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2024-05-01 12:59:06
Démarrage en douceur, face au chateau de Saint-Laurent. A 9h, seuls quelques motivés discutent au stand de l’UTG. © Samuel Zralos
« Le grand problème qu’on a en Guyane, c’est que les lois de l’Etat ne sont pas adaptés, il faudrait qu’ils soient souples, mais malheureusement l’Etat n’arrive pas à comprendre », explique sur place Thomas Monzey, de l’UTG, qui rappelle que « des travailleurs sont morts » pour l’instauration du 1er mai. © Samuel Zralos
Mais malgré l’attente, il n’y a que 13 manifestants quand le cortège s’élance, vers 9h30. © Samuel Zralos
Laurent Gleyse, adhérent MDES (parapluie) a « l’impression que les gens ne se sentent pas concernés » par le 1er mai, malgré « les attaques contre le droit du travail » et s’interroge sur le pourquoi. « Peut-être que les gens en ont assez des manifs sans résultat, peut-être faut-il passer à des actions plus radicales ». © Samuel Zralos
Malgré ces doutes, le petit cortège parvient rapidement à proximité du marché, destination de cette marche du 1er mai en petit comité. © Samuel Zralos
Du côté de Cayenne, le départ est également poussif. A 8h, il n’y a qu’une dizaine de manifestants devant le lieu de rendez-vous, la caserne des sapeurs-pompiers. © M.L.
Peu avant 9h, le cortège se densifie et s’élance dans les rues de la ville. Une bonne soixantaine personnes y prend part. © M.L.
Parmi la foule, le collectif Free Palestine Guyane, créé après les attaques d’octobre 2023. « On s’unit aux travailleurs et plus généralement à tous ceux qui souffrent, de la faim, de la maladie, des bombardements, de la torture », rapporte Lise. Elle tâcle l’Etat français qui, en Guyane comme en Palestine, « montre l’ampleur de son hypocrisie coloniale »: « Officiellement, il revendique le cessez-le-feu à Gaza. Officieusement, il vend des armes aux Israéliens, dont les balles tuent des enfants. » © M.L.
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