Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] nouveau pic de salinité à Saint-Laurent-du-Maroni, les habitants s’organisent

    [Guyane la 1ʳᵉ] nouveau pic de salinité à Saint-Laurent-du-Maroni, les habitants s’organisent

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    2024-11-29 16:37:49

    Le 27 novembre, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a annoncé qu’en raison d’un nouvel épisode de salinité, l’eau du robinet sera impropre à la consommation du 29 novembre au 7 décembre. Cette situation, causée par le niveau exceptionnellement bas du fleuve Maroni, oblige les habitants à s’adapter une nouvelle fois.


    Préparation des points de distribution pour répondre aux besoins des habitants en pleine crise de salinité.


    Dès le 28 novembre, les résidents ont commencé à se rendre aux points de distribution d’eau douce mis en place par la municipalité. Jean-Marc, 47 ans, du quartier de la Charbonnière, exprime sa préoccupation :

    C’est la deuxième fois en un mois que nous devons nous approvisionner ailleurs. Avec des enfants à la maison, on ne peut pas prendre de risques.

    Élodie, 19 ans, étudiante près de la gare routière, ajoute : 

    Même si ce n’est pas pour longtemps, je préfère me préparer à l’avance. Avec les cours, c’est plus simple d’avoir quelques bidons remplis.

    Les autorités ont installé des points de collecte aux emplacements suivants :

    • – Gare routière
    • – Quartier de la Charbonnière
    • – École Jacques Voyer
    • – Mission locale
    • – Pont de la Balaté

    Les personnes atteintes d’insuffisance rénale avancée continuent de recevoir de l’eau embouteillée via les centres de dialyse.


    Une vue des installations provisoires avec plusieurs points de robinet mis à disposition des habitants.


    Selon Météo-France, la Guyane entre dans la petite saison des pluies, avec des averses régulières attendues jusqu’au 2 décembre, notamment sur le nord-est du territoire.  Cette augmentation des précipitations pourrait contribuer à améliorer la situation hydrique de la région.


    Selon Météo France, la carte présente les cumuls prévus sur jours entre jeudi 28 novembre et mardi 3 décembre inclus par le modèle du Centre Européen de prévisions.


    Les autorités locales restent vigilantes et encouragent la population à suivre les consignes sanitaires et à se tenir informée via les canaux officiels.

    Pour plus d’informations, consultez le site de Météo-France Guyane. 



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] EDF renforce ses liens avec les entreprises de l’Ouest lors du Village PAACTE

    [Guyane la 1ʳᵉ] EDF renforce ses liens avec les entreprises de l’Ouest lors du Village PAACTE

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    2024-11-29 10:56:43

    EDF Guyane a organisé une rencontre inédite avec les entreprises locales dans le cadre du Village Entreprise PAACTE (Pôle Achat et Approvisionnement, Collaboration et Territoires pour l’Entreprise). Ce jeudi 28 novembre 2024, à Saint-Laurent-du-Maroni, l’événement a posé les bases de futures collaborations.


    Une salle comble pour cette première édition dédiée aux entreprises de l’Ouest guyanais.


    Sous le toit de “La Fine Bouche”, EDF Guyane a réuni ce jeudi près de 50 participants, représentant entreprises et partenaires économiques de l’Ouest. À travers le Village Entreprise PAACTE, le Pôle Achats et Approvisionnements d’EDF a présenté ses projets à venir et ses besoins en termes de marché. Denis Johnson, chef de ce pôle, a expliqué : 


    Denis Johnson, chef du Pôle Achats et Approvisionnements d’EDF Guyane


    La première chose, c’est qu’on voulait rencontrer les entreprises, développer cet esprit de partenariat et de proximité avec les entreprises de l’Ouest, de Saint-Laurent et des villes aux alentours. Le but, c’est vraiment de renforcer notre connaissance du panel d’entreprises au sein de la Guyane et de Saint-Laurent, une zone avec un fort potentiel de développement.

    L’événement a également permis des échanges enrichissants avec les partenaires d’EDF, venus soutenir les entreprises locales. Parmi eux, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Guyane (CCI) et le Réseau Entreprendre ont apporté leur expertise pour aider les entrepreneurs à mieux répondre aux marchés publics. Ces partenaires jouent un rôle clé dans l’accompagnement des petites et moyennes entreprises de l’Ouest, notamment pour structurer leurs démarches administratives et économiques.


    Un participant prend la parole pour exposer ses attentes et poser des questions sur les marchés d’EDF.


