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2024-05-02 19:31:58
Saint-Laurent: au moins cinq écoles victimes de vols au cours des vacances
S.Z.
jeudi 2 mai 2024
Cojandé Saint-Auguste, Maurice Bayeron, Toussaint Louverture, Rudolph Biswane, Alain Mouty : ces cinq écoles primaires, à minima, ont eu droit à des visites au cours des vacances scolaires, dans la capitale de l’ouest. Un « phénomène général sur toute la ville » que les enseignants ont découvert ce jeudi 2 mai, lors de la rentrée scolaire, déplore Manuel Roussel, de la FSU.
Dans tous les cas les intrus ont pénétré les établissements et y ont procédé à de petites dégradations et à des vols. De la nourriture ou du petit matériel scolaire a été dérobé dans les cas les plus bénins, mais ont été également subtilisé ou dégradé « des caméras de surveillance et, plus grave, des clés, ce qui va obliger la mairie à changer les serrures« , rapporte le syndicaliste enseignant.
« L’impression que ça devient normal »
Selon nos informations, aucune plainte n’avait encore été déposée auprès de la gendarmerie de Saint-Laurent du Maroni dans l’après-midi de ce jeudi. « C’est dommage que ça ne nous ait pas été signalé« , regrette un responsable de la gendarmerie. « C’est compliqué pour nous parce que tout aura été touché et bougé, qu’on aura plus rien au niveau police scientifique« , soupire ce gradé.
Cette apparente absence de réactivité laisse un gout amer dans la bouche des enseignants, qui ont « l’impression que ça devient normal, qu’on doit s’attendre à chaque vacances à être visités« . Surtout, poursuit Manuel Roussel « en pleine opération place nette dans la ville, après une mobilisation contre l’insécurité juste avant les vacances« .
Lors des précédentes vacances scolaires déjà, le phénomène avait déjà été dénoncé, notamment après des dégradations nocturnes au lycée Lumina Sophie, comme les lecteurs de France Guyane avaient pu le lire dans nos colonnes. La situation dure depuis « des années et on retombe à chaque fois dans les mêmes choses, les mêmes problèmes. C’est affligeant, on est écœurés, découragés« , se lamente le représentant syndical.
Alors les enseignants réclament, une fois encore, une « sanctuarisation des établissements, sur le temps scolaire ou en dehors du temps scolaire. Qu’il y ait des grilles, des murs et quand on y est pas qu’il y ait de la surveillance. Sinon il y a ces dégradations qui à la longue coutent plus cher que la surveillance que l’on réclame« .
Contactée, la mairie de Saint-Laurent du Maroni ne disposait pas encore de tous les éléments pour s’exprimer sur le sujet au moment de la publication.
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