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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Les élus de Saint-Laurent disent « L’insécurité… ça suffit! »

    [Guyane la 1ʳᵉ] Les élus de Saint-Laurent disent « L’insécurité… ça suffit! »

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    2024-10-08 08:33:07

    La violente agression perpétrée sur le 9e adjoint de municipalité de Saint-Laurent le 5 octobre s’ajoute à la longue liste des forfaits violents et criminels commis dans la capitale de l’ouest. Ce matin, la maire, Sophie Charles et son conseil municipal manifestent devant la sous-préfecture, pour, aux côtés de la population saint-laurentaise, dire stop à l’insécurité et réclamer un acte fort de la part de l’Etat..


    Ce lundi 7 octobre, la municipalité de Saint-Laurent a réagi officiellement à la vague de criminalité qui secoue la ville depuis des mois et va en s’accentuant. Pas un jour sans qu’un acte criminel ne soit dénoncé, un quotidien devenu insupportable pour la population qui vit dans la peur.


    Les élus de Saint-Laurent se rassembelnt devant la sous-préfecture ce 8 octobre


    Lundi soir, la maire Sophie Charles a publié un communiqué sur ses réseaux sociaux. Un cri d’alarme qui sonne comme une sommation aux services de l’Etat de rétablir l’ordre et la sécurité dans la ville.

    Le 3 octobre, la 1ère édile avait envoyé un courrier d’alerte au 1er ministre, Michel Barnier dans lequel, elle réclame l’arrêt du PCR, point de contrôle routier de la crique Margot pour un redéploiement des forces gendarmerie dans les quartiers sensibles de la ville et au poste frontière sur le Maroni. Elle demande également l’éradication des quartiers informels qui « servent de base arrière aux délinquants » et le renforcement des forces de sécurité actuellement très insuffisantes au regard de la population de Saint-Laurent.

    Le contexte de Saint-Laurent-du-Maroni est effectivement complexe. Ville de 50 000 habitants selon le dernier recensement officiel, elle doit composer avec une population qui, selon Sophie Charles, atteindrait en réalité près de 80 000 personnes en raison des flux migratoires. Ces flux, favorisés par la proximité du Suriname, sont accusés de faciliter le passage d’armes et de trafic en tout genre, exposant ainsi la ville à une criminalité croissante.

    Ce matin, toute l’équipe municipale s’est réunie devant la sous-préfecture pour manifester sa colère et réclamer des actes forts. Les élus resteront là jusqu’à 18h et recommenceront demain si, d’ici là, ils n’ont pas obtenu de réponse des services de l’Etat.

    Les élus se rendent devant la sous-préfecturede Saint-Laurent pour manifester contre l’insécurité



    ©Eric Léon

    Pour renforcer cette action, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Gabriel Serville, s’est également rendu sur place pour apporter son soutien aux élus de Saint-Laurent-du-Maroni. « Cette situation d’insécurité, qui gangrène notre territoire, exige une réponse ferme et immédiate de l’État », a-t-il affirmé.
    Le président de la CTG souligne que l’ensemble de la Guyane ressent les répercussions de cette violence frontalière et a appelé à « des actions concrètes pour restaurer la sécurité et la paix » dans la région.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Un adjoint au maire ligoté et agressé à son domicile par deux hommes armés à Saint-Laurent-du-Maroni.

    [Guyane la 1ʳᵉ] Un adjoint au maire ligoté et agressé à son domicile par deux hommes armés à Saint-Laurent-du-Maroni.

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    2024-10-07 12:48:27

    Dimanche soir, Bernard Sellier, 9e adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Maroni, a été attaqué par deux individus armés à son domicile. Surpris alors qu’il fermait sa porte, l’élu a été ligoté et frappé avant que les agresseurs ne dérobent des biens personnels.

    Ligoté, frappé et menacé chez lui. Bernard Sellier, 9e adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Maroni, a été victime d’une agression violente dimanche soir vers 21 h, alors qu’il s’apprêtait à fermer la porte de sa maison sur la route de Saint-Jean. Deux assaillants armés, l’un brandissant un sabre et l’autre une arme à feu, ont fait irruption et l’ont pris par surprise.

