Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent-du-Maroni : une journée sportive pour l’inclusion de jeunes porteurs de handicap

    [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent-du-Maroni : une journée sportive pour l’inclusion de jeunes porteurs de handicap

    [ad_1]
    2024-05-09 10:38:35

    Organisée par le Service des Sports de la Ville, la journée du 7 mai à Saint-Laurent-du-Maroni a offert à des enfants et jeunes adultes porteurs d’un handicap des activités inclusives pour découvrir divers sports.


    Un jeune s’élance sur la poutre de gymnastique, sous les encouragements d’un champion de gymnastique.


    Initialement programmée pour avril mais reportée suite à un deuil affectant la communauté locale, cette journée d’activités sportives, coordonnée par le Service des Sports de la ville Saint-Laurent-du-Maroni, a finalement eu lieu le 7 mai. Des associations telles que l’ADAPEI*, l’APAJH*, l’Ebene et bien d’autres ont collaboré pour rendre cette journée possible, et encourager la participation de jeunes de différents âges, allant de l’enfance à l’âge adulte.


    Un atelier d’équilibre adapté aux jeunes adultes


    Les ateliers sportifs, dirigés par des experts comme Paul Ho-Kon-Tiat pour le tennis de table, étaient organisés en sessions de quinze minutes où les participants pouvaient s’essayer à une variété de sports, y compris le taekwondo et la gymnastique, dans un cadre non compétitif.

    Claude Cheung A Long, Directeur du service des sports de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni, explique : 


    Claude Cheung A Long, Directeur du service des Sports


    L’objectif est de promouvoir l’inclusion et de permettre à ces jeunes, souvent isolés des circuits sportifs réguliers, de profiter pleinement de nos infrastructures et de découvrir des sports variés.

    Anaelle Jacquemin, éducatrice spécialisée, souligne les bénéfices de l’événement : 

    C’est une occasion précieuse pour ces jeunes de se sentir inclus, de rencontrer d’autres personnes de la communauté et de participer activement à des activités sportives, malgré leurs défis.


    Anaelle Jacquemin, éducatrice spécialisée


    Owen, 20 ans, a exprimé son enthousiasme de pouvoir rencontrer d’autres jeunes dans un cadre collégial : 


    Owen 20 ans


    J’ai adoré le taekwondo et les autres sports. C’est génial de pouvoir faire du sport, ça aide à se faire des amis et à s’amuser.

    Marianne, une autre participante, partage : 


    Marianne


    Je suis heureuse d’être ici. C’est agréable de jouer et de rencontrer tout le monde. J’aime le sport et cela me permet de me sentir comme les autres.

    Les participants, tous ravis de cette demi-journée d’activités, ont conclu par une petite cérémonie de remise de récompenses, où chaque participant a été honoré pour son engagement et sa participation. Cette reconnaissance a renforcé le sentiment d’appartenance et de fierté parmi les jeunes.


    Un encadrant reçoit avec joie une coupe lors de la cérémonie de remise des récompenses


    Ensuite, tous les participants ont partagé un repas offert par l’organisation. Ce moment de plaisir a permis à tous les participants de partager un repas convivial et de renforcer les liens créés durant la journée et de consolider les valeurs d’inclusion.


    Après une journée riche en activités, enfants, jeunes adultes et organisateurs se réunissent autour d’un repas pour célébrer l’esprit d’unité


    Cette journée a démontré l’importance et l’efficacité des initiatives d’inclusion à travers le sport, permettant à des individus de tout âge, malgré leurs handicaps, de participer et de se sentir valorisés au sein de leur communauté. Le succès de cet événement souligne l’engagement continu de Saint-Laurent-du-Maroni envers l’inclusion et l’adaptation sportive.

    ADAPEI : l’Association Départementale d’Amis et de Parents d’Enfants Inadaptés
    L’APAJH : Association pour Adultes et Jeunes Handicapés



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Cérémonie du 8 mai 1945 à Saint-Laurent-du-Maroni : une commémoration empreinte de solennité

    [Guyane la 1ʳᵉ] Cérémonie du 8 mai 1945 à Saint-Laurent-du-Maroni : une commémoration empreinte de solennité

    [ad_1]
    2024-05-09 09:26:40

    Ce 8 mai à 9h, à Saint-Laurent-du-Maroni, s’est tenue la cérémonie du 8 mai, présidée par David Ursulet, sous-préfet, honorant la mémoire des combattants de 1945 avec remise de médailles et hommages rendus.


