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Le coup d’envoi du match opposant le Nicaragua à la sélection de Guyane, est donné au stade Edmard Lama, à 16 heures.

Une première période marquée par une nette domination de l’équipe du Nicaragua. Si la première attaque du Nicaragua arrive dès la 4^ème minute, du match, pour les Yana Dòkò, il faut attendre la 41^ème minute de jeu, pour relever une première attaque signée Thomas Vancaeyezeele.

Une chaleur écrasante pour les footballeurs, ce n’est qu’après la première pause fraîcheur exigée par les compétiteurs, que l’équipe des « Yana Dòkò » commence réellement à pénétrer dans les camps adverses du Nicaragua.

Lors de la deuxième mi-temps, dès l’entame de match, le gardien des buts des « Yana Dòkò » Donovan Léon, est sollicité.      

 Au bout d’une heure de jeu, le score est toujours de 0-0. Une seconde pause fraîcheur, à la 79^ème minute., puis à la reprise tout s’accélère.

À la 90^ème minute, on rentre dans le temps additionnel. Un coup franc en faveur de la Guyane, c’est le moment ou jamais pour les « Yana Dòkò », de faire la différence.

L’attaquant Yvelin Nozile, est obligé de sortir en civière. 7 minutes de temps additionnel et à quelques secondes de la fin, Widman Talavera marque l’unique but de la rencontre.

Un match, en grande partie, dominé par le Nicaragua.

On compte 15 frappes pour le Nicaragua, contre 4 frappes pour la Guyane.

Un pourcentage de 62% « de possession de la balle « pour le Nicaragua, contre 38% pour la Guyane.

La sélection de Guyane, les « Yana Dòkò », commence leur saison de ligue A de la Concacaf par une défaite.

Leur prochain match, est d’ores et déjà programmé pour le 10 septembre contre l’équipe de Trinidad-et-Tobago.

Jeudi 5 septembre, une bagarre aurait éclaté entre deux personnes, qui se connaissaient. Selon nos informations, l’un des deux est décédé, sous les coups de l’autre individu. On a décelé, aucune trace d’arme blanche ou d’arme à feu, sur le corps du défunt. Une enquête est en cours.

Après 51 jours sans gouvernement, le président de la République a choisi Michel Barnier pour Matignon. Sa nomination est diversement accueillie, par les élus locaux. À « droite », on salue l’expérience de l’ancien commissaire européen, à « gauche » on s’élève contre cette nomination.

Pour la section « les Républicains » de Guyane, la nomination de Michel Barnier, qui a cinquante ans de vie politique à droite, cela ne peut être qu’une bonne nouvelle.

Il a montré dans le passé qu’il a œuvré des deux mains pour le Brexit, en tant que commissaire européen, et il a même fait un clin d’œil à la Guyane pour la route qui mène à Cacao

Fabien Covis

Porte-parole du groupe politique « Les Républicains » en Guyane

Le député de la 1^ère circonscription de Guyane Jean-Victor Castor, est scandalisé par cette nomination.

C’est scandaleux, Monsieur Barnier est de la droite, la droite a obtenu 48 sièges sur 577, Monsieur Macron a encore fait un coup politique, il nomme quelqu’un qui n’a pas du tout de légitimité, on va travailler avec celui qui sera en place, mais naturellement il y aura une notion de censure et je pense que j’y participerai, car on doit respecter les électeurs

Jean-Victor Castor député de la 1ère circonscription de Guyane

Le parti socialiste guyanais est déçu par cette nomination

On soutenait la candidature de Bernard Cazeneuve. Nous attendons avant de nous prononcer de voir qui sera le Ministre de l’Outre-mer, et ensuite quelle sera sa politique générale. «   

Patrice Catayée

Secrétaire général du PSG Parti socialiste guyanais

Le président de la collectivité territoriale de Guyane, indique:

Je solliciterai une rencontre avec le nouveau 1er ministre sur l’évolution institutionnelle, en concertation avec les parlementaires, et l’association des maires  

Gabriel Serville

Président de la Collectivité Territoriale de Guyane

C’est la première fois de l’histoire, que ces deux équipes se rencontrent, le Nicaragua, et les « Yana Dòkò ».  

Pour ce tournoi à domicile, les guyanais sont face à une équipe composée de professionnels évoluant dans le championnat local, mais également en Europe.

Les  » Yana Dòkò  » retrouvent la pelouse du stade Edmard Lama. Depuis septembre 2023, la Guyane n’avait pas évolué devant son public en compétition officielle.

Le match des « Yana Dòkò« , peut être suivi, en direct sur les antennes de Guyane la 1ère.

Un coup d’éclat avorté. Le 4 septembre 2024, peu après 18h, deux hommes armés ont fait irruption dans un magasin de téléphonie en plein centre de Saint-Laurent-du-Maroni. Ils ont sommé la caissière de ne pas bouger et de les laisser faire, pour s’emparer des téléphones mobiles et des accessoires.