    Sous la menace, l’élu a été attaché et agressé, au point de subir une fracture au bras. Alertée par les bruits, son épouse a tenté de lui porter secours, mais elle a également été bousculée par les assaillants. Les agresseurs, exigeant argent et objets de valeur, ont fouillé la maison avant de repartir avec des bijoux, une petite somme d’argent et des cartes bancaires.

    Transporté au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais, Bernard Sellier y est toujours en observation pour sa blessure. La gendarmerie de Saint-Laurent-du-Maroni, en charge de l’enquête, mène actuellement des investigations pour retrouver les suspects. Les premiers éléments laissent penser qu’ils ont accédé à la propriété par une zone en travaux à l’arrière de la maison.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] le préfet se déplace après les tirs sur des gendarmes

    [Guyane la 1ʳᵉ] le préfet se déplace après les tirs sur des gendarmes

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    2024-10-04 18:34:21

    Suite à la fusillade de jeudi matin visant des gendarmes en pleine intervention, une réunion de crise s’est tenue à Saint-Laurent-du-Maroni jeudi 3 octobre. Le préfet de Guyane, le général de la gendarmerie et les élus locaux ont discuté des mesures urgentes à prendre pour rétablir la sécurité dans la ville.


    Le préfet Antoine Poussier en pleine discussion avec le Général Sintive et les élus, lors d’une visite nocturne dans le quartier informel de la Pépinière pour repérer les zones sensibles


    La fusillade qui a eu lieu ce jeudi 3 octobre à Saint-Laurent-du-Maroni a été le déclencheur d’une réunion d’urgence organisée en fin de journée. Les gendarmes, qui intervenaient dans l’allée de l’Aurore après qu’un homme a été blessé par balle, ont été pris pour cible par des tirs encore non identifiés. Fort heureusement, aucun membre des forces de l’ordre n’a été blessé. Face à cette escalade de violence, le préfet de Guyane, Antoine Poussier, s’est rendu en urgence sur place, accompagné du général Jean-Christophe Sintive, commandant de la gendarmerie de Guyane, et de la maire Sophie Charles, afin de trouver des solutions immédiates. 


    Le préfet et le général de gendarmerie visitent les zones à risque dans les quartiers sensibles de la Pépinière, pour planifier des actions de sécurité renforcées.


    Lors de cette réunion, le premier adjoint au maire, Mickle Papayo, a insisté sur la nécessité de mesures rapides et concrètes.


    Mickle Papayo, 1er adjoint au maire de Saint-Laurent-du-Maroni


    Il ne s’agit pas d’attendre un mois, c’est maintenant qu’il faut agir

    a-t-il déclaré. Parmi les demandes formulées par la mairie figure un renforcement de la surveillance du fleuve Maroni, frontière naturelle entre la Guyane et le Suriname, où s’infiltrent de nombreux trafiquants et délinquants.

    Le préfet Antoine Poussier a annoncé plusieurs mesures d’urgence pour rétablir l’ordre. Il a notamment promis l’arrivée de renforts supplémentaires de gendarmes mobiles ainsi que l’intervention de l’unité spécialisée du GIGN pour faire face à la montée de la violence armée. Il a également souligné l’importance de s’attaquer aux quartiers informels, identifiés comme des foyers de délinquance : 


    Antoine Poussier, préfet de Guyane


    En accord avec la mairie, nous envisageons une politique de déconstruction de ces zones.


    Sous la lumière des lampes torches, les autorités explorent les passages étroits du quartier de la Pépinière pour évaluer la situation sécuritaire


    La situation est critique, mais les autorités locales sont déterminées à reprendre le contrôle. Le général Jean-Christophe Sintive a affirmé que, malgré les défis croissants, les gendarmes de Saint-Laurent-du-Maroni sont prêts à affronter la menace.


    Le Général Jean-Christophe Sintive, commandant de la Gendarmerie de Guyane


    Nous ne reculerons pas. Nous sommes là pour protéger la population, et nous le ferons

    Les habitants, quant à eux, expriment de plus en plus leur inquiétude. Le sentiment d’insécurité croissant pousse de nombreux citoyens à réclamer davantage de sécurité.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] 37 films en compétition et un focus sur Haïti

    [Guyane la 1ʳᵉ] 37 films en compétition et un focus sur Haïti

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    2024-10-04 09:47:07

    Emmanuelle Choin, directrice du FIFAC, nous confie les avancées des préparatifs à quelques jours du lancement. Du 8 au 12 octobre 2024, le Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbes mettra en compétition 37 films, avec un focus sur Haïti et le Suriname, tout en célébrant la diversité culturelle et cinématographique de la région.


