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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Le voyage musical de Sabalana : des racines portugaises aux rythmes guyanais

    [Guyane la 1ʳᵉ] Le voyage musical de Sabalana : des racines portugaises aux rythmes guyanais

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    2024-06-08 09:53:48

    Depuis trente quatre ans en Guyane, Da Silva Christophe, alias Sabalana, trace une carrière unique, qui mêle influences culturelles et sonorités locales. Il se présente à travers son parcours et son nouveau single « Amanon », qui révèle une identité musicale riche et diversifiée.


    Sabalana présente son nouvel single « Amanon », qui signifie « la vie » en “Kali’na »



    Installé en Guyane depuis trente quatre ans, Da Silva Christophe, connu sous le nom de scène Sabalana, a su faire vibrer les cœurs avec ses mélodies uniques. D’origine portugaise, il maîtrise plusieurs langues locales comme le créole, le “Djuka” et le “Kali’na », qu’il intègre subtilement dans sa musique.


    Sabalana se concentre sur la promotion de son single et prépare déjà de nouveaux titres


    Les débuts : des racines locales fortes

    Sabalana commence sa carrière musicale avec la chorale du Club de la Joie dirigée par Madame Desmangles, avant de rejoindre le groupe Pakalawali. L’étape décisive survient avec la formation du groupe Senuka, né de la fusion de deux entités artistiques. Depuis quatorze ans, ce groupe incarne un univers musical authentique et unique en Guyane.

    Créer Senuka a été une aventure incroyable. Nous avons réussi à fusionner nos univers différents pour créer quelque chose d’authentique.

    Après une longue collaboration avec Senuka, Sabalana décide de se lancer dans une carrière solo en parallèle, dévoilant en 2022 son premier single « Wonesa », suivi en 2024 par « Amanon ». Cette évolution lui permet de s’exprimer pleinement, sans les concessions inhérentes au travail en groupe. 


    Tournage du clip « Amanon » à Awala-Yalimapo


    « Amanon », qui signifie « la vie » en “Kali’na », illustre parfaitement la maturité artistique de Sabalana. Il explique que l’inspiration pour cette chanson est née il y a neuf ans, mais qu’il n’était pas encore prêt à la réaliser pleinement. La composition et l’enregistrement en studio ont été réalisés en collaboration avec Jordan Sweetman et Scandalize , et l’écriture réalisée en collaboration avec Franck Apollinaire, ont permis de donner vie à ce projet ambitieux .

    Ce projet a pris du temps, mais chaque étape a enrichi la chanson. “Amanon” est une célébration de la vie et de ses épreuves

    La structure de « Amanon » repose sur le chant traditionnel Kali’ña Sampula, comprenant trois couplets répétés plusieurs fois. Chaque refrain de la chanson évoque un animal emblématique de la culture kania : le jaguar pour la force, la harpie pour la perspective, et le singe pour la ruse et l’âme d’enfant. Ces symboles, intégrés aux refrains, illustrent les qualités que Sabalana souhaite transmettre à travers sa musique.

    L’accueil de « Amanon » est extrêmement positif, tant dans la communauté Kali’ña que parmi les autres auditeurs grâce aux sous-titres traduits sur YouTube. Le mélange de Ukulele et de Sampula a particulièrement surpris et enchanté le public, apportant une originalité appréciée.

    « Les retours sont très positifs. Les gens apprécient l’originalité et l’authenticité de la musique. Cela me motive à continuer dans cette direction, » confie Sabalana.

    Le clip d’ »Amanon », réalisé par SLM ghetto, jeune talent de l’urbain, a nécessité deux mois de travail. Tourné à Saint-Laurent, Mana et Awala-Yalimapo, il met en avant la richesse des paysages guyanais et la diversité culturelle locale. Ce projet visuel, toujours en mouvement, symbolise la vie et son avancée constante.


    Sabalana aux cotés de SLM ghetto, le réalisateur du clip « Amanon »


    En termes de perspectives, Sabalana se concentre sur la promotion de son single et prépare déjà de nouveaux titres. Il espère aussi exporter sa musique en se produisant à l’étranger, tout en continuant à montrer au monde la richesse de ses influences culturelles multiples. 