Mais les choses ont rapidement tourné. Un employé, témoin de la scène, a réagi immédiatement, forçant les braqueurs à fuir. Pris de court par cette réaction rapide, ils n’ont pas eu le temps de démarrer leur scooter électrique, en l’abandonnant et le butin avant de s’enfuir à pied.

Ce braquage audacieux, perpétré à seulement 40 mètres de la gendarmerie, témoigne de la témérité des criminels. Pourchassés par l’employé, les malfaiteurs ont disparu dans les ruelles du centre-ville. Malgré des échanges de tirs, aucun blessé n’est à déplorer.

Les forces de l’ordre, arrivées rapidement sur place, ont sécurisé la zone et lancé une enquête. Le scooter abandonné et les témoignages recueillis pourraient offrir des pistes pour retrouver les auteurs de ce coup osé, qui a finalement échoué.

L’audience solennelle d’installation de la vice-présidente du tribunal administratif s’est déroulée ce matin. Une fonction créée l’an dernier, pour renforcer l’effectif de ce tribunal, afin de gagner en efficacité, face à une croissance de son activité.

En effet, le tribunal administratif a jugé en 2023, 2386 requêtes,  ce qui représente 20% de plus que l’année précédente 2022, on a également une augmentation de 70%, concernant les procédures d’urgence, (les référés).

Elisabeth Rolin est arrivée mercredi dernier dans notre département, auparavant elle occupait un poste à la direction générale des collectivités locales, à Paris.

Une magistrate passionnée par son métier, et qui n’hésite pas à occuper ses fonctions en France hexagonale ou au Moyen-Orient.

Affectée au tribunal administratif de Poitiers dans les années 90, elle effectue une première mobilité au Maroc, en 2000-2004, avant de retourner en France, à la Cour administrative de Douai.

Elle a déjà été vice-présidente du tribunal administratif de Melun en 2014, et présidente de chambre à la cour nationale de droit d’asile.

Elisabeth Rolin, revient sur sa prestation de serment :

cette audience solennelle marque que je rejoins officiellement, le tribunal administratif de Guyane, je vais être très fière de le servir. Le président de la juridiction va me confier un certain nombre de dossiers, et nous allons à parité présider les audiences

Elisabeth Rolin

vice-présidente du tribunal administratif de Guyane

J’ai choisi la Guyane, plutôt que la Guadeloupe, la Réunion ou Mayotte car j’étais attirée par ce territoire à fort enjeu, avec probablement de très beaux dossiers dans des domaines très variés, et puis j’étais attirée aussi par la découverte de ce pays tout à fait extraordinaire par la richesse de sa faune et de sa flore 

Elisabeth Rolin

Vice-présidente du tribunal administratif de Guyane

Une audience solennelle présidée par Olivier Guiserix président du tribunal administratif de Guyane, qui a installé trois conseillères.

Trois magistrates supplémentaires rattachées au tribunal administratif.  Marie-Reine Marcisieux originaire d’Alsace, Mélodie Topsi, originaire des Antilles, et Inès Lebel originaire des « Sables d’Olonne ».

Il est 7 heures, le parking du stade municipal de Matoury, est le lieu de rassemblement de l’association SOPK Guyane. Plus d’une centaine de participants ont répondu présent à l’appel de cette marche solidaire, consacrée au syndrome des ovaires polykystiques, une maladie souvent méconnue, du grand public et parfois du corps médical.

Avant le départ, l’échauffement se fait en musique. 7h40, le cortège s’élance pour une marche solidaire d’une heure, dans le bourg de Matoury. Une activité conviviale, pour sensibiliser, et informer la population, sur cette pathologie. La marche, cette pratique sportive a été choisie par l’association, car le SOPK peut engendrer une prise de poids, avec un risque d’obésité.

Pour la secrétaire générale de l’ASOPK Guyane, Euridyce Hippolyte, cette première manifestation a pour objectif de mieux communiquer sur cette maladie, et de briser la solitude des femmes atteintes par cette pathologie.

C’est le début d’une solidarité sur tout le territoire pour accompagner ces femmes. Elles sont souvent emprisonnées avec leurs symptômes et des difficultés d’enfanter, aujourd’hui c’est l’occasion de leur montrer qu’il y a des femmes atteintes de cette pathologie et qui ont réussi à avoir un enfant avec un bon accompagnement

Euridyce Hippolyte

secrétaire générale de l’ASOPK Guyane

Cette marche solidaire a mobilisé des femmes, des enfants et des hommes également. Si cette pathologie touche principalement les femmes, des hommes font partie, du bureau, de l’association « ASOPK-Guyane ».

À l’image, de Louby Joseph trésorier de cette association.