    Les équipes techniques du FIFAC s’activent pour finaliser les détails de l’organisation.


    Les préparatifs en cours, des défis logistiques à relever

    La directrice du FIFAC, Emmanuelle Choin, ne cache pas une certaine préoccupation à quelques jours du lancement du festival.


    Emmanuelle Choin, directrice du FIFAC, confiante à l’approche du lancement du festival à Saint-Laurent-du-Maroni.


    Nous sommes encore en pleine phase logistique, entre la gestion des transports, des hôtels et des repas pour nos invités venus de la région Amazonie-Caraïbes, mais aussi de l’Hexagone et des Antilles

    En Guyane, la situation géographique impose des défis supplémentaires. En effet, les invités internationaux, notamment ceux venant du Suriname, doivent passer par Paramaribo, la capitale, puis traverser en pirogue et passer par la douane. « C’est un véritable casse-tête logistique, surtout avec les contraintes de transport aérien, et cela freine parfois l’arrivée de certains invités », précise-t-elle.


    Le FIFAC 2024 se prépare à Saint-Laurent-du-Maroni, avec des installations sur le site historique du camp de la Transportation


    L’autre défi majeur concerne l’hébergement. « À Saint-Laurent-du-Maroni, nous faisons face à un manque d’hôtels en centre-ville. Même avec plusieurs établissements réservés en intégralité, nous avons parfois du mal à loger tous nos invités », ajoute la directrice. Cependant, grâce à une mobilisation importante de la ville, partenaire fondateur du FIFAC, les infrastructures nécessaires pour accueillir cet événement sont mises en place avec rigueur, du montage des scènes à la signalétique qui habille désormais le camp de la Transportation, site emblématique du festival.


    Montage des infrastructures du village du festival, avec les techniciens de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni en action pour accueillir les festivaliers


    Haïti et le Suriname à l’honneur

    Cette année, le FIFAC met un coup de projecteur sur deux territoires spécifiques : Haïti et le Suriname. « Le Suriname est notre voisin immédiat, et il nous paraissait essentiel de soutenir la structuration de sa filière cinéma, encore balbutiante. En effet, les aides à la production documentaire y sont bien moindres qu’en France », souligne Emmanuelle Choin. Deux films surinamais seront présentés, dont « Maman Sranan » de la réalisatrice Tessa Le Chien, en compétition officielle.


    Le camp de la Transportation en pleine transformation pour accueillir les projections et événements du FIFAC 2024


    Du côté haïtien, la sélection mettra en lumière le film « L’Oubli tue deux fois » de Pierre-Michel Jean, qui abordera les relations complexes entre Haïti et la République dominicaine. Gessica Généus, réalisatrice et présidente du jury, incarne cette année une figure forte du festival. « Son premier documentaire avait été primé lors de la toute première édition du FIFAC. Il était naturel qu’elle prenne cette année la présidence du jury », précise la directrice, soulignant l’effervescence artistique qui persiste en Haïti malgré les difficultés que traverse le pays.

    Des temps forts à ne pas manquer

    Avec 37 films sélectionnés sur près de 190 candidats, cette édition du FIFAC promet des moments forts. Parmi eux, « L’Homme vertige » de Malory et Loïc Pézé, un documentaire guadeloupéen, se démarque en proposant une plongée émouvante dans la ville de Pointe-à-Pitre, où des personnes marginalisées luttent pour trouver leur place. « Chaque film a été choisi avec soin. Nous avons voulu proposer des œuvres pleines d’humanité, qui reflètent les réalités complexes de notre région », explique la directrice.

    Le festival innove également avec la création d’un nouvel espace d’échange, intitulé « Parlons cinéma », qui permettra au public de rencontrer les réalisateurs à la fin du festival. « C’est un moment unique pour échanger avec ceux qui ont conçu les films, après plusieurs jours de visionnage et de débats », confie Emmanuelle Choin.


    Banderoles du FIFAC installées pour accueillir les festivaliers à quelques jours du début de la 6e édition


    Une ambiance immersive au cœur de la culture amazonienne et caribéenne

    Au-delà des projections, le FIFAC propose une véritable expérience immersive. Un village du festival sera installé, accueillant artisans et restaurateurs locaux, ainsi que des associations sensibilisant aux enjeux environnementaux grâce au soutien de la CCOG (Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais). « Nous voulons que les Saint-Laurentais puissent passer une soirée complète ici, entre projections et détente au village, tout en découvrant les richesses de notre région », conclut la directrice.

