Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] un nouveau site prévu sur la RD11

    [Guyane la 1ʳᵉ] un nouveau site prévu sur la RD11

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    2024-11-02 18:38:52

    Alors que la Fête des Morts ramène la question de la mémoire et du recueillement, le cimetière de Saint-Laurent-du-Maroni, saturé, illustre les défis liés à la forte croissance démographique de la ville. La municipalité prévoit la création d’un nouveau site funéraire sur la route de Saint-Jean.


    Les tombes fleuries de Saint-Laurent-du-Maroni, décorées pour la Fête des Morts, illustrent le respect des traditions locales.


    Le 1er novembre, jour de la Toussaint, les familles se sont rendues en nombre au cimetière de Saint-Laurent-du-Maroni pour honorer leurs proches disparus. Mais cette affluence a aussi mis en lumière une réalité alarmante : le cimetière actuel approche de sa capacité maximale. Le site, qui dispose de 3 700 emplacements, a récemment bénéficié d’une extension de 200 emplacements pour tenter de répondre à la demande croissante.

    Cependant, avec 5 269 inhumations enregistrées depuis 1947 jusqu’au 31 décembre 2023, il ne reste aujourd’hui qu’environ 70 places disponibles, un nombre insuffisant face à la croissance rapide de la population. Face à cette saturation imminente, la municipalité a annoncé la mise en place d’un nouveau cimetière, situé à 7,5 kilomètres de Saint-Laurent-du-Maroni, à 1 kilomètre après le village de Terre Rouge, sur la route de Saint-Jean.


    Le cimetière actuel, déjà saturé, nécessite un nouveau site pour répondre aux besoins de la population croissante.


    Avec une population en croissance rapide, estimée entre 70 000 et 80 000 habitants selon la mairie, Saint-Laurent-du-Maroni voit ses infrastructures locales mises sous pression. Cette ville, où plus de 3 300 naissances sont enregistrées chaque année – un chiffre qui en fait la deuxième maternité de France – doit aujourd’hui prévoir de nouveaux espaces pour accompagner à la fois les vivants et les morts.

    Chaque année, la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni veille à l’entretien du cimetière pour offrir aux familles un lieu propice au recueillement.

    Nous mettons les moyens nécessaires pour que les familles puissent préparer cette période de commémoration dans de bonnes conditions

     souligne Mickle Papayo, premier adjoint au maire. Ces dernières années, des améliorations ont été apportées, notamment avec la rénovation de la clôture et l’installation d’éclairages pour sécuriser le site.


    Le chemin d’accès au cimetière et la clôture récemment rénovée, l’une des améliorations apportées par la municipalité.


    Mickle Papayo précise que des extensions ont également été réalisées dans le passé pour accueillir plus de défunts, mais même celles-ci atteignent désormais leurs limites.

    Le cimetière de Saint-Laurent-du-Maroni arrive à saturation, et nous avons anticipé cela en procédant à une extension. Aujourd’hui, nous constatons que cette extension arrive aussi à sa limite

    explique-t-il.

    Face à la situation, le maire a décidé de lancer la création d’un nouveau cimetière. Actuellement, les études d’impact et environnementales sont en cours, une étape cruciale avant de pouvoir débuter les travaux.


    Mickle Papayo, premier adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Maroni, explique les mesures prises par la ville pour l’entretien et l’extension du cimetière.


    L’État nous a donné l’autorisation de procéder à la clôture du futur cimetière dès le premier semestre 2025

    annonce Mickle Papayo, en précisant que l’objectif est de commencer à accueillir les défunts sur le nouveau site d’ici la fin de l’année 2025 si tout se déroule comme prévu.


    Une vue d’ensemble des tombes du cimetière de Saint-Laurent, où les familles se rassemblent pour honorer leurs ancêtres.


    Ce nouveau cimetière sera situé au sud de la ville, sur la route de Saint-Jean. « Ce n’est pas un choix anodin, car il ne s’agit pas de sélectionner n’importe quelle parcelle. Il faut effectuer des études pour s’assurer que le lieu répond aux normes exigées par l’État, » ajoute le 1er adjoint au maire de la ville Saint-Laurent-du-Maroni, confirmant que le terrain sélectionné respecte les critères nécessaires pour un site funéraire.

    Pour les habitants, l’annonce de ce nouveau cimetière est accueillie avec un certain soulagement.