    Le sous-préfet David Ursulet ouvre la commémoration du 8 mai à Saint-Laurent-du-Maroni


    La commémoration de la victoire du 8 mai 1945 a été solennellement célébrée ce matin à 9h à Saint-Laurent-du-Maroni, orchestrée par Monsieur David Ursulet, sous-préfet chargé de mission, commissaire à la lutte contre la pauvreté. L’événement a rendu hommage à ceux qui ont lutté lors de la Seconde Guerre mondiale.


    Le Colonel Roméo François, chef du RSMA de la Guyane, décerne une médaille militaire en reconnaissance d’un service distingué


    La cérémonie a débuté par la remise de la médaille militaire au sein du régiment du Service Militaire Adapté de la Guyane (RSMA). Le Colonel Roméo François, chef de corps du régiment, a joué un rôle prépondérant dans cette remise de distinction, une des plus élevées en France, destinée à récompenser les exploits extraordinaires ou le long service sous les drapeaux.

    Le programme de la cérémonie incluait la lecture de messages de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Patricia Mirallès, secrétaire d’État aux anciens combattants, reflétant l’engagement continu du gouvernement envers la mémoire des anciens combattants. Cette séquence solennelle s’est poursuivie par un dépôt de gerbes et une minute de silence, honorant ainsi la tradition du recueillement en mémoire des disparus.


    Les officiels rendent un hommage respectueux, se tenant debout face au monument aux morts


    L’instant le plus émouvant de la matinée a été sans doute l’hommage rendu aux disparus, marqué par la sonnerie aux morts suivie d’une minute de silence et de l’interprétation de l’hymne national, la Marseillaise. Ces hommages ont renforcé le sens de la mémoire collective et du respect profond pour les héros de la nation.

    La cérémonie de ce matin n’était pas seulement une occasion de souvenir et d’honneur envers ceux qui ont lutté pour la liberté ; elle a également servi de rappel des valeurs de courage et de discipline, jugées essentielles pour les futures générations.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent-du-Maroni : un tournant dans la chirurgie avec la première endoprothèse aortique réalisée en Guyane.

    [Guyane la 1ʳᵉ] Saint-Laurent-du-Maroni : un tournant dans la chirurgie avec la première endoprothèse aortique réalisée en Guyane.

    [ad_1]
    2024-05-08 08:40:21

    Le Dr Claude Benedetto, spécialisé en chirurgie vasculaire en Guyane, réalise une première intervention d’endoprothèse aortique, pour offrir une alternative moins invasive et plus sûre pour les patients souffrant d’anévrismes aortiques.


    La chirurgie vasculaire franchit un nouveau cap avec le Dr Benedetto au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais


    Le Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais a marqué un tournant dans la prise en charge des maladies vasculaires avec la réalisation de la première endoprothèse aortique par le Dr Claude Benedetto, le 16 février dernier. Cette intervention, réalisée sur un patient brésilien, représente une avancée significative en termes de technique chirurgicale, notamment pour le traitement des anévrismes de l’aorte abdominale sous-rénale, la pathologie anévrismale la plus courante en Guyane. Une deuxième opération a également été effectuée avec succès ce lundi 6 mai, qui consolide cette nouvelle approche médicale dans la région.


    Innovation médicale au CHOG : un patient se rétablit rapidement grâce à une technique avant-gardiste


    Traditionnellement, le traitement des anévrismes impliquait une chirurgie ouverte, nécessitant une grande incision abdominale et l’interruption de la circulation sanguine pour placer une prothèse artificielle. Cette méthode, bien qu’efficace, comportait des risques significatifs, en particulier pour les patients fragiles.


    Première opération endovasculaire avec succès !


    Le Dr Benedetto a adopté une approche moins invasive, l’endoprothèse par voie endoluminale, qui consiste à insérer une prothèse à travers les artères en utilisant un accès fémoral à l’aine. Cette technique permet d’exclure l’anévrisme sans interruption de la circulation sanguine et sans grandes cicatrices, offrant ainsi un rétablissement plus rapide et des risques réduits pour le patient.


