Catégorie : Gyane1ere

  • [Guyane la 1ʳᵉ] Un homme de 61 ans retrouvé sans vie aux criques Cascades,

    [Guyane la 1ʳᵉ] Un homme de 61 ans retrouvé sans vie aux criques Cascades,

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    2024-10-14 06:59:43

    Dimanche 13 octobre, un homme de 61 ans a été retrouvé sans vie aux criques Cascades, à 15 minutes de Saint-Laurent-du-Maroni en direction d’Apatou. Malgré l’intervention des secours, son décès a été confirmé.


    Un drame s’est déroulé aux criques Cascades, lieu réputé pour ses eaux calmes, où un homme a perdu la vie malgré l’intervention des secours


    Le calme habituel des criques Cascades a été rompu dimanche soir par une découverte tragique : un homme de 61 ans retrouvé sans vie dans ce lieu réputé pour ses eaux paisibles. Situées à une quinzaine de minutes de Saint-Laurent-du-Maroni, en direction d’Apatou, ces criques sont fréquentées pour la baignade et la détente.

    À l’arrivée des sapeurs-pompiers, l’homme était déjà en arrêt cardio-respiratoire. Les secours, rapidement rejoints par une équipe du SMUR, ont entrepris des tentatives de réanimation, mais sans succès. Peu avant 21h, le décès a été prononcé, laissant sur place une atmosphère de stupeur parmi les témoins.

    Les criques Cascades, aussi connues sous le nom de « chez Big Daddy », sont réputées sans dangers particuliers grâce à leur faible profondeur et l’absence de forts courants. Cet incident mortel, le premier recensé dans ce lieu, a suscité des interrogations parmi les habitués.

    Une enquête est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] 5ème édition de la course de la diversité, à Rémire-montjoly

    [Guyane la 1ʳᵉ] 5ème édition de la course de la diversité, à Rémire-montjoly

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    2024-10-13 18:16:49

    La mairie de Rémire-montjoly est le point de départ de la « course de la diversité » ce dimanche 13 octobre 2024. Une manifestation organisée par la « ligue régionale Guyane de Sport d’Entreprise ». Un événement solidaire, pour une cause caritative. Pour cette 5ème édition, les bénéfices de cette course seront reversés à l’association « Neuro-Atypik ». Au programme, un village santé, des initiations sportives, et la course de la diversité.

    Le parvis de la mairie de Rémire-montjoly, connaît une certaine effervescence, inhabituelle pour un dimanche. La course de la diversité a pris ses quartiers, le temps d’une journée.

    Une course qui a pour marque de fabrique, la cohésion sociale, autour de trois piliers qui sont :

    La mixité, le Handicap, l’intergénérationnel.

    Un événement sportif solidaire, qui pour cette nouvelle édition mettra à l’honneur l’association « Neuro-Atypik ». Les bénéfices de cette course, permettront de financer un projet d’initiation au sport, pour les personnes ayant un Trouble du Spectre Autistique (TSA).

    Lynda Ho-You-Fat, revient sur les différents objectifs de cette course.


    Lynda HO-YOU-FAT


    le but de cette course de la diversité est de montrer qu’on peut avoir une activité sportive adaptée, tout au long de l’année, qu’on soit en situation de handicap ou pas. Le deuxième objectif est de récolter des fonds pour le projet « Sport Atypik »

    Williame Lambre et Félix Djossou sont des habitués de la course de la diversité, pourtant c’est la première fois qu’ils forment ce duo, pour arpenter le bitume des rues de la commune de Rémire-Montjoly.


    Félix Djossou à droite et Williame Lambre à gauche


    Je tiens à participer à cette course, car pour moi c’est un moyen de mettre en lumière ce qu’est le handicap et la pratique sportive. Je veux montrer, qu’on peut faire du sport aussi bien qu’un valide. Moi par exemple je suis à l’ASAM un club de basket à Macouria

    C’est important de participer à cette course, car je défends les valeurs de la diversité. C’est la première fois que je fais un duo valide et personne en situation de handicap, car pour moi le sport c’est la santé, c’est l’union dans la diversité, c’est tout une culture qui me plait. Courir avec williame c’est très important pour moi, car je pense que c’est déjà le commencement d’une belle amitié.

