Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] L’impuissance des autorités de Saint-Laurent-du-Maroni face aux vendeurs à la brouette

    [Guyane la 1ʳᵉ] L’impuissance des autorités de Saint-Laurent-du-Maroni face aux vendeurs à la brouette

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    2024-04-18 22:40:31

    Saint-Laurent-du-Maroni face à un phénomène croissant : celui de l’afflux permanent de vendeurs informels. La police municipale, débordée, peine à faire respecter les lois dans un contexte où l’économie de rue prend de plus en plus de place.


    Vendeur de poisson à la brouette


    Saint-Laurent-du-Maroni, ville frontalière de la Guyane française avec le Suriname, assiste à une croissance notable de son économie informelle. Des vendeurs à la sauvette, principalement de produits alimentaires comme des légumes, du pain, du poisson et même du gibier, s’installent sur les trottoirs, mettant en péril la fluidité urbaine et les règles d’hygiène publique. Ces marchands, souvent équipés de simples brouettes, proposent leurs marchandises en marge des circuits commerciaux réglementés.


    C’est une situation mal vécue par les commerçants établis, particulièrement ceux des libres-services, qui voient leurs entrées encombrées par ces étalages improvisés. Ce phénomène n’est pas nouveau pour la ville mais il s’intensifie, et rend la cohabitation entre commerçants formels et informels de plus en plus insupportable. Un commerçant, sous le couvert de l’anonymat, témoigne de cette tension croissante : 

    Cela fait plus de 20 ans que cela dure, sans changement. Les confrontations peuvent même devenir menaçantes.


    Des produits frais vendus parfois parfois devant l’établissement public de la CAF


    La répression de cette économie parallèle pose un défi considérable aux autorités locales. En effet, les vendeurs à la sauvette, en opérant sans autorisation, se placent en infraction avec les réglementations commerciales et sanitaires. La douane et les forces de l’ordre, bien que mobilisées, peinent à endiguer ce phénomène en raison de son ampleur et de la complexité des enjeux socio-économiques sous-jacents.


    Viande de gibier vendue à la sauvette à Saint-Laurent-Du-Maroni : entre les brouettes improvisées, l’hygiène douteuse soulève des préoccupations sanitaires importantes pour les consommateurs.


    Un commerçant de la ville, préférant garder l’anonymat, souligne les problèmes spécifiques liés à la vente de poisson.

    Ils vendent du poisson frais qu’ils nettoient directement dans leur brouette, sur le trottoir, et laissent l’eau souillée s’écouler juste devant nos boutiques. Cela attire des odeurs nauséabondes et des mouches, rendant l’environnement insalubre et nuisant à nos activités. Je me sens impuissant face à cette situation

    confie-t-il. Cette pratique, non seulement non conforme aux normes d’hygiène mais aussi potentiellement dangereuse pour la santé publique, illustre les complications engendrées par l’essor incontrôlé de cette économie de rue.


    Vendeuses installées à proximité des entrées de libre-service à Saint-Laurent-du-Maroni, gênant parfois l’accès aux magasins.


    Attirés par des prix défiant toute concurrence, bien en dessous de ceux pratiqués dans le commerce régulé, les habitants de Saint-Laurent-du-Maroni pourraient, contribuer à perpétuer un système qu’ils dénoncent par ailleurs. Cette paradoxale contribution des consommateurs à la vitalité de cette économie de rue pose la question de la responsabilité partagée dans la perpétuation de pratiques commerciales à la limite de la légalité.


    Produits frais exposés au soleil sur les trottoirs des commerçants à Saint-Laurent-du-Maroni, une pratique courante qui soulève des inquiétudes quant à la conservation et la qualité des aliments.


