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2024-09-25 19:22:47
Saint-Laurent veut inciter aux mobilités douces
S.Z.
mercredi 25 septembre 2024
La commune a organisé ce mercredi des animations cyclistes, alors qu’elle termine la première étape de son schéma cyclable.
Atelier d’auto-réparation toute l’après-midi, avec des spécialistes venus de Cayenne pour donner des conseils aux participants, puis balade sous le soleil descendant entre le centre-ville et le lac bleu, avant de revenir à la place du marché. A l’occasion de la semaine de la mobilité, la mairie de Saint-Laurent du Maroni, en partenariat avec l’association PPTZ, a organisé cette après-midi une initiation au cyclisme.
« Solution économique et de santé »
L’objectif affiché est de « mettre à l’honneur les vélos par rapport aux pistes cyclables » que la commune est en train d’installer ou de restaurer, explique Richard Lebeau, agent en charge du projet. « On veut initier les gens à ne pas utiliser que la voiture. C’est aussi une activité pour les jeunes, vu que beaucoup font déjà du vélo« , poursuit le jeune homme dans un sourire communicatif.
S’il reconnait que la plupart des adultes abandonnent le cyclisme « dès qu’ils ont une voiture, parce que y a la climatisation, que c’est plus facile et que c’est considéré comme une liberté pour se déplacer« , l’animateur de la journée rappelle que le vélo demeure « une solution économique et un gain de santé : y a pas l’essence, pas besoin des papiers… ».
Les pistes cyclables arrivent
Certes, reconnait-il, la difficulté augmente avec la distance, mais « c’est justement pour ça qu’on aménage des pistes cyclables, à commencer par celle de l’avenue Paul Castaing« , qui doit être en principe terminée dans les prochains jours, reprend-t-il sans se départir de son sourire. Le schéma cyclable proposé à la ville par un consultant embauché dans ce but en 2020 a été repris, avec trois propositions de pistes cyclable et une étude doit être refaite pour s’assurer que « le maillage est cohérent avec les piétons, les voiture et à terme les bus » poursuit Richard Lebeau avec enthousiasme.
Nous le laissons reprendre sa supervision, alors qu’une femme d’une cinquantaine d’années, s’arrête, vélo en main, pour venir participer à l’atelier.
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