[France-Guyane] L’Etat cesse l’exploitation de la Gabrielle au 31 décembre

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MARONI

L’Etat cesse l’exploitation de la Gabrielle au 31 décembre

Eric GERNEZ
vendredi 22 novembre 2024

Dans une circulaire du 20 novembre, le Préfet informe la CTG et la Marie de Saint-Laurent que l’État mettra fin le 31 décembre 2024 à l’exploitation du bac La Gabrielle qui assure le service entre les deux rives du Maroni.

Nous avons pu accéder à cette circulaire en date du 20 novembre qui annonce la fin d’une époque. Désormais, c’est à la Collectivité Territoriale de Guyane que reviendra la responsabilité du franchissement du Maroni.

L’État cesse l’exploitation

Le bac la Gabrielle assure depuis 1994 la liaison entre Saint-Laurent et Albina par une convention entre l’Etat et la Collectivité Territoriale. Elle précise que « L’État exploite le bac La Gabrielle, mis à disposition gracieuse par la CTG pour assurer le transport des passagers, véhicules et fret…« .

Le Préfet de Guyane, Antoine Poussier, énonce dans la circulaire qu’il a signée que « l’exploitation du nouveau bac Le Malani sera assurée par la Collectivité Territoriale à partir de 2025. »

Il vient ainsi rappeler qu’il existe au mouillage, à Saint-Laurent, un bac tout neuf qui ne sert pas et qu’il est là depuis bientôt deux ans.

À partir du 1ᵉʳ janvier

Rappelons que ce projet, sans rentrer dans les détails, tourne globalement autour de 10 millions d’euros de financements conjoints CCOG-CTG-Etat-Europe.

La CTG va devoir expliquer ses projets. Comment va-t-elle s’organiser, à partir du 1ᵉʳ janvier, pour assurer la liaison internationale de l’ouest de la Guyane. Va-t-on vers un enclavement de plus ? Les modèles économiques bâtis autour de cette liaison vont-ils s’effondrer ? Quelles sont, clairement, les échéances à court terme ?

La Gabrielle assurera-t-elle encore le service, mais sous la responsabilité de la CTG, et qu’en est-il des prévisions pour l’entrée en service du Malani ?

Une réunion des partenaires doit se tenir aujourd’hui et le « Conseil du Fleuve », qui rassemble les décideurs de chaque côté du fleuve, se tiendra à Paramaribo le 6 décembre. Le Malani sera à l’ordre du jour, entre autres sujets transfrontaliers. Que vont-ils, ou que peuvent-ils, décider ?

La série d’échecs que le dossier Malani cumule esquisse désormais les traits du scandale. Un désuet parfum d’amateurisme semble flotter autour de ce dossier. C’est un vaudeville qui risque de décrédibiliser la parole publique.

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