    Face à ce phénomène croissant, nous avons tenté à plusieurs reprises de joindre la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni pour obtenir des éclaircissements sur la situation. Des sollicitations  restées sans réponse. La situation se complique encore davantage compte tenu du fait que nombreux parmi ces vendeurs seraient en situation irrégulière sur le territoire, ce qui rajoute une dimension supplémentaire à la complexité de la gestion de cette économie parallèle. Pour l’heure, les habitants et les commerçants formels de la ville assistent à une impuissance manifeste des autorités, notamment de la police municipale, à réguler ou même à atténuer l’impact de l’économie informelle sur leur vie quotidienne.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Apaisement progressif à Saint-Laurent-du-Maroni malgré une nuit agitée

    [Guyane la 1ʳᵉ] Apaisement progressif à Saint-Laurent-du-Maroni malgré une nuit agitée

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    2024-04-18 00:56:08

    Après une nuit de tensions, le calme semble revenir à Saint-Laurent-du-Maroni. Les forces de l’ordre ont repris le contrôle de points stratégiques, mais un incident violent rappelle la gravité de la situation.


    L’entrée de la ville dégagée


    La nuit du 16 au 17 avril a marqué un tournant dans le mouvement de protestation qui secoue Saint-Laurent-du-Maroni depuis le début des manifestations. Les barrages qui avaient paralysé la ville commencent à montrer des signes de faiblesse. Vers 2h30, une intervention des forces de l’ordre a permis de dégager une intersection cruciale avec peu de résistance, face à seulement une dizaine de manifestants.


    Une classe d’une ancienne école a été incendiée


    Dans un autre secteur de la ville, au carrefour du quartier des Vampires, l’opération s’est révélée encore plus aisée. Là, les barricades ont été levées sans opposition notable, qui implique une femme et quelques enfants, ce qui a permis de rétablir l’accès à cette partie de la ville.

    La tension de la nuit a été exacerbée par d’autres actes de vandalisme. À travers la ville, plusieurs poubelles ont été incendiées, tandis qu’une salle de classe d’une ancienne école située dans le quartier de La Charbonnière a également été la cible d’un incendie, ce qui aggrave encore l’atmosphère déjà présente.


    Un homme est blessé par un coup de feu


    Toutefois, l’atmosphère reste tendue suite à un incident plus grave survenu autour de 3 heures du matin, dans le secteur de la Charbonnière. Des coups de feu ont été tirés, faisant un blessé. La victime a été rapidement prise en charge, et son état reste préoccupant. La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident, qui jette une ombre sur les efforts de pacification.

    Les voies sont désormais ouvertes, et la vie quotidienne tente de reprendre ses droits, bien que l’ombre des récents événements plane encore sur la communauté.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Drame à La Charbonnière : un homme tué par balle en pleine nuit

    [Guyane la 1ʳᵉ] Drame à La Charbonnière : un homme tué par balle en pleine nuit

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    2024-04-17 22:06:36

    Hier soir, un homme a été retrouvé mort à La Charbonnière, touché par balle. Les détonations ont été entendues vers 2h30, ce qui suscite l’angoisse dans ce quartier déjà en tension. La gendarmerie de Saint-Laurent-Du-Maroni enquête pour identifier la victime et élucider les circonstances de ce meurtre.


    Un homme est blessé par un coup de feu


    L’atmosphère déjà tendue du quartier de La Charbonnière a été davantage perturbée hier soir par des événements tragiques. Des résidents ont rapporté avoir entendu plusieurs détonations retentir aux alentours de minuit, plongeant le quartier dans l’angoisse.

    Peu après ces bruits alarmants, un homme a été découvert inanimé au milieu de la rue, à environ trente mètres de l’endroit où il semble s’être écroulé. Les secours, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté que la victime avait été touchée par un projectile en pleine nuque, un coup fatal qui a immédiatement entraîné sa mort.

    Une enquête est ouverte par la gendarmerie de Saint-Laurent-Du-Maroni pour élucider les circonstances de ce crime. À l’heure actuelle, l’identité de la victime reste inconnue. Selon nos sources, il pourrait s’agir d’une personne originaire du Suriname, présente sur le territoire depuis peu de temps.

    La communauté, déjà confrontée à des défis de sécurité réguliers, est profondément ébranlée par cet acte de violence et les questions qu’il soulève sur les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans ce quartier souvent troublé.