    Je viens ici régulièrement, et on sent que l’espace manque

    confie Alain, 56 ans, venu se recueillir avec ses enfants. « Avec la croissance de la ville, on avait vraiment besoin de ce nouveau cimetière. »

    Nicole, une mère de famille, partage son ressenti : « Ce cimetière a une histoire, et je suis attachée à cet endroit. Mais voir qu’on prévoit un nouvel espace, c’est important. On doit pouvoir honorer nos proches dignement, sans craindre de manquer de place. »

    Outre la logistique, le financement et les impacts environnementaux du projet sont au cœur des discussions municipales. Ce nouveau cimetière, qui représente un investissement à long terme pour la ville, pourrait intégrer des solutions écologiques innovantes, favorisant un retour à la nature et limitant l’empreinte carbone.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Un réseau de prostitution démantelé à Cayenne

    [Guyane la 1ʳᵉ] Un réseau de prostitution démantelé à Cayenne

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    2024-10-30 14:40:42

    Neuf prostituées ont été entendues et trois personnes ont été mises en cause dans le cadre de cette affaire. Ces trois suspects ont été déférés au tribunal judiciaire le 29 octobre.


    L’enquête a duré plusieurs semaines


    Plusieurs semaines d’enquête ont abouti, la semaine dernière, au démantèlement d’un réseau de prostitution à Cayenne.

    L’opération a été menée par les policiers de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants qui a entendu neuf prostituées. Sur ses réseaux sociaux, la Police nationale de Guyane indique qu’un «couple percevant un pourcentage sur les passes, ainsi qu’un homme percevant les loyers ont été interpellés».


    Les enquêteurs ont aussi saisi une maison et un SUV de marque allemande


    Les enquêteurs ont, par ailleurs, saisi une maison, un SUV de marque allemande, 50 000 euros sur un compte bancaire ainsi que 3 000 euros en liquide.

    Les trois personnes mises en cause ont été déférés le 29 octobre au tribunal judiciaire de Cayenne.


    Trois personnes ont été mises en cause



    L’opération a été menée par les policiers de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants



    3 000 euros en liquide ont été saisis ainsi que 50 000 euros sur un compte



    Le réseau a été démantelé à Cayenne




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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Un mammographe de dernière génération révolutionne la radiologie au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. Un mammographe de dernière génération révolutionne la radiologie au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais

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    2024-10-30 11:01:18

    Le centre hospitalier de l’Ouest Guyanais inaugure un mammographe de dernière génération, le GE Prestina, offrant des examens de haute précision et un environnement pensé pour le bien-être des patientes. Ce nouvel appareil, à la pointe de la technologie, pourrait tripler la capacité de dépistage de l’établissement.


    Un souffle de modernité s’invite dans les salles de radiologie de l’Ouest Guyanais. Avec le tout nouveau mammographe GE Prestina, les examens prennent une autre dimension, alliant innovation et confort pour les patientes. Fini l’ancien modèle vieillissant et limité dans ses fonctions : ce nouvel équipement offre une précision chirurgicale, permettant des examens comme la thermosynthèse, l’angio-mammographie, et même des biopsies. Des options qui, jusqu’à présent, échappaient aux patientes de la région.


    Un espace apaisant pensé pour le bien-être : la salle de mammographie immerge les patientes dans un environnement visuel et sonore relaxant, réduisant le stress de l’examen.


    Mais l’innovation ne s’arrête pas aux fonctionnalités techniques. Rodolphe Pelonde, cadre de santé en imagerie médicale, explique que la salle a été pensée pour apaiser les patientes, souvent stressées par l’examen. Grâce à une ambiance immersive avec des images apaisantes et des sons enveloppants, cet espace est conçu pour transformer un moment d’angoisse en une expérience plus sereine. « C’est un plus énorme pour notre patientèle », souligne-t-il, convaincu des bienfaits d’un environnement relaxant.

    Le défi ? Passer de 200 examens annuels à 400, voire 600, en répondant aux besoins croissants de la population. Si cet objectif peut sembler ambitieux, le centre hospitalier mise sur la capacité de ce nouvel appareil pour décupler l’efficacité de ses dépistages. Ce mammographe, largement répandu dans les hôpitaux de France métropolitaine, incarne l’engagement du centre hospitalier envers une prise en charge plus moderne et précise, où chaque patiente bénéficie de ce qui se fait de mieux en termes de diagnostic et de bien-être.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] « on nous enlise sous des normes »

    [Guyane la 1ʳᵉ] « on nous enlise sous des normes »

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    2024-10-30 08:53:53

    Excédés par les lenteurs administratives et ce qu’ils considèrent comme un «excès de zèle» des services de l’Etat, des opérateurs miniers ont bloqué ce matin, à 5h30 l’accès à l’immeuble qui abrite la DGCOPOP (qui regroupe plusieurs services de l’Etat dont l’ancienne Direction du travail), à Cayenne. Ils ont été reçus par la directrice vers 8 heures.