    « Mon objectif est de faire connaître ma musique au-delà de la Guyane, de partager cette richesse culturelle unique avec un public international


    Sabalana entouré de ses amis et membres de son groupe Sénuka


    Depuis ses débuts en 1998 en Guyane, Sabalana a parcouru un long chemin, toujours guidé par un amour profond pour la musique et les cultures qu’il côtoie. Sa capacité à intégrer diverses influences et à créer un son authentique fait de lui une figure incontournable de la scène musicale guyanaise.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Balaté se mobilise : une prestation culturelle Arawak exceptionnelle pour l’arrivée de la flamme olympique

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Balaté se mobilise : une prestation culturelle Arawak exceptionnelle pour l’arrivée de la flamme olympique

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    2024-06-08 07:08:08

    Le 9 juin prochain, le village amérindien de Balaté à Saint-Laurent-du-Maroni marquera le départ de la flamme olympique à travers la ville. Jean-Luc Belvent, le président de l’association « Balaté Khonanon » annonce des danses et chants traditionnels Arawak pour célébrer cet événement unique. Les habitants et les jeunes se mobilisent pour une prestation inoubliable.

    Le village Arawak de Balaté, situé à Saint-Laurent-du-Maroni, se prépare à accueillir la flamme olympique le 9 juin prochain. Cet événement inédit dans la région suscite une excitation palpable parmi les habitants, notamment au sein de la communauté Arawak. Sylvio Van Der Pijl, le chef coutumier du village, partage l’enthousiasme général : 

    Comme c’est un moment unique pour notre village, nous avons décidé de mettre en avant notre culture à travers des danses et des chants traditionnels, tout en promouvant la langue Arawak.


    Préparatifs en cours : répétitions des chants et danses Arawak pour l’arrivée de la flamme olympique.


    Pour ce jour spécial, la communauté a organisé une série de répétitions intensives. Le groupe culturel “Balaté Khonanon” perfectionne ses prestations afin de garantir un accueil digne de la flamme olympique. « Au début, les choses ne se mettaient pas en place, mais progressivement, la mobilisation s’est intensifiée. La communication entre nous a joué un rôle crucial », explique Sylvio Van Der Pijl.

    La prestation prévue ne se limitera pas aux danses et chants. Il s’agit également de montrer au monde entier que la culture Arawak est vivante et dynamique.

    Nous voulons prouver que la langue Arawak, que beaucoup pensent disparue, est bien présente et que notre jeunesse s’intéresse de plus en plus à notre héritage culturel

    ajoute le chef coutumier. L’événement constituera une vitrine exceptionnelle pour les traditions de ce village unique dans l’Ouest guyanais.


    Harmonie et tradition : les jeunes danseurs de Balaté s’exercent pour un spectacle inoubliable.


    L’organisation de cet événement demande un effort collectif important.

    C’est une grande organisation, et nous devons être à la hauteur. Nous nous organisons avec des séances de répétition et une communication constante avec les habitants

    précise Jean-Luc Belvent président de l’association « Balaté Khonanon ». L’enthousiasme n’est pas limité aux frontières du village ; des participants du Suriname voisin sont attendus, attirés par le caractère unique de l’événement.


    Harmonie et tradition : les jeunes danseurs de Balaté s’exercent pour un spectacle inoubliable.


    Le programme du 9 juin comprendra des performances en tenues traditionnelles, et une surprise spéciale marquera la cérémonie d’accueil et de départ de la flamme. 

    « Il y a beaucoup de curiosité, surtout parmi les jeunes, qui sont impatients de voir la flamme. Nous avons prévu un programme riche en danses et chants pour que cet événement soit mémorable pour tous »

    conclut Sylvio Van Der Pijl


    Le choix des tenues traditionnelles se fait avec soin pour la grande célébration du 9 juin.


    Avec cet accueil festif, le village de Balaté ne se contentera pas de faire partie du parcours de la flamme olympique. Il saisira cette opportunité pour mettre en lumière la culture Arawak, renforcer la fierté de ses habitants et marquer les esprits à travers une prestation inédite et authentique.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Émotion et hommage poignant lors de la passation de commandement au Centre d’Incendie et de Secours de Mana

    [Guyane la 1ʳᵉ] Émotion et hommage poignant lors de la passation de commandement au Centre d’Incendie et de Secours de Mana

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    2024-06-06 06:42:19

    Le CIS (Centre d’Incendie et de Secours) de Mana a accueilli, ce mardi 4 juin, une cérémonie de passation de commandement. Félix Isidore et son adjoint Jean-Jacques Charles ont pris leurs fonctions. Un hommage a été rendu à Laurent Magloire, décédé en service.


