[France-Guyane] Saint-Laurent : les agents de la CTG débrayent après des menaces répétées

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2024-07-30 15:06:05

Saint-Laurent : les agents de la CTG débrayent après des menaces répétées

Samuel ZRALOS
mardi 30 juillet 2024

Les agents du CAIT en débrayage devant leurs locaux. • S.Z.

L’ensemble des agents présents ce mardi ont manifesté ce matin pendant une heure devant leur lieu de travail. Ils dénoncent une insécurité.

Trois visites et autant d’agressions verbales en un mois : les agents du Centre administratif d’intervention technique (CAIT) de Saint-Laurent du Maroni n’en peuvent plus et le font savoir. Les 11 en poste ce matin ont débrayé pendant une heure, pour exiger la venue « de l’exécutif et de notre administration, de façon à discuter de la protection du bâtiment et des agents » explique Hector Porthos, premier secrétaire général adjoint de FO-CTG – qui précise que le mouvement d’aujourd’hui est propre au CAIT, sans rattachement syndical.

A l’origine de ce débrayage, un individu, qui serait inscrit à l’école de la deuxième chance et aurait des retards dans le paiement de son indemnité. Cette personne est venue une première fois le 1er juillet et a « menacé de tuer » les salariés s’il n’obtenait pas son argent, rapporte le personnel dans un communiqué. « Ces derniers, en état de choc, se sont enfermés dans leurs bureaux, certains se cachant sous les tables. La gendarmerie a dû intervenir pour expulser l’agresseur », ajoute la lettre adressée à Gabriel Serville et au préfet Antoine Poussier.

Une, deux, trois visites…

Après cette première alerte, un vigile a été embauché – une demande des agents « depuis très longtemps », souligne Hector Porthos – et une psychologue est venue au chevet du personnel, « remonter les doléances ». Las, la même personne est revenue à la charge lundi 22 et vendredi 26 juillet. S’il n’a semble-t-il pas pu pénétrer les bureaux cette fois, l’homme a renouvelé ses menaces de mort envers les occupants des lieux. Un seul vigile c’est « insuffisant, parce qu’il y a deux entrées. Il en faudrait un deuxième et aussi une discussion sur la sécurité bâtiment. Il faut des digicodes, ce genre de choses », ajoute le syndicaliste.

En conséquence, le personnel a décidé de l’action de ce matin, car « l’employeur a un devoir de protection », rappelle le porte-parole des agents, qui souligne que « des collègues sont vraiment traumatisés » et plus généralement, « ne se sentent pas du tout soutenus, pas en sécurité ». L’agent se dit conscient que « nous sommes au service du public » et que « la période des cartes de bus », synonyme d’affluence au CAIT s’ouvre très vite, d’où le choix de n’arrêter le travail que un peu plus d’une heure ce matin. Mais, prévient-il, « si on est pas écoutés, on va recommencer ».

Sollicitée par France Guyane, la CTG doit apporter une réponse dans la journée.

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