    Chaque soir, on se couche en se demandant si on va se réveiller au son des coups de feu,

     confie Martine, une habitante du quartier. « C’est devenu notre quotidien, et ça nous épuise, » ajoute-t-elle. Un autre résident, Akodo, exprime son désarroi : 

    On a besoin d’actions concrètes pour stopper cette violence. On ne peut pas continuer comme ça.

    Ces témoignages soulignent l’impact du climat d’insécurité sur la vie quotidienne des habitants du quartier, et le besoin urgent de solutions pour rétablir la sécurité.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Peuples autochtones : les six représentants amérindiens désignés par le Grand conseil coutumier

    [Guyane la 1ʳᵉ] Peuples autochtones : les six représentants amérindiens désignés par le Grand conseil coutumier

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    2024-04-13 20:50:21

    Ce vendredi, le Grand conseil coutumier, réuni à l’hôtel Belle Terre à Macouria, a désigné les représentants des six nations amérindiennes de Guyane. Le président du Grand Conseil, qui doit succéder à Bruno Apouyou, doit être nommé ce samedi 13 avril.

    La première étape du renouvellement du Grand conseil coutumier a été réalisée ce vendredi 12 avril. Six représentants des autorités coutumières et traditionnelles ont été désignés, pour un mandant de six ans, allant de 2024 à 2030.

    Voici les représentants :

    • Peuple Lokono-Arawak : Sylvio VANDERPIJL (titulaire) et Anna PECHER (suppléante)
    • Peuple Kali’na : Eric LOUIS (titulaire) et Jean-Auberic CHARLES (suppléant)
    • Peuple Parikweneh : Catherine YAPARA (titulaire) et Fabrice LABONTE (suppléant)
    • Peuple Teko : Siméon MONERVILLE (titulaire) et Mathias BARCAREL (suppléant)
    • Peuple Wayampis : Pascal Yawalou (titulaire) et Jean-Marc Zidoc (suppléant)
    • Peuple Wayana : Michel ALOIKE (titulaire) et Aimawale OPOYA (suppléant)

    Le président, successeur de Bruno Apouyou, et vice-président doivent être nommés ce samedi à l’hôtel Belle Terre à Macouria.

    Le Grand conseil coutumier s’est réuni sans le collège Bushinengue, en deuil depuis le décès du maître de l’art tembé et indépendantiste Antoine Lamoraille, décédé le 22 mars dernier.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Insécurité : À Saint-Laurent-du-Maroni la création d’un commissariat est réclamée depuis plus de 20 ans

    [Guyane la 1ʳᵉ] Insécurité : À Saint-Laurent-du-Maroni la création d’un commissariat est réclamée depuis plus de 20 ans

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    2024-04-10 20:12:46

    Le meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout le 8 avril à Saint-Laurent-du-Maroni a relancé une très ancienne demande celle de la création d’un commissariat de police dans la sous-préfecture de Guyane. Cela est la principale revendication de la population. Elle a exprimé sa colère et son désarroi lors d’une manifestation ce 9 avril face à l’insécurité presque impossible à juguler à l’heure actuelle dans la capitale de l’ouest.

    La ville de Saint-Laurent vit depuis des années dans un climat d’insécurité permanent. La multiplication des agressions de tous ordres débouchant sur des crimes comme celui qui a été commis ce lundi 8 avril a fait monter d’un autre cran la pression populaire. Les habitants veulent une réponse adaptée à la gravité de la situation de la part des autorités locales et nationales. 

    C’est ce qui a été scandé à la sous-préfecture lors du grand rassemblement populaire du 9 avril suite au meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout le 8 avril. La population a manifesté en masse pour obtenir le rétablissement de l’ordre immédiat.

    À lire ici : Meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout : Les manifestants en colère envahissent la sous-préfecture de Saint-Laurent

    Positif Soolan Pikin, un collectif de citoyens créé pour lutter contre la violence dénonce depuis des mois cette situation de non droit. Il réclame que des actions de répression fortes soient menées conjointement par la municipalité et les forces de l’état et surtout la mise en place d’autres dispositifs avec, notamment, la création d’un commissariat de police pour assurer de manière pérenne la sécurité de la population.

