[France-Guyane] La Golden Cup parcourt le Maroni, entre football et prévention sur l’orpaillage

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2024-07-08 21:56:14

La Golden Cup parcourt le Maroni, entre football et prévention sur l’orpaillage

lundi 8 juillet 2024

De jeunes footballeurs sont initiés aux dangers de l’orpaillage clandestin, dans le cadre de la Golden Cup. • CÉDRIC ROSS/AVM

Jusqu’au 13 juillet, la Golden Cup remonte le fleuve, pour des tournois de football, de la danse, mais aussi de la prévention sur les dangers et conséquences de l’orpaillage clandestin.

Un projet « sportif, artistique et pédagogique », telle est l’ambition de la Golden Cup, débutée ce weekend et jusqu’au 13 juillet. Cette série de tournois de football itinérants à destination des adolescents filles et garçons, partie de Saint-Laurent du Maroni pour remonter le fleuve, entend en effet ne pas être de simples rencontres sportives.

Menée par l’association « Les pépites d’or du 973 » à l’initiative de la préfecture de Guyane, il s’agit à travers le côté rassembleur du football et de l’art – avec des ateliers de danse notamment – de faire de la « pédagogie » autour de l’orpaillage illégal et de ses conséquences.

Le football « c’est hyper fédérateur, ça touche tout le monde, ce qui permet de toucher plusieurs centaines de jeunes entre 15 et 18 ans », explique Damien Ripert, chef de l’Etat-major de lutte contre l’orpaillage et la pêche illicites à la préfecture de Guyane (Emopi). L’idée de ce « volet social de la lutte contre l’orpaillage illégal » est donc de faire venir les jeunes via le sport, pour les faire participer à des ateliers et à un quizz sur le minage d’or clandestin. D’aller « vers la jeunesse pour les détourner du trafic ».

« Il y a une bonne réception des jeunes, c’est intéressant de voir qu’ils jouent vraiment le jeu, qu’ils viennent chercher des points dans les quizz, donc les bonnes réponses, et donc retiennent les messages centraux » que les autorités veulent faire passer, se réjouit le chef de l’Emopi.

Dotée d’un budget de 250 000 euros par la préfecture, avec le soutien de la CCOG pour la partie artistique, de la CTG en amont et des municipalités qui mettent à disposition stades et encadrants, la Golden Cup permet également de « créer tout un maillage avec la jeunesse du Maroni, leur faire comprendre que c’est eux l’avenir », reprend Jaïr Karam, cofondateur des Pépites d’or du 973, qui s’occupe de la partie sportive et de l’organisation des tournois. « Le football est vecteur de cohésion, d’insertion, c’est un excellent outil pour lier jeunesse », rappelle l’ancien entraîneur de la sélection guyanaise.

« Créer une dynamique »

En se déplaçant sur le fleuve plutôt que de faire venir des jeunes sur le littoral, l’opération permet non seulement de « toucher plus » de monde, continue l’entraîneur, mais également de créer « une certaine dynamique », de « mettre les communes en lumière ». Et pourquoi pas, « sans vendre du rêve à qui que ce soit, si il y a [un footballeur] qui dégage un truc pendant ces rencontres, c’est une plus-value ».

Si cette première édition est un succès, l’objectif « est de poursuivre » la Golden Cup dans les années à venir, reprend Damien Ripert, « parce que le volet social c’est bien ça, faire que le territoire et la population s’approprient les enjeux et que chacun dans le territoire devienne acteur de la lutte contre l’orpaillage illégal, chacun dans son sillon ».

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