    Liliane Danancier a décidé de participer à cette course de la diversité avec son fils Léonard 6 ans pour des raisons bien précises.


    Liliane Danancier et son fils


    je voulais partager un moment privilégié avec mon fils, autour des valeurs du sport. Le sport c’est important pour l’équilibre physique, psychique, et pour les valeurs que cela véhicule.

    c’est ma première course de la diversité, je fais du vélo, du karaté, et je suis content de faire cette course avec ma maman


    Nadia Sabbah-Foncke


    Nadia Sabbah-Foncke, et Johann Sabbah-Foncke sont mariés, ils participent en tant que « duo mixte » à cette course de la diversité. Pour eux, la santé et la pratique sportive revêtent une importance fondamentale. Ils représentent deux associations de personnes atteintes par le diabète, notamment l’ADIAG.

    Pour moi, il fallait participer à cette course pour montrer qu’on est solidaire, que la pratique sportive, c’est important. Que l’on soit en situation de handicap ou pas, c’est important de se réunir autour du sport et de valeurs comme la solidarité



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Maripasoula, commune enclavée, respire enfin grâce à un complexe sportif pour sa jeunesse et sa vie associative

    [Guyane la 1ʳᵉ] Maripasoula, commune enclavée, respire enfin grâce à un complexe sportif pour sa jeunesse et sa vie associative

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    2024-10-13 17:09:07

    Inauguré le 12 octobre 2024, le complexe sportif Vancouver Firmin apporte une bouffée d’air à Maripasoula, commune enclavée de Guyane. Cet équipement moderne répond à une demande urgente des jeunes sportifs, jusqu’alors contraints de se déplacer pour leurs compétitions, et dynamise la vie associative locale.


    Des jeunes de Maripasoula participent à un tir à la corde sur la piste d’athlétisme du nouveau complexe sportif Vancouver Firmin


    Longtemps attendu par les habitants, le complexe sportif Vancouver Firmin marque une véritable révolution pour la commune enclavée de Maripasoula. Située sur le Maroni, cette commune était privée d’infrastructures sportives adaptées, obligeant les jeunes sportifs à des déplacements coûteux en pirogue ou en avion pour participer aux compétitions régionales. L’inauguration de ce complexe ce samedi 12 octobre répond enfin à ces besoins pressants, pour offrir un espace moderne et fonctionnel pour le développement des activités sportives locales.


    Inauguration officielle de la plaque commémorative du complexe sportif Vancouver Firmin à Maripasoula, en présence des autorités locales et de membres de la communauté


    Le complexe comprend un terrain en gazon synthétique, une piste d’athlétisme de 120 mètres et un éclairage performant permettant l’organisation de matchs en soirée. Des vestiaires modulables ont été installés pour assurer un confort de base aux sportifs, et des tribunes permanentes sont prévues pour 2025, avec une grande capacité et un accès pour les personnes à mobilité réduite.

    C’est la première fois que nous avons un équipement de cette ampleur ici

    explique Ludovic Effeia, responsable du service des sports de Maripasoula. Cet espace moderne offrira enfin aux jeunes de la commune un lieu où pratiquer leurs sports sans contraintes, et permettra aux clubs d’accueillir des compétitions officielles.


    Vancouver Firmin, surnommé Maxime, a consacré sa vie au développement social, culturel et sportif de Maripasoula. Ce complexe sportif, qui porte désormais son nom, honore son engagement indéfectible envers la jeunesse et la communauté de cette commune guyanaise


    En nommant ce complexe en l’honneur de Vancouver Firmin, la commune rend hommage à un homme qui a consacré sa vie au développement social et culturel de Maripasoula. Vancouver Firmin, surnommé Maxime, fut un acteur clé de la vie associative locale, cofondateur de l’association « Radio Nou Mem » et conseiller municipal durant près de 18 ans. À travers son engagement, il a su dynamiser la commune, organisant des événements sportifs et culturels qui rassemblaient la population. Son nom, désormais associé à ce complexe, perpétue son héritage et incarne l’esprit de solidarité et de résilience de Maripasoula.