    Les chefs d’entreprise présents ont salué l’initiative d’EDF tout en exprimant des attentes claires. Balkissoon Daiana, horticultrice et fleuriste installée à Saint-Laurent, a été particulièrement sensible à la thématique des kits de panneaux solaires pour les zones isolées : 


    Balkissoon Daiana, horticultrice et fleuriste, évoquant l’impact des projets d’énergie renouvelable sur les zones isolées.


    En tant qu’actrice locale, je vois que nous sommes pris en compte et que les entreprises de métropole ne sont pas les seules servies.

    D’autres participants ont insisté sur le besoin de proximité, à l’image de Sabrina Edon, cheffe d’hôtel :


    Sabrina Edon, cheffe d’hôtel, exprimant les défis des petites entreprises locales face aux marchés publics.


    Les petites entreprises de Saint-Laurent n’ont pas toujours les ressources pour répondre aux marchés publics. Il faudrait une présence plus permanente d’EDF ici.

    Laurent Adélaar, chef d’entreprise dans le transport et l’événementiel, a soulevé la difficulté d’accès aux informations sur les appels d’offres : 


    Laurent Adélaar, chef d’entreprise polyvalent, appelant à une meilleure reconnaissance du savoir-faire local dans les projets EDF


    Il faudrait un site internet clair où l’on pourrait consulter les marchés. Aujourd’hui, ce sont souvent des entreprises extérieures qui remportent les contrats.

    Denis Johnson a également souligné l’importance du relationnel : « Aujourd’hui, je suis venu avec toute l’équipe, donc c’est aussi de pouvoir mettre un visage sur un nom. Souvent, je suis en contact avec des entrepreneurs par téléphone, par mail, et aujourd’hui, j’ai pu les rencontrer physiquement. Cela permettra de renforcer le lien et de mieux dialoguer. »


    Des échanges entre EDF et ses partenaires, notamment la CCI Guyane, pour accompagner les entreprises locales.


    Concernant les attentes des entreprises pour une présence permanente à Saint-Laurent, il a précisé : « Aujourd’hui, il y a eu une volonté de renforcer cette communication, cette présence, et donc je pense qu’on va essayer de réfléchir à une solution pour être plus présents. Est-ce qu’on va réfléchir à des semaines dédiées ou continuer sur d’autres animations ? Cela reste à voir, mais il y a une vraie réflexion à mener. »


    L’équipe du Pôle Achats et Approvisionnements d’EDF Guyane, réunie lors du Village Entreprise PAACTE à Saint-Laurent-du-Maroni.


    À l’issue de cette journée riche en échanges, Denis Johnson a conclu : « Ce que je ressens, c’est une véritable volonté de s’engager pour le territoire. Il y a beaucoup d’énergie auprès de ces entreprises, une technicité particulière, et on a envie de collaborer avec elles. EDF aura besoin des entreprises locales pour ses projets, et les entreprises auront besoin d’EDF pour se développer. Ensemble, nous pouvons faire grandir le territoire. »



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] 630 000 € pour soutenir l’éducation à Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] 630 000 € pour soutenir l’éducation à Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-11-27 16:58:04

    Avec un financement de 630 000 euros accordé par l’État, la Cité éducative de Saint-Laurent-du-Maroni poursuit sa mission pour réduire les inégalités éducatives. Ce mercredi, une nouvelle convention pluriannuelle a été signée, engageant la Ville, l’Éducation nationale et l’État dans un partenariat renforcé pour les trois prochaines années.


    Une vingtaine de participants ont assisté à l’événement, dont des acteurs de l’éducation


    La signature s’est tenue ce mercredi dans les bureaux annexes de la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni, réunissant Philippe Dulbecco, recteur de Guyane, Marcelin Gbekobu, chef de service politique de la ville à la préfecture, et Sophie Charles, maire de la ville, qui a paraphé la convention. Bien que la maire n’ait pas pris la parole devant la presse, les explications sur les projets et priorités de la Ville ont été données par Ania Mahasingh, coordinatrice de la Cité éducative pour Saint-Laurent.

    Philippe Dulbecco a insisté sur l’importance de ce dispositif dans la lutte contre les inégalités éducatives : 


    Philippe Dulbecco, Recteur de Guyane


    Si on regarde l’axe insertion professionnelle, on analysera les taux d’insertion. Pour la citoyenneté, nous observerons la participation des jeunes à des concours nationaux. Un axe essentiel reste la relation avec les familles, et nous avons déjà engagé des actions pour transmettre des informations dans les langues locales.

