[Guyane la 1ʳᵉ] Les Kali’na se retirent du Grand Conseil Coutumier de Guyane

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2024-10-03 15:32:34

Le peuple Kali’na annonce son retrait du Grand Conseil Coutumier de Guyane, en réaction à des violations des traditions et accords, gérant désormais indépendamment leurs terres et droits.

Le peuple Kali’na a annoncé une décision sans précédent le 27 septembre 2024, marquant une rupture définitive avec le Grand Conseil Coutumier de Guyane. Cette séparation fait suite à des tensions longtemps ignorées et récemment exacerbées par des actes jugés irrespectueux des traditions ancestrales et des accords établis entre les peuples amérindiens et « bushinengués ».

Les faits remontent au 13 avril 2024, lors d’un congrès à Belle-Terre, où, selon les pratiques coutumières, le collège autochtone majoritaire a élu ses représentants. Toutefois, l’intervention des capitaines Aluku, prétendant parler au nom des six peuples « bushinengés », a été perçue comme une ingérence inacceptable, rompant la “parole donnée”, pilier de la gouvernance et du lien sacré entre les peuples.

Face à cette trahison et à la méconnaissance flagrante de l’histoire et des coutumes partagées, les 14 Yopotos, représentants du peuple Kali’na, ont unanimement décidé de se retirer du Conseil. Ils déclarent désormais gérer de manière autonome les Zones de Droits d’Usage Collectifs, couvrant plus de 90 000 hectares, ainsi que leurs concessions et cessions foncières, sans l’intervention du Grand Conseil.

Cette décision soulève des questions sur l’avenir de la coopération entre les peuples autochtones de Guyane et la gestion de leurs territoires. Les Kali’na affirment reprendre le contrôle total de leurs affaires politiques, économiques, environnementales, éducatives, sanitaires et foncières, en conformité avec leurs droits ancestraux.

Cette autonomie revendiquée est un appel à la reconnaissance de leur souveraineté et au respect de leurs terres, à l’abri de toute structure externe qui ne respecterait pas leurs valeurs traditionnelles. Les autorités locales sont donc face à un nouveau défi diplomatique et culturel dans la région.



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