    Premières foulées sur le terrain synthétique du stade Vancouver Firmin à Maripasoula.


    Cette infrastructure ne se limite pas à un hommage, elle représente aussi un moteur de dynamisme pour la vie communautaire et associative de Maripasoula. Financée par la mairie (1,8 million d’euros) et l’État (1,2 million d’euros), elle permet aujourd’hui de soutenir les clubs locaux, notamment l’équipe de football de Maripasoula qui compte plus de 150 licenciés. Au-delà du football, le complexe pourra accueillir divers événements sportifs, et des créneaux seront également réservés au public, permettant aux habitants de tous âges de profiter de cet espace pour des activités de loisir et de remise en forme.


    Des enfants et jeunes de Maripasoula réunis pour célébrer l’inauguration du complexe Vancouver Firmin


    En 2025, la construction de tribunes en dur viendra compléter l’infrastructure et renforcer sa capacité d’accueil pour les compétitions régionales. Ce complexe sportif, par son ambition et sa symbolique, apporte une nouvelle dynamique à Maripasoula, offrant à la jeunesse et aux habitants un lieu d’épanouissement et d’unité, à l’image de l’homme qu’il honore. Le complexe Vancouver Firmin devient ainsi le symbole d’un avenir sportif et communautaire prometteur pour cette commune de Guyane.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] ce que pensent les habitants du sit-in des élus

    [Guyane la 1ʳᵉ] ce que pensent les habitants du sit-in des élus

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    2024-10-12 18:13:16

    Dans les allées du marché de Saint-Laurent-du-Maroni, les avis divergent autour du sit-in des élus devant la sous-préfecture. Cette mobilisation, entamée il y a plusieurs jours pour dénoncer l’insécurité et attirer l’attention des autorités nationales, divise la population. Si une majorité de personnes interrogées considère cette initiative comme nécessaire, d’autres gardent un scepticisme marqué.

    « On sent qu’ils sont déterminés. Nos élus prennent la sécurité au sérieux, et c’est rassurant de les voir agir pour nous », confie une commerçante locale, voyant dans cette action une réponse enfin concrète aux années d’insécurité. Pour elle, comme pour d’autres habitants, l’initiative des élus est perçue comme un espoir pour rétablir un climat de confiance dans la commune.


    Avenue centrale de Saint-Laurent : entre étals et échoppes, les habitants débattent de la mobilisation des élus pour la sécurité, un enjeu qui les concerne tous.


    Cependant, le scepticisme n’est pas absent. Un jeune, rencontré dans le marché, souligne l’urgence des enjeux sécuritaires depuis longtemps et regrette le timing de cette mobilisation :

    Il ne fallait pas attendre qu’un deuxième élu soit agressé pour manifester. La population subit cette insécurité depuis des années.

     Pour ces sceptiques, l’action des élus vient peut-être trop tard, même si elle est enfin d’actualité.

    Sur les réseaux sociaux et dans les groupes WhatsApp, les discussions s’animent également, chacun partageant ses inquiétudes et ses attentes. En dépit des réserves de certains, la majorité des réactions recueillies semblent soutenir le sit-in, considéré comme une étape cruciale pour sensibiliser l’État aux besoins de Saint-Laurent-du-Maroni et à l’urgence d’agir pour la sécurité de tous.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] mémoire et traditions au cœur de deux jours de festivités

    [Guyane la 1ʳᵉ] mémoire et traditions au cœur de deux jours de festivités

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    2024-10-12 10:17:05

    Depuis vendredi, le camp Charvin, lieu symbolique de Mana, vibre au rythme des festivités célébrant les 38 ans de l’arrivée des exilés du Suriname. Ces deux jours de commémoration, entre hommage et fête, soulignent l’importance de cette histoire commune et l’engagement des habitants pour la faire perdurer.


    Le tambour BOSKOPOE résonne, incarnant l’âme des festivités et la transmission des traditions aux nouvelles générations.