Ma femme est impactée, par cette pathologie, donc cela me paraissait évident de m’investir dans cette association. De plus je trouve que cette association vient combler un réel manque, des associations « SOPK », existent en Martinique, en Guadeloupe et en France, cela va aider beaucoup de femmes en Guyane, sa création est vraiment légitime

Louby Joseph trésorier de l’association « ASOPK-Guyane »

Une marche solidaire, de 2,5 km dans le bourg de Matoury. 134 participants ont soutenu l’association « ASOPK-Guyane », ce dimanche 1^er septembre, journée internationale du syndrome des ovaires polykystiques « SOPK ».

Pour joindre l’ASOPK, vous pouvez appeler au 06 94 26 64 34

Ou cliquer sur leur page Instagram:

ASOPK

Autrefois symbole de l’histoire tumultueuse de la Guyane, le camp de la Transportation de Saint-Laurent-du-Maroni a été métamorphosé en un village d’information ce 30 août. Dans cet espace chargé de mémoire, la PEEP (Parents d’Élèves de l’Enseignement Public) a déployé ses forces pour répondre à un défi de taille : offrir des perspectives d’avenir aux jeunes de la région.

Sous la houlette de Nadine Colin, présidente de la PEEP, cette initiative a rassemblé une myriade de partenaires venus tendre la main à une jeunesse en quête d’opportunités. Dès dix heures, les visiteurs ont afflué, curieux et souvent inquiets, vers les nombreux stands érigés au cœur du camp. Des corps de l’armée aux agences d’intérim, en passant par les organismes de formation, tous étaient là pour guider, conseiller, et, surtout, inspirer.

À chaque coin du village, des histoires se racontent. Koudoi Rashelda, 27 ans, arpente les allées avec un objectif clair : trouver un emploi dans la petite enfance, sa passion.

J’adore les métiers de la petite enfance, mais je n’ai rien trouvé pour moi. Mais je m’informe tout de même. Il y beaucoup d’autres opportunités

dit-elle, son regard trahissant une pointe de déception. Malgré ses recherches, elle n’a pas encore trouvé de réponse satisfaisante. À quelques mètres de là, Alan, lui aussi 27 ans, espérait trouver des pistes dans le commerce international, sa spécialité. « Je suis ouvert à d’autres types de postes », avoue-t-il, conscient des défis propres à la région.

L’ambiance est studieuse, mais l’espoir reste fragile. Enrica, 26 ans, est repartie avec des informations précieuses sur des postes administratifs, mais sans offre concrète. « Je continue de chercher », confie-t-elle, déterminée mais réaliste. Pour certains, comme Jonas Océan, représentant de la chambre de métiers et de l’artisanat, la journée a été plus fructueuse.

Nous avons reçu une trentaine de jeunes intéressés par nos formations. Beaucoup ignoraient même que ces opportunités existaient ici

s’étonne-t-il.

Les défis sont nombreux, mais la détermination de la PEEP est palpable. Cette action, réalisée avec des moyens limités, a néanmoins permis d’ouvrir des portes, de susciter des vocations, et de semer des graines d’espoir.

Nous avons réussi à offrir de l’espoir à des jeunes qui se sentaient perdus

se réjouit Nadine Colin, tout en appelant à un soutien plus fort des collectivités pour pérenniser ces initiatives.

La PEEP espère que cette journée ne sera que le début d’une série d’actions destinées à éclairer l’avenir des jeunes de Saint-Laurent et au-delà.

L’épilogue d’une série de manifestations en opposition à l’emplacement de la CEOG non loin du village amérindien Prospérité, dans l’Ouest Guyanais. Dans un communiqué conjoint, les deux parties disent « trouver un accord pour convenir d’actions partenariales et d’engagements mutuels dans le cadre du développement du Village Prospérité et de la construction de la Centrale CEOG ».

Cela comprendrait l’instauration d’une « relation partenariale de long terme bénéficiant aux deux parties pour le succès de la mise en œuvre de la centrale et en faveur du développement socio-économique et culturel durable du Village Prospérité ». La société promet notamment de prendre en compte la présence de la communauté Kali’na sur place, mais aussi de répondre aux besoins du village dans la durée.

Il est question « l’aménagement de voiries dans un objectif d’amélioration des déplacements » et de « mise en valeur de la concession du village« . Toujours d’après le communiqué, ce partenariat devrait notamment favoriser l’accès à l’emploi des jeunes Kali’na, apporter des actions de protection de l’environnement et soutenir des activités permettant l’autosuffisance du village.

En raison d’un retard dans l’acheminement du mobilier scolaire, des classes seront fermées dans ces sept établissements scolaires :

• Groupe Élisée GIFFARD (3 classes) ;
• Groupe Élie STEPHENSON (1 classe) ;
• École Henri SABAYO (1 classe) ;
• École Laure POLUS (1 classe) ;
• École Suzette LABADIE CAMBOT (1 classe) ;
• École Georges HABRAN MERY (1 classe) ;
• École Armide EUZET (1 classe)

La date de rentrée sera fixée, au plus tard, au 23 septembre 2024, indique la mairie de Saint-Laurent du Maroni.

Plus d’informations à venir.