    Revue des troupes par le Colonel Jean-Paul Levif lors de la cérémonie de passation de commandement au CIS de Mana


    Une effervescence particulière régnait au CIS (Centre d’Incendie et de Secours) de Mana, mardi soir. Les uniformes impeccables, les chaussures cirées et les regards fiers traduisaient l’importance de cette journée. Les différents corps de l’État étaient présents, accompagnés des invités et des familles des promus, venus assister à cette cérémonie. Les traditionnels appels au garde à vous, suivis des clairons, ont ouvert le banc. Le mot « Au drapeau » et le chant de La Marseillaise ont donné le ton à la cérémonie. Les participants et les civils ont partagé un moment de fierté.


    (A gauche) Jean-Claude Jadfard, lieutenant de première classe passe le commandement du CIS de Mana à l’adjudant-chef Félix Isidore (A droite).


    L’adjudant-chef Félix Isidore prend les rênes en tant que chef de centre, épaulé par l’adjudant-chef Jean-Jacques Charles en tant qu’adjoint. Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la réorganisation du Service départemental d’incendie et de secours de la Guyane pour 2024.


    Jean-Claude Jadfard, lieutenant de première classe, a partagé son émotion : 


    Jean-Claude Jadfard, lieutenant de première classe, laisse


    L’émotion est toujours là. Lorsqu’on donne plusieurs années de sa vie à un centre de secours, c’est une vraie aventure humaine. Dire au revoir à tout le monde fait remonter rapidement les émotions.

    Il a également souligné l’importance du travail accompli avec Laurent Magloire : « Avec Laurent Magloire, nous avons structuré le centre de secours et j’espère que nos efforts porteront leurs fruits. »

    Lors de la cérémonie, le lieutenant de première classe José Salomon a été promu capitaine, recevant ses fourreaux d’épaule et son képi de sapeur-pompier professionnel. Un honneur qui a suscité une vive émotion parmi les collègues, la famille et amis présents.


    Cérémonie de passation de commandement au CIS de Ma


    « Il y a toujours deux raisons pour lesquelles une passation de commandement est exceptionnelle. Tout d’abord parce qu’elle traduit notre obligation de continuité du service », a déclaré le colonel Jean-Paul Levif du SDIS 973.

    Il a poursuivi : « Une caserne ne doit jamais s’arrêter de fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Même si les hommes changent, l’activité continue et peut s’améliorer avec des compétences nouvelles. »


    Lors de la cérémonie, le lieutenant de première classe José Salomon a été promu capitaine


    Le moment le plus poignant de la cérémonie a été le discours des officiels et le dévoilement de la plaque en hommage à l’adjudant-chef Laurent Magloire décédé en service, qui retrace le parcours d’un homme dévoué et courageux.

    Le colonel Levif a également ajouté : 


    Le colonel du SDIS Guyane Jean-Paul Levif


    En donnant son nom à cette caserne, nous mettons dans le marbre le fait qu’il a marqué la profession et qu’on ne l’oubliera jamais. Nous serons ses dignes héritiers en répercutant les valeurs qu’il a lui-même portées.

    Félix Isidore, le nouveau Chef de centre du CIS de Mana, a exprimé sa gratitude et son engagement : 


    L’adjudant-chef Félix Isidore prend les rênes en tant que chef de centr


    Je suis très content d’avoir cette chance de gérer ce centre de secours, surtout qu’il est baptisé du nom de mon ami Laurent Magloire. Le travail sera fait pour propulser ce centre, le faire évoluer et assurer la sauvegarde opérationnelle de la commune de Mana.

    Le maire de Mana, Alberic Benth, présent lors de la cérémonie, a déclaré : 


    Alberic Benth, maire de Mana


    C’était un grand hommage à Laurent Magloire qui était un enfant du pays où la famille était présente et je pense que le fait que le SDIS ait nommé la caserne de Mana Laurent Magloire est une belle reconnaissance de sa carrière antérieure passée au sein des pompiers.

    La cérémonie s’est conclue par plusieurs séances de photos des invités et du personnel, désireux d’immortaliser ce moment devant la plaque posée en mémoire de Laurent Magloire.