    À quelques jours de l’ouverture, Saint-Laurent-du-Maroni est en effervescence. Cinéastes, professionnels et habitants attendent avec impatience cet événement qui, pour la sixième année consécutive, mettra en lumière le meilleur du documentaire en Amazonie et dans les Caraïbes.

    Les liens utiles du FIFAC :
    Le site internet
    Instagram du festival
    La page facebook



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Les Kali’na se retirent du Grand Conseil Coutumier de Guyane

    [Guyane la 1ʳᵉ] Les Kali’na se retirent du Grand Conseil Coutumier de Guyane

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    2024-10-03 15:32:34

    Le peuple Kali’na annonce son retrait du Grand Conseil Coutumier de Guyane, en réaction à des violations des traditions et accords, gérant désormais indépendamment leurs terres et droits.

    Le peuple Kali’na a annoncé une décision sans précédent le 27 septembre 2024, marquant une rupture définitive avec le Grand Conseil Coutumier de Guyane. Cette séparation fait suite à des tensions longtemps ignorées et récemment exacerbées par des actes jugés irrespectueux des traditions ancestrales et des accords établis entre les peuples amérindiens et « bushinengués ».

    Les faits remontent au 13 avril 2024, lors d’un congrès à Belle-Terre, où, selon les pratiques coutumières, le collège autochtone majoritaire a élu ses représentants. Toutefois, l’intervention des capitaines Aluku, prétendant parler au nom des six peuples « bushinengés », a été perçue comme une ingérence inacceptable, rompant la “parole donnée”, pilier de la gouvernance et du lien sacré entre les peuples.

    Face à cette trahison et à la méconnaissance flagrante de l’histoire et des coutumes partagées, les 14 Yopotos, représentants du peuple Kali’na, ont unanimement décidé de se retirer du Conseil. Ils déclarent désormais gérer de manière autonome les Zones de Droits d’Usage Collectifs, couvrant plus de 90 000 hectares, ainsi que leurs concessions et cessions foncières, sans l’intervention du Grand Conseil.

    Cette décision soulève des questions sur l’avenir de la coopération entre les peuples autochtones de Guyane et la gestion de leurs territoires. Les Kali’na affirment reprendre le contrôle total de leurs affaires politiques, économiques, environnementales, éducatives, sanitaires et foncières, en conformité avec leurs droits ancestraux.

    Cette autonomie revendiquée est un appel à la reconnaissance de leur souveraineté et au respect de leurs terres, à l’abri de toute structure externe qui ne respecterait pas leurs valeurs traditionnelles. Les autorités locales sont donc face à un nouveau défi diplomatique et culturel dans la région.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] un nouveau visage pour le centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni et ses habitants

    [Guyane la 1ʳᵉ] un nouveau visage pour le centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni et ses habitants

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    2024-09-30 17:58:31

    Le centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni s’offre un renouveau avec le NPNRU : rues piétonnes, espaces verts, médiathèque et marché modernisé. Un projet ambitieux pour transformer la ville et améliorer le cadre de vie face à une croissance démographique fulgurante d’ici 2030.


    La rue principale Félix Eboué à Saint-Laurent-du-Maroni, un espace qui deviendra un lieu plus moderne et accueillant.


    Imaginez la rue Victor Schoelcher, là où se trouve le cinéma « Le Toucan », transformée en une rue piétonne bordée d’espaces verts et de zones de détente. Une vision difficile à imaginer pour les Saint-Laurentais, mais qui pourrait bientôt devenir réalité grâce au vaste projet de rénovation urbaine lancé par la ville. Inscrit dans le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain (NPNRU), ce projet entend redessiner le cœur de la ville pour s’adapter à sa croissance démographique fulgurante et améliorer le quotidien des habitants.


    La rue Victor-Schoelcher aujourd’hui, un axe majeur du centre-ville, qui accueillera bientôt des aménagements piétonniers et des espaces verts dans le cadre du projet de rénovation


    Face à une évolution rapide, avec une population qui pourrait atteindre 130 000 habitants d’ici 2030, ce programme se concentre sur la modernisation du centre-ville et des quartiers de Balaté-Charbonnière. L’objectif est de revitaliser les infrastructures et de transformer ces espaces en un cadre de vie plus agréable pour les résidents.


