[France-Guyane] Maroni, une frontière au rabais ?

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Maroni, une frontière au rabais ?

Eric GERNEZ, au Suriname
mardi 22 octobre 2024

La sécheresse qui touche le Maroni rend difficile la circulation sur le fleuve. • CRÉDIT : KILLIAN DADI

Le Maroni et Saint-Laurent sont-ils une sorte de zone tampon, un sas au sous-développement ? La France commence-t-elle après le PCR Margot et l’Europe après Félix-Éboué ?

Voyageant à destination de Paris au départ de
Félix-Éboué, nous avons été témoin d’une étrange situation. Alors
que la personne qui nous accompagnait, étrangère, avait déjà fait
contrôler, avec succès, son passeport et les visas qui
l’accompagnent (Guyane et Schengen) à son entrée sur le territoire
à Saint-Laurent, le fonctionnaire de l’aéroport les remettait en
question. Tandis que nous faisions valoir l’entrée enregistrée la
veille au franchissement du Maroni, il réagit vivement en ces
termes : « Là-bas (NDLR, Saint-Laurent), vous avez franchi un
fleuve, ici vous allez franchir un océan
 », et, haussant
le ton, « Vous comprenez ça ? » On comprend, oui.
On comprend cette réaction d’un fonctionnaire qui traduit si bien
un sentiment général : la différence acceptée qu’il y aurait deux
France. L’interrogation qui s’impose est la suivante : le Maroni
matérialise-t-il une frontière au rabais ? Tour des
questions…

Zone de non-droit ?

On ne saurait faire un lien direct entre les
récents événements qui ont marqué Saint-Laurent et la situation de
la frontière ; d’autres, pourtant, le feront, et le doute ne
profite à personne. Selon des observations couramment
acceptées,…

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