[France-Guyane] Saint-Laurent met ses commerçants à l’honneur

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2024-06-06 16:38:08

Dans les rues du centre-ville, les barnums sont de sortie devant les boutiques, tandis que les stands ont pris bonne place à l’ancienne gare routière. Du 5 au 8 juin, la mairie de Saint-Laurent du Maroni organise, avec les associations de commerçants, la chambre des métiers et la chambre de commerce la première foire commerciale de l’ouest. Un rassemblement de vendeurs et de quelques créateurs, qui n’avait pas eu lieu depuis 2019, sous une forme différente.

A l’ancienne gare routière, où une vingtaine de stands sont dressés, les commerçantes présentent leurs produits – des vêtements pour une grande majorité – à un public plutôt épars, ce jeudi matin. Venues de Saint-Laurent, mais aussi pour certaines de Kourou ou Cayenne, les marchandes se réjouissent de participer à « un bon évènement pour la ville », comme le résume Angela Gabriel. Elle vend normalement des plantes depuis son domicile, mais n’a « pas eu le temps » de récupérer son stock aujourd’hui, donc est « venue avec des vêtements ».

A la gare routière, une vingtaine de stands attendent leurs clients.
• Samuel ZRALOS

Juste à côté, la nouvelle ressourcerie de la commune est venue « faire connaître la structure, montrer ce qu’on fait » et bien sûr « vendre des vêtements », explique Miquelina Fileus. Mais si « beaucoup de personnes, de curieux » sont venus flâner sur le stand, peu y ont dépensé leur argent. « On n’a même pas 60 euros de retour pour le moment », constate Magaly Deschamp, responsable de l’association, à mettre en regard des 150 euros déboursés pour l’inscription à la foire.

Douleurs de croissance

Si elle juge l’animation « très sympa » et salue l’opportunité de « rencontrer la population », l’animatrice de la ressourcerie se montre « peut-être un peu déçue qu’il n’y ait pas plus de créateurs, ou d’artisans », qu’il s’agisse « surtout d’achat et de revente » par des distributeurs. Elle « espère que l’année prochaine ça sera un peu plus diversifié et que la communication portera un peu plus ses fruits ». « Mais les premières éditions c’est toujours difficile », reprend elle dans un sourire.

« Le public est un peu timide, il n’y a pas eu tant de communication, moi même j’ai été contacté au dernier moment », renchérit un participant anonyme, qui souligne tout de même que « les gens viennent plus l’après-midi ». « Des gens passent, mais la plupart n’achètent pas », abonde Sherina, de Sherina Boutique, qui vend bijoux, sacs et vêtements. La jeune femme, comme d’autres commerçantes rencontrées, trouve aussi dommage qu’il n’y ait pas de surveillance des lieux la nuit, ce qui « oblige à démonter tout le stand le soir » et à le remonter le matin avant l’ouverture.

Malgré ces écueils, cette première édition de la foire satisfait globalement les participants, qui se montrent tous intéressés à l’idée de revenir l’an prochain pour une deuxième édition. Ou même plus tôt, puisqu’ils sont plusieurs à espérer une multiplication de ce type d’évènements. « Il faudrait au moins trois événements dans l’année, pour mieux vendre », commente ainsi Sherina. Le message est passé.

Des saint-laurentaises observent les vêtements à la vente sur le premier stand à l’entrée de la gare routière.
• Samuel ZRALOS

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