    Une esquisse aux abords de l’ancien bagne et de l’ex-CHOG


    Un marché modernisé et des commerces revitalisés

    L’un des points forts du projet concerne le réaménagement complet du marché central, un lieu emblématique de Saint-Laurent-du-Maroni. Les travaux visent à rendre cet espace plus attractif, accessible, et adapté aux besoins des commerçants et des clients. L’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH-Renouvellement Urbain) permettra d’accompagner les propriétaires et commerçants dans la réhabilitation de leurs immeubles, pour contribuer à redynamiser le cœur économique de la ville.


    Place du marché avant et après


    Un projet à l’échelle de la ville

    Le projet de rénovation ne se limite pas à des aménagements physiques. Il s’inscrit dans une démarche globale, intégrant des enjeux de cohésion sociale, de développement économique, et de valorisation du patrimoine. La création d’une médiathèque, la rénovation des espaces publics, l’amélioration de la circulation et le renforcement de la mixité sociale font partie des nombreuses actions prévues pour transformer le centre-ville en un lieu moderne et dynamique.

    Les Saint-Laurentais sont invités à s’informer et à participer à ce projet de transformation en se rendant aux permanences organisées par la mairie, tous les mercredis et jeudis jusqu’au 11 octobre 2024.

    La rénovation urbaine de Saint-Laurent-du-Maroni promet de donner un nouveau souffle à la ville, en faisant de son centre un pôle d’attraction pour les habitants, les commerçants, et les visiteurs. Un projet à suivre de près, qui redessinera bientôt le visage de la commune.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] Sylvio Van Der Pijl élu président sur fond de divisions

    [Guyane la 1ʳᵉ] Sylvio Van Der Pijl élu président sur fond de divisions

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    2024-09-30 10:11:06

    L’ancien vice-président Sylvio Van Der Pijl a été élu président du Grand Conseil Coutumier samedi à Cayenne. Le chef coutumier du village de Balaté à St Laurent n’était pas le candidat du collège autochtone. Il a été élu avec les voix du collège Bushi-nenge. Laurent Marot


    Catherine Yapara, nouvelle vice-présidente, en robe rouge traditionnelle, s’adresse à l’assemblée lors de l’élection du Grand Conseil Coutumier, soulignant l’importance de cette journée pour la communauté.


    Avec 11 voix sur 18, Sylvio Van Der Pijl prend la présidence du Grand Conseil Coutumier dans un scrutin à bulletin secret marqué par la surprise et la division. Non préféré par les représentants autochtones, qui en avril avaient porté leur choix sur le chef « Kali’na Éric Louis à Macouria, Van Der Pijl s’impose malgré tout. Ce dernier, soutien de seulement sept voix, n’a pas su rallier la majorité.

    Le parcours de Sylvio Van Der Pijl, alternant les rôles de premier président et de vice-président, a suscité des contestations au sein des représentants autochtones. Grâce aux voix du collège Bushi-nenge, il réussit cependant à s’assurer la victoire.

    Face à cette élection inattendue, Jean-Philippe Chambrier, représentant des associations autochtones au Grand Conseil, se retire de la vice-présidence, refusant de collaborer avec Van Der Pijl. Il exprime publiquement ses réticences envers les chefs coutumiers Bushi-nenge lors de son discours devant l’assemblée.

    La règle de l’alternance aurait dû favoriser un candidat amérindien, mais les chefs Bushi-nenge ont privilégié un consensus autour de Sylvio Van Der Pijl. 

    Dans ce climat de changement, l’ancien président Bruno Apouyou, chef du village Boni de Kourou, est élu vice-président du collège Bushi-nenge. Dans une avancée notable, Catherine Yapara, chef du village de Yapara à Macouria, devient la première femme à occuper la vice-présidence du collège autochtone du Grand Conseil, apportant une nouvelle dimension au leadership du Conseil.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] [VIDEO] 10 000 hectares de forêt guyanaise touchés par un phénomène de dépérissement

    [Guyane la 1ʳᵉ] [VIDEO] 10 000 hectares de forêt guyanaise touchés par un phénomène de dépérissement

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    2024-09-30 06:41:00

    L’Office National des Forêts constate que 10 000 hectares de forêt sont impactés par la mort rapide d’arbres sur pied à l’ouest du territoire guyanais. Une deuxième mission de terrain a été menée près de la réserve de la Trinité pour recueillir des informations sur des parcelles test, touchées par ce dépérissement.