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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Grève des agents de la DGTM en Guyane : revendications pour de meilleures conditions de travail

    [Guyane la 1ʳᵉ] Grève des agents de la DGTM en Guyane : revendications pour de meilleures conditions de travail

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    2024-06-05 15:17:55

    Les services de la DGTM (Direction Générale des Territoires et de la Mer) en Guyane sont en grève ce mardi 4 juin. Yannick Xavier, secrétaire général UTG/CGT des services de l’État, explique que les agents réclament des moyens financiers, matériels et humains pour travailler correctement. Les unités routières de plusieurs communes soutiennent le mouvement.


    L’accès au vieux port de Cayenne, au centre administratif de la DGTM bloqué, pour revendiquer de meilleures conditions de travail.


    Les agents des unités routières des communes de Saint-Laurent, Iracoubo, Kourou, Régina et Saint-Georges ont débrayé pendant une à deux heures en soutien aux collègues du parc de Cayenne. Ces derniers ont bloqué l’accès au vieux port de Cayenne, centre administratif de la Guyane, pour revendiquer de meilleures conditions de travail.

    Lors d’une première rencontre ce matin avec le directeur de la DGTM, peu d’avancées ont été obtenues. Les seules promesses faites concernent le recrutement de mécaniciens d’ici la fin de l’année et d’un agent supplémentaire, mesures déjà en cours de planification.
    Les agents restent mobilisés, et espèrent obtenir des solutions concrètes dans les prochains jours.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Un jardin sensoriel inclusif pour les enfants autistes à Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Un jardin sensoriel inclusif pour les enfants autistes à Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-06-05 10:59:22

    Le vendredi 31 mai, à Saint-Laurent-du-Maroni, l’ADAPEI a inauguré un jardin sensoriel pour enfants autistes, en présence de Carine Lican, directrice du pôle autisme de l’ADAPEI Guyane et de Jean-François Fallacher, directeur général exécutif d’Orange France. Cette structure offre des stimulations sensorielles variées pour améliorer le bien-être et le développement des usagers.


    Un jardin sensoriel novateur pour les enfants autistes à Saint-Laurent-du-Maroni


    Un nouvel espace de stimulation sensorielle a été mis en place par l’ADAPEI. Il est destiné aux enfants, adolescents et adultes porteurs de troubles du spectre autistique (TSA). L’inauguration s’est faite en présence de la direction de l’ADAPEI, Carine Lican, directrice du pôle autisme de l’ADAPEI Guyane, et de Jean-François Fallacher, directeur général exécutif d’Orange France.

    Ce projet, lancé il y a trois ans, partiellement financé par la Fondation Orange, a été conçu pour offrir une stimulation sensorielle grâce à des installations visuelles, auditives, et tactiles, réalisées en grande partie par les enfants eux-mêmes. Le jardin doit améliorer le bien-être et le développement sensoriel des usagers tout en favorisant leur inclusion sociale.


    Un nouveau jardin sensoriel pour stimuler les enfants autistes


    Le jardin sensoriel, ouvert après deux ans de travaux, propose des activités variées pour stimuler les sens des usagers. Des objets visuels fabriqués en partie par les enfants, des jeux sonores et des installations de motricité comme un trampoline et une balançoire sont répartis dans l’espace. Des plantations aromatiques enrichissent l’expérience olfactive. Ce projet collaboratif a permis aux enfants et adolescents de s’impliquer activement dans la construction du jardin, renforçant ainsi leur sentiment d’appartenance et d’accomplissement.


    Les participants de l’inauguration du jardin sensoriel de l’ADAPEI à Saint-Laurent-du-Maroni, aux côtés de Carine Lican, directrice du pôle autisme de l’ADAPEI Guyane, et Jean-François Fallacher, directeur général exécutif d’Orange France.


    L’objectif principal de ce jardin est d’offrir un environnement de stimulation sensorielle adapté aux besoins des personnes avec TSA. En favorisant le traitement des informations sensorielles, il contribue au développement des capacités de perception et à l’amélioration du bien-être des usagers. L’accès au jardin sera également étendu à d’autres enfants de la communauté, notamment ceux des écoles et des centres de loisirs, afin de promouvoir l’inclusion et les rencontres entre différents publics.