    Marcelin Gbekobu, représentant de la préfecture, a quant à lui rappelé l’engagement financier : 


    Marcelin Gbekobu, chef de service politique de la ville à la préfecture, souligne l’engagement financier de l’État pour l’éducation.


    La préfecture accompagne ce dispositif financièrement avec un montant de 630 000 euros, mais aussi en soutenant les établissements scolaires et les associations dans leur mise en œuvre. Investir à Saint-Laurent, c’est investir dans l’avenir de notre société.

    De son côté, Ania Mahasingh a décrit les défis éducatifs et les projets spécifiques : 


    Ania Mahasingh, coordinatrice de la Cité éducative


    Nous soutenons la mobilité des élèves pour leur permettre de découvrir d’autres horizons, et nous renforçons l’accompagnement des familles. Une famille soutenue, c’est un enfant plus épanoui à l’école.

    Elle a également souligné que le budget, bien que conséquent, est géré de manière structurante : « Nous évitons le millefeuille en nous concentrant sur des initiatives qui ont du sens et des impacts mesurables. »


    L’assemblée attentive lors de la présentation des objectifs du label renouvelé.


    Le renouvellement du label Cité éducative pour une durée de trois ans est une marque de confiance dans les efforts conjoints des acteurs locaux et nationaux. Ce dispositif vise à unir les forces pour faire de l’éducation un levier puissant de réduction des inégalités dans un territoire en pleine croissance, où les besoins restent considérables.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Rencontres en pays Aluku pour l’écrivain Jean-Paul Delfino invité au premier festival du livre de Papaïchton

    [Guyane la 1ʳᵉ] Rencontres en pays Aluku pour l’écrivain Jean-Paul Delfino invité au premier festival du livre de Papaïchton

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    2024-11-26 07:01:22

    Ce fut une immersion complète au pays Aluku pour l’écrivain Jean-Paul Delfino invité spécialement au Lobi Leysi Festi, le festival du livre de Papaïchton qui s’est déroulé du 22 au 23 novembre. L’écrivain vient régulièrement en Guyane depuis 15 ans, cette incursion en pays boni lui a permis de se connecter quelques jours avec des collégiens qui ont participé activement à son atelier d’écriture.

    Le premier festival du livre de Papaïchton s’est tenu durant deux jours à la bibliothèque Saïfa.


    La bibliothèque municipale de Papaïchton


    Selon l’initiatrice du festival Courthney Pinson, responsable de la bibliothèque municipale, cette première tentative pour mettre le livre en valeur a permis de toucher le public scolaire et cela de la maternelle au secondaire. Entre l’atelier d’écriture et le concours de diction, les collégiens ont particulièrement apprécié leur rencontre avec l’écrivain aixois Delfino. Ils ne demandent qu’à recommencer l’année prochaine.
    Jean-Paul Delfino l’affirme avec force : plus que jamais la jeunesse a besoin de la littérature pour se développer.

    « La Guyane est une terre avec un mélange absolument incroyable de cultures venues des quatre coins du monde et après avoir eu la chance de rencontrer les gens du littoral, j’ai voulu aller vers les communes du fleuve… »

    Un vœu de voyager à travers la Guyane qui s’est réalisé avec d’abord deux participations au Mapa Buku festi, le festival du livre de Maripasoula qui en est à sa 8e édition, puis cette année, une contribution à la première édition du Lobi leysi festi de Papaïchton.

    « Je voulais voir la vie des gens du fleuve, c’est cela qui m’intéresse avant tout. Les rencontrer et parler pour mieux comprendre la Guyane »

    La rencontre avec les jeunes s’est faite au cours d’un atelier d’écriture. L’écrivain qui possède 25 ans d’expérience dans ce domaine se demandait quel accueil lui serait réservé. Il n’a pas été déçu :

    « Je me déplace pour cela. J’ai donc pu rencontrer 13 élèves de 4ème du collège et j’ai eu une très grande surprise. Ces élèves en majorité des jeunes filles d’abord craintives ont finalement joué le jeu. Au bout de 5 jours, j’avais recueilli une centaine de feuilles. J’ai étudié avec la responsable de la bibliothèque la possibilité de mettre en place l’impression d’un petit fascicule de leurs textes. Mon rôle est de faire que ces jeunes filles qui, jusqu’à présent, n’avaient jamais écrit plus d’une demi-page produisent quelque chose dont elles puissent être fières par la suite. »

    Un bémol cependant pour l’écrivain très désabusé qui n’a pas manqué de noter qu’à Papaïchton comme ailleurs sur le territoire hexagonal l’abaissement du niveau des élèves.