    Que se passe-t-il dans la forêt guyanaise ? Depuis 2022, l’ONF constate que des arbres meurent sur pied rapidement, dans l’ouest du territoire.

    Après recoupement de données de survols aériens et d’images satellites, l’Office National des Forêts comptabilise dix mille hectares de surfaces impactées.

    Pour tenter de comprendre ce phénomène, l’Office a mené ces derniers jours une deuxième mission de terrain pour analyser des parcelles tests, près de la réserve naturelle de la Trinité.

    Parmi les premières hypothèses, un stress des arbres en lien avec des causes climatiques explique Olivier Brunaux, directeur adjoint de l’ONF Guyane : “… On voit qu’à 30 cm l’eau pénètre difficilement, donc, quand il y a des phénomènes importants d’apports d’eau, elle part plutôt latéralement qu’en profondeur pour approvisionner en eau les arbres”.

    Les taux de mortalité vont de 40 à 80 % en fonction des parcelles, contre un taux moyen de 5 % dans le reste de la forêt.

    Hélène Richard, botaniste à l’Office Nationale des Forêts en Guyane : C’est la première fois que l’on est dans une zone aussi importante et on ne comprend pas. Cela n’est pas lié à un coup de vent, les arbres meurent d’un coup sur pied, ils restent debout. Ils perdent leurs feuilles et meurent, ce sont souvent des gros arbres.”

    Les recherches ne font que commencer. Parmi les hypothèses émises, un stress des arbres en lien avec des causes climatiques relève Jérémy Commins, chercheur à l’ONF : “Les saisons des pluies très marquées ce que l’on a pu observer en 2022 avec le phénomène la Niña ou des saisons sèches très dures et des fortes températures.

    Ce phénomène nouveau de dépérissement s’ajoute à l’action déjà ancienne des chercheurs d’or clandestins sur la crique Lézard près de la réserve Lucifer. Une zone maintenant dévastée où, s’élevait autrefois, la forêt primaire.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] les cyclistes répondent par une manifestation

    [Guyane la 1ʳᵉ] les cyclistes répondent par une manifestation

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    2024-09-29 18:24:45

    Après un contrôle routier tendu samedi au pont Margot, l’association « Team 973 » a manifesté ce dimanche à Saint-Laurent-du-Maroni. Ils dénoncent l’intervention qu’ils jugent disproportionnée des forces de l’ordre et défendent leur droit à pratiquer le cyclisme en toute sécurité.


    Arrêt symbolique devant la caserne Joffre : les cyclistes de la Team 973 manifestent pacifiquement et réclament un dialogue avec les autorités après l’incident de la veille


    Ce matin, les cyclistes de l’association « Team 973 » ont enfourché leurs vélos pour une manifestation symbolique, en réponse à un incident survenu la veille au point de contrôle routier (PCR) de Saint-Laurent-du-Maroni, au niveau du Pont Margot. L’association entendait dénoncer l’intervention musclée des gendarmes lors d’un contrôle routier qui, selon eux, a mis en danger la sécurité des cyclistes.


    Les cyclistes de la Team 973 se rassemblent en centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni pour débuter leur manifestation pacifique, réclamant plus de respect pour leur pratique


    Selon le témoignage d’un gendarme présent sur les lieux samedi matin, l’incident a débuté lorsqu’un cycliste a franchi une ligne continue, déviant sur la voie opposée. Le gendarme a alors sommé l’individu de ne pas passer par la gauche de la chaussée, car il risquait de heurter un véhicule qui arriverait en sens inverse. Après cette remarque, le cycliste aurait proféré une insulte à l’encontre du gendarme, avant de poursuivre son chemin.


    Échanges animés entre les membres de la Team 973 et les forces de l’ordre, les cyclistes insistent sur leur droit à pratiquer leur sport en toute sécurité


    Les choses ont pris une tournure plus tendue lorsque le groupe de cyclistes est revenu au point de contrôle. Les gendarmes ont alors tenté de procéder à des contrôles d’identité. Deux cyclistes ont refusé de s’arrêter, tandis qu’un troisième, qui n’était pas celui ayant commis l’infraction initiale, a été intercepté par un gendarme. Cette intervention, jugée brusque, a failli faire chuter le cycliste, suscitant des réactions vives de la part des autres membres du groupe et provoquant des échanges tendus. La circulation sur la RN1 a ainsi été perturbée pendant environ 15 minutes, avant que la situation ne revienne à la normale.