    Ce projet inclusif a mobilisé des travailleurs en situation de handicap pour la réalisation des travaux, notamment de l’entreprise adaptée du pôle ADAPEI.

    Le coût total de cette opération s’élève à 20 000 euros, financé à 75 % par la Fondation Orange et à 25 % par l’ARS.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] L’état de délabrement de l’école Vendôme à Cayenne inquiète

    [Guyane la 1ʳᵉ] L’état de délabrement de l’école Vendôme à Cayenne inquiète

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    2024-05-31 09:31:49

    Insalubrité, problème de termites, manque de sanitaires… Dans un courrier adressé au rectorat, le 29 mai, le syndicat SE-UNA s’inquiète de plusieurs dysfonctionnements au sein de l’école Vendôme à Cayenne. Le rectorat affirme avoir contacté la mairie pour « améliorer rapidement la situation ».

    C’est par un courrier que le syndicat SE-UNSA a souhaité alerte sur l’état de délabrement de l’école Vendôme à Cayenne. Il s’agit d’une lettre ouverte, publiée le 29 mai et transmise à Guyane la 1ère, pour « faire part […] des conditions d’accueil des élèves et des conditions de travail des personnels de l’école Vendôme de Cayenne. » Il est adressé au recteur de l’Académie de Guyane, Philippe Dulbecco, au chancelier de l’Université, au directeur académique des services départementaux de l’Education nationale.

    Cette lettre fait part de nombreux problèmes qui seraient persistants au sein de l’école. Insalubrité, problèmes électriques récurrents, manque de sanitaires, problème de termites, infiltration ou encore manque d’agents communaux… La liste est longue. Le syndicat implore le rectorat de « prendre attache auprès de la mairie de Cayenne » et de « retirer le personnel dont la sécurité est comprise ».

    Les personnels enseignants de l’école Vendôme ont dû débrayer une nouvelle fois, la troisième fois cette année pour dénoncer l’état de vétusté de cette école. On ne peut pas accueillir les élèves dans des conditions d’hygiène et de sécurité suffisantes.

    Emmanuel Octavie, président du syndicat SE-UNSA


    Infiltration, délabrement, saleté… L’école Vendôme à Cayenne subit un certain nombre de dysfonctionnements, selon le syndicat SE-UNSA.


    Contacté, le rectorat nous a informés avoir effectivement pris attache avec la mairie de Cayenne « pour améliorer la situation ». Seulement « il appartient à la mairie de prendre la décision, ou non, de fermer l’école », déclare-t-il. De son côté, la mairie de Cayenne, par la voix de son directeur général adjoint des services techniques, affirme qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter :

    C’est une école qui a eu des problèmes structurels dès le départ. Depuis 2022, la ville n’a cessé de faire des travaux d’amélioration.

    Christophe Claude, directeur général adjoint des services techniques de la ville de Cayenne

    La ville de Cayenne affirme que des travaux de réparation vont être effectués dès le mois de juillet.

    L’année dernière, un incendie avait été provoqué par un problème électrique au niveau du réfectoire. Cet incident avait provoqué la fermeture temporaire de l’école, le temps de la restauration.

    La cour de l’école n’absorbe plus l’eau, en cas de fortes pluies.



    ©Images fournies



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Grève des pharmaciens : la Guyane se joint au mouvement national

    [Guyane la 1ʳᵉ] Grève des pharmaciens : la Guyane se joint au mouvement national

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    2024-05-30 19:42:46

    Ce jeudi 30 mai, la fermeture des pharmacies en Guyane marque la solidarité avec le mouvement national des pharmaciens. Liliane Pognon, pharmacienne, évoque le manque de médicaments, les difficultés de régulation des ventes en ligne et la sous-rémunération des nouvelles missions des pharmaciens sont au cœur des revendications.


    Les pharmacies de Saint-Laurent-du-Maroni rejoignent la grève nationale, pour dénoncer les difficultés croissantes liées à la vente en ligne et la gestion des stocks de médicaments.


    Les pharmacies de Guyane ont fermé leurs portes ce matin pour soutenir le mouvement national des pharmaciens. Plus de 90 % des pharmaciens, syndiqués, ont répondu à l’appel à la grève lancé par leurs deux syndicats représentatifs. Liliane Pgnon, porte-parole du syndicat local, explique les raisons de cette mobilisation massive. Les pharmacies dénoncent les ruptures de médicaments, un problème qui prend une ampleur particulière en Guyane en raison de l’éloignement géographique.