    Multitude de normes, contrôles intempestifs, lenteur dans l’attribution des demandes de prospection ou des demandes d’exploitation… Les reproches des opérateurs miniers envers l’Etat et ses services ne sont pas récents.

    Aujourd’hui, alors que le cours de l’or ne cesse de grimper, et qu’ils dénoncent une augmentation  du nombre d’opérateurs clandestins, les professionnels de la mine ont voulu une opération symbolique. Ce mercredi dès 5h30 ils ont bloqué l’accès à la DGCOPOP (Direction générale de la cohésion et des populations, qui regroupe plusieurs sous directions de l’état dont l’ancienne Direction du travail). 4 mètres cubes de terre ont ainsi été déversés à l’entrée du bâtiment, route de Montabo à Cayenne. Une action avant tout symbolique comme l’indique Thierry Favaretto, opérateur installé à Paul-Isnard. « On nous enlise sous des normes, alors on a mis ce demi-camion de terre ici, de manière très symbolique. Cela fait des mois et des mois, voire plus, que les clandestins pillent nos ressources. On voit que l’Etat fait sa part, mais n’arrive pas à en venir à bout. Dans le même temps, l’Etat nous mène aussi en bateau en multipliant les contrôles. On a l’impression qu’il y a un excès de zèle. Un exemple: on nous demande de faire contrôler nos tractopelles. Cela nous coûte 4 000 euros d’hélicoptère pour faire venir le contrôleur, or nos mécaniciens, sur place s’y connaissent encore mieux. On ne peut pas accepter ça! On veut dire à l’Etat « calmez-vous sur les contrôles et mettez votre énergie plus sur le contrôle des clandestins que sur nous. » On a l’impression qu’il y a deux poids, deux mesures. »

    Venus de leur propre initiative, les opérateurs ont été rejoints par le président de la FedomG. José Mariéma soutient ses adhérents mais attend de contacter son bureau pour indiquer le positionnement de la fédération.

    Aux revendications sur cette multiplication des contrôles des services de l’Etat, se rajoute celle, ancienne également, d’installer des opérateurs légaux sur les emplacements occupés aujourd’hui par les illégaux.

    Pour Thierry Blouin, opérateur dans le secteur de Mana, le voisinage avec les orpailleurs clandestins est toujours compliqué. « Ma concession est isolée et je suis sur une zone qui a déjà été travaillée donc ne produit pas beaucoup d’or. Ce n’est pas un secteur intéressant pour eux. Mais plus bas, on voit des clandestins partout, notamment sur les routes logistiques. » Sur ces six dernières années, l’opérateur indique avoir subi sept braquages dont un a causé la mort d’un de ses employés en janvier 2019. À l’approche des fêtes de fin d’année, une période toujours sujette à la recrudescence des braquages, l’inquiétude est réelle. 

    Aujourd’hui, l’activité minière légale, selon la FedomG engendre 700 emplois directs et 500 indirects. Toujours selon la fédération, il y a entre 25 et 30 miniers qui exercent leur activité et une soixantaine qui demeure en attente de titres d’exploitation. 

    Après quelques heures de blocage, les miniers ont été reçus par la directrice de la Dreets.
    Plus d’informations à venir dans la journée.


    Les miniers ont été reçus par la directrice de la Dreets




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  • [Guyane la 1ʳᵉ] face à la sécheresse extrême, la préfecture déclenche en urgence le plan ORSEC

    [Guyane la 1ʳᵉ] face à la sécheresse extrême, la préfecture déclenche en urgence le plan ORSEC

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    2024-10-29 19:46:09

    Face à un niveau d’étiage historiquement bas, la préfecture de Guyane a déclenché ce mardi 29 octobre le plan ORSEC « Eau ». Il vise à garantir la sécurité sanitaire de la population et à assurer la continuité de l’approvisionnement des biens de première nécessité.