    Hier matin, le calme habituel de Charvin s’est transformé en un lieu de rassemblement animé, où des échos de tambours, de chants et de rires résonnaient dès l’aube. Pour le deuxième jour, les célébrations des 38 ans du camp continuent, rassemblant anciens et nouveaux habitants dans une ambiance où mémoire et festivités s’entremêlent.


    Les ateliers culturels attirent petits et grands, permettant aux habitants de Charvin et aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les savoir-faire traditionnels, des techniques artisanales aux spécialités culinaires locales.


    Le camp Charvin, fondé en 1986 pour accueillir des réfugiés du Suriname en pleine guerre civile, est depuis devenu un symbole d’intégration et de résilience. Ces personnes provisoirement déplacées du Suriname (PPDS), victimes d’un conflit sanglant entre le gouvernement surinamais et les rebelles du Jungle Commando de Ronnie Brunswijk, ont trouvé ici une nouvelle terre d’accueil. Pour Georges Patient, sénateur et ancien maire de Mana, ce camp a marqué un tournant dans la vie de la commune : 


    Le sénateur Georges Patient


    C’était une façon de concrétiser ce que je préconisais depuis longtemps, le vivre-ensemble à Mana. Quand je vois la mine réjouie des gens fêtant l’arrivée des ex-PPDS, je suis obligé de me sentir quand même honoré par cette manifestation.

    Rémi Aubert, habitant de Mana et passionné d’histoire, apporte un éclairage unique sur les origines du nom « Charvin ».


    Rémy Aubert, ancien du village et gardien de la mémoire, partage avec passion l’histoire du camp Charvin


    Le nom du camp remonte à 1896 », explique-t-il. « À l’époque, il a été fondé par le gouverneur Camille Charvin, qui supervisait les camps de bagnards de Guyane. Surnommé le ‘camp de la mort’, Charvin accueillait les détenus les plus récalcitrants. Ce lieu chargé d’histoire est ensuite devenu le village Charvin, un nom qui symbolise aujourd’hui l’accueil et la résilience.

    Pour Rémy Aubert, cette histoire est essentielle pour les jeunes de Charvin : « L’histoire ne se construit pas toute seule ; c’est en connaissant nos origines que nous comprenons mieux notre présent. »

    La célébration de cet anniversaire est également l’occasion pour les jeunes générations de Charvin de renouer avec leurs racines. Nombre d’entre eux n’étaient pas nés lorsque le camp a accueilli les ex-PPDS, mais ressentent l’importance de cette histoire. Pieka Rubiscon, né dans l’un des camps, y voit un héritage précieux : 


    Rubiscon Pieka, jeune habitant de Charvin, incarne la nouvelle génération qui porte l’héritage culturel des ex-PPDS, fièrement engagé dans la commémoration des 38 ans du camp.


    Pour moi, c’est très, très important. Notre histoire est unique, nous sommes des gens arrivés en Guyane par contrainte, fuyant la guerre. Beaucoup ne connaissent pas leur origine.

    Pepe Gyansa, un autre jeune du quartier, avoue que sa connaissance de cette histoire est limitée mais ressent de l’émotion à l’idée de mieux comprendre ses origines : 


    Pepe Gyansa immortalise les scènes de célébration, symbole de la jeunesse de Charvin qui s’approprie et valorise l’héritage des ex-PPDS.


    Apprendre ce que mes ancêtres ont vécu ici me permet de mieux comprendre mes racines, et de transmettre ce savoir à mes enfants un jour.


    Sur scène, les danseuses en tenue traditionnelle marquent le rythme, illustrant la richesse culturelle et les traditions des ex-PPDS lors des festivités des 38 ans du camp Charvin.


    Les festivités, qui ont débuté hier avec une cérémonie officielle, se poursuivent aujourd’hui. Le maire de Mana, Alberich Benth, ainsi que le chef coutumier de Charvin, Édouard Pinas, des représentants du Suriname, et la sous-préfète de Saint-Laurent-du-Maroni, Véronique Beuve, étaient présents pour rendre hommage aux anciens arrivants lors d’une cérémonie de dépôt de gerbe autour de la stèle commémorative.

