[France-Guyane] Violence à Saint-Laurent : les élus sont excédés et le font savoir

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2024-10-08 10:23:57

FAITS DIVERS

Violence à Saint-Laurent : les élus sont excédés et le font savoir

Gaëtan TRINGHAM, g.tringham@agmedias.fr
mardi 8 octobre 2024

Sophie Charles, maire de la ville, accompagnés des élus saint-laurentais devant la sous-préfecture.  • SAINT-LAURENT DU MARONI

Les élus saint-laurentais, comme les habitants de la ville, sont exaspérés par la violence qui touche la commune. Un sit-in est en cours devant la sous-préfecture de l’ouest. 

La spirale de violence dans laquelle s’enfonce la ville de Saint-Laurent-du-Maroni excède ses habitants, mais aussi ses élus. Des délits et des crimes sont commis de jour comme de nuit, de manière quasi-quotidienne, et aucun Saint-Laurentais n’est entièrement à l’abri. 

Parmi les derniers faits marquants, le jeudi 3 octobre dernier, les gendarmes de la ville ont fait face à un barrage de tirs en leur direction. Ce dimanche 6 octobre, l’adjoint au maire Bernard Sellier, et son épouse, ont été braqués, ligotés, violentés à leur domicile.  « L’insécurité à Saint-Laurent du Maroni a atteint un point critique et les habitants, tout comme leurs élus, sont à bout de patience« , écrit dans un communiqué publié ce lundi Sophie Charles, maire de la commune. 

Sophie Charles demande la fin du PCR Margot

« Les agressions, toujours plus violentes et barbares, sont désormais notre quotidien, aussi bien dans les rues que dans nos maisons« , poursuit le communiqué, avant de conclure : « Nous sommes excédés ! […] La peur doit changer de camp. Les criminels doivent savoir qu’ils ne sont plus en terrain conquis ici. Nous exigeons de l’État, des réponses rapides. Saint-Laurent du Maroni ne peut plus attendre. »

Justement, le 3 octobre, Sophie Charles a envoyé un courrier au 1er ministre, Michel Barnier dans lequel elle demande notamment l’arrêt du poste de contrôle routier (PCR) de la crique Margot. « La crique Margot ne constitue pas une frontière et mobilise malheureusement des effectifs de la gendarmerie qui pourraient être redéployés en ville dans les quartiers sensibles […] l’État doit pouvoir se concentrer sur la véritable frontière, c’est-à-dire sur le contrôle du fleuve Maroni« , écrit l’édile à Matignon. 

Sit-in devant la sous-préfecture

Sophie Charles a également demandé « l’éradication de certains quartiers informels qui servent de base arrière aux délinquants et leur permettent de conduire des actions dans tous les quartiers de la ville. » Une « augmentation significative » des effectifs de sécurité est également demandée.

Ce mardi matin, l’équipe municipale de Saint-Laurent du Maroni s’est réunie devant la sous-préfecture pour manifester sa colère et réclamer des actes forts auprès de l’État. Ils ont indiqué leur intention de rester jusqu’au soir. Gabriel Serville est également sur place. 

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