    Le 23 février 2006, les habitants de Saint-Laurent avaient manifesté dans les rues pour protester contre l’insécurité et réclamer la création d’un commissariat de police à moyen ou à long terme dans les 10 à 20 années à venir. Des demandes formulées officiellement par le Comité des usagers pour la sécurité de Saint-Laurent de l’époque lors d’une réunion au mois de mars en présence du préfet de l’époque Ange Mancini et le maire Léon Bertrand selon nos archives.  
    Le préfet Mancini avait alors répondu : « Je ne suis pas contre la création d’un commissariat mais ne croyez pas que cela soit la panacée et que tous vos maux vont disparaître… »
    Le comité des usagers soutenait l’argument du recrutement de policiers locaux qui pourraient être plus efficaces que les gendarmes.

    Léon Bertrand, alors maire de Saint-Laurent et ministre du Tourisme déclarait : « Une ville qui grandit a besoin de structures qui soient adaptées à la criminalité et donc ce que nous souhaitons ce n’est pas une gendarmerie qui remplace un commissariat mais les deux pourquoi pas. »
    À l’époque, en réponse, la brigade de gendarmerie avait été étoffée de 10 gendarmes et la venue d’un vice-procureur avait été annoncée mais pas de création de commissariat. Saint-Laurent atteignait déjà, selon le dernier recensement, le nombre de 26 000 habitants. 

    L’ancien maire Léon Bertrand, interrogé aujourd’hui est désormais convaincu de la nécessité d’obtenir un commissariat : 


    Léon Bertrand, ancien maire de Saint-Laurent-du-Maroni


    « Les choses ayant évolué, la ville devenant de plus en plus importante et les soucis n’étant plus les mêmes, les enjeux étant différents j’ai fini par changer d’avis il y a 10 ans et la mairie avait pris une délibération pour demander la création d’un commissariat. »

    Deux décennies se sont écoulées, la population de Saint-Laurent a plus que doublé, elle est de 53 956 habitants en 2024 et les problèmes d’insécurité sont allés crescendo.
    Même si la demande de création d’un commissariat à Saint-Laurent résonne comme une antienne, les réponses apportées, dans l’immédiat, ne vont toujours pas dans ce sens.
    Ce lundi 15 avril se tiendra une réunion du Comité local de sécurité et de prévention de la délinquance, 10 gendarmes sont arrivés de Cayenne en renfort ce 10 avril et dans les prochains jours devrait avoir lieu l’opération place nette XXL demandée et obtenue auprès de la ministre déléguée des Outre-mer, Marie Guevenoux.

    Police municipale :

    • 23 policiers et 15 ASVP (Agent de surveillance de la voie publique)

    Gendarmerie nationale :

    • Brigade départementale de gendarmerie : 40
    • Brigade de recherche : 17
    • Peloton de surveillance et d’intervention 17 gendarmes plus 3 renforts
    • Brigade fluviale 6
    • Motards 6
    • L’escadron de mobiles remplacé tous les deux mois : 72 gardes mobiles



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Hélène Tarcy-Cétout : Un parcours inspirant interrompu brusquement

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Hélène Tarcy-Cétout : Un parcours inspirant interrompu brusquement

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    2024-04-10 03:41:09

    La perte tragique d’Hélène Tarcy-Cétout, dont le parcours exemplaire alliait science pharmaceutique et entrepreneuriat, a ébranlé la communauté de Saint-Laurent-du-Maroni. Son décès tragique laisse un vide immense.

    Rencontre avec Hélène Tarcy-Cétout, dont le parcours exceptionnel nous emmène de la Guyane à Strasbourg, puis de retour dans sa ville natale, Saint-Laurent-du-Maroni. Cette docteure en pharmacie, également titulaire d’un master en plantes, environnement et génie écologique, a su conjuguer son amour pour la science et la nature avec un esprit d’entreprise résolument tourné vers l’aide aux autres.