    Dans son discours, Alberic Benth a souligné la valeur de ce rassemblement pour l’avenir de la commune : 


    Albéric Benth, Maire de Mana


    Il était important pour le conseil municipal de fêter les 38 ans de l’arrivée des ex-PDF, personnes provisoirement déplacées, qui nous permet, nous, au conseil, de pouvoir continuer notre logique de cohésion sociale, de vivre ensemble, car quelqu’un qui ne connaît pas son histoire ne peut pas apporter sa contribution dans l’avenir de ce territoire.


    La jeunesse de Charvin se rassemble en nombre devant le podium, captivée par les spectacles et les danses, montrant l’attachement des nouvelles générations aux traditions et à l’histoire du camp.


    Cette commémoration ne marque pas seulement un anniversaire, mais s’inscrit aussi dans une vision d’avenir pour le quartier. Le maire Albéric Benth a rappelé les projets pour Charvin, notamment la construction d’un groupe scolaire de 18 classes : « La semaine prochaine, nous allons déposer les premières pierres d’un groupe scolaire pour que les enfants de Charvin puissent rester dans leur quartier, sans devoir se déplacer ailleurs. » Ce projet, prévu pour 2025-2026, vise à renforcer l’autonomie du quartier et à offrir à sa jeunesse un avenir plus prometteur.


    Des aînés de Charvin rythment la cérémonie au son des tambours traditionnels, un rappel vibrant de l’héritage culturel des exilés du Suriname.


    Alors que Charvin vit son deuxième jour de célébration, l’anniversaire du camp est pour les habitants un rappel du parcours accompli et des liens tissés au fil des décennies. Pour Sarah, 22 ans, qui a grandi dans le quartier, « Charvin, c’est une terre de renouveau. On est les héritiers de cette histoire, et aujourd’hui, c’est à notre tour de transmettre cette mémoire. »

    À travers cette commémoration, la commune de Mana honore une page de son histoire tout en tournant son regard vers l’avenir, symbole d’une intégration réussie et d’un engagement durable envers la mémoire collective de ses habitants.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] « l’État doit agir pour Saint-Laurent »

    [Guyane la 1ʳᵉ] « l’État doit agir pour Saint-Laurent »

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    2024-10-10 18:08:58

    En visite à Saint-Laurent-du-Maroni, le député de la deuxième circonscription de Guyane, Davy Rimane, apporte son soutien à la maire Sophie Charles, dénonçant les conditions d’accueil du public à la sous-préfecture et appelant l’État à renforcer les services pour faire face aux défis sécuritaires et administratifs.


    Au terme de sa rencontre avec la sous-préfète, Davy Rimane quitte la sous-préfecture pour échanger avec les habitants et les élus locaux sur les enjeux sécuritaires et administratifs.


    La mobilisation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni se poursuit aujourd’hui pour le troisième jour devant la sous-préfecture. Le député de la deuxième circonscription de Guyane, Davy Rimane, s’est joint à cette action pour apporter son soutien à la maire Sophie Charles et à ses adjoints. Lors de sa visite, il a rencontré la sous-préfète Véronique Boeuvre et dénoncé les conditions dégradées de la sous-préfecture, qui, selon lui, ne permet plus de répondre aux attentes des citoyens de manière adéquate.


    Devant la sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni, des dizaines de migrants cubains attendent des heures pour effectuer des démarches administratives, espérant régulariser leur situation en Guyane


     Pour Davy Rimane, la situation dans la sous-préfecture est une « catastrophe » en raison du manque de moyens humains et matériels. « Le bâtiment se délite, le personnel est en souffrance ; l’État n’est pas au niveau des attentes des citoyens de Saint-Laurent-du-Maroni, » a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une intervention immédiate.


    La sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni, un bâtiment historique mais délabré


    Face aux tensions croissantes, Davy Rimane rappelle que la réponse ne doit pas seulement être sécuritaire.


    Davy Rimane, député de la deuxième circonscription de Guyane


    L’insécurité est le fruit de problèmes multiples, sociaux et économiques. Si l’on continue de ne répondre que par des mesures de sécurité, le problème reviendra tôt ou tard

     a-t-il mis en garde, en appelant à une approche plus globale.