    Depuis le début de la saison sèche, la Guyane vit une sécheresse historique. Le fleuve Maroni est à sec, à tel point que de nombreuses entreprises ont décidé d’arrêter le transport fluvial.

    Une situation de crise exceptionnelle qui a poussé l’Association des maires de Guyane à agir. Dans une lettre, datant de ce mardi 29 octobre, les édiles locaux ont fait part de la situation alarmante dans l’Ouest guyanais.

    Multiplication des délais de transport, explosion des prix, raréfaction des denrées alimentaires, les maires ont également souligné l’impact de cette sécheresse sur les services publics, en particulier dans les écoles où, selon eux, « les perspectives de reprise optimale des classes dans le premier degré sont extrêmement incertaines ».

    Ce constat dressé, l’Association des maires de Guyane a appelé l’Etat à mettre en place le plan ORSEC « Eau » pour éviter une crise humanitaire sur le territoire. Ce plan d’organisation de la réponse de sécurité civile est un dispositif d’urgence visant à garantir la sécurité sanitaire de la population et à assurer la continuité de l’approvisionnement de biens de première nécessité.

    Cet appel a été entendu par la préfecture, qui a déclenché ce mardi le plan ORSEC « Eau ». Dans un communiqué de presse, elle annonce mettre en place un centre opérationnel de zone (COZ), un outil de gestion de crise, en collaboration avec la collectivité territoire de Guyane et les maires de Guyane.

    Une cellule de crise doit également se réunir quotidiennement pour planifier les moyens à déployer ; denrées alimentaires, eau, médicaments et autres biens de première nécessité.

    La préfecture précise également que « l’organisation du transport sanitaire [doit] faire l’objet d’une attention particulière en perspective de la prochaine rentrée ».



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. L’histoire du créole guyanais enrichi par les migrations : focus sur Saint-Laurent-du-Maroni

    [Guyane la 1ʳᵉ] Vidéo. L’histoire du créole guyanais enrichi par les migrations : focus sur Saint-Laurent-du-Maroni

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    2024-10-28 17:07:57

    Le créole parlé à Saint-Laurent-du-Maroni se distingue par des influences antillaises et saint-luciennes. Rémi Aubert, doctorant en histoire, retrace comment migrations, ruée vers l’or et éruption de la Montagne Pelée ont façonné ce créole unique, symbole d’un métissage culturel en Guyane.

    Le créole de Saint-Laurent-du-Maroni, ville emblématique de l’ouest guyanais, est le reflet d’une histoire migratoire complexe, marquée par des influences multiples. Rémy Aubert, doctorant en histoire, explique que ce créole, bien qu’il puise ses racines dans le créole guyanais, porte l’empreinte des créoles antillais, martiniquais et guadeloupéens, ainsi que du créole de Sainte-Lucie.

    À Saint-Laurent, cette singularité linguistique prend ses racines dans l’arrivée de populations martiniquaises, guadeloupéennes et saint-luciennes, venues en Guyane pour diverses raisons, notamment la ruée vers l’or au XIXe siècle et les mouvements migratoires provoqués par des événements historiques majeurs. Parmi eux, l’éruption de la Montagne Pelée en Martinique en 1902 a forcé de nombreux Martiniquais à quitter leur île pour s’installer dans des territoires voisins, dont Saint-Laurent-du-Maroni.

    Ce brassage de populations a donné naissance à un créole unique. Par exemple, les habitants de Saint-Laurent utilisent le pronom personnel « mwen » (employé en Martinique) pour dire « moi », contrairement au créole guyanais qui privilégie le terme « mo ». Cet usage du « mwen » témoigne de l’influence martiniquaise durable. D’autres nuances se retrouvent dans les constructions de phrases, où se mêlent les structures linguistiques des créoles antillais et guyanais.

    Cette fusion linguistique se retrouve également dans la ville de Mana, autre pôle d’attraction migratoire, où l’usage de « ou » pour dire « vous » marque un respect pour l’interlocuteur, en écho aux traditions de politesse propres au créole antillais. Rémy Aubert précise que, dans cette région, le créole local a parfois été perçu comme une variante du créole antillais, bien que distinct.

    Par ailleurs, la présence des Bushinengués, descendants d’esclaves marron venus du Suriname, a également influencé le créole de Saint-Laurent-du-Maroni, apportant des expressions et des termes spécifiques, enrichissant encore cette langue en perpétuelle évolution.