    Docteur Claude Benedetto


    La grande avancée de cette technique est sa faible agressivité pour le patient. Le risque vital est significativement diminué et la convalescence est beaucoup plus courte, puisqu’il n’y a pas de grande ouverture du domaine abdominal,

    L’adoption de cette nouvelle technique en Guyane a rencontré des défis, notamment la nécessité d’une salle de chirurgie vasculaire adaptée et équipée pour réaliser des radiographies précises, ainsi que la réticence des fournisseurs à vendre ces prothèses spécialisées en outre-mer. Malgré ces obstacles, le suivi post-opératoire du patient a montré d’excellents résultats, confirmant le succès de l’intervention.

    Pour assurer la pérennité de cette pratique, le Dr Benedetto partage son expertise avec d’autres chirurgiens locaux. « Il est essentiel que cette technique devienne routinière ici. Nous avons déjà plusieurs patients en attente, et je travaille étroitement avec le Dr Bada et le Dr Asani. Ensemble, nous collaborons pour familiariser toute l’équipe avec les principes de l’intervention, que j’ai expliqués grâce à une vidéo et en montrant le matériel nécessaire, » explique-t-il.

    Cette réussite n’est pas seulement une avancée médicale, mais elle est aussi source de satisfaction personnelle pour le Dr Benedetto, qui se réjouit de pouvoir offrir ces nouvelles techniques aux patients guyanais et de contribuer à la formation de la nouvelle génération de chirurgiens vasculaires sur le territoire.

    Cette première opération en Guyane ouvre la voie à des traitements plus accessibles et moins invasifs pour les patients souffrant d’anévrismes aortiques, et renforce l’offre de soins spécialisés dans la région.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Réponse d’urgence : les solutions de sécurité au cœur des débats au lycée Raymond Tarcy de Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Réponse d’urgence : les solutions de sécurité au cœur des débats au lycée Raymond Tarcy de Saint-Laurent-du-Maroni

    [ad_1]
    2024-05-07 09:30:21

    À la suite de récents incidents violents, une réunion plénière a été organisée au lycée Raymond Tarcy de Saint-Laurent du Maroni. Plusieurs autorités locales et académiques ont discuté des mesures de sécurité renforcées.


    La communauté scolaire de Saint-Laurent s’unit pour la sécurité au lycée Tarcy


    Ce lundi 6 mai, une atmosphère de collaboration régnait au lycée Raymond Tarcy, réunissant des acteurs clés de la sécurité et de l’éducation pour adresser les inquiétudes croissantes de la communauté scolaire suite à des incidents récents. Philippe Dulbecco, Recteur de Guyane, a mis en avant l’urgence de la situation et la réponse coordonnée des diverses autorités.


    En réponse aux demandes des enseignants et des parents, une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves sera mise en place dès ce mardi 7 mai..


    Autres acteurs présents à cette rencontre, Gabriel Seriville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), des représentants de la gendarmerie et de la police municipale, ainsi que des responsables locaux, ont tous exprimé leur engagement vers une amélioration tangible de la sécurité autour et dans l’établissement.


    À moyen et long terme, des projets incluant la construction de clôtures et l’amélioration des transports publics pour les élèves ont été confirmés.


    Les discussions ont tourné autour de l’installation de mesures immédiates telles que la surveillance accrue des parkings par des vigiles et des patrouilles renforcées aux abords du lycée. À moyen et long terme, des projets incluant la construction de clôtures et l’amélioration des transports publics pour les élèves ont été confirmés. Ces actions visent à réduire le sentiment d’insécurité et à faciliter l’accès sécurisé à l’éducation pour tous les élèves.


    La sortie des cours des élèves du lycée Raymond Tarcy effectuée dans le calme à 12h30


    En réponse aux demandes des enseignants et des parents, qui souhaitaient principalement le retour à un environnement de travail serein, une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves sera mise en place dès demain. De plus, une réflexion est en cours sur l’adéquation des formations offertes à la demande du marché du travail, qui souligne l’importance de l’attractivité du lycée dans le maintien de son effectif et de sa qualité d’éducation.