    À 8000 kilomètres de l’hexagone, les conséquences sont encore plus graves

    Liliane Pognon phamarcienne

    En plus de ces pénuries, les pharmaciens critiquent la vente en ligne de médicaments, qu’ils estiment dangereuse en raison des risques de falsification. Ils évoquent « l’amazonisation » de la vente de médicaments, qui compliquerait la régulation sur Internet et pourrait aggraver les pénuries.

    Les nouvelles missions confiées aux pharmacies, comme la vaccination ou le dépistage, mettent également sous pression des équipes déjà surchargées et mal rémunérées. « Les propositions de l’Assurance maladie pour 2025 sont insuffisantes », précise Liliane Pognon, et ajoute que la situation est intenable sans une juste compensation financière.

    En Guyane, ces problèmes sont exacerbés par des difficultés de recrutement et une faible attractivité de la région pour les jeunes professionnels de santé. Malgré ces spécificités locales, les revendications restent globalement les mêmes que dans le reste du pays.

    Cette grève, nous ne la faisons pas souvent, mais aujourd’hui, la coupe est pleine

    conclut Liliane Pognon, qui rappelle l’importance du maillage territorial des pharmacies pour garantir un accès de proximité aux soins pour tous.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Léon Bertrand se reconvertit dans les chambres d’hôtes à Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Léon Bertrand se reconvertit dans les chambres d’hôtes à Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-05-28 09:48:57

    Ancien maire de Saint-Laurent-du-Maroni et ancien ministre du Tourisme, Léon Bertrand se lance dans les chambres d’hôtes avec l’ouverture de trois chambres de haute qualité. Une initiative qui vise à dynamiser le tourisme et l’économie locale.

    Léon Bertrand, figure politique emblématique de la Guyane, amorce un nouveau virage professionnel en investissant dans les chambres d’hôtes. L’ancien maire de Saint-Laurent-du-Maroni et ex-ministre du Tourisme a récemment inauguré trois chambres d’hôtes qui ambitionnent de redéfinir l’offre touristique de la ville.


    Léon Bertrand et son épouse, unis dans leur nouveau projet de chambres d’hôtes à Saint-Laurent-du-Maroni


    Pour Léon Bertrand, cette transition est une suite logique de son parcours. « Ce qui m’a motivé, c’est simplement le passé que j’ai eu en tant que ministre du Tourisme, et puis le fait que je suis Saint-Laurentais. Je tiens à participer, à apporter ma contribution. Voilà pourquoi mon épouse, mes enfants et moi avons décidé de nous lancer dans les chambres d’hôtes et les activités touristiques », explique-t-il.


    Une des trois chambres d’hôtes récemment ouvertes par Léon Bertrand, mettant en avant l’art bushinengué avec une décoration culturelle.


    Son expérience ministérielle s’est avérée précieuse dans cette nouvelle aventure. « Lorsqu’on est ministre, on est appelé à sillonner des pays différents. Ce qui marche aujourd’hui, ce n’est plus seulement la mer et les cocotiers, mais l’authenticité. C’est la mise en valeur des communautés, de leur identité, de leur culture, et c’est ce que nous avons voulu présenter avec ce projet de Saint-Louis », ajoute-t-il.


    L’intérieur accueillant et chaleureux des nouvelles chambres d’hôtes de Saint-Louis


    Les nouvelles chambres d’hôtes de Léon Bertrand se distinguent par leur ancrage culturel. « Nous avons trois chambres de qualité, chacune mettant en avant une communauté. La chambre “Le tembé” pour l’art bushinengué, la chambre amérindienne “Ciel de case” pour les cultures amérindiennes, et “La créole” qui représente notre culture, incluant les Européens et les Chinois… Nous avons voulu mettre en avant notre diversité culturelle », détaille-t-il. Le projet, dont le coût global s’élève à 416 000 €, vise à offrir une expérience unique et authentique aux visiteurs.


    Une des trois chambres d’hôtes récemment inaugurées par Léon Bertrand, décorée avec des motifs artistiques.


    En termes de services, l’accent est mis sur la qualité et l’expérience unique. « Nous avons le Maroni juste à côté, offrant paix, tranquillité et sérénité. La qualité est primordiale pour nous. Nous espérons que ce que nous proposons servira de référence pour élever la gamme à Saint-Laurent-du-Maroni et attirer plus de touristes », souligne l’ex-ministre.