    Les cyclistes de la Team 973 défilent sur la RN1 en signe de solidarité, revendiquant leur droit à circuler en toute sécurité après l’incident de samedi.


    Ce dimanche matin, les membres de « Team 973 » ont souhaité exprimer leur mécontentement face à l’incident. Dès 9 heures, une trentaine de cyclistes se sont rassemblés devant la mairie de Saint-Laurent-du-Maroni pour débuter leur parcours de protestation. Claude Chung A Long, porte-parole de l’association, a précisé que l’intervention avec la menace d’utilisation de bombes lacrymogènes par les gendarmes la veille a été perçue comme une réponse disproportionnée par les cyclistes, qui ne cherchaient qu’à pratiquer leur sport.


    Un embouteillage s’est formé sur le pont Margot alors que les gendarmes contrôlent les cyclistes de la Team 973, venus exprimer leur mécontentement suite à l’intervention du samedi.


    Après leur départ de la mairie, les cyclistes ont fait une halte devant la gendarmerie de Saint-Laurent-du-Maroni, au centre-ville, avant de poursuivre leur route jusqu’au point de contrôle routier du Pont Margot. Là, ils ont symboliquement brandi leurs pièces d’identité, rappelant leur volonté de pratiquer le cyclisme en toute légalité, avant de lire un communiqué de presse dénonçant l’intervention de la veille. Cette action a légèrement ralenti la circulation sur la RN1 pendant un court instant, mais sans causer de fort ralentissement.

    Claude Chung A Long a insisté sur le fait que leur mouvement n’était pas une confrontation, mais un appel au dialogue. 

    Nous voulons simplement rappeler que la pratique du sport est un droit universel et que chacun mérite de se sentir en sécurité sur les routes, sans crainte d’une intervention musclée


    Les cyclistes de la Team 973 discutent vivement avec les gendarmes, cherchant à clarifier les circonstances de l’incident qui a marqué le contrôle routier de la veille.


    La gendarmerie, quant à elle, a également tenu à clarifier les événements. Un représentant a souligné que les contrôles d’identité visaient uniquement à assurer la sécurité de tous les usagers de la route, expliquant que « le respect du code de la route est essentiel, surtout sur des axes aussi fréquentés ». Une réunion est désormais prévue avec les élus locaux, les forces de l’ordre et les membres de « Team 973 » pour trouver un terrain d’entente et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.



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  • [Guyane la 1ʳᵉ] l’Ophtabus à la rencontre des oubliés du système de soins

    [Guyane la 1ʳᵉ] l’Ophtabus à la rencontre des oubliés du système de soins

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    2024-09-29 08:47:06

    L’Ophtabus a offert un dépistage gratuit des maladies de la vision à plus de 150 habitants de Saint-Laurent-du-Maroni. Ce service itinérant révèle les carences d’accès aux soins visuels en Guyane, où la géographie et le manque de professionnels de santé pénalisent les populations isolées.


    Un professionnel de santé effectue un examen visuel minutieux sur un patient de Saint-Laurent-du-Maroni.


    Plus de 150 habitants de Saint-Laurent-du-Maroni ont bénéficié d’un dépistage gratuit des maladies de la vision grâce à l’Ophtabus, qui s’est installé ce samedi 28 septembre devant la Salle Polyvalente du Village Terre-Rouge. Cette opération a mis en lumière les graves carences en matière d’accès aux soins visuels en Guyane, un problème récurrent dans cette région où la géographie et le manque de praticiens rendent les soins difficiles d’accès.

    Kayamare Lambert, l’un des participants, a partagé son parcours semé d’embûches pour accéder aux soins visuels. 


    Kayamare Lambert, bénéficiaire du dépistage, témoigne de ses difficultés à accéder aux soins visuels.