    Le dialogue ouvert entre les divers acteurs a permis d’établir un plan d’action clair, pour un pas positif vers la résolution des problèmes de sécurité tout en renforçant le lien entre l’éducation et les nécessités communautaires.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] La sensibilisation à la dialyse au cœur de la Journée mondiale du rein au CHOG

    [Guyane la 1ʳᵉ] La sensibilisation à la dialyse au cœur de la Journée mondiale du rein au CHOG

    [ad_1]
    2024-05-06 09:16:52

    À l’occasion de la Journée mondiale du rein, le Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG) a ouvert ses portes ce samedi 4 mai, pour une journée de sensibilisation unique, dédiée à éduquer le public sur les maladies rénales et les traitements de dialyse.


    Visiteurs curieux découvrent le quotidien des soins rénaux


    Lors de cette journée dédiée aux maladie rénales, Maelle Quillon, infirmière spécialisée en dialyse au CHOG, a immerger les visiteurs dans le quotidien des traitements rénaux. En parcourant la salle de dialyse, elle a méticuleusement expliqué chaque étape de la prise en charge, pour transformer l’espace en une classe vivante et interactive. « Il est crucial de désensibiliser et d’informer les familles sur ce que vivent les patients ici, surtout qu’ils passent de longues heures immobilisés pendant les traitements », explique Maelle.


    Maelle Quillon, infirmière spécialisée en dialyse au CHOG, a immerger les visiteurs dans le quotidien des traitements rénaux


    Jean-Paul Henri, un habitué des sessions de dialyse, a partagé sa routine de traitement en présence de sa famille, donne un visage humain à la maladie rénale.

    Montrer concrètement ce que je subis aide ma famille à comprendre et à se préparer à mieux me soutenir. Ce n’est pas juste une session; c’est ma vie trois fois par semaine

    partage-t-il lors de sa démonstration. Sa compagne, Mélissa, ajoute : « Voir en direct comment se déroule la dialyse permet de mieux appréhender cette réalité. »

    Le Dr. Arriel Makembi, néphrologue au CHOG, a présenté des statistiques inquiétantes sur la santé rénale en Guyane, et souligne une augmentation constante des cas.

    En 2022, nous avons recensé 1 885 cas de maladies rénales chroniques pour 100 000 habitants, et chaque année, environ 20 à 25 nouveaux patients requièrent une dialyse

    explique-t-il. Ces chiffres montrent l’urgence d’une action préventive face à des facteurs de risque tels que le diabète, l’hypertension, et l’obésité, prévalents dans la région.


    Dr. Makembi partage des statistiques vitales sur les maladies rénales


    Florence Fermigier, cadre de santé en dialyse, a souligné l’importance de l’ouverture de l’hôpital au public. « Démystifier le traitement et enrichir la compréhension des familles et des aidants est fondamental pour que le soutien ne se limite pas à l’hôpital, mais s’étende à la maison. Nous cherchons à créer un espace où l’échange dépasse la simple relation soignant-soigné », affirme-t-elle.


    Le public à découvrir de près les enjeux des maladies rénales et les procédures de dialyse


     Cette journée au CHOG a non seulement permis de mettre en lumière les défis liés aux maladies rénales mais a aussi renforcé la nécessité d’une sensibilisation continue pour anticiper et gérer cette condition de santé croissante, potentiellement l’une des principales causes de mortalité d’ici 2040.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Marche du 1er Mai : À Saint-Laurent-du-Maroni, petite foule mais grande détermination

    [Guyane la 1ʳᵉ] Marche du 1er Mai : À Saint-Laurent-du-Maroni, petite foule mais grande détermination

    [ad_1]
    2024-05-02 07:49:55

    À Saint-Laurent-du-Maroni, bien que réduite en nombre, une dizaine de manifestants de l’intersyndicale UTG et SNES FSU ont marqué le 1er mai par une marche symbolique, soulignant la persistance de la lutte pour les droits des travailleurs.

    La journée internationale des travailleurs a été célébrée par une poignée de militants déterminés. Ce 1er mai, malgré une participation limitée à seulement une dizaine de personnes, l’intersyndicale UTG et SNES FSU a organisé sa traditionnelle marche, témoignant d’une volonté ferme de défendre les droits acquis et de lutter pour de nouveaux.

    Partant du Château d’eau et traversant l’avenue de La Marne jusqu’au marché central, les manifestants ont porté haut et fort les valeurs du mouvement syndical, malgré leur petit nombre.