    « Mais c’était important d’être là pour leur montrer à ces collégiennes qu’elles sont capables d’écrire et aussi de lire autre chose que les mangas, certes utiles pour entrer en littérature mais il faut pouvoir aussi lire autre chose. Mon rôle était de désacraliser tout ce qui est lecture et écriture. Une société digne de ce nom ne peut pas se passer de ces deux piliers pour avancer. C’est impossible ! »

    Et de rappeler que le concours d’éloquence qui était aussi au programme du festival s’avère nécessaire :

    « C’est important. Les jeunes qui lisent aujourd’hui ne rencontrent pas trop de difficulté à s’exprimer et à lire mais pour les autres cela est beaucoup plus complexe. Sans vouloir affirmer des choses, j’ai vu la différence entre les jeunes de Maripasoula amérindiens, ils lisaient très lentement et à voix basse tandis que ceux de Papaïchton lisaient très vite et de façon saccadée. On parle beaucoup de lecture, d’écriture mais l’élocution c’est quelque chose de fondamental ».

    Ces échanges à l’ouest de la Guyane dans la vallée du Maroni où l’espace-temps prend une autre dimension inspirent à Jean-Paul Delfino de nombreuses réflexions : 


    Jean-Paul Delfino


    « Ce qui m’a plu dans cette première édition c’est qu’il y a un fourmillement d’idées et pas uniquement sur la lecture et l’écriture… Tout le travail de la littérature c’est d’ouvrir la porte de la réflexion, prendre des idées, des émotions et ensuite de les analyser et les transmettre à l’autre. La littérature n’est pas figée, c’est quelque chose tournée en direction des autres et dont la principale qualité est de transmettre de l’émotion. Prendre le temps d’écrire c’est prendre le temps de poser ses idées, un luxe que peu de gens se permettent aujourd’hui. »

    Les échanges avec Jean-Paul Delfino, auteur à succès de 30 romans, pour certains primés de multiples fois y compris « Guyanes » publié en 2023 vont continuer durant le Festival international du Livre de Guyane qui se tient du 27 au 30 novembre au Zéphir.

    L’écrivain sera mercredi 27 à 14h 30 au zoo de Monsinéry pour le lancement de Jaguars un livre album qui met en scène un récit initiatique au cœur de la forêt guyanaise. 
    Jean-Paul Delfino interviendra également durant la matinée professionnelle du jeudi 28 à 11h30 sur le thème : Littérature et Intelligence artificielle.

    Enfin dans l’après-midi à 16h30, il animera un café littéraire sur le thème : Quelles difficultés à « BDiser » sa biographie ?



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] 1 000 victimes accompagnées par le CCAS en un an

    [Guyane la 1ʳᵉ] 1 000 victimes accompagnées par le CCAS en un an

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    2024-11-25 18:44:52

    Saint-Laurent-du-Maroni, 25.11.24 – À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) a organisé une marche pour sensibiliser la population. L’événement a mobilisé des participantes et professionnels, rappelant l’urgence d’agir face à l’augmentation des violences.


    Dans le village chinois, un quartier marqué par des défis sociaux, les marcheurs portent le message de lutte contre les violences.


    Plus de 1 000 femmes victimes de violences sont accueillies chaque année par les structures du CCAS, selon sa vice-présidente Emilie Roussos. Ce chiffre illustre l’ampleur du problème et a motivé l’organisation d’une marche symbolique ce lundi, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.


    Le cortège traverse le marché central, un lieu stratégique pour faire entendre le message de lutte contre les violences


    Le parcours, traversant les rues principales et des lieux emblématiques de la ville, visait à sensibiliser les habitants sur un phénomène qui touche toutes les couches de la société.


    Émilie Roussos, vice-présidente du CCAS, rappelle l’urgence d’agir face à l’augmentation des violences faites aux femmes.


    Les violences intrafamiliales ne se limitent pas à des situations de précarité, elles concernent des femmes de tous milieux, qu’elles soient médecins, commerçantes ou sans emploi

    souligne Émilie Roussos.

    Outre l’accueil de jour, le CCAS gère également des hébergements d’urgence, mais ceux-ci sont largement insuffisants.


    Mobilisée pour la cause, Émilie Weidert souligne le rôle essentiel du CCAS dans l’accompagnement des victimes.


    Nous sommes confrontés à un manque criant de places pour mettre les victimes à l’abri

    déplore Emilie Weidert, éducatrice de jeunes enfants. Selon elle, les appels au 115 restent souvent sans réponse faute de solutions disponibles.