    Emile Leter à l’origine de l’appel au rassemblement pour Hélène a rassemblé environ 400 personnes


    Après une expérience enrichissante en officine en métropole, Hélène décide de revenir en Guyane, poussée par des raisons familiales et le désir de contribuer au développement de sa région d’origine. C’est dans ce contexte qu’elle crée la plateforme « Je ne suis pas un numéro », un projet né d’une expérience personnelle marquante. Ce site vise à offrir un soutien et des ressources à ceux qui, comme elle, cherchent à surmonter les difficultés inhérentes à la maladie ou au handicap au sein de leur famille. La concrétisation de ce projet est sa plus grande fierté, illustrant sa capacité à transformer les épreuves en initiatives solidaires.

    Pour mener à bien ses projets, Hélène s’appuie sur des qualités qu’elle juge essentielles : la clarté d’objectifs, la concentration, et surtout, la persévérance. Elle insiste sur l’importance de garder le cap, malgré les obstacles, et de rester focus sur ses buts. Son entourage et un réseau de professionnels l’accompagnent, pour lui permettre de déléguer certaines tâches pour mieux se consacrer à sa mission.


    Le centre de secours et d’incendie de Saint-Laurent du Maroni perd un sapeur-pompier volontaire


    Aux futurs entrepreneurs, elle offrait des conseils précieux, basés sur son expérience : définir clairement ses motivations et objectifs, se donner des échéances, acquérir ou déléguer les compétences nécessaires, et avancer pas à pas vers la réalisation de ses projets. Sa méthode reflète une approche pragmatique et résiliente face à l’entrepreneuriat.


    Rassemblement de soutien au Super U


    En plus de son rôle de pharmacienne et d’entrepreneuse, Hélène s’était engagée comme sapeur-pompier volontaire, marquant ainsi son retour à Saint-Laurent-du-Maroni non seulement par son expertise professionnelle mais aussi par son dévouement à la sécurité et au bien-être de sa communauté. Son choix de servir en tant que pharmacienne au sein du corps des sapeurs-pompiers volontaires, plutôt que d’intégrer directement la caserne, reflète son désir d’apporter ses compétences spécifiques là où elles étaient le plus nécessaires.


    La participation d’Hélène Tarcy-Cétout à des initiatives comme la Journée “PluriElles” à la CCIG a laissé une empreinte indélébile sur toutes les femmes qu’elle a rencontrées


    Ingrid Madeleine, responsable de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane à Saint-Laurent-du-Maroni, témoigne de l’impact profond d’Hélène sur la communauté locale :

    Hélène était une femme admirable, pleine d’énergie et de projets. Sa participation à des initiatives comme la Journée “PluriElles a laissé une empreinte indélébile sur toutes les femmes qu’elle a rencontrées. Son décès est une perte immense pour notre territoire, tant sur le plan humain que professionnel.

    La disparition brusque d’Hélène Tarcy-Cétout prive la communauté de Saint-Laurent-du-Maroni et au-delà, d’une figure inspirante et d’une voix porteuse d’espoir et de changement. Sa passion pour la pharmacie, son engagement envers l’environnement, l’entrepreneuriat social, et son dévouement en tant que sapeur-pompier volontaire resteront gravés dans la mémoire de ceux qui ont eu la chance de la côtoyer. Sa vision, son énergie et ses projets inachevés nous rappellent l’importance de chaque jour et la force de l’engagement au service des autres.


    Sourire éternel : Le souvenir d’Hélène perdure




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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout : les manifestants en colère envahissent la sous-préfecture de Saint-Laurent

    [Guyane la 1ʳᵉ] Meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout : les manifestants en colère envahissent la sous-préfecture de Saint-Laurent

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    2024-04-09 20:45:42

    La population de Saint-Laurent a réagi en masse à l’appel de l’association « Positif Soholang Pikin » pour une ville morte ce 9 avril suite au meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout, docteure en pharmacie. Elle était bien présente devant le portail de la sous-préfecture dès 7h30 et a fait entendre sa colère et son ras-le-bol de l’insécurité. Vers 10h, les manifestants sont entrés de force dans le bâtiment en apprenant l’absence de la sous-préfète.

    Depuis ce funeste lundi où la jeune pharmacienne de 34 ans, Hélène Tarcy-Cétout  bien connue et respectée à Saint-Laurent a été tuée à coups de couteau par un sans domicile fixe, les réactions s’enchaînent dans toute la Guyane. Ce matin les habitants répondant  à l’appel de l’association « Positif Soholang Pikin » pour une ville morte et à manifester pour réclamer des mesures des autorités préfectorales, se sont présentés par centaines devant la sous-préfecture.