    L’histoire linguistique de Saint-Laurent-du-Maroni est ainsi celle d’un créole façonné par les migrations, les échanges et les rencontres culturelles, qui fait la richesse de l’identité guyanaise. Pour Rémy Aubert, cette spécificité est une source de fierté et un rappel de la diversité des parcours et des récits qui composent la Guyane d’aujourd’hui.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] une dizaine de coups de feu rue des Antilles fait un blessé

    [Guyane la 1ʳᵉ] une dizaine de coups de feu rue des Antilles fait un blessé

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    2024-10-26 14:47:55

    Vendredi 25 octobre, aux environs de 22h15, dans une résidence de la rue des Antilles à Saint-Laurent-du-Maroni, trois hommes armés ont tenté de dérober de l’argent à des habitants’. Une dizaine de coups de feu ont été tirés, blessant un occupant.

    À Saint-Laurent-du-Maroni, l’accalmie semble avoir été de courte durée. Vendredi 25 octobre, vers 22h15, trois individus armés se seraient introduits dans une résidence de la rue des Antilles, exigeant de l’argent des occupants. Une dizaine de coups de feu ont retenti lors de l’attaque, certains tirés sur la terrasse et d’autres à l’intérieur même de la maison. Un occupant, touché par trois balles à la jambe gauche, est le seul blessé signalé pour l’instant. Sur place, les enquêteurs ont retrouvé une dizaine de douilles d’arme de poing, témoignant de la violence de l’attaque.

    L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Saint-Laurent-du-Maroni. Sur place, un technicien en investigation criminelle a mené les constatations, assisté par les équipes de la brigade locale et une patrouille de réservistes. Un quadrillage du secteur a été mis en place pour tenter de localiser les agresseurs, qui auraient fui vers les quartiers dits “Petit Paris” et “Bagdad”, zones sensibles et connues des forces de l’ordre. Les malfaiteurs sont toujours recherchés.

    Les résidents de ce quartier, jusque-là épargnés par ce type de violence, expriment leur inquiétude face à cet acte brutal, alors qu’une relative accalmie semblait s’être installée depuis une dizaine de jours dans la ville de Saint-Laurent-du-Maroni. Le préjudice matériel de l’agression reste pour l’instant indéterminé, mais cet événement relance les préoccupations sur la sécurité dans la ville.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Oriane Jean-François, de retour chez les Bleus après une blessure majeure

    [Guyane la 1ʳᵉ] Oriane Jean-François, de retour chez les Bleus après une blessure majeure

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    2024-10-25 15:41:10

    Victime d’une rupture partielle du ligament croisé en octobre 2023, Oriane Jean-François, jeune footballeuse guyanaise, a traversé une longue rééducation pour retrouver son niveau. Après avoir quitté le PSG pour Chelsea en juillet 2024, elle est rappelée par le nouveau sélectionneur en équipe de France. Ce soir, elle affronte la Jamaïque en match amical à Sochaux.


    Oriane Jean-François, avec le sourire, après son retour sur les terrains et après une année marquée par une grave blessure.


    Le 10 octobre 2023, la carrière d’Oriane Jean-François, jeune espoir du football français, a subi un coup d’arrêt important. Lors d’un match de Ligue des champions avec le PSG contre Manchester United, le milieu de terrain a été contraint de quitter le terrain en raison d’une blessure sérieuse : une rupture partielle du ligament croisé accompagnée d’une lésion au ménisque externe du genou droit. Cette blessure l’a écartée des terrains pendant plusieurs mois, l’obligeant à renoncer à une participation à la Coupe du monde 2023.


    Oriane Jean-François, à l’écchauffement, se prépare activement


    Avec persévérance, la Guyanaise a suivi un programme de rééducation rigoureux. Déterminée à revenir plus forte, elle a fait preuve de discipline et de ténacité pour surmonter cette épreuve physique et mentale. En juillet 2024, se sentant prête pour un nouveau chapitre, elle a pris une décision marquante : quitter le Paris Saint-Germain pour rejoindre Chelsea, un club de premier plan en Women’s Super League. Ce transfert vers l’un des plus prestigieux championnats européens est à la fois un défi et une opportunité de poursuivre sa progression au plus haut niveau.