    Léon Bertrand est convaincu que son établissement aura un impact positif sur l’économie locale. « Le tourisme apporte des clients, donc de l’argent qui circule, créant des activités et des emplois. En mettant en avant notre culture et notre patrimoine, nous espérons développer le tourisme et, par conséquent, l’économie locale. »


    Léon Bertrand s’adresse à ses invités lors de l’inauguration des nouvelles chambres d’hôtes, entouré de personnalités locales et son épouse.


    Il envisage un rôle clé pour le tourisme dans le futur dans la région : « Nous sommes naturellement le produit recherché dans le monde grâce à notre culture, notre tradition, et des monuments historiques comme le camp de la transportation. Nous devons nous organiser pour attirer davantage de touristes et devenir une bonne image touristique de l’Amazonie. »

    Pour l’avenir, Léon Bertrand a des objectifs clairs. 

    Nous venons de commencer et nous avons déjà des clients prévus. J’espère que d’autres suivront notre exemple pour élever la gamme des chambres d’hôtes à Saint-Laurent-du-Maroni. Plus de touristes signifie plus de revenus pour la région.

    Il évoque d’autres idées pour dynamiser la ville : « Nous avons des projets de conférences sur l’histoire locale, des expositions éphémères, et des activités comme le piano bar en après-midi. Mon but est de montrer que même à mon âge, il est possible de prendre des initiatives pour inspirer les plus jeunes à faire de même. »


    L’épouse de Léon Bertrand profite de la vue paisible sur le Maroni depuis la terrasse des nouvelles chambres d’hôtes.


    Interrogé sur la possibilité de reprendre des activités politiques, Léon Bertrand a répondu avec un sourire énigmatique :

    On ne sait jamais ce que réserve l’avenir. Ce n’est pas parce qu’on fait du tourisme qu’on s’interdit de faire autre chose.

    Une réponse qui laisse la porte ouverte à toutes les éventualités.

    Enfin, Léon Bertrand envisage une collaboration étroite avec la ville de Saint-Laurent-du-Maroni. « Nous souhaitons travailler avec les autorités locales pour unir nos forces et développer le potentiel touristique de la région. »



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Un vigile braqué par deux hommes armés devant le consulat du Suriname à Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Un vigile braqué par deux hommes armés devant le consulat du Suriname à Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-05-23 10:05:56

    Mercredi 22 mai aux environs de 10h, deux hommes armés ont braqué un vigile en tenue civile devant le consulat du Suriname. Les assaillants ont pris la fuite après avoir tiré deux coups de feu, sans faire de blessés. Les bureaux de la Société Guyanaise des Eaux, situés dans le même bâtiment, sont provisoirement fermés.


    La gendarmerie sécurise la zone après le braquage armé au consulat du Suriname.



    Un braquage armé a semé la panique devant le consulat général du Suriname ce mercredi 22 mai, vers 10 heures. Deux hommes armés ont braqué un vigile en tenue civile posté à l’entrée du consulat. Durant la bousculade, le vigile a réussi à s’introduire à l’intérieur des locaux du consulat, poursuivi par l’un des agresseurs. Celui-ci est parvenu à lui subtiliser sa chaîne en or avant de prendre la fuite à bord d’un booster.

    Les témoins présents ont indiqué avoir vu les braqueurs s’enfuir en direction du quartier du village chinois à Saint-Laurent-du-Maroni. Pendant l’altercation, deux coups de feu ont été tirés, mais heureusement, personne n’a été blessé.

    Le bâtiment abritant le consulat du Suriname accueille également la Société Guyanaise des Eaux, qui reçoit régulièrement du public. Suite à cet incident violent, les bureaux de la société ont été provisoirement fermés, le temps que les autorités sécurisent les lieux et avancent dans leur enquête.

    La brigade de recherche de la gendarmerie, immédiatement dépêchée sur place, procède actuellement à l’interrogation des témoins pour tenter de retrouver les auteurs de cette attaque. 