    La foule de manifstants massée devant la sous-préfecture à Saint-Laurent le 9 avril après le meurtre d’Hélène Tarcy-Cétout


    Aux alentours de 10h, les esprits se sont échauffés en apprenant que la sous-préfète, Véronique Beuve était absente et se trouvait à Cayenne. En colère les manifestants ont brisé le cadenas du portail et ont envahi le bâtiment.

    La foule de manifestants s’introduit dans la sous-préfecture de Saint-Laurent



    ©Eric Léon

    Un portail fermé, pas d’autorité ainsi que l’explique Gilbert Dolloue, l’un des membres de PSP, il était difficile de contenir la colère des personnes présentes exaspérées par le silence de la représentante de l’état.

    La maire de Saint-Laurent, Sophie Charles a pris la parole afin de calmer les manifestants et a fait quelques annonces. Elle a obtenu du ministère de l’Outre-mer la mise en place d’une opération place nette XXL dans les prochains jours. Un premier pas certes mais pas suffisant pour les manifestants qui réclament des dispositifs pérennes.

    Véronique Beuve, la sous-préfète de Saint-Laurent est arrivée en hélicoptère peu après 12h et devrait recevoir une délégation des manifestants.

    Arrivée de la sous-préfète Véronique Beuve à Saint-Laurent



    ©Eric Léon

    Les échanges entre une délégation des manifestants et la sous-préfète de Saint-Laurent ont démarré.

    La sous-préfète de Saint-Laurent reçoit une délégation des manifestants du 9 avril



    ©Eric Léon

    À l’issue de deux heures de réunion durant lesquels la sous-préfète a confirmé les annonces de la maire Sophie Charles. La délégation des manifestants n’a été que partiellement satisfaite, elle attendait des mesures plus fortes et pérennes pour assurer la sécurité dans la ville. Elle a insisté pour que la représentante de l’état, Véronique Beuve fasse part elle-même à la population des premières mesures envisagées. Dès la semaine prochaine, le conseil local de sécurité se réunira en mairie et deux représentants de la population y participeront et feront leurs propositions. La ministre des Outre-Mer accepté qu’une opération forte soit menée très rapidement.

    La sous-préfète de Saint-Laurent face à la population annonce les premières mesures décidées pour assurer la sécurité dans la ville



    ©Eric Léon

    Gilbert Dolloue de l’Association Soholang Pikin apporte la conclusion. Il n’a pas été obtenu ce que souhaitait la population c’est à dire des mesures de sécurité pérennes mais un premier pas a été fait. La délégation a pu rencontrer Véronique Beuve, une solution sur le court terme est apportée, il faut maintenant continuer à travailler pour satisfaire pleinement la population qui n’a qu’un souhait : celui de pouvoir vivre et déambuler en tout sécurité dans la ville de Saint-Laurent. 

    Le représentant de Soholang Pikin, Gilbert Dolloué après la rencontre avec la sous-préfète Véronique Beuve



    ©Eric Léon



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Agression mortelle à Saint-Laurent-Du-Maroni : une pharmacienne tuée

    [Guyane la 1ʳᵉ] Agression mortelle à Saint-Laurent-Du-Maroni : une pharmacienne tuée

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    2024-04-09 12:40:38

    Lundi 8 avril, aux environs de 7h à Saint-Laurent-Du-Maroni, Hélène Tarcy-Cétout pharmacienne de 34 ans a été violemment attaquée à la sortie d’une cafétéria, subissant une agression mortelle au cou. Les secours n’ont pu réanimer la victime.