    Le CCAS, épaulé par la préfecture et la mairie, craint que les subventions nécessaires pour maintenir ces dispositifs ne soient pas pérennes.

    Nous devons nous battre chaque année pour garantir les financements

    alerte Emilie Roussos. Les professionnels présents ont également insisté sur la nécessité d’un renforcement des équipes, notamment d’assistants sociaux et de psychologues, pour accompagner les victimes et leurs enfants, souvent co-victimes.

    Parmi les participantes, Candida Hernandez, ancienne victime, a partagé son expérience.


    Candida Hernández, ancienne victime, participe pour encourager les autres femmes à sortir de leur situation.


    C’est très difficile, mais c’est important de montrer qu’on peut s’en sortir.

    Cette marche a aussi permis de rappeler que la violence n’est pas toujours reconnue comme anormale par les victimes elles-mêmes.

    Beaucoup de femmes pensent que la violence est normale dans leur mariage ou leur culture

    témoigne Emilie Weidert. Ce manque de sensibilisation complique la prise en charge et la prévention.

    Malgré tout, les actions menées portent leurs fruits. Plusieurs femmes parviennent à sortir de leur situation grâce à un accompagnement soutenu, même si le chemin reste long. « Chaque avancée est une victoire », conclut Emilie Roussos.

    En s’unissant ce lundi, Saint-Laurent-du-Maroni a envoyé un message fort : la lutte contre les violences faites aux femmes est un combat collectif et prioritaire, qui ne doit pas faiblir.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] la famille et l’ARS attendent des réponses

    [Guyane la 1ʳᵉ] la famille et l’ARS attendent des réponses

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    2024-11-21 16:22:37

    Saint-Laurent-du-Maroni, 21 novembre 2024. Alors que la famille de Jeannine Phanis prépare un hommage pour marquer l’anniversaire posthume de ses 23 ans, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le CHOG poursuivent leur enquête sur les circonstances de son décès. La quête de vérité mobilise à la fois les proches et les autorités.


    La famille de Jeannine Phanis rendra hommage devant le CHOG, à leur fille décédée en juillet dernier, à l’âge de 22 ans


    Ce vendredi 22 novembre, devant le Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG), la famille de Jeannine Phanis rendra hommage à cette jeune femme décédée en juillet dernier, à l’âge de 22 ans. Cet anniversaire, qui aurait dû être un moment de célébration, devient une date symbolique pour réclamer des réponses sur les circonstances du drame.

    Prévu à 18h par la famille et soutenu par l’Association des Usagers du CHOG (ADUCHOG), le rassemblement devant l’hôpital appelle à un moment de recueillement. La famille invite les habitants de Saint-Laurent-du-Maroni à venir allumer une bougie ou poser un geste en mémoire de Jeannine.

    Nous ne pouvons pas faire notre deuil tant que la vérité n’aura pas été faite

    exprime leur communiqué.


    Jean et Diana Phanis, tenant le portrait de leur fille Jeanine


    Du côté institutionnel, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi 21 novembre, une série de démarches pour faire la lumière sur ce décès. L’ARS a confirmé qu’un événement indésirable grave (EIG) a été déclaré le 11 novembre par le CHOG, déclenchant une enquête approfondie. Une Revue de Mortalité et de Morbidité (RMM) est en cours et devra rendre ses conclusions d’ici le 30 novembre 2024. Cette analyse vise à identifier d’éventuels dysfonctionnements dans la prise en charge médicale et à formuler des recommandations.

    Depuis juillet, la famille de Jeannine Phanis déplore un manque de clarté sur les faits. Grâce à leurs démarches et au soutien de l’ADUCHOG, le rapport médical lié à son passage aux urgences a été transmis début novembre. Ce document marque une première étape, mais les attentes restent élevées.

    Romain Brochard, directeur général par intérim de l’ARS Guyane, a salué les efforts de transparence déployés par le CHOG et sa directrice, Ninon Gautier. « Cet engagement illustre l’importance accordée à la qualité des soins et à l’écoute des usagers », a-t-il souligné, tout en rappelant que la sécurité des soins et le respect des droits des patients sont des priorités absolues.

    Ce rassemblement, en mémoire de Jeannine, dépasse le cadre familial. Il s’inscrit dans une mobilisation plus large, où la communauté de Saint-Laurent-du-Maroni exprime ses attentes envers l’hôpital et les autorités de santé. L’ADUCHOG continue de soutenir la famille dans sa quête de vérité, tandis que la population espère que cette affaire permettra d’améliorer la prise en charge médicale dans la région.