    Manuel Roussel, représentant du SNES FSU


    La quantité ne diminue pas la qualité de notre engagement. Chaque voix qui s’élève aujourd’hui compte et résonne pour rappeler l’importance de cette journée,

     a déclaré Manuel Roussel, représentant du SNES FSU. Il a souligné que le contexte actuel, marqué par des tensions politiques et une montée de l’extrémisme, rend encore plus cruciale leur présence dans les rues.

    Anaelle Metzger, de son côté, a mis en lumière les défis spécifiques auxquels font face les travailleurs aujourd’hui, comme les suppressions de postes et les modifications des conditions de retraite.


    Anaelle Metzger, Secrétaire générale adjointe du Steg UTG


    Nos droits sont sous pression, et il est vital de continuer à lutter, même si nous sommes peu nombreux. La présence de chaque participant aujourd’hui symbolise notre résistance et notre refus de céder,

    La journée s’est clôturée par un pot de l’amitié, où les participants ont partagé un moment de solidarité, renforçant leur engagement commun. Cette marche pour ces travailleurs, bien que modeste en nombre, a été un rappel puissant que la lutte pour les droits des travailleurs nécessite persévérance et courage.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Au bout de la route, il y a Saint-Jean et son cinéma

    [Guyane la 1ʳᵉ] Au bout de la route, il y a Saint-Jean et son cinéma

    [ad_1]
    2024-04-29 06:43:55

    Dans ces courts-métrages, la jeunesse de Saint-Jean du Maroni découvre le monde cinématographique. Par le biais de l’association Libacadabra, ces comédiens et scénaristes en herbe ont joué un rôle primordial dans la mise en images de ces contes et légendes. Ce programme a permis de découvrir des talents et peut-être même de susciter des vocations.

    C’est l’histoire un peu atypique de Chloé Pellissier. Cette originaire des Alpes du Sud est arrivée à Saint-Jean du Maroni il y a maintenant 14 ans. Elle a d’abord habité dans les anciens bâtiments du bagne avant d’emménager dans le village. Prenant conscience du potentiel de la jeunesse de la région, elle a décidé de fonder l’association Libacabrara. Munie de son expérience cinématographique, elle est convaincue de pouvoir les intéresser à l’image et ainsi créer du lien social. Un projet qui a germé grâce notamment au dispositif national Passeurs d’Images


    Au bout de la route il y a Saint-Jean


    Accompagnée d’Hugo Rousselin, réalisateur, la fine équipe a réussi à convaincre et à plonger une dizaine de jeunes originaires du village de l’Ouest guyanais dans l’univers du cinéma. Cahiers et stylos en main, ils ont travaillé ensemble pour imaginer des histoires fantastiques. Des comédiens en herbe qui se sont tout simplement inspirés de leur quotidien, de leurs traditions et croyances.

    Ils s’appellent Angel, Melric, Marcus, Perla, Zoé ou encore Priscila. Tous ont grandi à Saint-Jean et ont décidé de faire leur cinéma. Silence ! Ça tourne ! »

    Au bout de la route il y a Saint-Jean

    Documentaire – Tout proche de la commune de Saint-Laurent du Maroni, il y a Saint-Jean. Peu connu, les enfants décident de raconter leur village sous forme de documentaire

    Aminata et le dernier des dinosaures

    Film d’animations – En Amérique du Sud, dans un pays qui s’appelle la Guyane, plus précisément dans une région qu’on appelle le Maroni, vit le dernier des dinosaures. C’est un dinosaure mangeur de femmes et elles ont toutes peur de lui, sauf Aminata.

    La fille qui vivait entre deux mondes

    Court métrage – Les visons d’une jeune fille l’amènent à découvrir une partie de l’histoire de son village et à venir en aide à sa grand-mère défunte. 

    Bouï

    Court métrage – Le « boui » est un objet magique de la culture bushi nengue qui protège, donne de la force. Un groupe de jeunes enfants trouve un boui sur la plage de la Charbonnière. Cette découverte va les embarquer dans de drôles d’aventures. 