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Auditions The Voice : des jeunes talents en quête de gloire

    [Guyane la 1ʳᵉ] Auditions The Voice : des jeunes talents en quête de gloire

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    2024-05-22 10:29:36

    Les auditions de The Voice en Guyane ont débuté le vendredi 17 mai et attirent des jeunes talents de toute la région. Organisées par Trevor Gravenberch, père de Micha finaliste du concours 2023, elles offrent une chance unique de briller. Le stress est palpable parmi les participants, espérant décrocher le casting final le 25 mai à Mana.


    Une participante se fait filmer en chantant sur scène lors des auditions de The Voice à Saint-Laurent du Maroni.


    Vendredi dernier, Saint-Laurent du Maroni a accueilli les auditions locales de The Voice, générant un engouement considérable parmi les jeunes talents de la région. Sous l’initiative de Trevor Gravenberch, père de Micha Gravenberch, finaliste de l’édition 2023, ces auditions sont une opportunité précieuse pour les jeunes chanteurs de démontrer leur talent.


    Une candidate chante devant l’organisateur et la caméra, espérant impressionner et se qualifier pour les étapes suivantes de The Voice.


    Trévor Gravenberch explique :

    Il y a des talents en Guyane, des jeunes qui chantent bien, et c’est pour cela que je me suis lancé dans cette aventure

    Malgré des défis logistiques, les auditions se déroulent dans le Quartier des Vampires, où Trevor Gravenberch espère découvrir des voix exceptionnelles. « Nous faisons de notre mieux avec ce que nous avons », ajoute-t-il.

    L’objectif de ces auditions est de sélectionner les meilleurs talents pour ensuite envoyer leurs vidéos à la production métropolitaine de The Voice. Les participants, venus de toute la Guyane, y compris Cayenne, Matoury, et Mana, sont motivés et stressés à l’idée de pouvoir se faire remarquer. Loïssa Guerrier, 12 ans, déclare :

    Depuis toute petite, quand je regarde The Voice, ça me donne envie de participer

    Loïssa, 12 ans


    Loïssa Guerrier, candidate de la commune d’Apatou


    Elle interprétera « Premier Amour » de Nour, espérant conquérir le jury.

    Les auditions sont ouvertes aux jeunes de 6 à 15 ans, et aux adultes sans limite d’âge. « Dès que tu chantes bien, tu peux participer », souligne Trévor Gravenberch. Les présélections sont effectuées sur place, avec une attention particulière portée à la qualité vocale et à la prestation scénique.


    Moment de complicité entre Charlene, 8 ans, et sa mère, juste avant de monter sur scène pour les auditions de The Voice. La famille soutient avec enthousiasme les rêves de la jeune chanteuse.


    Parmi les candidats, Charlène, 8 ans, est venue de Rémire. Sa mère, Magali, insiste sur l’importance de soutenir les rêves de sa fille. « Elle a plus d’années de chant que d’années de vie », dit-elle avec fierté. Alexandra, 30 ans, auteur-compositrice de Matoury, relève quant à elle un défi lancé par ses amis. « On m’a dit ‘t’es pas cap’, alors je suis venue », raconte-t-elle avec détermination.


    Un moment de complicité entre un membre de l’organisation et un jeune chanteur,


    Les sessions se poursuivront samedi 25 mai à Mana, où les dernières auditions auront lieu avant que les vidéos ne soient envoyées à la production en métropole pour une éventuelle audition à l’aveugle. « Nous voulons que chaque talent fasse de son mieux », assure Trévor Gravenberch.

    L’association « Aigle d’Or de Mana », dirigée par Trévor Gravenberch, soutient ces auditions. Connu pour son école de football, l’association élargit désormais ses activités pour inclure la promotion des jeunes talents musicaux. « Après ces auditions, nous organiserons des festivals et des concours de chant en Guyane », annonce l’organisateur.

    L’initiative de Trévor Gravenberch est saluée par beaucoup, notamment par les parents et les jeunes participants qui voient en lui un mentor et une source d’inspiration. Son fils, Micha, qui a atteint la finale de The Voice en 2023, pourrait même servir de jury lors des prochaines auditions.

    Pour ces jeunes, c’est une chance unique de transformer leur passion en une carrière professionnelle.

    Même si je ne passe pas, j’aurai tenté ma chance et je réessaierai

    Ces auditions marquent un tournant pour la scène musicale de Guyane, ouvrant des portes et offrant une visibilité nationale aux talents locaux. « Nous allons chercher les talents partout, même dans les rues », conclut Trévor Gravenberch avec détermination.



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