    Les regards sont maintenant tournés vers la fin du mois de novembre, lorsque les conclusions de la Revue de Mortalité et de Morbidité seront dévoilées. Ce rapport pourrait apporter des éléments clés pour comprendre ce drame et prévenir d’éventuels dysfonctionnements à l’avenir.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Une grève illimitée mobilise les agents municipaux pour défendre leurs primes et leurs carrières

    [Guyane la 1ʳᵉ] Une grève illimitée mobilise les agents municipaux pour défendre leurs primes et leurs carrières

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    2024-11-20 15:41:45

    À Saint-Laurent-du-Maroni, ce 20 novembre 2024, le personnel municipal, en majorité issu du service technique, a entamé une grève illimitée. Ils dénoncent des désaccords sur la gestion des carrières et des primes, tout en réclamant le remplacement du DGS. La mairie appelle à l’unité et au dialogue.


    Ambiance détendue mais déterminée autour des tables : les grévistes s’organisent pour maintenir le mouvement.


    « Certains agents partiront à la retraite avec des pensions entre 150 et 300 euros » explique Fabien Alaïs, représentant syndical de l’UTG. Selon lui, ces montants sont insuffisants, et la situation perdure malgré des alertes répétées. Les agents évoquent également des irrégularités concernant l’attribution de l’IFSE (Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise) et du CIA (Complément Indemnitaire Annuel), des primes prévues pour reconnaître les compétences et l’investissement des agents.


    Les revendications des grévistes sont inscrites sur des banderoles accrochées devant les locaux municipaux.


    Le remplacement du Directeur Général des Services (DGS) fait également partie des demandes formulées par les grévistes.

    Nous constatons un retard dans la gestion des dossiers et l’absence d’avancées malgré plusieurs réunions

    souligne Fabien Alaïs. Les grévistes estiment que ce poste nécessite des compétences adaptées à la situation actuelle.


    Des agents municipaux mobilisés devant le bâtiment technique discutent des revendications en cours.


    Dans un communiqué transmis à la presse, le service de communication de la Ville a indiqué que la grève affecte certains services municipaux, mais sans impacter les écoles ni l’État-civil. La municipalité précise également suivre la situation de près et appelle

    à maintenir l’unité et répondre aux besoins urgents de la population, tout en respectant les obligations légales

    .

    La Ville n’a cependant pas encore apporté de réponses spécifiques aux demandes des grévistes, et aucun contact direct n’a été établi depuis le début du mouvement.

    La mobilisation actuelle fait suite à un préavis de grève déposé en septembre, ainsi qu’à un débrayage d’une heure organisé jeudi dernier. Les agents en grève affirment que leurs demandes n’ont pas reçu de réponse à ce jour.


    Entre discussions et pauses, les agents techniques restent mobilisés pour leurs revendications.


    Participation importante

    Le service technique semble particulièrement mobilisé, avec un taux de participation estimé à plus de 80 %. « Nous attendons des propositions pour entamer des négociations », précise Fabien Alaïs. Pour l’heure, d’autres services fonctionnent encore normalement, mais les impacts pourraient s’étendre si la situation perdure.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] le procès de Mayalé Desbois s’ouvre devant la Cour d’Assises des mineurs

    [Guyane la 1ʳᵉ] le procès de Mayalé Desbois s’ouvre devant la Cour d’Assises des mineurs

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    2024-11-20 06:40:10

    A partir de ce mercredi 20 novembre et jusqu’à vendredi, Mayalé Desbois est jugé pour l’assassinat de Benaya Mangal par la Cour d’assises des mineurs, à Cayenne. Le 1er juin 2022, le corps du jeune Benaya Mangal était retrouvé dans les marais de Couachy, à Mana, dix jours après sa disparition.

    L’affaire avait ému la Guyane il y a deux ans. Le 1er juin 2022, le corps sans vie du jeune Benaya Mangal était retrouvé gisant dans les marais de Couachy, à Mana. Ce mercredi 20 novembre, Mayalé Desbois est jugé pour l’assassinat de Benaya Mangal par la Cour d’assises des mineurs, à Cayenne.

    A l’époque, Benaya Mangal, 16 ans, disparait au soir du 1er juin 2022. Durant dix jours, des recherches sont menées pour tenter de le retrouver. La famille de Benaya Mangal organise des battues. Des amis, des proches, des pompiers, des chasseurs, de nombreuses personnes se mobilisent pour les recherches.

