusieurs jours à l’occasion de la commémoration du 10 juin.

    Cette rencontre, c’est formidable ! C’est une belle récompense pour le travail de mémoire, parce que c’est vrai qu’il y a une tendance à penser que tout cela, c’est du passé. Mais il y a quand même eu un tournant très important, et qui est bien ressenti ici en Guyane, et on comprend bien pourquoi, c’est la Loi Taubira de 2001 […] C’est une loi qui engage aussi la communauté nationale à faire un travail d’éducation, de transmission du savoir, mais aussi de valorisation des héritages.

    Jean-Marc AYRAULT, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage


    Jean-Marc AYRAULT, président de la fondation pour la mémoire de l’esclavage


    « La fondation pour la mémoire de l’esclavage travaille sur le travail de mémoire, mais aussi sur la valorisation des héritages, des personnes qui sont issues de cette histoire et pour contribuer à leur donner toute leur place dans la communauté nationale et faire reculer les héritages comme les préjugés, le racisme, etc.« , conclut l’ancien Premier ministre.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Ancien footballeur professionnel, Luan Sabayo va accomplir son rêve en portant la flamme olympique

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Ancien footballeur professionnel, Luan Sabayo va accomplir son rêve en portant la flamme olympique

    [ad_1]
    2024-06-09 05:23:47

    Luan Sabayo, 24 ans, ancien footballeur professionnel à l’AS Saint-Étienne et Clermont-Foot, est aujourd’hui directeur de centre de loisirs à Saint-Laurent-du-Maroni. Après une carrière marquée par une grave blessure au genou, il est fier de porter la flamme olympique en tant que symbole d’espoir pour la jeunesse de sa ville natale.

    Luan Sabayo commence à jouer au football à six ans dans son village natal de Balaté, à Saint-Laurent-du-Maroni. Son talent le mène rapidement au Cosma-foot, où il gravit les échelons des sélections de jeunes de Guyane, notamment en U13 et U15. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il est sélectionné en équipe de France U16, ce qui lui ouvre les portes du centre de formation de l’AS Saint-Étienne.


    Sur le terrain, sous le maillot de l’ASSE, Lian Sabayo illustre son engagement et son esprit d’équipe, éléments clés de son parcours sportif.


    À l’ASSE, Luan signe un contrat d’aspirant professionnel et évolue dans les catégories U17 et U19, côtoyant des futurs internationaux comme William Saliba et Wesley Fofana. Il passe ensuite une saison au Clermont-Foot avant de revenir à Saint-Étienne. Un transfert à Poitiers en national marque une nouvelle étape, mais des problèmes extra-sportifs et la pandémie de Covid-19 viennent compliquer sa trajectoire.


    Luan Sabayo, capturé ici avec l’ancien entraîneur de l’AS St-Étienne, Christophe Galtier.


    Une grave blessure au genou contraint Luan Sabayo à mettre un terme à sa carrière de footballeur. De retour en Guyane, il se réoriente vers l’encadrement sportif, passant divers diplômes. Actuellement directeur de centre de loisirs à Saint-Laurent-du-Maroni, il met son expérience et son énergie au service des jeunes de sa ville.


    Luan Sabayo, en plein effort sous les couleurs de l’AS Saint-Étienne.


    Pour Luan Sabayo, porter la flamme olympique est un immense honneur. En tant que jeune Saint-Laurentais et représentant de la communauté Arawak-Lokono, il voit dans cet événement unique une opportunité de transmettre un message d’espoir et de persévérance à la jeunesse de Saint-Laurent. « Croyez en vos rêves, tout est possible », affirme-t-il, rappelant que le sport peut transformer des vies et des familles. Le passage de la flamme olympique est pour lui un symbole de paix et de fierté, un moment unique à chérir et à partager avec les générations futures.



    [ad_2]

    Source link