    Nenseki 

    Court métrage – Nenseki signifie la « réincarnation » : Cadi retrouve une bague, volée par sa grand-mère, il y a fort longtemps. Pour réparer le mal, elle décide de la ramener à ses propriétaires, sur l’île Portal


    La fille qui vivait entre deux mondes


    Passeurs d’images vise à réduire la fracture culturelle entre les différentes ethnies tout en créer du lien social. À destination principalement des jeunes âgés entre 12 et 25 ans, ce programme est mis en œuvre par le biais d’une éducation populaire hors du temps scolaire. Un dispositif pédagogique qui allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique*.

    Dans l’Ouest de la Guyane, à Saint-Jean, le village Bushinengué situé le long du fleuve Maroni est une terre propice à l’imaginaire grâce à son histoire et ses habitants. C’est un véritable lieu de création cinématographique. Une des raisons pour laquelle cette région a été choisie pour le programme « Passeurs d’images ».

    Un projet en collaboration avec le pôle Image Maroni. 


    Boui


    *Source : Ministère de la Culture



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Opération de nettoyage à Saint-Laurent-du-Maroni : démantèlement des stands illégaux au quartier de La Charbonnière

    [Guyane la 1ʳᵉ] Opération de nettoyage à Saint-Laurent-du-Maroni : démantèlement des stands illégaux au quartier de La Charbonnière

    [ad_1]
    2024-04-24 08:34:36

    Ce mardi 23 avril, dès 7h, une vaste opération « Place nette » a été lancée sur la berge du quartier de La Charbonnière à Saint-Laurent-du-Maroni. L’initiative vise à éliminer une douzaine de stands illégaux, avec l’aide de 13 policiers municipaux et d’une quinzaine de gendarmes.


    Selon les responsables de l’opération, d’autres actions similaires sont prévues dans les jours à venir


    Ce mardi matin, l’opération a démarré sous la coordination des autorités locales et la police municipale, qui avait préalablement informé les propriétaires des stands de la planification du démantèlement. Les forces en présence comprenaient également la brigade fluviale, chargée d’intercepter et de repousser les pirogues tentant d’accoster. Le but principal de cette intervention est de restituer la tranquillité et l’ordre public le long de la rive, tout en assurant la sécurité lors du démantèlement.


    L’initiative visait à éliminer une douzaine de stands illégaux


    L’action menée ce matin s’inscrit dans une démarche plus large de la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni qui cherche à purifier la zone des activités illégales et de restaurer la légalité. Selon les responsables de l’opération, d’autres actions similaires sont prévues dans les jours à venir pour continuer à nettoyer la région de toute infraction.


    Des stands illégaux détruits, marquant une étape clé dans la lutte contre l’occupation illégale des berges.




    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vaccination : la Guyane accuse d’importants retards

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vaccination : la Guyane accuse d’importants retards

    [ad_1]
    2024-04-23 04:33:55

    Une étude de Santé Publique France, publiée ce 22 avril, révèle des écarts importants de vaccination entre la Guyane et l’Hexagone, liés à une faible offre de soins et au manque d’information. Les taux sont particulièrement bas pour la Covid-19, le méningocoque B, le rotavirus et la grippe pour les adultes.


    L’étude de Santé Publique France a été publiée ce lundi 22 avril, premier jour d’une campagne de sensibilisation appelée « Semaine européenne de la vaccination ». En Guyane, les affiches quatre par trois font la promotion de cet évènement, non loin, bien souvent, de tags « antivax », notamment contre le vaccin de la Covid-19.

    Symptôme d’une méfiance envers les autorités sanitaires, le vaccin contre la Covid-19 n’a pas fait l’unanimité sur le territoire. Au 1er janvier 2023, on ne comptabilisait que 29,9% de taux de schéma vaccinal terminé en Guyane – taux le moins élevé de France – contre 78,7% sur le territoire national, selon les données publiées par l’Assurance maladie.

    Les écarts sont assez importants concernant d’autres vaccins, faisant pourtant moins polémique. C’est le cas pour le rotavirus, responsable de gastro-entérites aiguës chez les nourrissons et jeunes enfants. Le taux de vaccination est de 3,4% en Guyane, contre 30,9% pour la France entière.

    Pour le méningocoque B, une bactérie pouvant entraîner des méningites ou septicémies, la couverture vaccinale d’au moins une dose à 8 mois est de 28,9% en Guyane, contre 74,7% pour la France entière.