    La pharmacienne de 34 ans a été tragiquement agressée à la sortie de la cafétéria


    Ce matin vers 7h30, une pharmacienne de 34 ans a été tragiquement agressée à la sortie de la cafétéria du Super U à Saint-Laurent-Du-Maroni. La victime, qui exerçait dans la pharmacie adjacente au supermarché, a subi une attaque violente par un individu, entraînant des blessures fatales au cou. Malgré l’intervention rapide des secours, elle a été déclarée en arrêt cardiorespiratoire. L’agresseur a été appréhendé peu après par des passants puis les gendarmes.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Les Tréteaux du Maroni : un festival bigarré pour la 18e édition

    [Guyane la 1ʳᵉ] Les Tréteaux du Maroni : un festival bigarré pour la 18e édition

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    2024-04-08 10:55:28

    La 18e édition des Tréteaux du Maroni, orchestrée par Evelyne Guillaume, offre une plongée artistique intitulée « Parentèles 24 ». Organisé par le centre dramatique Kokolampoe, ce festival met à l’honneur la diversité culturelle et l’esprit de communauté à travers des spectacles, expositions et échanges artistiques variés.


    Ewlyne Guillaume Directrice artistique du centre dramatique de Kokolampoe


    La 18e édition des Tréteaux du Maroni se démarque par sa thématique « Parentèles 24 », illustrant une vision élargie de la famille et de la communauté. Le festival se veut un creuset de diversité culturelle, pour accueillir des artistes locaux et internationaux pour une série de représentations qui traversent les genres et les frontières.

    Parmi les moments forts, les spectacles de marionnettes africaines se distinguent par leur mélange unique d’humour, de musique et de narration, offrant aux spectateurs des récits vibrants et colorés. Le monologue poignant de Dieudonné Niangouna sur la résilience et l’identité ajoute une couche d’intensité émotionnelle au festival, démontrant la capacité de l’art à guérir et à unir.


    De ce coté – de Dieudonné Niangouna (Congo)


    Le programme inclut également une performance innovante de clowns finlandaises, mise en scène par Evelyne Guillaume. Inspirée de « La Nuit caribéenne », cette pièce explore les thèmes de la réflexion personnelle et de l’optimisme à travers le prisme unique de l’art clownesque.

    Les Tréteaux du Maroni offrent également un espace d’exposition de photographie intitulé “En pointillé”, dont certaines remontent à une quarantaine d’années, et des projections qui mettent en lumière la longue histoire et le dynamisme actuel du théâtre, pour souligner l’impact positif du soutien continu à la création artistique.


    Labyrinthe joué par Serge Abatucci


    Des initiatives interactives telles que les impromptus et la scène ouverte enrichissent l’expérience du festival, encouragent la participation du public et la découverte de nouveaux talents. Le festival se positionne ainsi comme une célébration vivante de l’art, où chaque performance, exposition et atelier contribuent à tisser les liens d’une communauté artistique vibrante et inclusive.

    En résumé, la 18e édition des Tréteaux du Maroni incarne un engagement envers l’art comme moyen de connexion, d’expression et de réflexion collective, pour offrir un espace privilégié pour célébrer la diversité, la créativité et la solidarité humaine.

    Le programme du festival est déjà disponible en téléchargement sur le site de Kokolampoe.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Maripasoula : Interdiction d’accès à Eau Claire en Guyane suite à un risque de rage

    [Guyane la 1ʳᵉ] Maripasoula : Interdiction d’accès à Eau Claire en Guyane suite à un risque de rage

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    2024-04-08 10:55:19

    Face à la menace de la rage, le secteur d’ »Eau Claire » à Maripasoula est désormais interdit. Un arrêté préfectoral exige l’évacuation immédiate pour contrer la propagation du virus.


    Vue aérienne de Maripasoula


    L’accès au secteur d’ »Eau Claire » à Maripasoula est officiellement interdit suite à un arrêté préfectoral urgent, en réponse à la détection du virus de la rage dans cette zone. Cette mesure radicale a été prise pour prévenir toute nouvelle transmission, incitant ceux présents à évacuer sans délai.

    Dès ce vendredi 5 avril, la gendarmerie et les forces armées de Guyane seront mobilisées pour assurer le respect de cette directive. De plus, une stratégie de prophylaxie post-exposition est en préparation par l’Agence Régionale de Santé, en collaboration avec les autorités brésiliennes, ciblant ceux potentiellement exposés à des morsures de chauves-souris, vecteurs connus de ce virus mortel.



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