    Regardez le reportage de mai 2022 :

    Scolarisé et menant une vie sans encombre, le lycéen a disparu le 22 mai. Ce jour-là, Benaya Mangal quitte le domicile familial vers 15 heures pour aller faire de la musculation chez un ami, à Mana. Il arrive alors au domicile de Mayalé Desbois, lycéen de Léopold Elfort, à Mana. A 18h, Benaya Mangal aurait quitté les lieux selon les dires de son ami, dernière personne à l’avoir vu.

    Au soir du 22 mai, Benaya Mangal disparaît. Très vite, sa famille a des doutes sur cet ami d’enfance. Sans relâche, elle poursuit les recherches. Le matin du 1er juin, elle est accompagnée de pilotes de drones pour survoler plusieurs zones de la commune de Mana. L’un des drones finit par repérer un corps dans les marais de Couachy, à Mana, non loin du domicile de Mayalé Desbois.

    Regardez le reportage du 1er juin 2022 :

    Avec l’appui des plongeurs des pompiers, le corps est hélitreuillé puis déposé au centre de secours de Mana. Après vérifications, le procureur confirme qu’il s’agit de Benaya Mangal.

    Lorsque les gendarmes se rendent au domicile de Mayalé Desbois, celui-ci avoue immédiatement être à l’origine de la mort de Benaya Mangal. Agé de 17 ans à l’époque, il est placé en garde à vue à Saint-Laurent du Maroni. L’enquête ouverte pour disparition inquiétante prend une autre tournure, celle d’un assassinat présumé. Le jeune homme est placé en détention provisoire.

    Selon les investigations, Mayalé Desbois aurait emmené Benaya Mangal pêcher sur une barque sur le lac, très loin du rivage, et il serait passé l’acte. Il l’aurait alors frappé par surprise, à de nombreuses reprises, avec une arme blanche.

    Comment expliquer une telle barbarie ? Quel mobile ? Mayalé Desbois aurait-il voulu venger une jeune fille dont il était amoureux et vis-à-vis de qui Benaya Mangal aurait été indélicat ? Ce mercredi 20 novembre, à l’ouverture du procès, de nombreuses questions restent encore sans réponse.

    Le père de Benaya, Daniel Mangal déclarait à l’époque : « je pressentais qu’il y avait quelque chose, finalement il a bien assassiné mon fils ». Il déplorait aussi le travail « des gendarmes », « je leur avais dit qu’il fallait ratiboiser le marécage ».

    Selon son avocat, Me Boris Chong-Sit, la famille Mangal attend beaucoup de ce procès et « espère surtout une réponse judicaire adaptée à la barbarie dont a été victime leur fils ».

    Le procès pourrait se tenir à huis-clos. Le verdict devrait être rendu ce vendredi 22 novembre.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Plusieurs mobilisations en Guyane en soutien aux communes isolées

    [Guyane la 1ʳᵉ] Plusieurs mobilisations en Guyane en soutien aux communes isolées

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    2024-11-17 18:54:51

    Des mobilisations se tiennent dans plusieurs communes de Guyane ce dimanche 17 novembre. Une marche a lieu à Cayenne, des réunions publiques à Saint-Laurent du Maroni, et Maripasoula. Les habitants dénoncent l’enclavement des territoires de l’intérieur et soutiennent les communes isolées face à la sécheresse et les difficultés de transport.


    La mobilisation a lieu simultanément dans plusieurs communes de Guyane, ce dimanche 17 novembre, pour dénoncer l’enclavement des territoires de l’intérieur, accentué encore par la sécheresse de ces dernières semaines.

    A Cayenne, une marche a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Juste avant 18 heures, le cortège a quitté la caserne des pompiers pour rejoindre la place des Palmistes. La marche sera suivie d’un meeting dans la soirée.


    Une marche à Cayenne en soutien aux communes isolées qui font face à la sécheresse



    Une marche à Cayenne pour soutenir les communes isolées qui font face à la sécheresse.


    Ailleurs en Guyane, d’autres rassemblements ont lieu. A Saint-Laurent du Maroni, quelques habitants sont réunis à la salle polyvalente La Charbonnière.


    Une réunion à Saint-Laurent du Maroni en soutien aux communes isolées qui font face à la sécheresse.


    A Maripasoula, la marche a été annulée, mais une réunion publique se tient aussi.

    Cette mobilisation est organisée en solidarité avec les communes isolées qui font face à la sécheresse et les difficultés de transport.