    Le vaccin contre la grippe des adultes, dont l’objectif est d’atteindre 75% de vaccination pour les personnes à risque, ne semble pas plus convaincre la population guyanaise. 14,9% des plus de 65 ans sont vaccinés en Guyane, pour 54% dans la France entière.

    Toutefois, si ces différences sont notables, ces données sont très certainement sous-estimées ; les centres de prévention maternelle et infantile, réalisant la majorité des vaccinations des nouveau-nés, ne fournissant pas leurs données actuellement, faute de logiciel. Raison pour laquelle les données concernant les vaccins contre la rougeole, le pneumocoque, les DTP, ne sont pas indiquées dans cette enquête.*

    Ce faible taux de vaccination est d’abord le fait d’une offre de soins très faible sur le territoire guyanais. Les personnels médicaux et paramédicaux y sont deux fois moins nombreux, comparé à la moyenne nationale, selon un rapport publié en 2021.

    Signe de l’absence de ce personnel, les vaccinations des nouveau-nés se font majoritairement dans les centres de protection maternelle et infantile (PMI), financés par la CTG, plutôt que chez les médecins libéraux. De même, les adultes sont le plus souvent renvoyés vers les centres de la Croix-Rouge ou, depuis peu, vers les infirmiers pour ce type d’actes.

    « Il y a un besoin d’information sur les recommandations actuelles. Pour cela, nous fonctionnons avec les opérateurs sur le terrain pour aller vers la population et transmettre l’information », explique Louise Vuylsteker, responsable santé sexuelle et vaccination à l’ARS.


    11 vaccins sont obligatoires pour les nouveau-nés depuis 2018.


    Un manque d’accès à l’information auquel tente de répondre la Semaine européenne d’accès à la vaccination. Cet évènement, organisé chaque année, tente de promouvoir la vaccination pour éviter les risques épidémiques. Des vérifications des carnets et campagnes de vaccination sont organisées toute la semaine dans les PMI de Guyane. L’ARS a aussi organisé des actions « d’aller vers » dans certains quartiers, comme celui de Sablance à Macouria, pour vacciner la population.

    Une opération qui semble fonctionner, à en croire Raymonde Egalgi, responsable de la PMI Ronjon à Cayenne. Son centre participe tous les deux ans environ à cette campagne de sensibilisation. « Pour certains vaccins, cela nous permet de rattraper le retard », affirme-t-elle. Dès demain, le personnel de ce centre sera dédié à ces journées portes ouvertes qui feront, peut-être, remonter les taux de vaccination en Guyane.

    *L’ARS nous a indiqué travailler sur une enquête de couverture, réalisée avec les PMI et Santé Publique France, qui sera publiée courant 2025.



    [ad_2]

    Source link

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Contamination au mercure sur le Haut-Maroni en Guyane : une nouvelle étude alarmante

    [Guyane la 1ʳᵉ] Contamination au mercure sur le Haut-Maroni en Guyane : une nouvelle étude alarmante

    [ad_1]
    2024-04-20 22:27:50

    Les résultats de prélèvements menés en février dernier chez des habitants du Haut-Maroni viennent d’être publiés par l’association Wild Legal. Ils enregistrent un taux de mercure dix fois plus élevés que les recommandations sanitaires. Une situation « catastrophique » pour la présidente de l’association et les habitants des villages concernés.

    Linia Opoya vit à Taluen, un village amérindien sur les bords du fleuve Haut-Maroni en Guyane. Il y a quelques jours, elle a reçu les résultats de prélèvements effectués en février dernier sur les cheveux de sa mère et de son mari. Ceux-ci montrent des taux de mercure anormalement élevés dans leur corps. « Ma mère est à 22,5 µg/g de cheveux et mon mari 15 µg/g. Quand j’ai eu le message, je me suis dit ‘waw’. Je suis allée voir ma mère tout de suite pour lui expliquer que c’était pour ça qu’elle était malade. », raconte Linia, encore affolée. Les résultats sont plus qu’alarmants, car le seuil maximal fixé par les autorités sanitaires est de 4,4 µg/g de cheveux pour les adultes. Presque toute la population testée de Taluen et de Kayodé, le village voisin, dépasse largement ces taux. 

