[France-Guyane] Saint-Laurent : le camp de la transportation rapproche jeunes et formations

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2024-08-30 15:49:27

Saint-Laurent : le camp de la transportation rapproche jeunes et formations

S.Z.
vendredi 30 août 2024

Le salon de l’emploi, de la formation et de l’insertion, à Saint-Laurent du Maroni, le 30/08/2024. • S.Z.

A l’initiative de la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep), plusieurs centres de formations et corps de métier ont accueilli aujourd’hui les saint-laurentais en quête d’un emploi ou d’une formation.

Les tentes sont réunies en rectangle sur la pelouse du camp de la transportation, à deux pas de son manguier, ce vendredi 30 août. Corps de l’armée, centres de formation, entreprises d’intérim, sont installés devant leurs tables respectives, chacun sous sa tente, à attendre le public ou à discuter avec celles et ceux qui sont présents.

A l’entrée du salon de l’emploi, les volontaires de la Peep accueillent les jeunes saint-laurentais.
• Samuel Zralos

En fin de matinée, une centaine de personnes étaient passées, d’après Nadine Colin, présidente de la Peep en Guyane, à l’origine de cette initiative. Cette dernière aurait aimé, on le sens, voir encore plus de stands, mais « on a eu une organisation de courte durée pour recevoir un maximum de monde, il y a eu les élections législatives, après y a eu le tour, donc… », explique-t-elle dans un sourire contagieux.

Quoiqu’il en soit, les présents accueillent volontiers les badaux, qui arrivent au compte-goutte, seuls ou – le plus souvent – par petits groupes d’amis. En pleine démonstration de maçonnerie, Francis Kesiena, chef d’entreprise et formateur à AO Guyane, explique vouloir « attirer les jeunes, leur montrer que ce métier est un truc qui peut faire avancer dans la vie ».

Francis Kesiena et son collègue, en pleine démonstration de maçonnerie.
• S.Z.

Quelques mètres plus loin, Penas Sersenio nous explique être venu se renseigner sur les formations et sur les emplois, avec l’espoir de trouver un travail au plus vite. Avant le stand d’AO Guyane, il est passé par ceux des différents corps de l’armée, qu’il a trouvé « intéressants ».

« Public très jeune » et « fort taux d’échec scolaire »

Il faut dire qu’en sus de la gendarmerie, de l’armée de terre et du RSMA, habitués de ce genre d’évènements, la Marine nationale et l’armée de terre se sont déplacées, elles qu’on ne voit que rarement à l’ouest. « On est venus parce que la jeunesse est importante à Saint-Laurent du Maroni et que c’est notre vivier principal, on recrute de 17 à 30 ans dans la marine », explique le premier maître Guillard, yeux rieurs et barbe poivre et sel, qui tient seul son stand ce vendredi. « C’est un contrat d’engagement, on s’engage à servir sous le drapeau, mais il y aussi une formation, avec des équivalences dans le civil », précise le militaire, au laïus bien rodé, qui ajoute fièrement « on a plus de 80 métiers dans la marine ».

A l’entrée, surveillant d’un tour de tête le fruit de son travail, Nadine Colin note qu’un salon de ce type est particulièrement intéressant dans l’ouest , où le « taux de natalité est énorme, avec un public très très jeune ». Une jeunesse qui souffre d’un « fort taux d’échec scolaire » et donc d’une absence de perspectives professionnelles « parce que la moyenne au niveau du diplôme c’est le CAP, c’est un réel frein pour emploi ». D’où cette « idée de regrouper les partenaires pro, institutionnels, tous ceux qui peuvent répondre à ce public, à leurs attentes de formation et recherche d’emploi ».

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