    Ce choix s’avère payant. En septembre 2024, après avoir fait ses preuves en Angleterre, Oriane Jean-François est rappelée en équipe de France par le nouveau sélectionneur Laurent Bonadei. Ce vendredi 25 octobre, elle aura l’occasion de se mesurer à la Jamaïque lors d’un match amical au stade Auguste-Bonal de Sochaux, avec un coup d’envoi à 21h10. Ensuite, les Bleues affronteront la Suisse le 29 octobre à Genève, offrant ainsi à Jean-François plusieurs opportunités de démontrer son potentiel renouvelé.

    Quelques heures avant le match, Oriane Jean-François partage son état d’esprit avec émotion :


    Oriane Jean-François, fière et déterminée, se prépare à faire son retour en équipe de France après une longue période de rééducation.


    Mon état d’esprit, forcément beaucoup d’excitation parce que ça fait déjà plus d’un an que je n’ai pas rejoué sous le maillot de l’équipe de France donc beaucoup d’excitation, de la fierté et de l’humilité parce que les derniers moments que j’ai vécus me rappellent à quel point j’aime ce que je fais et la chance que j’ai de pouvoir le faire donc voilà beaucoup d’excitation et j’ai juste envie de profiter de ce moment-là.

    Son père, Serge Jean-François depuis sa ville natale à Saint-Laurent-du-Maroni, partage sa fierté : 


    Serge Jean-François, le père d’Oriane, exprime toute sa fierté de voir sa fille rappelée en équipe de France après des mois de rééducation et de persévérance.


    C’est une marque de reconnaissance envers la footballeuse, la personne déjà, la footballeuse ensuite. Même si elle retourne de blessure, elle a les qualités qui sont reconnues. C’est une marque de confiance, c’est bien pour elle, pour la confiance.

    Pour Oriane, cette nouvelle phase de sa carrière, désormais à Chelsea et en équipe de France, est le fruit d’un travail acharné et d’un engagement sans faille. Plus forte après cette épreuve, elle aborde son retour avec ambition et détermination, prête à atteindre les sommets du football international.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Le visage d’Albina 2 après le terrible incendie de la nuit

    [Guyane la 1ʳᵉ] Le visage d’Albina 2 après le terrible incendie de la nuit

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    2024-10-23 17:53:23

    Fernand Bakaman, habitant de Maripasoula et président de la radio associative La Voix du fleuve, s’est rendu à Albina 2 ce mercredi, pour constater les dégâts. Ses clichés donnent un aperçu de l’ampleur du sinistre.

    Dès le début de l’incendie, Fernand Bakaman était sur le qui-vive. Le président de la radio associative La Voix du fleuve a filmé depuis la rive de Maripasoula les flammes qui ont ravagé plusieurs magasins d’Albina 2, de l’autre côté du Maroni.


    Fernand Bakaman, habitant de Maripasoula, s’est rendu sur place pour constater les dégâts



    Le feu a fait 4 blessés légers


    Ce mercredi matin, il s’est rendu sur place. Ses clichés donnent un aperçu de l’ampleur du sinistre. «  Ce matin, ça fumait encore. Il y avait des poteaux calcinés, on voyait l’impact du brasier, mais il ne faisait plus chaud comme hier. » Au plus fort de l’incendie, le Maripasoulien estime « que les colonnes de feu et de gaz montaient à près de 5 mètres » à vue d’œil.


    Les vestiges du sinistre laissent imaginer l’intensité de l’incendie


    Hier, tandis que les flammes ravageaient les commerces, des pillages avaient commencé dans les échoppes alentour. Aujourd’hui, la zone est sécurisée et bouclée. Si le poste de police a échappé aux flammes, au moins trois magasins ont été réduits en cendres. « La propriétaire d’un des magasins était là. Elle disait ne pas comprendre, que le feu s’est propagé en cinq minutes ». Il faut dire que dans ce secteur, les échoppes sont accolées les unes aux autres.


    Le feu s’est déclenché autour de 19h30. Au petit matin, l’étendue des dégâts matériels est considérable


    Autre facteur expliquant l’intensité du sinistre : les combustibles stockés là. « Un des magasins vendait de la ferronnerie et du matériel de construction, indique Fernand Bakaman. Il avait des bombonnes d’argon pour faire de la soudure. »


    Les vestiges de l’incendie d’Albina 2 entre le 22 et le 23 octobre


    Ce mercredi matin, aux abords des magasins brûlés, des personnes rassemblaient les décombres, d’autres réparaient des tuyaux. Plus loin, les autres habitants d’Albina 2 se rapprochaient de la zone calcinée. Si cette fois aucune victime n’est à déplorer, personne n’a oublié l’incendie de 2019. Cette année-là, la nuit de Noël, deux commerçants avaient péri dans les flammes d’un incendie d’une rare violence.