    Pour qualifier cette situation, Marine Calmet, présidente de l’association Wild Légal, à l’origine du dépistage, n’hésite pas à parler de « scandale sanitaire« . « Les résultats montrent des taux dix fois plus élevés que les recommandations de l’agence française de sécurité sanitaire et environnementale, poursuit-elle. C’est très inquiétant d’un point de vue de la santé humaine et des taux qui sont globalement très élevés d’une année sur l’autre ». Une étude de dépistage similaire avait été réalisée en 2023, mais les résultats d’alors ne dépassaient pas les 13 µg/g de cheveux. » Cette année, ce sont vraiment des résultats catastrophiques, conclut Marine Calmet. J’ai été extrêmement choquée en les découvrant. »

    De fait, des taux aussi élevés peuvent entrainer de nombreux problèmes de santé. Problèmes dont souffre déjà depuis plusieurs années la mère de Linia Opoya. « Elle tombe, elle fait des malaises. Elle est très maigre et très malade maintenant. », se désole la jeune femme qui est devenue l’une des figures de la lutte contre l’orpaillage illégal. L’une des principales sources de contaminations de la population est le fleuve Haut-Maroni qui passe tout près du village. Fleuve dans lequel les habitants pêchent et dont ils ont même eu l’habitude de boire l’eau lorsque les réseaux sont en panne.


    Sur le haut Maroni, des garimpeiros en activité


    Le Haut-Maroni est contaminé au mercure depuis des décennies à cause de l’orpaillage illégal. Cet élément chimique permet en effet aux garimpeiros, les chercheurs d’or clandestins, de séparer les pépites d’or de la boue, contaminant le fleuve après leur passage. L’aimara, l’un des poissons les plus prolifiques dans le Haut-Maroni, constitue un aliment de base pour les habitants de Taluen. « Moi, je ne me sentais pas bien, donc je n’en mange plus depuis septembre, déclare Linia Opoya. Je n’ai plus de douleurs, je me sens mieux. Avant, mes mains gonflaient, c’est le mercure qui me donne ça et maintenant tout est stoppé, parce que j’ai vraiment arrêté l’aimara. » Pourtant, les résultats de Linia Opoya dépassent toujours des taux dangereux pour la santé avec plus de 5 µg/g de cheveux. 

    Ce dépistage sur les habitants du Haut-Maroni n’est pas le premier. En 1994 déjà, une étude alertait déjà sur la contamination au mercure des populations amérindiennes guyanaises. Le problème pour Marine Calmet, c’est le manque de suivi depuis 30 ans. « On n’a pas mené cette enquête de manière régulière pour suivre la contamination mercurielle sur le Haut-Maroni. C’est extrêmement choquant d’un point de vue de la responsabilité de l’État d’assurer la santé des populations. D’autant plus quand on sait qu’il y a une crise environnementale, l’État aurait dû, de manière constante et efficace, tester régulièrement les populations. » Par manque d’action de l’État ce sont donc les fonds privés des associations qui permettent de réaliser les campagnes de dépistage. Les derniers résultats sont par exemple le fruit de prélèvements réalisés en février 2024 directement sur une soixantaine d’habitants. Les prélèvements ont ensuite été envoyés dans un laboratoire indépendant spécialisé dans l’analyse du mercure au Japon.

    On est face à un échec de l’État.

    Marine Calmet, présidente de Wild Légal

    Wild Légal, cinq autres associations et des habitants des villages concernés, dont Linia Opoya, ont déposé un recours devant la justice en janvier pour « carence fautive » de l’Etat dans la lutte contre l’orpaillage illégal. « Les résultats vont nous permettre de justifier que l’État connaissait la situation, mais n’a pas agi en conséquence, explique la présidente de Wild Légal. Ils montrent que cette situation dure depuis très longtemps et que l’État n’y a pas fait face. Donc, de cette manière-là, on va démontrer la violation des droits humains, du droit à la santé et du droit à un environnement sain. » Les associations d’habitants et de protection des populations réclament la mise en place de mesures concrètes pour lutter contre l’orpaillage illégal, mais aussi pour venir en aide à la population contaminée. À Taluen, les habitants et les autorités coutumières ont par exemple demandé la construction d’une pisciculture pour produire et consommer des poissons sains, et non contaminés au mercure. 



    [ad_2]

    Source link