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Les élus de Saint-Laurent continuent leur sit-in et veulent l’arrêt du PCR Margot
Gaëtan TRINGHAM, g.tringham@agmedias.fr
mercredi 9 octobre 2024
Après une première journée de mobilisation mardi, les élus saint-laurentais sont retournés devant la sous-préfecture ce mercredi.
Sophie Charles et ses adjoints ont passé, mardi, une première journée assis devant la sous-préfecture de l’ouest.
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« L’insécurité à Saint-Laurent-du-Maroni a atteint un point critique et les habitants, tout comme leurs élus, sont à bout de patience« , écrivait notamment le maire dans un communiqué lundi. Parmi les derniers faits marquants, l’attaque armée contre des gendarmes de la ville. Trois jours plus tard, la violente agression dans laquelle un élu a été braqué et ligoté à son domicile avec son épouse a été le fait de trop.
« Saint-Laurent-du-Maroni est une zone de non-droit dans laquelle règne un chaos et on demande à ce que cela cesse« , a déclaré Manuel Jean-Baptiste, 3e adjoint au maire, dans une vidéo diffusée sur les réseaux de la ville.
Comme mardi, les élus sont retournés ce mercredi devant la sous-préfecture pour poursuivre le sit-in. Ils attendent d’obtenir satisfaction sur les points de revendication envoyés au Premier ministre la semaine passée. Deux d’entre eux ont déjà été approuvés par le préfet, Antoine Poussier : l’augmentation des effectifs de la gendarmerie et « l’éradication de certains quartiers informels qui servent de base arrière aux délinquants. »
Un point bloque pour l’instant : la demande de l’arrêt du poste de contrôle routier de la crique Margot. Sophie Charles indique dans son courrier à Matignon : « La crique Margot ne constitue pas une frontière et mobilise malheureusement des effectifs de la gendarmerie qui pourraient être redéployés en ville, dans les quartiers sensibles […] l’État doit pouvoir se concentrer sur la véritable frontière, c’est-à-dire sur le contrôle du fleuve Maroni. »
Les élus ont été agacés mardi de ne pas avoir pu s’entretenir avec un représentant de l’État. La sous-préfète, Véronique Beuve, étant pour sa part à Maripasoula. « Dans l’hexagone, lorsqu’un élu se fait agresser, vous avez tout de suite la venue d’un ministre ou d’un représentant de l’État« , remarque le maire. Manuel Jean-Baptiste estime, lui, « quand on ne considère pas les élus locaux, on ne considère pas la population » et répète « on ne bougera pas tant que l’on ne sera pas satisfait. »
On se demande tout de même comment il serait possible d’agir selon les suggestions de la mairie et de contrôler tout un fleuve pour mieux gérer la frontière.
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