    Les démarches administratives à la sous-préfecture de Saint-Laurent-du-Maroni créent des files d’attente importantes, où de nombreux Cubains se pressent


    Le député a également abordé la question du Point de Contrôle Routier (PCR), affirmant que son emplacement fixe est inefficace. Selon lui, le PCR aurait dû être mobile, comme prévu initialement dans les accords de Guyane, afin de mieux s’adapter aux réalités de la région et de la frontière fluviale avec le Suriname.

    Les élus poursuivent leur action et espèrent un retour du gouvernement pour faire face aux défis sécuritaires et administratifs qui pèsent sur Saint-Laurent-du-Maroni.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Face à l’insécurité, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni poursuivent leur action et des banderoles dénoncent une zone de non-droit

    [Guyane la 1ʳᵉ] Face à l’insécurité, les élus de Saint-Laurent-du-Maroni poursuivent leur action et des banderoles dénoncent une zone de non-droit

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    2024-10-09 17:27:52

    Au lendemain du début du sit-in des élus de Saint-Laurent-du-Maroni, ceux-ci restent mobilisés pour une deuxième journée sans avoir reçu de réponse de l’État. Aux entrées de la ville, des banderoles dénonçant une « zone de non-droit » illustrent le climat de tension et d’insécurité qui alarme habitants et élus.


    Le Maire de Saint-Laurent-du-Maroni, Sophie Charles, entourée de ses adjoints et collègues élus, discute des prochaines étapes à suivre alors que le sit-in pacifique se poursuit.



    Le mouvement de protestation des élus de Saint-Laurent-du-Maroni entre dans son deuxième jour. Hier, mardi 8 octobre, la maire Sophie Charles et ses élus municipaux avaient pris place devant la sous-préfecture de 8h à 18h, espérant une réponse concrète de l’État aux mesures réclamées pour endiguer l’insécurité dans la ville. Cependant, à la fin de la journée, aucun représentant de l’État n’avait pris contact avec eux, une situation que les élus ont qualifiée de « mépris » pour les problématiques de la population locale.

    Ici, on nous ignore, alors que dans l’Hexagone, une telle situation aurait immédiatement suscité une réaction des autorités

    s’indigne-t-elle, soulignant l’impression de relégation ressentie en Guyane.


    Les élus de Saint-Laurent-du-Maroni rassemblés pour leur deuxième jour de mobilisation devant la sous-préfecture.


    Aujourd’hui, mercredi 9 octobre, les élus sont de retour devant la sous-préfecture pour une nouvelle journée de mobilisation. La maire Sophie Charles, dénonçant l’absence de dialogue, a réitéré la volonté des élus de maintenir ce sit-in jusqu’à l’obtention de mesures tangibles.


    Sophie Charles, maire de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni


    Nous ne bougerons pas tant que nos demandes ne seront pas entendues

    affirme-t-elle, insistant sur la gravité de la situation sécuritaire dans cette commune frontalière.

    En parallèle de cette mobilisation, deux banderoles significatives ont été installées à des points stratégiques aux entrées de Saint-Laurent-du-Maroni. À proximité du poste de contrôle routier (PCR), un premier panneau affiche : « Bienvenue en zone de non-droit ». Plus loin, près du giratoire menant au futur Hyper-U, une autre banderole indique : « Attention ! Vous pénétrez dans une zone de non-droit ». Ces messages, visibles pour tous les automobilistes entrant dans la ville, symbolisent le ras-le-bol des habitants face à l’insécurité qui gangrène leur quotidien.