    Les associations, syndicats et élus sont à l’origine du mouvement. Tous demandent des mesures concrètes pour désenclaver les territoires isolés. Selon eux, la sécheresse actuelle rend la « situation intenable ». Ils estiment qu’en temps normal, ces communes manquent déjà de transports et d’infrastructures, mais avec des fleuves devenus impraticables, c’est encore pire.

    A Cayenne, dans le cortège, des manifestants assurent que des solutions existent : « plus de routes, plus de rotations aériennes et pourquoi pas une voie ferroviaire ». Certains comparent Maripasoula à une « prison à ciel ouvert » tant l’isolement y est important.


    Une marche à Cayenne en soutien aux communes isolées qui font face à la sécheresse.


    Depuis un peu plus d’un mois, le niveau d’eau du Maroni n’a jamais été aussi bas et plus aucune pirogue ne navigue entre Saint-Laurent du Maroni et Maripasoula. La sécheresse accentue l’enclavement, les difficultés d’approvisionnement et la vie chère. A Maripasoula en début de semaine, le pack d’eau se vendait encore à 18 euros.

    Le désenclavement des communes isolées faisait déjà partie des revendications lors des manifestations de 2017. Dans les « Accords de Guyane », des mesures prévoyaient des constructions d’infrastructures routières pour permettre le désenclavement des communes de l’intérieur. Selon les associations, « ces accords ne sont pas respectés ».

    En 2023, des engagements avaient aussi été pris lors des accords de Sinnamary entérinant la création d’un réseau routier dans l’intérieur. Le collectif Apachi avait obtenu un protocole engageant essentiellement la CTG. Il prévoyait prioritairement des infrastructures routières pour Maripasoula, Grand-Santi, Camopi, Saül, Apatou, Saint-Elie, Ouanary et Papaïchton.


    Une marche à Cayenne pour soutenir les communes isolées qui font face à la sécheresse.


    Ce dimanche, les personnes mobilisées se disent « solidaires de ces communes isolées » et espèrent à nouveau se faire entendre.

    Au-delà du désenclavement, à Cayenne, des manifestants étaient aussi remontés contre « l’insécurité et le manque de développement économique de la Guyane ». Ces thématiques sont déjà revenues à plusieurs reprises dans les mobilisations de ces derniers mois et années sur le territoire.

     



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Une voiture s’encastre dans une maison en bois à La Charbonnière

    [Guyane la 1ʳᵉ] Une voiture s’encastre dans une maison en bois à La Charbonnière

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    2024-11-15 08:48:52

    Ce matin, vers 6h45, dans un virage du quartier de La Charbonnière, à Saint-Laurent-du-Maroni, une voiture a percuté une maison traditionnelle en bois. Le conducteur, inconscient après l’impact, a repris connaissance avant d’être transporté au CHOG. L’occupant de la maison est indemne.


    Un véhicule encastré dans une maison en bois sur pilotis. Cette scène inattendue a interpellé les habitants du quartier de La Charbonnière ce matin. Aux premières lueurs du jour, les témoins n’en revenaient pas : L’avant du véhicule s’était littéralement enfoncé dans la petite maison, endommageant gravement sa structure. 


    Les pompiers et le personnel médical s’affairent pour prendre en charge le conducteur blessé.


    L’accident s’est produit autour de 6h45, lorsqu’une voiture, circulant dans un virage, a perdu le contrôle avant de percuter de plein fouet l’habitation. Dans la petite maison, un homme se trouvait à l’intérieur au moment de l’impact. Heureusement, il était dans une autre pièce, loin de la zone percutée, et n’a pas été blessé. 


    Vue d’ensemble de l’accident à La Charbonnière, où une voiture a détruit une partie d’une maison en bois.


    Selon les premiers témoignages des habitants présents au moment des faits, une rumeur avait rapidement circulé, laissant croire qu’une bouteille de gaz se trouvait sous la voiture encastrée. Cette hypothèse, qui a suscité de la crainte et de la stupeur dans le quartier, a conduit les pompiers à adapter leur intervention pour prévenir tout risque. Après vérifications, aucune bouteille ni fuite de gaz n’a été détectée sur les lieux. 


    Les habitants observent la scène d’accident, impressionnés par la violence du choc.


    Les gendarmes, présents sur place, ont ouvert une enquête pour tenter de déterminer les causes de cet accident. Parmi les hypothèses étudiées figurent un malaise au volant ou une vitesse inadaptée dans ce virage serré. 

    Si les dégâts matériels sont importants, l’absence de blessés graves dans la maison constitue un véritable soulagement pour les riverains.



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