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2024-09-20 22:18:43
Agression, menaces de mort et coups de feu : des écoles en proie aux violences à Saint-Laurent et Matoury
La rédaction
vendredi 20 septembre 2024
Ces dernières semaines, plusieurs actes de violence ont secoué des écoles de Saint-Laurent-du-Maroni et Matoury. Les enseignants réclament la présence permanente des forces de l’ordre aux heures de rentrée et de sortie des élèves.
La rentrée n’est même pas passée depuis un mois, que déjà les actes de violences se multiplient.
Le week-end des 7 et 8 septembre, c’est d’abord l’école Maurice Bellony de Matoury qui est la cible d’actes de vandalisme. Le matériel pédagogique est endommagé et des menaces de mort à l’encontre de l’équipe éducative sont inscrites sur les murs de l’établissement. « Ces actes inacceptables portent atteinte à la sérénité des élèves et des personnels, compromettant ainsi la mission éducative fondamentale de l’école », commente alors le syndicat SE-UNSA Guyane.
Dix jours plus tard, le mardi 17 septembre, une enseignante du collège Tell Eboué est agressée près de la salle de sport située à côté du lycée Bertène Juminer à Saint-Laurent du Maroni. Au recteur de l’académie cette fois, Philippe Dulbecco, de réagir en adressant un message de soutien à l’enseignante, qu’il a prévu de rencontrer lundi prochain.
Pour clôturer (pour l’instant) cette triste série, hier, le jeudi 19 septembre, des coups de feu été tirés en pleine journée, à proximité immédiate de l’école Alain Mouty à Saint-Laurent du Maroni. « Des collègues ont dû, dans l’urgence, faire rentrer les enfants à l’intérieur des locaux pour les protéger », témoigne le SE-UNSA Guyane dans un communiqué, dénonçant une banalisation des violences.
Le syndicat d’enseignants appelle le préfet à prendre des mesures immédiates parmi lesquelles « un dispositif de sécurité renforcé autour des établissements scolaires, avec la présence permanente des forces de l’ordre aux heures de rentrée et de sortie des élèves ». « Chaque jour de silence et d’inaction est un jour où l’intégrité physique de nos élèves et de nos collègues est mise en danger », conclut, très alarmiste, le SE-UNSA Guyane.
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