    Près du point de contrôle routier de Saint-Laurent-du-Maroni, une banderole interpelle les automobilistes avec le message percutant : « Bienvenue en zone de non-droit »


    Les élus continuent de marteler leurs trois principales revendications : un renforcement significatif des forces de sécurité, un contrôle renforcé des armes qui circulent illégalement depuis le fleuve Maroni, et une refonte du contrôle routier au poste de Margot. Pour la maire, ces mesures sont essentielles pour restaurer la sécurité et la paix dans la ville.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Nouveau braquage d’un site minier légal dans l’ouest guyanais

    [Guyane la 1ʳᵉ] Nouveau braquage d’un site minier légal dans l’ouest guyanais

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    2024-10-09 10:19:46

    Un site minier a été braqué le 4 octobre dans le bassin de la Mana. Les voleurs sont partis avec la production d’or.

    En début de semaine, une source du secteur minier nous a informés d’un braquage sur un site minier légal dans l’ouest de la Guyane. L’information a été confirmée par la gendarmerie, qui a donné des précisions. Vendredi 4 octobre, une bande armée de quatre personnes a fait irruption sur le site de la société « Compagnie de Travaux Aurifères » (CTA), dans le secteur de la crique Korossibo, un affluent du fleuve Mana.

    Sous la menace des braqueurs, le personnel de la mine a dû faire la « levée » de l’or, autrement dit la récupération de l’or produit, pour la remettre aux voleurs. Ces derniers ont pris la fuite. Des enquêteurs de la Section de Recherches de la gendarmerie et des gendarmes mobiles ont été envoyés sur place.

    Contacté ce mercredi, la société CTA n’a pas souhaité réagir. Il ne semble pas qu’il y ait eu des violences physiques commises sur les salariés de la mine, en dehors du traumatisme du braquage.
    La CTA a déjà fait l’objet d’un vol à main armée le 21 février sur un autre site, dans le secteur de la piste Paul Isnard, à Saint Laurent du Maroni. Deux employés avaient alors été violentés par les braqueurs, qui étaient repartis avec un kilo d’or.

    Le métal précieux est côté actuellement à plus de 76.700 euros le kilo sur le marché mondial, en augmentation de 28 % depuis le début de l’année.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] les projections démarrent ce 8 octobre avec en ouverture le court métrage « Break in Guyane »

    [Guyane la 1ʳᵉ] les projections démarrent ce 8 octobre avec en ouverture le court métrage « Break in Guyane »

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    2024-10-08 12:50:31

    La 6ème édition du Fifac (Festival international du film documentaire Amazonie-Cara ïbes commence officiellement ce soir à 18h au Camp de la Transportation à Saint-Laurent-du-Maroni. Ce festival documentaire a acquis, au fil des ans, ses lettres de noblesse, il va permettre au public de découvrir les 37 films sélectionnés et en compétition avec un focus sur la Guyane qui présentera 12 films. Le grand prix du jury sera connu le samedi 12 octobre.

    Grâce au Fifac, la filière cinématographique Amazonie-Caraïbes s’étoffe d’année en année et surtout ce fait mieux connaître tant au plan local qu’international. Ce festival est devenu une véritable vitrine d’exposition très recherchée et pas moins de 190 films ont été visionnés pour aboutir à une sélection de 37 films. « Ces films sont le reflet d’une diversité de points de vue, d’esthétiques et de récits qui incarnent les richesses et la complexité de nos régions… Alors que le monde continue de traverser des crises écologiques, sociales et politiques, le cinéma documentaire se pose en miroir de nos sociétés et de nos luttes.  » a souligné la directrice du festival, Emmanuelle Chain dans son éditorial.

    Dans cette programmation du festival 13 territoires sont représentés (Brésil, Colombie, CostaRica, Cuba, Guadeloupe, Guyane, Haïti, Martinique, Pérou, République dominicaine, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname, Venezuela). Cette sélection regroupe 12 films guyanais dont 7 sont directement liés à Saint-Laurent-du-Maroni et l’Ouest guyanais. La filière cinématographique guyanaise fait preuve d’une belle vitalité avec de nouveaux talents qui se font connaître.
    Plus de 4000 personnes dont 1600 jeunes sont attendus sur les différents sites de projection au Camp de la Transportation et à la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane qui accueille le Fifac hors les murs. Les rencontres professionnelles se tiendront le dernier jour du festival soit le 12 octobre