    Fernand Bakaman




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  • [Guyane la 1ʳᵉ] « Maman a eu un cancer »
Olivier:« C’est comme une bombe qui explose très lentement »

    [Guyane la 1ʳᵉ] « Maman a eu un cancer » Olivier:« C’est comme une bombe qui explose très lentement »

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    2024-10-23 16:01:18

    A l’occasion d’Octobre rose, nous vous présentons une série en trois volets. Intitulée « Maman a eu un cancer », elle donne la parole aux enfants qui ont vécu, ou vivent encore, aux premières loges les difficultés liées à la maladie. Dans ce second épisode, Olivier 50 ans, raconte le combat de sa mère Gisèle, décédée alors qu’il n’avait que 16 ans.

    « J’ai toujours connu ma mère malade  » indique d’entrée de jeu Olivier Rosnel. Je suis né en septembre en France et mes parents, Gisèle et Rodolphe, sont venus me présenter à la famille en Guyane en décembre. À leur retour, comme elle ne se sentait pas bien, ma mère a dû faire des analyses et c’est là qu’on a découvert qu’elle avait un cancer du sein. »

    D’emblée, Gisèle subit une mastectomie. « Peut-être que j’ai dû poser des questions étant enfant : je voyais bien qu’elle n’avait qu’un sein. Mais en même temps, je ne l’ai toujours vue que comme cela et je n’avais pas la notion de ce qui était « normal » ou pas. Je ne me souviens pas de grande discussion là-dessus. Je pense que j’ai compris petit à petit. »

    De cette période, Olivier se souvient de la ténacité de sa mère. « Elle était secrétaire et n’a jamais voulu cesser de travailler. Elle voulait vivre sa vie normalement. Mon père faisait tout avec elle : les courses, le ménage, les devoirs avec moi. » Il se rappelle sa douleur aussi. « Elle faisait ses séances de chimiothérapie le vendredi. Ce qui lui laissait le week-end pour s’en remettre avant de retourner au travail. Elle hurlait de douleur… Elle demandait à mon père de fermer la porte pour que je ne l’entende pas mais j’entendais tout… »

    La famille vit à Villejuif, en région parisienne, non loin de l’hôpital Gustave-Roussy où Gisèle est traitée. Olivier se souvient de la courte phase de rémission à partir de 1989 et des contrôles mensuels. Jusqu’à ce jour de mai 1990 où le trio revient de la Foire de Paris. « Elle s’est sentie mal et a tout de suite vu son oncologue. Alors que le mois précédent avant elle n’avait rien, il lui a dit qu’elle subissait une récidive agressive. Elle ne lui a laissé aucune chance. »

    Sa mère endurera l’ablation d’un de ses reins, puis une transfusion sanguine qui l’effraie. La France subit en effet de plein fouet le scandale du sang contaminé. Rien n’y fait. « Son état s’est très vite dégradé et elle a été admise au service de soins palliatifs de l’hôpital Paul-Brousse. » Olivier n’a alors que 16 ans et sa tante Flore, la sœur de son père, qui est également la meilleure amie de sa mère, vient vivre avec eux pour les accompagner dans ce moment difficile. « Je crois que ma famille a voulu me protéger de ce qui allait arriver. La veille de son décès, même si la psychologue m’a dit qu’elle allait mourir, j’étais sûr qu’elle serait encore avec nous à Noël. »

    Gisèle s’éteint le 19 décembre 1990. Lorsqu’il pénètre dans la chambre où se trouve le corps de son épouse, le premier geste de Rodolphe est d’enlacer son fils. « Jusqu’à ce moment, je n’avais aucun souvenir de mon père me prenant dans ses bras. Souvent, les parents sont des mystères pour leurs enfants. Et mon père, c’était un taiseux… Il exprimait peu ses sentiments. Mais j’ai bien vu ce que le décès de ma mère lui a fait. Il était bouleversé et dans l’incapacité de gérer le quotidien. »

    J’ai compris que pour tout ce qui allait m’arriver, de bien ou de mal, elle ne serait pas là