    Depuis petit, j’ai toujours eu des problèmes de vue. Mes parents avaient essayé de prendre rendez-vous pour moi à Cayenne, mais j’ai manqué deux rendez-vous faute de transport. Quand j’ai entendu que l’Ophtabus venait à Terre-Rouge, j’ai sauté sur l’occasion

    confie-t-il. Cette initiative a permis à Kayamare de recevoir, pour la première fois, un suivi de qualité près de chez lui, mettant en lumière l’enjeu majeur de l’éloignement des centres de soins.

    D’autres parents ont également témoigné de l’impact positif de cette action. « Mon fils de 6 ans avait des difficultés à l’école, et les enseignants soupçonnaient un problème de vue, » raconte De Novene Kana, habitant de Saint-Laurent-du-Maroni. 


    Novène Kana, heureux d’avoir pu faire dépister son fils grâce à l’initiative de l’Ophtabus


    En temps normal, nous aurions dû aller à Cayenne ou Kourou, à des centaines de kilomètres, pour un simple examen. L’Ophtabus nous a permis de le faire sans ce long déplacement.

    Selon Floriane Amayota, orthoptiste et secrétaire de l’Association Ophtabus Guyane, les défis de la santé visuelle en Guyane sont exacerbés par la géographie. 


    Floriane Amayota, orthoptiste et secrétaire de l’association Ophtabus Guyane


    Le territoire est immense, et les praticiens sont concentrés sur le littoral. L’ouest et le fleuve sont particulièrement délaissés. Le manque de praticiens qualifiés et l’enclavement de certaines zones rendent les soins oculaires inaccessibles pour de nombreuses personnes

    explique-t-elle. Elle souligne également que Saint-Laurent-du-Maroni, la deuxième ville la plus peuplée de Guyane, ne dispose toujours pas de spécialistes en ophtalmologie, obligeant les habitants à parcourir des centaines de kilomètres pour un rendez-vous.

    La secrétaire de l’Association Ophtabus Guyane appelle à une véritable politique de recrutement pour combler ces lacunes : 

    Il faut plus d’ophtalmologues, d’orthoptistes et d’opticiens, non seulement à Saint-Laurent mais sur tout le territoire, pour que chaque habitant ait accès à des soins de qualité. On ne peut pas se contenter d’opérations ponctuelles.


    Le bus Ophtabus stationné à Terre-Rouge, offrant un accès gratuit aux dépistages de la vision.


    Malgré les efforts de l’Ophtabus pour se rendre dans des zones reculées, la logistique reste un défi. « L’année dernière, nous sommes allés jusqu’à Maripasoula et Grand-Santi, mais transporter notre matériel coûteux et fragile dans ces régions est une véritable épreuve, » reconnaît Floriane Amayota. « Nous aimerions aller encore plus loin, mais cela nécessite des moyens financiers et humains que nous n’avons pas toujours. »

    Néanmoins, l’Ophtabus ne baisse pas les bras et travaille en collaboration avec l’ARS pour mettre en place un parcours de soins complet pour les populations du fleuve et des villages éloignés. « Le but est d’assurer un dépistage, mais aussi d’orienter les gens vers les structures de soins adaptées, » précise Amayota.

    L’initiative de l’Ophtabus a permis de dépister 60 adultes et 50 enfants à la mi-journée, mais l’équipe de bénévoles sait qu’elle ne peut répondre à la demande exponentielle des habitants de l’ouest guyanais. 

    Nous informons les structures sanitaires de notre passage pour que les personnes dépistées puissent obtenir un rendez-vous par la suite. Mais il est urgent que les autorités de santé, comme l’ARS ou le ministère de la Santé, prennent des mesures concrètes pour que l’ouest de la Guyane ne soit plus le parent pauvre de la santé visuelle

    La responsable de l’Ophtabus conclut sur un message essentiel : « La vision, c’est l’autonomie. Sans un suivi adéquat, les enfants risquent des échecs scolaires, et les adultes voient leur vie quotidienne limitée. Notre rôle est de dépister, mais il revient aux autorités de mettre en place un accès durable aux soins. »

    L’Ophtabus, en sillonnant la Guyane, a fait plus que dépister des troubles de la vision : il a mis en lumière les failles d’un système de santé qui laisse trop souvent les plus vulnérables sans réponse. Si la solution passe par des actions comme celles de l’Ophtabus, il est clair que des mesures structurelles sont nécessaires pour permettre à chaque Guyanais, et en particulier ceux de l’ouest, de bénéficier d’un suivi oculaire de qualité.



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