    Le jury du Fifac est présidé par la réalisatrice, comédienne et chanteuse haïtienne Gessica Généus. Elle avait remporté le Grand Prix du Fifac en 2019 pour son film « Douvan jou ka levé ».
    Autour d’elle, le réalisateur et producteur guyanais Marc Barrat, Wally Fall, réalisateur guadeloupéen, la directrice déléguée des documentaires découvertes et sciences de France Télévisions, Amandine Picault et Luc de Saint Sernin, auteur, réalisateur, ancien directeur de la stratégie éditoriale, Pôle Outre-mer de France Télévisions. Des jurés professionnels et d’expérience pour juger les enjeux cinématographiques, sociaux et politiques des documentaires choisis et faire émerger un grand gagnant.

    Ce mardi 8 octobre en ouverture du festival, le public va découvrir à 19h30 « Break in Guyane » de Jean Lodereau, un film de 52 minutes. Ce documentaire est une immersion dans l’univers de la breakdance en Guyane. Un art sportif qui apporte de la positivité aux niveaux social et sociétal car il crée des liens et donne de l’espoir, de la confiance et des valeurs à des jeunes qui sont parfois en manque de repères. Le partage et la transmission sont au cœur de l’état d’esprit de la breakdance et Bboy Dany Dann, guyanais, montre l’exemple. Dany devenu vice-champion olympique aux JO de Paris et modèle iconique pour les jeunes breakers.

    À 21h, les spectateurs découvriront «Transfariana, un monstruo grande » du colombien Joris Lachaise, un long métrage de 1h40 diffusé en présence du réalisateur. À la Picota, prison de haute sécurité au sud de Bogotá, le mariage de raison, un guérillero des FARC, avec Laura, une femme trans ex-travailleuse du sexe condamnée à perpétuité, a d’abord provoqué le scandale, puis une transformation des mentalités. Partant du récit de ces noces rebelles, le film décrit la rencontre entre deux formes de combat, deux modèles de lutte qui se transforment en s’interpénétrant. FARC et LGBTI même combat.

    Retrouvez ici la totalité du programme du Fifac



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] La Guyane se dote de cinq nouveaux véhicules pour les sapeurs-pompiers

    [Guyane la 1ʳᵉ] La Guyane se dote de cinq nouveaux véhicules pour les sapeurs-pompiers

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    2024-10-08 13:06:41

    Cinq nouveaux véhicules de secours ont été réceptionnés ce mardi 8 octobre à la caserne de Matoury. Ils seront déployés sur l’ensemble du territoire pour lutter notamment contre les feux de végétation.

    Ils étaient attendus. Ce matin, cinq nouveaux véhicules de secours ont été réceptionnés à la caserne de Matoury, en présence notamment d’élus de la collectivité de Guyane.

    Ce nouveau parc motorisé compte un véhicule de secours routier, un camion-citerne avec une capacité de 11 000 litres d’eau, un véhicule d’interventions diverses, un véhicule atelier pour les mécaniciens et un enfin un véhicule de poste médical avancé.

    Ils ont été financés par la collectivité de Guyane, pour un coût de 900 000€.

    C’était nécessaire de façon à moderniser la flotte de véhicules mais surtout pour avoir une flotte efficace et adaptée à la situation du terrain.

    Roger Aron, vice-président en charge des Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS)

    Une situation qui a évolué avec le dérèglement climatique. La Guyane est de plus en plus confrontée aux feux de végétation.

    Dans quelques années, nous aurons à faire face à des feux de forêt massifs. Il faut répondre aux besoins actuels mais nous savons que cela va monter en puissance. Il fallait anticiper avec l’acquisition de nouveaux engins.

    Colonel Jean-Paul Levif, directeur du SDIS de la Guyane.

    Depuis le début de l’année, la Guyane a connu 680 départs de feu, contre 700 à la même période en 2023. Les surfaces brûlées sont cette année moins importantes : entre 50 et 80 hectares contre 1000 l’année dernière à la même période, à cause d’une sécheresse très intense.

    Sur toute l’année 2023, ce sont plus de 2200 hectares de végétation qui sont partis en fumée en Guyane, pour l’essentiel sur la zone littorale.



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