    Gisèle a succombé à la maladie à l’âge de 50 ans


    Lors du décès de sa mère, l’adolescent est pris entre deux sentiments. « D’un côté, j’étais soulagé parce qu’elle ne souffrait plus. Mais j’ai aussi ressenti combien c’est difficile de perdre quelqu’un qui est tout pour toi ». Olivier se concentre alors sur les questions administratives avec sa tante : gérer les pompes funèbres, préparer l’enterrement en laissant le temps à la famille de venir de la Guadeloupe et de la Guyane. « Je me suis réfugié dans ces tâches. J’avais l’impression d’être face à une bombe qui explose très lentement. »

    La réalité de l’absence définitive de sa mère le rattrape plus tard. « Je crois que ce n’est que trois ans après que j’ai vraiment pris conscience de tout ce que cela impliquait d’avoir perdu ma mère. Quand j’ai eu mon bac, j’ai compris que pour tout ce qui allait m’arriver, de bien ou de mal, elle ne serait pas là. J’ai vraiment saisi que dans la vie, un jour tu as tout et que le lendemain tu peux tout perdre. »

    De cette période seul avec son père, Olivier retient surtout l’amour qu’il a reçu. « Mon père avait été élevé à la dure et il était très sévère avec moi. Avant, on n’avait pas de très bonnes relations. Alors pour la tendresse et l’affection j’étais plutôt du côté maman… Après son décès, mon père a changé du tout au tout, par amour pour moi. Il s’est transformé en Maman en essayant toujours de faire de son mieux pour que je ne manque de rien aussi bien matériellement qu’affectivement. Il était aussi plus patient avec moi. Ensuite il a appris à cuisiner pour me refaire tous les plats que j’aimais. Au début, il ratait beaucoup de choses, mais il s’est amélioré et je mangeais comme un prince ensuite. Depuis le jour du décès de ma mère et jusqu’à son propre décès on est devenu très proches voire inséparables… Ça reste à ce jour la plus belle preuve d’amour que j’ai jamais reçue ».


    Des photos de famille comme autant de traces d’une famille unie


    Si les choses se passent mieux entre le père et le fils, côté cœur, Rodolphe ne remplacera jamais Gisèle. « Il avait 57 ans, il aurait pu refaire sa vie. Mais il ne l’a jamais fait. Parfois, je l’entendais, quand il se croyait seul, parler encore à ma mère… »

    Onze années après le décès de sa mère, Olivier perd son père, emporté lui aussi par un cancer. « Je crois que j’ai toujours senti chez ma mère, jusqu’au dernier moment, cette frustration de ne pas pouvoir être là alors que j’allais commencer ma vie d’adulte. Pour mon père, c’était différent. J’avais déjà eu mes premiers diplômes, il savait que ça irait pour moi. » Autre différence : le temps passé ensemble. « J’avais été frustré de ne pas avoir parlé à ma mère. Nous avons passé une semaine à discuter avec mon père avant son décès, notamment de choses dont il n’avait jamais parlé… Il m’a dit que sa seule frustration était de ne jamais pouvoir connaître ses petits-enfants…»

    Alors, lorsqu’il devient père, Olivier n’est pas avare de paroles pour raconter à sa fille Mathilde l’histoire familiale. Avoir perdu ses parents si tôt a, incontestablement, entraîné des conséquences sur sa paternité. « C’est quelque chose qui m’a torturé dans ma vie de père : l’idée que je pourrais mourir et laisser Mathilde seule. » Sa crainte est d’autant plus tenace qu’il élève sa fille seul.

    En dépit de l’omniprésence de la maladie dans la cellule familiale, Olivier garde en mémoire une enfance heureuse. « J’ai de très bons souvenirs de mes parents ensemble. Quand j’étais petit, je croyais que ce que j’avais chez moi était la normalité : des parents ensemble qui s’aimaient vraiment, même s’ils n’étaient pas démonstratifs. Un jour, ma mère m’avait dit que les femmes qui ont un cancer sont souvent abandonnées par leur mari. Ce n’était pas son cas. Nous étions une famille très unie qui faisait tout ensemble.  Malgré le peu de temps que j’ai passé avec mes parents, j’ai été très aimé. L’éducation que j’ai reçue m’a ouvert l’esprit et je crois que si je suis un bon père, si je suis l’homme que je suis aujourd’hui, c’est grâce à cela. »


    En dépit de l’omniprésence de la maladie dans la cellule familiale, Olivier garde le souvenir d’une enfance heureuse




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